Son échec en Edhesse avait rendu Aquilodon fort marri. Assis en tailleur dans sa grande tente, il se réjouissait d'être retourné parmi les siens, qui le suivaient avec la foi d'un million d'hommes. Aquilodon avait rassemblé des centaines de géants, de gobelins, d'orques et de trolls, par sa simple foi, proche du fanatisme. Subjugué par la force de ses croyances, ils l'avaient suivi. Mais les humains étaient tout autres. Bornés, intelligents, fourbes, ils désarmaient la franchise et les talents limités d'orateur d'Aquilodon.
Alors qu'il équilibrait ses émotions, le Prophète sentit qu'un orque s'approchait de lui.
- Monseigneur, Kintar, notre barde, demande à vous voir.
- Il n'a nul exploit à conter. J'ai échoué, pour la première fois.
L'orque se retira sans mot dire. Aquilodon se leva et sortit de sa tente, s'attendant à trouver Kintar à l'extérieur. Il n'était pas là. Qu'importait.
Le Prophète alla trouver le lieutenant Grodor, un colosse, et lui ordonna de faire démonter les tentes.
- Nous partons pour Arthandre. Nous devons prendre le contrôle de la capitale, et, à partir de là, de la province, pour ensuite étendre notre foi et équilibrer ce monde.
Son plan paraissait futile. Il ne l'était pas. De telles choses étaient réellement possibles, bien qu'ardues, et bien plus compliquées dans leur éxecution.
Les Ménéxens se mirent au travail. Au lever du jour suivant, ils s'étaient mis en route, traînant sur leur chariots leur tentes et leurs vivres.
Dernière édition par Aquilodon le Mar 19 Jan 2010 - 17:09, édité 1 fois
Alors qu'il équilibrait ses émotions, le Prophète sentit qu'un orque s'approchait de lui.
- Monseigneur, Kintar, notre barde, demande à vous voir.
- Il n'a nul exploit à conter. J'ai échoué, pour la première fois.
L'orque se retira sans mot dire. Aquilodon se leva et sortit de sa tente, s'attendant à trouver Kintar à l'extérieur. Il n'était pas là. Qu'importait.
Le Prophète alla trouver le lieutenant Grodor, un colosse, et lui ordonna de faire démonter les tentes.
- Nous partons pour Arthandre. Nous devons prendre le contrôle de la capitale, et, à partir de là, de la province, pour ensuite étendre notre foi et équilibrer ce monde.
Son plan paraissait futile. Il ne l'était pas. De telles choses étaient réellement possibles, bien qu'ardues, et bien plus compliquées dans leur éxecution.
Les Ménéxens se mirent au travail. Au lever du jour suivant, ils s'étaient mis en route, traînant sur leur chariots leur tentes et leurs vivres.
Dernière édition par Aquilodon le Mar 19 Jan 2010 - 17:09, édité 1 fois