Je venais de sortir de la ville impériale. Je vis quelques champs ici et là, des gardes postés à quelques endroits pour la surveillance des paysans, une immense forêt percée d’un sentier plutôt mal éclairé et humide s’enfonçant dans la profondeur des bois. Je me dirigeai vers le grand fleuve ou l’eau était turquoise mais très clair. On pouvait y apercevoir les poissons jusqu’à environ deux mètres. Je décidai de le longé jusqu’à ma destination : Maon.

Je pris le temps de m’arrêter pour prendre quelques gorgées et remplir ma cruche d’eau fraiche. J’entendis un faible bruit. Je me retournai promptement pour y apercevoir un petit renard, qui semblait être un bébé égaré. Je le regardai pendant quelques instant avant de me relevée et partir en longeant le fleuve.

Je n’avais pas remarqué l’homme qui avait fait fuir le renard. Il s’approcha de moi. Il avait un air douteux. Des vêtements délabrés, un nez rougis et marchant d’une façon qui était dut à une soif sans fin de l’alcool; je n’avais même pas à lui poser la question, son haleine parlait d'elle-même. J’avais déjà vu des personnages semblables à lui. J’avais appris à m’en méfier avec le temps. Je devais le laisser parler, après tout, on ne savait jamais quelle information importante ce genre de personne pouvait laissez échapper. Je l’accueillis donc comme à mes habitudes, avec un sourire et un hochement de tête.

Je me nomme Kryell Feljä et à qui ai-je l’honneur?

L’homme n’avait pas eu le temps de répondre qu’un grand bruit sourd venant du ciel s’éteignait lorsque la créature se posa à coté d’eux. Nous ne pouvions la distinguée car elle avait soulevé un nuage de poussière dense. Elle sembla être désorientée et très mal en point. Une aile tordue et des violences parcouraient son corps. Elle se parlait seule à ce moment.

Après quelque instant, elle s’agenouilla devant moi avant de me prendre la main pour en faire le baisemain. Je ne savais pas quoi penser et je ne bougeai point. J’étais consternée. Il s’adressa alors à l’homme qui venait à peine de me rejoindre.

Celui-ci fit dégouté par les gestes de cette chose et il fini par nous laissez seuls, tout les deux. Je ne pouvais dire ce qui me gênait dans le fait d’être seul avec lui, mais il avait quelque chose qui me déplaisait. Je continuai à marcher en direction de Maon, tout en continuant de jeter des coups d’œil en arrière. Malgré le fait que je sois mal alaise, ce n’était pas dans mes habitudes de laisser quelqu’un dans le besoin derrière moi. Après avoir avancé de quelques mètres, je me retournai et m’adressa à elle :

Est-ce que tout va bien? Vous avez besoin de quelques soins peut-être ?

Malheureusement, même si je m’apprête à faire un long voyage, je n’ai qu’un petit sac de vive et ma gourde d’eau. Je ne puis vous aider à vous vêtir.

Comme il avait refusé mes soins, je continuai d’avancé. J’espérais que, si cette chose voulait continuer à marcher avec moi, qu’elle n’oserait pas, tout de même, ralentir mes pas. Je me hâtais donc et c’était comme si mes pieds glissait sur le sol. J’avais hâte de pouvoir être utile et de faire quelque chose de concret au lieu de toujours fuir. J’avais cette envie de m’installer pour de bon à l’endroit qui me convenait le mieux. Je savais maintenant ce que je voulais exactement sans pour autant oublier tout ce que j’ai pus voir, entendre et même vivre.

Je vous remercie, mais je dois refusée votre invitation. J’ai pris la peine de prendre un bon repas avant de partir à l’aventure. De plus, comme j’ai dis il y a quelques instants, j’ai tout ce qu’il me faut comme vivre pour la route.

Je continuais toujours à avancée vers le but que je m’étais fixé. Je trouvais que je n’avais pas parcourus tout le chemin que j’aurais déjà du parcourir. Ce céleste m’a ralentis.

Serait-il indiscret de savoir ou vous vous dirigé ainsi ? Demandais-je, plus pour la forme, parce que la réponse qu’il allait me donné m’importait peu. Je voulais surtout savoir pendant combien de temps il me suivrait.