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-RASSEMBLEMENT!! RASSEMBLEMENT!!
Les officiers commandants les troupes Ald'Rhunaises se pressaient devant les portes de leurs casernements respectifs, exhortant leurs hommes à bondir sur leurs armes. Les exercices d'alerte se faisaient toujours comme cela. Tous se hâtaient vers leur place dans les rangs, mais avec une telle discipline! Pas de bousculade, pas de cris autres que ceux des officiers, une rigueur dans l'équipement des armes et armures...
Sauf qu'il ne s'agissait pas d'un exercice.
Loin de là.
Les choses avaient commencées quelques temps auparavant, déjà. Des incursions de plus en plus profondes en territoire Ald'Rhunais. Quelques escarmouches avec les patrouilles sur les frontières, rien de plus. Mais les choses avaient lentement évoluées: d'escarmouches en fermes ravagées, de fermes en postes-frontières détruits...
Et plus tôt dans la journée, c'était un village alentour, sous protection Ald'Rhunaise, qui avait été attaqué pour une raison inconnue. Immergé dans la forêt bordant la cité, ce village n'avait jusqu'à présent jamais rencontré quoique ce soit qui puisse lui nuire. Jusqu'à aujourd'hui. Le village avait été presque rasé, ses habitants massacrés, si pas atrocement mutilés en sus. Les patrouilles qui avaient essayées de s'interposer entre les villageois et les assaillants n'avaient pu offrir que quelques minutes de répits aux civils. Les rares rescapés de ce massacre avaient été recueillis par les gardes de la ville une heure plus tôt.
Le sergent qui commandait l'effectif à la porte Est avait été submergé de surprise et d'incompréhension lorsqu'il les vit arriver à lui, boitants et saignants. Mais il n'avait pas perdu son sang-froid lorsque celui, chaud, des villageois encore vivants avait coulé sur son uniforme alors qu'il les soutenait en les menant où l'on pourrait leur dispenser quelques soins. Et les informations recueillies de la bouche des civils encore capables de parler avaient été promptement envoyées au Contarque.
Lequel avait vivement réagit: Ald'Rhune contre-attaquerait. Et répondrait à la force par la force. Le seul détail reposant sur le fait que les assaillants s'étaient trouvés être des dragons d'os... Et un nombre relativement important, en sus.
Sur l'ordre du Contarque, l'alerte avait été donnée. La ville avait rapidement résonné des chants des trompes d'appel. L'effroi avait bientôt laissé place à une froide détermination sur les visages des habitants de la cité. Jusqu'à maintenant, jamais les soldats d'Ald'Rhune n'avaient eus à être mobilisés. Et jamais n'avaient sonnées les trompes d'appel.
Les soldats d'Infanterie de Marine se réunissaient aux chantiers naval militaire, les gardes de la cité renforçaient leurs patrouilles sur les murailles, les troupes terrestres se rassemblaient à l'Arsenal aux côtés de la cavalerie. Au total, les 5000 hommes d'Infanterie de Marine, les 2000 des troupes terrestres et les 500 unités de cavalerie achevaient de se mettre en rang un peu partout dans la cité. La puissante force navale d'Ald'Rhune ne pourrait pas l'aider cette fois-ci.
Au Palais, le Contarque et les généraux de l'État-major discouraient sur la meilleure stratégie à adopter pour arrêter définitivement ces incursions meurtrières. Le territoire Ald'Rhunais n'était pas de ceux que l'on peut violer impunément, diable non! Et les agresseurs l'apprendraient à leur dépend au prix fort!
Mais où se trouvaient les forces ennemies? C'était là une question cruciale à laquelle il fallait répondre au plus vite...
L'idée fut soufflée par l'arrivée des deux dragons patriarches sur le parvis du palais. Ils s'y posèrent côte à côte assez difficilement, malgré le large espace dégagé.
