Territoire inconnu

(Voilà Méhé, à toi l'honneur ^^)

Une terre de ruine était encore disponible au delà des prairis hostiles du Sud.
Les routes couverts de boue et de trou constituant des souvenirs de la guerre.
La soleil appaisant les émotions de qui voulait bien relaxer à son regard.
Plusieurs marchands avaient décidé de franchir des lieux pour ce rendre à la capital.
Voyant le moment opportun de se faire de l'argent facilement.
Malgré le soleil et pluie, rien ne pouvait arrêter ses hommes fières.
Hommes et femmes se tenaient dans un chariot porté par des boeufs.
Laissant au passage des enfants qui courraient dans tout les sens.
S'amusant à faire des monstres terrorisants des villes et villages entière.
Alors qu'un autre groupe arrivaient bâton dans les mains vers eux.
Des sourires au lèvre de tout le monde faisait venir la bonne humeur.

Un seul cavalier chevauchant un griffon était présent pour monter la garde.
Le griffon avec son armure de métal redressait la tête hautement.
Et l'homme, prêt à tout durant les longues heures regardait à droite et à gauche.
Armé de son arc et de ses flèches, ils se reposaient un peu sur son destrier célestre.
Son armure vert avec le symbole des combattants brillait sur son épaule.
Et une cape déchiré d'une couleur brune montrait qu'il avait fait beaucoup de voyage depuis ce jour.
Il chantait un peu avec les autres personnes histoire de faire passer le temps.
Laissant monter sur son griffon des enfants qui voulaient essayer.
L'homme laissant ceux-ci seul à l'attention du griffon en qui il avait une toute confiance.
Aidant les paysans et les marchands dans leur problème habituel.

Le soleil se coucha après quelques heures de marche dans la vallée.
Voyant des ruines d'une ville, ils décidèrent d'y passer la nuit.
Autant pouvoir se cacher, car les voyous n'étaient jamais loin.
La halte fut donnée une fois dans la ville déserte et bien triste.
Le cavalier pris son griffon et survola la ville rapidement.
Regardant chaque petit recoin pour s'assurer que les paysans soient en sécurité.
Une fois tout ceci fait, il retourna au campement alors que les femmes préparaient le souper.
L'homme s'assit devant les autres et commenca à discuter avec eux gaiement.
Ca faisait tout de même une bonne semaine qu'ils se connaissaient.

Alors cher Rôdeur, comment vont les recherches et la sécurité?

Tout va bien, il n'y aura pas de blessé tant que tu ne t'étoufferas durant le repas.

Des rires commencèrent sur la réplique du Rôdeur.
Après le souper, tout le monde se mirent au lit du moins, dormirent.
Sauf l'elf, ne dormant pas, il monta la garde autour du campement.
Plusieurs petit feu étaient étalés partout afin de tout voir.
Voyant mieux qu'un humain, il vit quelques choses bouger près du campement.
Sortant son arc, il s'approcha de l'ombre discrètement et avec rapidité.

Lorsqu'un goblin et un autre, et un autre sortirent rapidement des portes et des fenêtres détruites.
Comment avait-il fait pour ne pas les voir?
Aucune importance, criant l'alarme général, l'elf sortit sa vieille corne et souffla à l'intérieur.
Le bruit attirant tout les regard vers lui et s'étallant très loin de la ville.
L'elf espérait que quelqu'un entende le son et arrive.
Les paysans appeuré, restèrent dans leur chariot alors que l'elf attaqua avec son arc.
Des créatures telle que des loups et des corbeaux arrivèrent et attaquèrent l'ennemi.

La corne donné pour chaque chef des rôdeurs des forêts était magique.
Elle incitait des créatures des bois à venir aider le porteur de la corne.
Cette cornes ayant aidé lors de la guerre contre Enguerand.
Il s'avait comment l'utiliser à son maximum.
Mais par malheur, il n'y avait pas beaucoup d'animaux dans cette zone.
Il allait donc devoir utiliser ses sorts s'il voulait survivre.
Mais contre autant de goblins qui ne cessaient de se multiplier, ca allait être trop dur.
Il espérait alors seulement qu'un miracle arrive...

