Le Monde de Kalamaï
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descriptionL'Écurie Impériale EmptyL'Écurie Impériale

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L'Écurie Impériale était un solide bâtiment bâtiment, juxtant les portes de la ville. On pouvait y acheter de puissant destrier à grand prix. On pouvait également y acheter des selles et des fers pour sa monture. Surtout destinée aux Seigneurs fortunés, elle est gérée par un vieil homme et gardée par deux gardes de la cité.

Le Seigneur Fardall, émergeant de la foule croissante à l'extérieur, entra dans le bâtiment et demanda à voir le dirigeant de l'établissement. Un vieil homme aux vêtements riches mais ternes arborait l'insigne de la Cavalerie Impériale. Il s'y connaissait donc en la matière. Sortant sa bourse, il se dirigea vers l'enclos de la cour arrière, où étaient élevés les meilleures montures.

Assez connaissants en matières de chevaux, le Seigneur de Zirconie passa devant de nombreux chevaux à fière allure. Son choix s'arrêta sur un pur sang, noir et musclé.


- Combien ?


- Trois milles.


- Mais c'est du vol !

- Non, celui-ci est de race forte et il vaut une petite fortune, d'ailleurs, les chevaux se font rares, l'Armée réquisitionne tout les destriers en prévison de la guerre. J'ai eu du mal a garder l'écurie ouverte.

Rechignant quelques peu, le Zirconien sortit trois bourses de sa cape et les lança au patron.
Celui-ci s'inclina et lança:


- Merci noble Seigneur !

Le Chef des Gardes Divins sortit avec sa monture, passant devant quelques écuyers et employés qui nettoyaient stalles et mangeoires.

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Six cavaliers apparurent dans la rue pavée et s'arrêtèrent à la lumière de la lanterne qui pendait près de l'enseigne. Ils confièrent leurs chevals aux palefreniers ensomeillés de la place, tendant chacun une pièce d'or et puis le fils d'Igardal murmura à l'oreille de l"un deux:

- Tu diras à ton patron que le Seigneur Fardall est passé, glissa-t-il en lui faisant un clin d'oeil.

Le seigneur et son escorte sortirent de la propriété, reconduits par les soigneurs. À pied dans la rue ils se dirigèrent vers l'enseigne d'une taverne apparemment neuve qui annonçait:

Taverne de la Main Engloutie

- Bah ... s'il n'y a rien de mieux pour ce soir, la bière ne doit pas être d'aussi bonne qualité que le vieux tavernier de La Grande Taverne, dit le Protecteur Impérial, en poussant la porte et en haussant les épaules, s'adressant aux autres Zirconiens.

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La belle dame se faufila jusqu'à l'écurie... S'épargnant la peine de la prison, elle décida de refuser à se nourrir du garde, elle se contenta de contourner la bâtisse et d'y pénétrer par le toit. Débusquant une fenêtre ouverte, la femme débarqua dans la pièce tranquillement. Elle était vide, heureusement pour les prétendus occupants, peut-être étaient-ils trop occupés à dormir. Atteignant l'enclos des chevaux, elle en détacha un blanc, possédant une crinière longue qui bordait sur sa morphologie musclée. Elle l'empoigna doucement par la gueule, et lui mordit tout doucement le cou. Elle commença doucement à juste avoir une gorgée et la recracha et en conclua:

- Tu es bien le destrier qu'il me faut. Ma morsure n'est qu'innocente, tu n'as pas pu ressentir de douleur, ton sang est consistant et fort en goût, tu es forte ma jolie, allez, allons-nous en.

Les sabots cognaient le sol sans crainte, laissant derrière eux une bourse emplie de pièce d'or plus compensatrices de la surprise que du prix du cheval... Et c'est ainsi qu'une ombre blanche disparue dans la nuit...

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Cotin Nerae arriva chancelant, suivi du Drow Therion, à l'écurie impériale.
Visiblement, et heureusement, personne ne se trouvait ici; même les palefreniers avait mieux à faire avec ce couronnement.

Il n'en pouvait plus: déjà, les siècles volés ridaient une peau qui ne serait dans quelques minutes plus que poussière s'il ne faisait rien.
Mais pourquoi le manque se produisait-il ici?
Il n'avait rien ressenti pendant trois siècles, et il fallait que ce soit au beau milieu du Palais Impérial qu'il souffre de ce terrible état.