Quittant la chambre des cartes, située dans les étages du Palais, le Contarque et une poignée de généraux descendirent en courant -chose inhabituelle pour un général- à leur rencontre, volant au dessus des marches plutôt que les empruntant. Ils atteignirent le parvis pour y rencontrer les deux nobles créatures, membres du Conseil de la cité.
-Vous arrivez à point nommé!
¤La garnison protégeant notre territoire nous a mis au courant de la situation¤
Philémon, le patriarche des dragons d'or pencha la tête au niveau de celle de l'humain, plongeant ses grands yeux dorés dans ceux bleus du chef militaire.
Le patriarche de bronze fut plus direct:
¤On attaque quand?¤
Appuyant ses propos, il lâcha une courte flamme d'à peine 5m de long.
Resté immobile, le Contarque lui répondit:
-On ne peut pas attaquer à l'aveugle, malheureusement.
¤Il faut les frapper vite et fort. Laissez nous les trouver. Nous nous battrons après.¤ Philémon ne perdait pas le nord, tout immobile et couché qu'il soit. Tant que le but final était la destruction inconditionnelle de ses ennemis, il était prêt à faire n'importe quoi pour en hâter l'échéance.
Le Contarque sourit à la réflexion du grand dragon d'or.
-Philémon, nous avons besoin de toi et des tiens pour un projet un peu spécial.
Le dragon cligna de l'oeil.
¤Nous ne combattrons pas?¤
-Si, mais pas tout de suite. Nous avons besoin de vous pour une mission capitale d'abord.
¤Et moi et les miens?¤
Le patriarche de bronze pencha à son tour sa tête pour mieux voir le chef humain.
-Vous avez, toi et les tiens, carte blanche pour trouver nos ennemis. Mais ne les attaquez pas. Trouvez les et avertissez nous. On les affrontera ensemble.
Le dragon de bronze se dressa sur ses deux pattes arrières et poussa un hurlement vengeur à en faire trembler le coeur des statues de pierre des jardin du palais, avant de retomber lourdement sur ses membres avant.
¤J'attend avec impatience ce moment.¤
-RASSEMBLEMENT!! RASSEMBLEMENT!!
Les officiers commandants les troupes Ald'Rhunaises se pressaient devant les portes de leurs casernements respectifs, exhortant leurs hommes à bondir sur leurs armes. Les exercices d'alerte se faisaient toujours comme cela. Tous se hâtaient vers leur place dans les rangs, mais avec une telle discipline! Pas de bousculade, pas de cris autres que ceux des officiers, une rigueur dans l'équipement des armes et armures...
Sauf qu'il ne s'agissait pas d'un exercice.
Loin de là.
Les choses avaient commencées quelques temps auparavant, déjà. Des incursions de plus en plus profondes en territoire Ald'Rhunais. Quelques escarmouches avec les patrouilles sur les frontières, rien de plus. Mais les choses avaient lentement évoluées: d'escarmouches en fermes ravagées, de fermes en postes-frontières détruits...
Et plus tôt dans la journée, c'était un village alentour, sous protection Ald'Rhunaise, qui avait été attaqué pour une raison inconnue. Immergé dans la forêt bordant la cité, ce village n'avait jusqu'à présent jamais rencontré quoique ce soit qui puisse lui nuire. Jusqu'à aujourd'hui. Le village avait été presque rasé, ses habitants massacrés, si pas atrocement mutilés en sus. Les patrouilles qui avaient essayées de s'interposer entre les villageois et les assaillants n'avaient pu offrir que quelques minutes de répits aux civils. Les rares rescapés de ce massacre avaient été recueillis par les gardes de la ville une heure plus tôt.
Le sergent qui commandait l'effectif à la porte Est avait été submergé de surprise et d'incompréhension lorsqu'il les vit arriver à lui, boitants et saignants. Mais il n'avait pas perdu son sang-froid lorsque celui, chaud, des villageois encore vivants avait coulé sur son uniforme alors qu'il les soutenait en les menant où l'on pourrait leur dispenser quelques soins. Et les informations recueillies de la bouche des civils encore capables de parler avaient été promptement envoyées au Contarque.
