Réclamation auprès du palatin

Invité

Le vieil homme s'avança péniblement sur la place de la ville, pour se diriger vers le batiment administratif du palatin d'Outre-Mer.
Se présentant à l'officier de garde il lui remet une lettre cachetée.
" Apportez cela à notre Seigneur Palatin, Dame Arianthe de Bise".

Spoiler:

Ceci fait, l'homme s'éloigna du batiment avant de rejoindre son escorte.

Le voyage à partir de la corporation fut long et souvent assez silencieux,
On entendait souvent que le souffle du vent qui rentrait dans les oreilles.
Et parfois même des son de combat ou de villageois qui prennait leur travail à coeur.
Rien de vraiment dérangeant atteigna nos deux aventuriers.
Qui parcourait le ciel bleu de cette magnifique journée.

Après quelques jours de route à dos de son dragon rouge de feu.
Ils atteignirent finalement la capital de Outre-Mer soit la demeure de la princesse Méhé.
C'était ici qu'il fallait s'arrêter pour mettre en jeu le projet des vastes raisons de la guerre.
Premièrement, il allait devoir passer par la porte principal et dire la raison de leur venue.
Ragardant autours de soi tout ces paysans qui travaillaient avec labeur pour leurs payes.
Ne laissant pas un regard vers les inconnus qui venait d'arriver.
L'heure du diner apparaissait par son odeur de la viande cuite.
Par chance, Farlen avait apporté des rations avec lui pour le voyage.
Bien qu'il n'en restait pas beaucoup comparé au tout début.
Ils s'avancèrent débarquant du dragon vers la palais... si s'en était un.
Des gardes nous bloquèrent tranquillement croyant à une routine quotidienne.

Halte là mon ami... Que veux-tu faire en ses lieux?
Ceci est la château de la princesse Méhé et de sa famille.
Présente toi et peut-être vais te laissser passer.

L'homme avait l'air fort aimable et avec un bon caractère.
Rare durant la guerre et très apprécier par les voyageur.
En même temps, ses paroles était honnête et sans grand mépris.

Je me nommes Farlen Farden, commandant de la corporation des combattants et Chef des Rôdeurs des fôrets.
Et voici Dartoil, un des membre de de la corporation des combattants.
Nous sommes ici pour parler d'urgence à Méhé et dans l'immédiat si possible.
C'est à propos de ce qui se passe au Sénat pour le moment.
Et en même temps, nous venont lui demander de l'aide pour une guerre qui se prépare au loin.
Alors, je vous demande de bien prévenir Méhé ou sa secrétaire que nous voulons la voir.

«Olaf Petipaf, que fais-tu ?», hurla un garde vêtu d’une armure plus brillante et plus somptueuse que celle du pauvre bougre qui avait répondu au rôdeur. «Arrête de fourvoyer les gens, va plutôt participer aux festivités de l’indépendance.», continua-t-il.

Il se tourna ensuite vers l’elfe.
«Excusez-le, Seigneur, c’est un brave gars mais c’est un idiot qui vous a induit en erreur. Je suis Hanz Gus, second du capitaine de la garde. Vous êtes ici à l’ancien siège du Palatinat mais la princesse Méhe ne s’y trouve pas. En fait, pour tout vous dire, nous ne l’avons jamais vu mettre un pied ici, et je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Elle ne réside pas dans ce palais. A ce qu’on dit, elle est restée dans son royaume natal, une minuscule contrée du nom d’Eryope. Si vous voulez la rencontrer, c’est là-bas qu’il faut aller. Je peux aussi envoyer un messager pour aller la quérir si vous le désirez.» Le garde fit une pause et reprit. «Cependant, il serait préférable que vous retourniez d’où vous venez. Vous dîtes que vous êtes de la Corporation des Combattants, hum, vous représentez donc l’Empire de Kalamai. Sachez que vous êtes ici en terre étrangère puisque la Nation d’Outre-Mer est à présent libre et indépendante. Comme nous ne sommes pas des sauvages, nous ne vous chasserons pas mais je préfère vous prévenir.», dit-il d’un air grave. Puis, plus légèrement il invita les Seigneurs Farden et Dartoil : «Laissez tomber votre mission et allez plutôt profiter du buffet géant offert en l’honneur des héros de Kharnas.», fit-il avec un large sourire.

Farlen regarda le garde avec son peu de sympathie qu'il avait maintenant.
Le garde bien que assez serviable venait de dire une assez grosse bétise.
Ces paroles firent monter la colère sur tout son corps.
Arrêter la mission pour aller manger... Surement pas...

Regarder moi bien messire...
Je n'ai pas fait tout ce chemin pour votre nourriture et votre fête.
Je suis ici pour parler avec la princesse Méhé à propos de plusieurs choses.
Ce n'est pas en me disant d'oublier ma mission que tout va bien se dérouler.
Il y a des gens au loin qui se meurt par les raison de la guerre.
C'est bien vrai... Je suis en terre étrangé pour la première fois.
Mais, ce n'est pas pour ca que je vais arrêter ma mission et laisser des gens mourir.
Vous tentez de me faire partir ou du moins, vous me prévenez.
Mais sachez que ca ne marchera pas cette histoire là.
J'ai pour le moment des hommes qui sont partit arrêter cette fichu guerre.
Alors, je vous demande d'arrêter de dire des sotises sur la mission.
Bien que j'appartienne à l'empire de Kalamai, je n'ai rien à faire d'eux.
Je ne suis pas ici pour les représenter...
Alors pourriez vous lui envoyer un messager pour lui dire que je l'attend.