Il jeta un oeil derrière lui: l'Elfe Noir le suivait toujours, et se demandait apparemment se qui se passait.

Sans doute n'apprécierait-il pas ce qui allait arriver, mais le vampire n'avait pas le choix.

Il posa le bout des doigts sur les tempes de Therion, et le fit, par la magie du Froid, dormir...
Dans l'état où Cotin Nerae se trouvait, il ne pouvait déployer beaucoup de magie, mais cela suffirait: quelques minutes, et tout serait terminé...

S'accroupissant au dessus de l'Elfe Sombre étendu, il commença son festin, tout y passa: les veines et artères principales, la gorge, chaque endroit où il pouvait trouver le sang nécessaire à sa survie.
Il prit garde à ne pas détruire ces artères, et de toute façon, il n'en avait pas la force.

Therion, quelques minutes avant d'un noir bleuté, était maintenant d'une étrange couleur: un mélange de bleu et de gris, qui blanchissait un peu plus chaque seconde.

Mais quelque chose d'étrange se passa: même vidé entièrement de son sang, le patriarche d'Evandat maintenait une respiration régulière.
Evidemment, ses poumons n'avaient rien subi, mais un mortel n'est pas censé vivre sans sang.

La seule explication était que... que Therion ait une âme suffisamment puissante, une détermination suffisamment solide pour survivre à cette épreuve.
Ce qui faisait de lui un mort-vivant, puisqu'il demeurait vivant par delà la mort.

Et son existence était encore physique, donc il ne s'agissait pas de son fantôme, ni d'un quelconque feu follet à l'apparence étrange, mais bien de Therion lui-même.

Et cela voulait dire, qu'à moins d'être une liche, ce qui était peu probable au vu de son jeune âge, il ne devait pas avoir deux siècles, il avait rejoint les rangs des vampires.



Cotin Nerae observait, revigoré et fasciné, la métamorphose subtile de l'Elfe Noir.
Il devait être très déterminé pour survivre à cela, il faudrait le surveiller de près... et tenter de s'en faire un allié.

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Therion se regarda, surpis par son nouveau teint!

Il fixa son agresseur des deux yeux. L'envie de le tuer lui était immense. Mais une force l'en empèchait.
Devenus un Vampire, Therion se résigna alors à abandonner son nom et à en prendre un nouveau. Il pris Cotin Nerae pour mentor. Il allait le former, le faire devenir puissant. Son nouveau nom fut Vesce Nerae, en honneur à son mentor.

Mais, le nouveau Comte D'Evandar choisit la voie de la nécromancie plustôt que la démonologie.

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Je venais de quitter les lieux de la sainte inquisition et il me fallait maintenant une monture de qualité afin de me rendre en Amphise dans les plus brefs délais. L'écurie impériale était autrefois reconnu pour la qualité de ces bêtes. J'étais donc curieux de savoir si cette réputation était toujours fondé.

Bonjour à vous chère dame, je recherche une monture rapide et endurante pour me rendre sur mes terres dans la Forêt de Maon dès que possible, êtes-vous en mesure de m'aider ?

La femme présente sur les lieux me regarda sans dire mot, ne faisant qu'un léger signe de la main pour me faire attendre. Quelques instants plus tard, elle revint devant moi mais sans aucun animal. Seul un léger sourire paraissait sur son visage. C'est alors que j'entendis le cri distinctif d'un griffon derrière moi. Quel ne fût pas ma surprise en voyant cette bête magnifique.

Je ne pouvais espérer mieux madame, je vous remercie énormément. Voilà une bourse contenant des pièces d'or pour l'acquisition de ce magnifique griffon. J'en prendrais bien soins, je vous le promet.

Elle tendis la main alors que je lui offrais l'aumônière et me salua poliment. En aucun cas elle n'avait prononcé mot mais le service n'en était pas moins remarquable. Après avoir pris le temps de faire connaissance avec mon nouveau protégé, je m'installa sur son dos sans aucune selle, tel que les elfes savent si bien le faire. Rapidement je montait vers le ciel et évaluant la position du soleil, me dirigeai vers Héraldie.