Il était tard et la petite troupe de Veilleurs qui avait poussé son exploration jusqu’aux confins du royaume d’Eryope avait décidé d’établir son campement dans une petite carrière de maléïte, roche typique d’Outre-Mer qu’on extrayait pour construire des habitations à peu de coût. Autrefois cette mine à ciel ouvert avait probablement été exploitée mais il semblait qu’elle avait été délaissée depuis fort longtemps. Le filon semblait riche et il est probable qu’un village voire une ville s’était construit à proximité pour bénéficier de ce don.

Le petit groupe, qui avait pour mission de surveiller les frontières du royaume et de rapporter ses observations à la reine Mélopée qui assurait la gouvernance d’Eryope en l’absence de la princesse Méhe, était inhabituelle au niveau de sa composition, très peu de créatures vivantes. En effet, le plus gros des troupes était composé de cadavres ressuscités et de créatures magiques créées par les mages chevronnés du royaume. Les quelques humains et gnomes présents n’étaient là que pour encadrer ces combattants.

Après un repas frugal mais convivial, les « vivants » se couchèrent à l’exception d’un seul qui montait la garde. La nuit était calme, le silence était d’or, la Sentinelle, une jeune recrue, sentant le sommeil l’attirer, décida de réveiller le suivant, un vieux bougre qui grognait tout le temps, même si c’était un peu plus tôt que prévu.
- Réveille-toi, prends ma place, s’il te plaît.
- Déjà ?
- Je m’endors, je préfère que tu me remplaces.
- Grrrummlll, tu ne manques pas d’air, fiston !
Alors que le grognon enguirlandait gentiment son jeune camarade, leur discussion fut soudainement interrompue par un son de corne.
« Vite, mon garçon, réveille tout le monde, je crois que c’est un appel de détresse. »

En moins de deux, le groupe était prêt à partir en expédition. Et comme il n’était pas très loin (le vieux bougon avait vu juste, une ancienne ville était tout près de leur campement), ils furent rapidement sur les lieux. Un elfe et des animaux sauvages se battaient contre des gobelins qui avaient envahi la ville fantôme.
« Tenez bon ! », hurla le vieux bougon qui, avec son expérience, avait pris la tête du groupe même si c’était à d’autres recrues plus gradées de prendre le commandement. Les peu ragoutants squelettes et les gracieuses méphites qui composaient la troupe des Veilleurs fondirent bientôt sur les gobelins…

Le soleil venait presque de se lever que la bataille n'avait pas eu le temps de finir.
Les caravanes au nombres de dix étaient placé en rond pour le coucher,
Malgré cette position défensive, les goblins attaquèrent sans relache.
On pouvait même voir sentir leur odeurs d'égouts et de sueur.
Leurs lances étaient pas très bien fait malgré leur propreté.
Et ne s'occupant aucunement de leur défensive ou de leur position.
Ne prêtèrent attention qu'à l'attaque, car ils savaient qu'ils allaient gagnés.
N'ayant toujours eu comme stratégie le nombre.
Stratégie pas puissante, mais assez dévastatrice.
J'essayais de former les rangs dans mes troupes d'animaux.
N'ayant pas assez d'effectif pour vaincre toute cette armée à moitout seul.
Bien sûr, les animaux s'occupaient royalement des goblins.
Mais pendant combien de temps encore allaient t'ils pouvoir?
À chaque fois qu'un goblin tombait, deux à trois autre nous foncaient dessus.
Les dégats pour le moment était assez élever à mon goût.
Nous étions à près de 1 contre 10.
Et les loups de cette région n'étaient pas entrainé comme moi.
J'ai essayé de former des positions en regardant les troupes.
Trentes loups, plusieurs essaims de moustiques, vingt serpents et dix scorpions.
Contre combien de goblin, je ne pouvais les compter vu leurs nombres.