Farlen avait finalement fini de lâcher son venin qui le démangeait.
Lui parler comme ca... Lui parler d'arrêter son objectif était une insulte.
Il n'allait pas lâcher sa mission pour prendre un peu de plaisir.
Et si le garde lui demandait de partir, il irait voir Méhé personnellement.

Le ton de l’elfe avait soudainement changé. Il était devenu agressif. Il n’avait point compris sa pointe d’humour, ce n’était de toute façon pas le premier. Ce combattant évoquait l’atrocité d’une guerre mais il ignorait de quoi il voulait parler. Et quand bien même, pourquoi venait-il en Outre-Mer pour demander de l’aide ? Hanz Gus ne comprenait vraiment pas ce que vous voulez ce Farlen Farden.

Gardant son calme malgré l’agressivité de son interlocuteur, le second du capitaine revint vers le rôdeur et son compagnon le Seigneur Dartoil.

«Vous parlez d’une guerre mais je ne vois pas de quelle guerre il s’agit. Comme vous dîtes, elle est au loin, en quoi nous concerne-t-elle ? Bah, de toute façon, ce n’est pas de mon ressort. Vous désirez rencontrer la princesse et bien soit, je vais lui envoyer un messager.»

A ce moment-là dans la ruelle jouxtant le palais des anciens Palatins alors que l’Outre-Mer n’était qu’une province de l’Empire de Kalamai, un vieil homme portant une soutane moisie et fripée passait, tirant un âne tout aussi vieux que son propriétaire. Hanz Gus le héla.

«Eh toi, le moine, viens donc par ici, j’ai une mission pour toi.» Le religieux intrigué tourna lentement la tête vers cette voix enjouée et s’approcha. «Que me voulez-vous, jeune homme?», fit-il. «Tu connais le royaume d’Eryope, la contrée loin là-bas où naquit la princesse Méhe? Si tel est le cas, enfourche ton mulet et va la chercher. Dis-lui qu’un certain Charlène Charden veut la rencontrer. Pour ta peine, je te donnerai quelques pièces d’or pour nourrir ton âne. Va donc.», dit-il en accompagnant ses paroles d’un geste de la main et d’un sourire qu’il tenta de réprimer. Le moine hébété partit tout de même en direction de la sortie de la ville.

Se tournant alors vers l’elfe en essayant de garder son sérieux :
«Voilà, vous voyez, j’ai fait preuve de bonne volonté, j’ai envoyé un messager.»
Et le garde les salua de la main avant de retourner à ses occupations.

Durant la discussion entre Farlen et le second du capitaine, Dartoil n'était pas intervenu afin de ne pas soustraire l'autorité de son commandant par intérim.

Une fois le garde retourné à ses occupations, le Célestial en profita pour donner son avis à Farlen, sans élever la voix afin de rester discret.

Farlen, même si nous ne sommes pas ici pour représenter l'empire, beaucoup ici nous considère comme tel ce qui est logique au vue du passé. Les relations actuelles entre l'Outre Mer et l'empire n'étant pas bonne, c'est logique aussi que cette tension se ressente quand ils s'adressent à nous.

Même si je comprends ta colère, tu dois te contrôler et rester calme, au vue de la situation actuelle, la moindre agressivité de notre part sera très très mal perçu, et je les comprends...

Il serait également plus naturel que nous allions à la rencontre de la Palatine plutôt de lui demander de nous rejoindre ici. Nous ferions mieux de rattraper le moine qui, je suis sur, nous guidera jusqu'au royaume d'Eryope.

Qu'en pense tu?

Dartoil avait parlé à Farlen sans agressivité, son but n'était pas de remettre en cause son autorité mais bien d'apaiser sa colère afin d'éviter tous débordement.

(Très petit, mais c'est que je suis à l'hopital... Si possible, commencer un nouveau post à l'endroit pproprier, merci. :) )

Farlen farden attendit un peu que le garde parte de sa vue.
Il fulminait de rage même si Dartoil essayait de le calmer.
Il se retourna sans regarder son compagnion et partit en direction du moine.
L'idée de Dartoil n'était pas mauvaise... Trop long allait être le voyage siono.
Il se dirigea en direction du moine et de son âne.
L'arrêtant avec un peu trop de colère à son goût pour ce pauvre moine.

Je te demanderais de me dire où se situe maintenant Méhé.
Je n'ai pas le goût de devoir patienter pendant très longtemps.
Surtout lorsqu'une guerre est en train d'éclater rapidement.
J'ai une meilleurs idée, tu vas nous accompagner sur mon dragon.
Pour ce qui est de l'argent que le garde t'a promis, je vais te le donner.
J'achète même ton âne s'il le faut, et tu viens avec nous.

Ils prirent la direction expliqué par le moine pour se rendre à destination.