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Une fois sorti de la taverne, nos deux comparces se séparèrent. L'un devait se rendre au Palais, l'autre au quartier du Culte. Le seigneur Gorbad devait se dépéché. Après une brève entrevue avec le Père Gunthar et avoir pris conscience des dernières nouvelles, Sa Sainteté écrivit une missive à destination d'Anaphe. Une fois celle-ci envoyé, armure lustrée, prière achevé et escorte au complette, le Souverain Pontife alla en direction des écuries Imperiale.

Sur place les hommes s'attelèrent à leurs taches. Et un fois les destriers harnachés et les lances parés, le Maitre Inquisiteur frodonna quelques mots dans un parler ancien et inconnu de tous les etres présents. Quelques seconds plus tard, un Cauchemard, fameux destriers de flammes provenant d'un monde en perpétuel incandescence, fit son aparition, sortis de derière une étable, comme si la créature était là depuis toujours. La plupart des hommes n'en croyait pas leurs yeux, pour beaucoup ce fit la première et dernière fois qu'ils virent c'est etre de légende.


Viliana, viens là ma belle. Le Souverain Pontife caressa délicatement son destrier, et celle-ci avait l'air d'aprécier l'affection que son maitre lui portait. A la stupéfaction générale, le corps enflammer ne produisi aucune douleur à Sa Sainteté, à la différence du pauvre bougre qui plus tard essaya à son tour de touché le Cauchemard, sa main fut bruler au 3eme dergès. Alors que le Seigneur Gorbad se mettait en selle, l'Empereur arriva enfin! Le voyage allait pouvoir commencé...

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Lorsqu’il revint du Palais, après avoir vu sa ravissante épouse et l’avoir rassuré, Fardall l’ami de feu Garlon de Mirtre était accompagné d’un régiment de Cavalerie, menée par le Sieur Langeto ainsi que du Chambellan de la Maison, le Sieur Grembër. Il rejoignit à cheval Sa Sainteté. Sa monture de flamme était impressionnante, même le célestial ne se souvenait pas d’avoir jamais vu pareille créature. Décidément, le représentant des Dieux sur Kalamaï savait impressionner.

- Prêt à chevaucher Palatin Gorbad ? Nous ne nous arrêterons pas avant d’avoir atteint Vénopole, et nous ferons comme les cavaliers de Prévèze, nous mangerons à cheval et dormirons à cheval, dit le fondateur du Protectorat Impérial.

L’homme acquiesça, mais avant de tourner le dos à l’écurie pour le départ, le père de Faraël scruta de ses yeux perçants l’ombre qui se nichait dans les couloirs et les stalles du bâtiments. Il ne vit rien et resta songeur un moment, puis tira sur la bride de l’animal et rejoignit le régiment. Il se remémora une silhouette qu’il avait aperçu plutôt au Baluchon et qui lui évoquait quelque chose, il n’avait pu l’identifier, mais il avait eu l’impression de se trouver devant un espion de l’Ombre ou le même genre de personnage, et il avait baissé là voix.


Bah, se dit-il, tous les espions se ressemblent. Néanmoins, un sentiment de malaise persista, sans qu’il put se l’expliquer.

La compagnie se dirigea sans tarder vers la Porte Sud, et une fois à l’extérieur des remparts, lancèrent leurs montures au galop, à travers les collines de Scitopole la Grande et les champs qui nourrissaient la Capitale, en direction des Montagnes Grises, dont on apercevait les contreforts des plus hauts pics, même à une centaine de lieues de là.

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Un aigle arriva dans les écuries, chose pour le moins inhabituelle. Il avait volé plusieurs heures afin de trouver le destinataire.
Quand il le trouva se fut un soulagement pour lui mais la nouvelle qu'il apportait n'allait sans doute pas soulager son destinataire.
Le noble oiseau avait à sa patte un parchemin solidement scellé mais on pouvait tout de même distinguer dessus, écrit à l'encre rouge:
Secret Défense
L'aigle tandis sa patte à l'Empereur afin qu'il puisse retirer le parchemin sur lequel était écrit:

Spoiler :

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Il été arrivé un peu après Arzhul. Il était resté tapis dans l'ombre, invisible, de toute façon, il attirait l'ombre à son corps. Dans l'ombre, l'assassin était comme invisible. Il regarda la monture de feu arriver, celà lui rappella, qu'avant, lui aussi chevauchait un cauchemar, mais pas le temps d'être nostalgique, un homme, plus important encore, ainsi qu'une grande troupe arrivèrent en ce lieu.