Altir... Amène les loups à créer une diversion en créant deux groupes.
Je veux que vous attaquez l'ennemie entre deux feu.
Messiiac... Utilise tes serpents pour tuer l'ennemi.
Utilise ton venin pour mieux faire le travail.
Merlik... Utilise tes scorpions pour défendre les villageois.
Utilise ta carapace pour mieux bloquer les coups.
Et pour ce qui est des moustiques de toutes sortes.
Foncer sur l'ennemi pour qu'ils se dispercent.
Si ils restent ensemble, nous sommes foutu.
Et pour ce qui est de toi Altiss *Son griffon*
Vole dans les airs et essai de détruire ses archers.
On va jouer au quitte ou double.
Alors, rester sur cette stratégie et prions pour un miracle.

On pouvait entre le cris des villageois dans les charriots.
C'était pour certains la première fois qu'ils voyaient des goblins.
Et qu'ils frôlaient la mort d'aussi proche.
Ils s'étaient pour la plupart caché au fond de leur charriot.
Espérant que les goblins ne les trouvent pas.
Frissonant aussi de peur de mourir et de souffrir.
Les enfants pleuraient près de leurs parents.

La stratégie marchaient bien pour le moment.
Les goblins n'avancaient pas malgré leurs attaques répétés.
Mais la fatigue commencait à gagner dans nos troupes.
Et malheur à moi... Je n'avais plus de flèches dans mon carquois.
Et se rendre au charriot durant cette bataille était suicidaire.
Les goblins commencèrent après quelques temps à marché sur les corps.
Mes soldats étaient vite achevé et d'autre reculaient des rangs.
Mais, les goblins finalements s'arrêtèrent et on entendit le son des armes.
Tous les goblins se retournèrent pour voir ce qui se passait.
Durant ce court moment de répit, j'ai commencé la préparation d'un sort.
Après l'effet de surprise, mon sort prit effet sur eux.
Des racines sortirent de terres et stopèrent l'avancé des goblins.
J'espèrais alors que l'effet de surprise était de notre côté.
Sinon, ca risquait d'être la fin pour ma mission.

La petite troupe d’Eryope arriva aussi vite que le permettait la lenteur des squelettes qui traînaient leurs os déboités et déglingués. Avec les lourdes armures sur leurs frêles ossements, ils faisaient un raffut de tous les diables. Quant aux gracieuses méphites, elles devançaient le groupe et poussaient des cris stridents comme pour encourager les morts-vivants. Légères et peu vêtues, elles virevoltaient, faisant de larges ellipses devant la meute comme pour leur indiquer le chemin telles des abeilles. Tout ce boucan dans cette nuit auparavant si calme et si paisible attira l’attention des gobelins qui se détournèrent de leurs proies. Profitant de ce moment d’inattention inespéré, l’elfe qui semblait être le chef du groupe susurra quelques paroles incompréhensibles et aussitôt des racines sortirent de terre immobilisant les gobelins. Les méphites accélérèrent leurs battements d’ailes pour arriver au plus vite sur le lieu de la bataille qui faisait rage. Concentrant à tour de rôle leur puissance magique, elles lançaient de petites boules d’énergie sur les gobelins tout en leur tournoyant autour. Profitant de cette diversion et de l’entrave créée par l’elfe, les squelettes eurent le temps d’arriver. Avec leur toute relative force de frappe, ils fracassèrent tout ce qu’il pouvait. Les dégâts n’étaient pas énormes vu la frêle constitution de ces êtres animés mais leur nombre compensait cette faiblesse. Agressés de toute part à la fois par les animaux de l’elfe, par les gracieuses mais agaçantes méphites aux cris assourdissants et par les peu ragoutants morts-vivants, les gobelins furent pris de panique et ceux qui purent échapper à ce petit groupe aussi hétéroclite ne tergiversèrent pas longtemps et prirent la fuite, loin, très loin. Tant pis pour eux mais leurs proies leur avaient échappées et ils devraient se contenter de baies et de fruits sauvages pour leur maigre repas.

