Il était une fois dans un village au nord de Naxopole un homme fort et courageux qui se battait toujours pour les causes les plus justes, cet homme se nommait Jack Loken. Ses premiers combats ils les avaient menées aux cotées de soldats impériaux. Avec eux il avait repoussé des hordes d'envahisseurs orks, des nuées de morts vivants et également quelques groupes de barbares venus du nord. Jack combattit pour l'empire depuis ses 18 ans jusqu’à sa mort a 54 ans. il fut tué par une mauvaise grippe dans un village nommé Verstergaard.
Mais il ne laissa pas que des souvenirs aux gens de Naxopole, il leur laissa également un fils. Ce dernier n'avait pas les dons de son père pour ce qui était du combat ou même du courage, aussi décida t'il que la vie de fermier lui conviendrait bien mieux. La plus grande réussite de Jorvald fut d'arriver a épouser la plus belle femme du village. Et il eu un enfant avec elle un petit garçon qu'ils nommèrent Gavriel. Cet enfant eut la chance d'hériter des beaux traits de sa mère.
Lorsqu'il eut atteint l'age de 4 ans, Jorvald confia a son fils une petite épée en bois et il s'amusèrent lui et sa femme à voir leur enfant poursuivre les poules dans l'arrière cour. Jorvald n'était certes pas un grand guerrier ni même un paysan exceptionnel (la plupart de ces navets étaient tous bonnement imbouffables), mais il était un père fantastique et il était également doué pour raconter les histoires. Aussi prit il chaque soir l'habitude de conter à son enfant avant qu'il s'endorme les aventures qu'avait vécut son papi "jack le vaillant".
Gavriel à l'age de 10 ans aidait déjà beaucoup son père dans les champs, il était "un très bon fils" selon la grande majorité des villageois qui le trouvait a la fois docile, discipliné et assez futé. Cette réputation attira l'inimitié des autres enfants qui tentèrent à plusieurs reprises de le molester dans un coin sombre loin des regards des parents. Mais c'était sans compter sur le fait que Gavriel ne se séparait jamais de son épée de bois, aussi réussit il a chaque fois a leur infligé une rude correction. Car en plus d'être armé le travail dans les champs avait endurci son corps et fortifié ses bras. Les enfants ne l'aimait pas a part peut être la fille de leur voisin, Janine Parsora. Ils se parlaient très peu, mais elle ne l’embêtait jamais et cela lui suffisait pour la considérer comme sympathique.
La première fois que Gavriel ressentit l'appel de l'aventure fut lorsqu'il sortit de son école et qu'il vit une troupe de chevalier avancer de concert dans la rue principale du village. Ils étaient magnifiques ! le soleil couchant se reflétait sur leurs armures de plaques donnant l'impression qu'ils étaient nimbé de flammes, et leurs montures puissantes et en caparaçonnées de l'encolure a la croupe avançaient fièrement et piaffaient, impatient qu'ils étaient de repartir s'élancer au galop vers de nouvelles aventures. De nombreuses fois Gavriel s'était pris a rêvé qu'il accomplissait les mêmes hauts faits que son grand père mais jamais il n'aurait cru possible que de tel héros existent encore. Il passa les 3 mois suivants a rêvé de ses cavaliers de feux et chaque nuits ils devenaient plus grand, plus forts et plus fier encore. Puis ils disparurent de ses songes.
A 16 ans il eu sa première altercation sérieuse. les mêmes brutes qui avaient tant de fois tentés de le frapper lorsqu'il avait 10 ans avait décidés de s'en prendre a quelqu'un d'autre. Cette fois ci ils avaient jetés leurs dévolu sur janine. La pauvre fille était acculée contre la maison du tisserand, il était tard et personne ne pouvait venir a son secours. De plus le vent balayait si fort le petit village que tout cris se serait immédiatement perdus au loin sans plus d'effets. Cependant par chance Gavriel aperçut les 4 jeunes hommes et vit aussitôt le danger pour la jeune fille. En grandissant il s'était séparé de son épée de bois car c'était "un jouet approprié pour un gosse pas pour un jeune homme" selon son père, il regretta amèrement d'avoir obéi et de s'en être séparé car elle aurait put lui être bien utile. Mais cela ne l’arrêterais pas ! Il s’élançât vers les assaillants, il manqua de choir a cause du vent, mais celui ci n'avait pas que des désavantages, il couvrit a merveille le bruit de sa course et lui permit d'attaquer par surprise l'un des agresseurs. Jonas ne vit absolument rien venir, il était trop concentré sur le plaisir qu'il retirait de la détresse de Janine, aussi il n'eut même pas le temps d’être surpris quand deux poings joints le frappèrent avec une brutalité monstrueuse sur le haut du crane. Il s’effondra immédiatement, assommé. les trois agresseurs se détournèrent de leur proie et regardèrent Gavriel.
-"qu'est ce que tu compte faire crétin ?! nous battre nous trois ?!" vociféra Jarvas
-"vous n'avez pas le droit de l'attaquer elle ne vous a rien fait laissez la !" répondit Gavriel
-"on fait ce qu'on veut connard et la on va te casser la gueule" répondit Willson en affichant un sourire narquois et emprunt de confiance en soit.
sur ces mots ils se jetèrent tout les trois sur lui, Gavriel réussit a décoché un crochet du droit dans la mâchoire de Rasmus l'assommant presque, puis il reçut un coup de genoux dans le sternum, il cracha tout l'air de ses poumons et tomba a genoux. Il réussit a entraîner Wilson avec lui dans sa chute, il le saisit par le col alors même qu'il recevait des coups de pieds que lui donnait les deux autres. Il frappa la tête de Wilson contre le sol a de nombreuses reprises, jusqu’à ce que la douleur des coups qui pleuvaient sur lui lui fasse le lâcher. les autres continuèrent de le rouer de coup pendant quelques secondes jusqu'a ce que d'autres villageois rapplique alerté par Janine qui avait couru prévenir les habitants. Ils laissèrent donc Gavriel sur le pavé de la place. Il mobilisa les quelques forces qui lui restait et se releva. C'est a ce moment précis ou il ressentit la joie la plus intense de sa vie. Il avait vécut une aventure, aussi loupée et de courte durée fut elle, elle n'en demeurait pas moins une aventure.
La nuit suivant sa raclée il rêva a nouveaux des cavaliers, cette fois ci l'un d'eux leva la grille de son heaume et il vit son propre visage. Trois jours plus tard, il s'était remis des quelques contusions les plus sévère et il déclara a ses parents ses intentions. Sa mère s'effondra lorsqu’elle comprit que leur enfant avait pour volonté de sillonner de dangereuses routes pour "vivre des aventures". Son père quand a lui s'en voulut d'avoir tant compté les aventures de son géniteur mais savait reconnaître la détermination dans le regard de son fils et il savait qu'il ne le ferait pas changer d'avis. Il décida qu'il était temps de décrocher la veille épée de son grand père, cette dernière avait passé les 50 dernières années accroché au dessus de la cheminée, et de la remettre a son fils. Elle était lourde, rouillée et totalement émoussée, cependant elle restait une arme et elle augmenterait considérablement les chances de survie de son fils. Gavriel fit un petit paquetage avec un peu de nourriture une veille poêle une gourde d'eau et quelques vêtements et après de longs adieux ils partit sur la route. La même route par laquelle était arrivées les majestueux cavaliers et il les revit qui lui montraient le chemin.