Polokyor le reconnut, il s'agissait de Fardall. Le père de Farael... Les souvenirs revenaient dans l'esprit de l'elfe noir. L'empereur parla alors de partir. L'assassin le regarda, toujours tapis dans l'ombre, mais son ancien adversaire eut l'idée de regarder autour de lui, son regard passa sur l'ancien Palatin de Naxos, mais il ne fut point décelé. Pourtant un doute semblait planer sur Fardall, mais c'était peut etre juste une impression. Son ouie fine d'elfe lui permit d'entendre ce que dit le puissant seigneur à voix basse. Et bien... Il n'était pas un espion, juste curieu.

Polokyor, les suivait a pied, du moins, il n'allait pas rester a pied longtemps, mais la taverne était trop loin maintenant... Il se dit qu'il abandonnerait son cheval, de toute façon il avait été mou, mieu valait en trouver un plus puissant. Il profita du fait d'etre dans l'écurie impériale, et choisit un cheval qui semblait puissant, rapide, et robuste, il espérait qu'il soit aussi endurant, mais il avait confiance, c'était des chevaux impériaux après tout. Il le monta et fonça après les autres hommes, bien qu'il fut loin d'eux, il ne fallait pas les suivre de trop près non plus. Il trouvait cela facile de voler un cheval... Trop facile, mais finalement il fut rassurer de devoir foncer sur deux gardes et passer la porte sans encombre, laissant les deux gardes, assomés par la puissance du cheval, à terre.

Maintenant, il lui fallait suivre cette troupe, bien qu'il ne savait pas ou il irait.

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La jeune femme avait suivi Vulin qui la menait sans hésitation par les rues de la grande métropole de son petit pas dandinant et chaloupé.

Il n’en était visiblement pas à sa première visite à en juger par l’aisance avec laquelle il trouvait son chemin dans ce dédale de quartiers.

Ils arrivèrent rapidement devant l’écurie Impériale, vaste et impressionnant bâtiment qui abritait, lui avait dit Vulin, tout ce que l’empire compte de plus belles et de plus rapides montures.

Deux gardes surveillaient l’entrée, sans doute plus pour éviter les débordements que pour en interdire l’accès, qui semblait finalement assez facile pour peu que l’on justifie de son identité.

Dans les larges stalles, de superbes chevaux piaffaient à l’idée de se dégourdir les pattes. De nombreux palefreniers s’activaient pour les nourrir, les brosser, les soigner au besoin. Mais le marchand avait clairement laissé entendre que ce ne serait pas à dos de cheval qu’ils voyageraient mais bien plus vite et bien plus haut.

Elune s’intéressa donc aux griffons qui attendaient dans leur box. Elle regardait ces animaux avec une grande curiosité car c’était la première fois qu’elle en voyait. Sans doute que ce n’était pas plus difficile à monter qu’un destrier, et elle avait souvent chevauché à l’époque où elle vivait à la cour de Magnus. Elle pouvait même se vanter d’être une cavalière émérite. Mais elle n’avait aucune idée de la manière qu’elle aurait de réagir quand elle serait dans les cieux.

Jamais auparavant, elle n’avait volé. Jamais, elle n’avait quitté ce bon vieux sol si rassurant par sa lourdeur et sa matérialité… Même si elle savait tenir sur une selle, elle ne put s’empêcher de penser qu’une chute depuis le dos d’une telle monture serait bien plus dangereuse et certainement fatale.

Les sentiments d’inquiétude et d’excitation se mêlaient en elle. Voler ! Le fantasme universel de l’humain. Elle en avait la possibilité, là, maintenant, ce qu’elle n’aurait jamais espéré dans ses rêves les plus fous et pourtant, elle hésitait presque.

Voyager plus vite était pourtant un bon argument. Vulin lui avait promis des pérégrinations longues à travers tout l’empire, autant que les trajets soient le plus raccourcis possibles. La ligne droite est le plus court chemin entre deux points, c’est bien connu. Et comment se déplacer en ligne droite autrement que dans les airs, en évitant rivières et forêts, passages obligés par les ponts et les gués ?