La bataille était terminée mais les cris continuaient, les villageois apeurés étaient toujours blottis au fond des chariots et les enfants pleuraient. Les pertes étaient lourdes du côté des Veilleurs, surtout des squelettes mais le principal était que les vivants le restent. Les morts-vivants et les méphites n’étaient après tout que des créatures invoquées et il n’était point nécessaire d’avoir de quelconques sentiments pour ces êtres-là. Le vieux bougon qui avait mené la troupe des Veilleurs en aboyant ses ordres à tout va s’approcha de l’elfe.

« Ça va mon garçon ? Allons voir comment vont les villageois que vous avez vaillamment protégés. »

(Je dois me rendre à la coorporation des combattant, je reviens dès que j'ai fini. Sorry)

La bataille avait fait de sérieux dégats du côté des marchants.
Plusieurs des créatures invoquées avaient été coupé à la hache.
D'autre même avait été percé de bord en bord de leurs corps.
Rendant impossible de les secourirs au plus vite et au mieux.
Alors que les goblins fuyaient de leurs mieux lâchant leurs armes.
Laissant derrière eux, leurs amis qui essayaient aussi de fuir.
Les animaux disparurent par la suite laissant que moi et mon griffon.
L'armée les ayant aidée était aussi de la parti, mais n'avait pas de grand mort.
La plupart étant déjà mort techniquement parlant.
Le chef, si on peut dire, s'approcha de l'elf tranquillement.
Le rôdeur ne l'avait pas vu se battre ayant été occupé avec ses propres ennuis.

« Ça va mon garçon ? Allons voir comment vont les villageois que vous avez vaillamment protégés. »

Le rôdeur sursauta se rappelant de quelques choses.
Les villageois, ils les avaient totalement oublié depuis la bataille.
Sans prendre le temps de répondre, il pris la course pour aller les voir.
Sautant par dessus des corps ennemis et parfois même amis.
N'ayant rien à perdre, il s'enfonca dans un des chariots et rassura les gens.
Prenant en même temps une autre corne, mais différente cette fois.
Les villageois parlèrent en même temps pour comprendre ce qui se passait.
Mais ne les écoutant pas, il souffla à l'intérieur et le cris de l'aigle apparu.
C'était pour les villageois le signal que le danger étaient passé et qu'il pouvait sortir.
Les cris se firent de moins en moins fort ainsi que les pleurs.
Le rôdeur sortit de la caravane et alla voir le maire de la troupe.

Allian, va apaisser les autres en leurs annoncant la nouvelle.
Ils peuvent sortir tranquillement et sans le moindre danger.
Que les hommes fassent des tas avec les gobins.
Et que les femmes, s'occupent des enfant et des bébés.
Je veux aussi que tu me donne le rendement des dégats sur les chariots.
Voir, s'il va falloir que l'on parte ou que l'on reste quelques temps.
Et prie pour que l'on parte rapidement d'ici, les goblins ne vont pas nous lâcher de si tôt.
Et soit en sur que la prochaine fois, nous n'allons pas être de taille.

L'homme partit en vitesse voir les autre paysans et lacha des ordres.
Voyant le danger, les hommes partirent rapidement à leurs ouvrages.
Pendant ce temps, je me suis approché de la troupe qui était venu nous aider.
Les villageois comptaient plus que l'armée ici présente.
Et l'odeur de mort risquait d'attirer les vautours et des maladies.

Je me nommes Nuit de Lune, merci de nous avoir aidée avec ses immondes créatures.
Nous sommes des marchants qui devions nous rendre vers la capital de ses lieux.
Lorsque durant la pause, des gobelins nous ont sauté dessus.
C'est le résumé de nos aventures ici, encore merci.

Un faucon arriva à grande vitesse vers le rôdeur.
Avec le symbole de la guilde des combattants.
Le rôdeur regarda attentivement le faucon avant de se tourner vers son griffon.
Il n'avait pas de temps à perdre, c'était un appel de détresse.

Je suis désolé de vous décevoir, mais on m'appelle ailleurs.
La guilde des combattant veulent ma présence.
Je vais revenir voir à la capital à la fin de la semaine, si tout va bien.
Je vous laisse mes protègés, amenez les à la capital.
J'irai vous voir pour les formulaire à signer.