Lequel avait vivement réagit: Ald'Rhune contre-attaquerait. Et répondrait à la force par la force. Le seul détail reposant sur le fait que les assaillants s'étaient trouvés être des dragons d'os... Et un nombre relativement important, en sus.
Sur l'ordre du Contarque, l'alerte avait été donnée. La ville avait rapidement résonné des chants des trompes d'appel. L'effroi avait bientôt laissé place à une froide détermination sur les visages des habitants de la cité. Jusqu'à maintenant, jamais les soldats d'Ald'Rhune n'avaient eus à être mobilisés. Et jamais n'avaient sonnées les trompes d'appel.
Les soldats d'Infanterie de Marine se réunissaient aux chantiers naval militaire, les gardes de la cité renforçaient leurs patrouilles sur les murailles, les troupes terrestres se rassemblaient à l'Arsenal aux côtés de la cavalerie. Au total, les 5000 hommes d'Infanterie de Marine, les 2000 des troupes terrestres et les 500 unités de cavalerie achevaient de se mettre en rang un peu partout dans la cité. La puissante force navale d'Ald'Rhune ne pourrait pas l'aider cette fois-ci.
Au Palais, le Contarque et les généraux de l'État-major discouraient sur la meilleure stratégie à adopter pour arrêter définitivement ces incursions meurtrières. Le territoire Ald'Rhunais n'était pas de ceux que l'on peut violer impunément, diable non! Et les agresseurs l'apprendraient à leur dépend au prix fort!
Mais où se trouvaient les forces ennemies? C'était là une question cruciale à laquelle il fallait répondre au plus vite...
L'idée fut soufflée par l'arrivée des deux dragons patriarches sur le parvis du palais. Ils s'y posèrent côte à côte assez difficilement, malgré le large espace dégagé.
Quittant la chambre des cartes, située dans les étages du Palais, le Contarque et une poignée de généraux descendirent en courant -chose inhabituelle pour un général- à leur rencontre, volant au dessus des marches plutôt que les empruntant. Ils atteignirent le parvis pour y rencontrer les deux nobles créatures, membres du Conseil de la cité.
-Vous arrivez à point nommé!
¤La garnison protégeant notre territoire nous a mis au courant de la situation¤
Philémon, le patriarche des dragons d'or pencha la tête au niveau de celle de l'humain, plongeant ses grands yeux dorés dans ceux bleus du chef militaire.
Le patriarche de bronze fut plus direct:
¤On attaque quand?¤
Appuyant ses propos, il lâcha une courte flamme d'à peine 5m de long.
Resté immobile, le Contarque lui répondit:
-On ne peut pas attaquer à l'aveugle, malheureusement.
¤Il faut les frapper vite et fort. Laissez nous les trouver. Nous nous battrons après.¤ Philémon ne perdait pas le nord, tout immobile et couché qu'il soit. Tant que le but final était la destruction inconditionnelle de ses ennemis, il était prêt à faire n'importe quoi pour en hâter l'échéance.
Le Contarque sourit à la réflexion du grand dragon d'or.
-Philémon, nous avons besoin de toi et des tiens pour un projet un peu spécial.
Le dragon cligna de l'oeil.
¤Nous ne combattrons pas?¤
-Si, mais pas tout de suite. Nous avons besoin de vous pour une mission capitale d'abord.
¤Et moi et les miens?¤
Le patriarche de bronze pencha à son tour sa tête pour mieux voir le chef humain.
-Vous avez, toi et les tiens, carte blanche pour trouver nos ennemis. Mais ne les attaquez pas. Trouvez les et avertissez nous. On les affrontera ensemble.
Le dragon de bronze se dressa sur ses deux pattes arrières et poussa un hurlement vengeur à en faire trembler le coeur des statues de pierre des jardin du palais, avant de retomber lourdement sur ses membres avant.
¤J'attend avec impatience ce moment.¤