Elle se tourna vers lui, cachant son embarras pour ne laisser transparaître que son air déterminé et volontaire :

- Je te laisse choisir nos bêtes ! Tu es bien plus spécialiste que moi dans ce domaine

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Vulin et Elune étaient maintenant dans l'écurie impériale, la jeune femme avait le visage émerveillé d'un enfant que l'on amène pour choisir son cadeau dans les boutiques. Elle regardait avec attention chacune des bêtes volantes qui se trouvaient devant nous.

- Je te laisse choisir nos bêtes ! Tu es bien plus spécialiste que moi dans ce domaine

Le marchand la regarda, sourire aux lèvres.

Merci de m'indiquer comme étant le spécialiste, mais le choix te revient. C'est toi qui tiendra les guides, alors il te revient de prendre contact avec les griffons pour voir lequel voudra bien être ta monture. Il ne faut jamais forcé un animal, sinon à la première occasion il pourrait te faire connaître la sensation de voler mais l'atterrissage risquerai d'être violent. Entre dans un box et approche de l'animal sans jamais le fixer dans les yeux. Tend la main, pointé vers le bas et laisse le réagir.

Chacun d'entre eux te sentiront et deux réactions seront possibles. La première, ce que l'on souhaite, est que le griffon penche la tête pour se faire caresser et indiquant ainsi son acceptation. Dans l'autre cas, l'animal tournera la tête et attendra que tu sortes, ni voit rien de méchant. C'est juste une question de chimie naturelle et non pas de l'odeur que tu dégages. Prend ton temps et sois calme, ce n'est pas un choix qui doit être hâté.

Tu as déjà monté un cheval j'imagine ? C'est la même chose pour un griffon sauf le avance-recule qui devient monte-descend. Une selle est accroché au fond du box, c'est celle qui a été faite pour le griffon qui s'y trouve. Tu n'auras qu'à lui installer et il sera prêt au vol, si tu veux de l'aide, fait signe à un des gardes, il t'aidera.


Vulin ouvrit le premier enclos et fit signe à Elune d'y entrer.

Je vais t'attendre près du vieil homme pendant que tu fais ton choix afin de marchander le prix ensuite.

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Elune pénétra à pas feutrés dans le box, tendant sa main vers le bas comme Vulin lui avait indiqué. Le premier griffon ne daigna même pas la regarder et ignora superbement sa présence.

Elle quitta donc la stalle pour tenter sa chance avec un autre. Pas plus de résultat ! Elle en essaya un troisième, puis un autre et encore un autre…

Une bonne dizaine d’animaux lui manifestèrent un désintérêt profond, la laissant entreprendre de les amadouer sans jamais lui rendre un regard.

Enfin, elle s’approcha d’une bête magnifique : un griffon à l’encolure solide, au port de tête plein de noblesse, au pelage et au plumage harmonieusement mêlé de roux et de blond doré…

Il baissa la tête dès son entrée et se laissa caresser sur le haut du cou. Plus même, il faisait de petits mouvements de tête pour coller son encolure contre la poitrine d’Elune. Elle le flatta tendrement et un peu rudement à la fois, comme on fait toujours avec une monture si solide et tapota sa croupe avec un large sourire.

- On dirait qu’on est copains toi et moi, non ?

Au fond du box, elle saisit une selle et s’attacha à en équiper le griffon. Il n’y avait pas beaucoup de différence entre ses gestes et ceux qu’elle aurait utilisés pour un cheval, si ce n’est qu’il fallait tenir compte de la présence des ailes.

Après avoir tâtonné un peu, elle termina et passa un mors dans la gueule de l’animal volant.

Puis, elle l’escalada et s’installa confortablement sur le siège de cuir. Couchée sur son cou, elle lui parla doucement et piqua des deux pour le faire avancer.

Le griffon sortit de son box, remonta tranquillement la large allée entre les stalles, passa devant Vulin et se retrouva dans la cour.

- Je maîtrise la marche avant, dit Elune en souriant. Voyons si je trouve la commande d’ascension…

Elle tira légèrement sur les rênes pour que le griffon redresse la tête et en même temps, assura une légère pression de ses pieds contre son flanc.