Sur ce, le rôdeur embarqua sur son griffon et disparu devant le soleil levant.

La bataille avait été rude, les pertes plutôt nombreuses mais les Veilleurs n’avaient jamais douté de la victoire. C’est ce qu’ils avaient appris en combattant sous les ordres de la famille royale. Fiers de servir Eryope, ils s’interdisaient de douter à l’image de la reine Mélopée qui, quoiqu’accablée par le chagrin, ne se laissait pas aller et dirigeait le royaume tout en tentant d’inculquer cette même envie à sa fille Méhe.

Le rôdeur qui se présenta sous le nom de Nuit de Lune, qui sonnait comme un nom de guerre, donna quelques directives à ses compagnons dans le but d’apaiser les voyageurs qui avaient été ébranlés par cette attaque de gobelins probablement affamés et qui pensaient tenir là des proies faciles et appétissantes. Bientôt, au son de l’aigle qui émanait d’une corne étrange, les villageois sortirent petit à petit des chariots le sourire aux lèvres et l’air soulagé. Les femmes s’occupaient de calmer les enfants alors que les hommes, sous la direction du dénommé Allian, entassaient les cadavres des gobelins afin de les brûler. Les Veilleurs donnèrent un coup de main aux voyageurs et déblayèrent également leurs propres squelettes, mettant de côté ceux qui pourraient être renvoyés au combat après intervention des mages nécromanciens de la troupe.

Alors que Nuit de Lune se présentait brièvement aux Veilleurs et expliquait quelle était la raison de leur présence en ces lieux, un faucon vint lui déposer un message.
« Je suis désolé de vous décevoir, mais on m'appelle ailleurs. La Guilde des Combattants veut ma présence. Je vais revenir vous voir à la Capitale à la fin de la semaine, si tout va bien. Je vous laisse mes protégés, amenez-les à la Capitale. J'irai vous voir pour les formulaires à signer. », dit le rôdeur après avoir lu le message.

Quand les Veilleurs entendirent « Guilde de Combattants », ils firent la moue. Cela leur évoquait l’Empire de Kalamai duquel la Nation d’Outre-Mer s’était séparée en déclarant son indépendance. Il fallait se méfier de ce Nuit de Lune qui, en faisant partie de la guilde, était de fait lié à l’Empereur Fardall et ses acolytes. Les guerriers d’Eryope accompagneraient les villageois mais rapporteraient aussi la présence de cet elfe. Quel curieux personnage que ce rôdeur qui abandonnait ainsi sa mission et laissait ceux qu’il était censé protéger aux mains d’un groupe qu’il venait à peine de rencontrer.

Quand l’entassement des corps des gobelins et leur embrasement furent effectués, les villageois retournèrent dans les chariots et tentèrent de retrouver le sommeil car le lendemain s’annonçait comme une rude journée de voyage. De leur côté, les Veilleurs prirent position autour des chariots en parfait bouclier protecteur contre un éventuel retour des gobelins mais il était peu probable qu’ils reviendraient cette nuit.

Au petit matin, les préparatifs allaient bon train car, après la mésaventure de la veille, les villageois étaient plus que motivés d’atteindre Roc-le-Chastel. Quand tout fut prêt, le groupe encadré par les Veilleurs poursuivit son périple à travers les routes escarpées d’Outre-Mer. Un messager fut envoyé à Eryope pour prévenir la reine Mélopée que le groupe d’exploration du royaume avait changé d’objectif et escortait à présent les marchands vers la Capitale. Tout ce petit monde avançait au rythme des carrioles remplies de biens et de familles de marchands avides de faire fortune à la Capitale. Les voyageurs étaient à la fois rassurés par la présence de leurs nouveaux protecteurs mais également quelque peu intimidés par les combattants squelettiques et magiques qui composaient la troupe des Veilleurs.

La suite de l’expédition se passa sans encombre et les marchands arrivèrent à bon port, lieu de l’avenir radieux qu’ils espéraient. Les Veilleurs avaient accompli leur mission d’escorte, emmenant avec eux, en plus des voyageurs, une ombre…