L’animal déploya ses ailes à l’envergure impressionnante, battit l’air quelques instants et s’éleva lentement dans les airs.

Elune avec un grand sourire satisfait et fier adressait des signes de la main à Vulin.

- C’est bon ! Je crois que celui-ci conviendra parfaitement. Je redescends te chercher.

Avec l’assurance de celle qui a fait cela souvent, elle fit se poser le griffon dans la grande cour de l’Écurie Impériale.

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Elune avait eu du mal à trouver le bon animal pour lui servir de monture, plusieurs d'entre-eux ne se sont guère soucier d'elle. Finalement, après plusieurs échecs elle dénicha le bon griffon et après avoir installé la selle, elle décolla. Pendant qu'elle effectuai un vol d'essai, Vulin marchandai férocement le prix de la bête. C'est ainsi qu'au retour de la demoiselle, la vente fut conclu avec un rabais du tiers de la requête initiale. Visiblement le vieil homme rageait d'avoir ainsi plié à la pression mais les ventes ne sont pas fréquentes c'est dernier temps. Le gnome paya la note puis rejoignit Elune dans la cour.

Content de voir que tu maîtrises bien notre moyen de transport, je ne souhaite pas me retrouver une lieue plus bas que toi. Nous pouvons partir dès à présent, j'ai dans mon sac des vivres secs et une gourde, ce qui devrait nous convenir pour un jour ou deux. Il ne faut pas craindre de manquer, nous arrêterons dans les auberges des diverses régions chaque nuit.

Par quel coin de l'empire désires-tu commencer ? J'ai cru comprendre que tu n'avais que peu voyager, alors c'est pour toi l'occasion de connaître Kalamaï. Du moment que l'on passe un peu partout pour se trouver des bras et de l'or pour le voyage, l'ordre dans lequel nous visitons les lieux ne me souci guère.


Vulin s'approcha du griffon qui était posé devant lui, il tendit la main à la bête qui pencha sans hésiter la tête, allant même jusqu'à ce descendre le plus bas possible pour permettre au gnome de monter. Le petit marchand pu s'installer sur la selle avec Elune vu le jolie tour de taille qu'elle possède, laissant une place juste suffisante pour Vulin et offrant ainsi un confort aux deux voyageurs.


Je suis prêt, c'est quand tu veux !

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Elune s’amusa de voir Vulin négocier âprement le prix de la monture. Celle qu’elle avait choisie, ou plutôt qui l’avait acceptée, était la plus belle et elle était donc sûrement la plus chère.

Le gnome paraissait satisfait du prix qu’il avait réussi à obtenir car, comme tout bon marchand et bien qu’il ne paraisse pas radin, chaque sou comptait pour lui et c’était assurément cette rigueur dans les dépenses qui lui avait permis de s’enrichir.

En faisant son entrée dans le monde du commerce, Elune se dit qu’elle devait méditer cette leçon : toujours faire attention à l’argent qui sort pour s’assurer qu’il sera largement compensé par l’argent qui rentre.

Le vieillard enfourcha le griffon, et se cala sur la selle, tout contre le corps d’Elune.

- Où va-t-on ? dit-elle en réfléchissant à haute voix. Et bien… Je n’ai jamais vu la mer ! Les rivages de Maon sont les plus près d’ici si je ne me trompe… Et puisque c’est au sud, la température y sera peut-être suffisamment clémente pour que je m’autorise une plongée dans l’océan. Alors, si tu n’y vois pas d’inconvénient, en route ! Ou plutôt : en l’air ! Cap sur la côte !

En enfonçant doucement ses talons dans le flanc de l’animal, elle lui signifia son désir de le faire s’envoler. Le griffon étendit ses longues et larges ailes, eut une sorte de hennissement –quel était le mot pour un griffon ? – et commença de s’élever.

Tout là-haut, alors qu’ils étaient en position stationnaire au-dessus de la cour de l’écurie, le vent frais battit les joues de la jeune femme et donna une élégante ondulation à sa chevelure blonde.

Elle piqua des deux et sa monture s’éloigna dans le ciel, quelques dizaines de toises sous les nuages.

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