Le Monde de Kalamaï
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La Grande Place

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Un groupe d'une trentaine de cavalier armé arriva en même temps qu'une caravane composé de deux chariots dans lesquels il était possible de voir des tentes, des habits chauds, des armes, du matériel d'exploration tel que des outils de minages, du nécessaire pour forger et travailler le bois, on pouvait également apercevoir un chariot de nourriture dite impérissable qui permettrait même au milieu de nul part d'assurer la survie de chacun. Il y avait également le rudiment aux préparations aux potions de guérisons mais également des instruments de chirurgie.
A ce convoie s'ajoutait une vingtaine de chevaux qui avait été conduit en vue de fournir un moyen de transport aux plus nécessiteux de Kalamaï qui désirait se lancer dans l'expédition.

Un des cavaliers descendit de son cheval et se dirigea vers la personne qui semblait incarner l'autorité de l'expédition afin de délivrer un message


Bonjour, nous sommes ici sous les ordres du Patriarche des Plaines Perdues Adola, Spadassin de l'Ombre et Magistrat des Institutions Impériales. Il nous a demandé de venir ici avec armes, bagages et montures afin d'aider financièrement, matériellement l'expédition et en assurer la sécurité.
Il semblerait qu'il soit en ville et qu'il rejoigne l'expédition rapidement, dans cette attente nous restons à la disposition du responsable de l'expédition.

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Kaim arriva enfin à la grande place de la ville impériale accompagné de Surprise.IL vit tout un attoupement de cavaliers ainsi que deux chariots de vivre.Il descendit de son cheval et se dirigea vers un cavalier qui discuté avec une autre personne qui semblé connaître la suite des évènements.Il entendu que tout ceci appartenait au seigneur Adola;c'était son chef de corporation.Voyant que la conversation était terminée,il prit la parole:

Bonjour, je m'appelle Kaim ,seigneur de Naggaroth.Je souhaiterai faire parti de l'expédition portant sur le nord de l'Edhesse.Il est vrai que je n'ai rien apporté mais vu que je vit en Edhesse s'il faut plus de provision je passerai à mon royaume ou mieux je demanderai à mon intendant de nous en apporter.
En attendant le départ je reste avec les troupes du seigneur Adola.


Kaim rejoignit les cavaliers et parla avec eux de la pluie et du beaux temps

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Altarian , n'ayant rien à faire, rentra chez lui, en Valadrial, s'équipa en vivres et en hommes: 15 fantassins, 10 cavaliers (et de quoi les nourrir pendant 6 mois) et revint sur la grand place.
Il n'était évidemment pas le premier mais ,chose qui le rendait fier:Il y avait déjà un membre de l'Ombre: le seigneur Kaim.
Il se résolut à prendre la parole:(il se tourna vers les personnes présentes) seigneur Kaim,Messire Elfe
(il ne connaissait pas le nom de son "opposé"), Cavaliers,je viens, comme convenu, me joindre à votre expédition en espérant vous être utile.
Beaucoup de personnes doivent-elles encore se joindre à nous?
demanda-t-il à Kaim, n'osant s'adresser directement à l'Elfe, qui respirait l'autorité.

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Kaim vit et entendit que le seigneur Altarian était présent ainsi que quelque hommes à lui.Il le salua puis répondit à sa question.
Bonjour seigneur Altarian,je n'en sais pas plus que vous.Pour l'heure j'attends notre spadassin qui,a de sources sûr,recruté un nouveau membre pour notre corporation.Il sera là d'un moment à l'autre.Pour en revenir à l'expédition j'espère qu'il il aura d'autre seigneur pour se joindre à nous car le délai de deux semaines arrive à expiration.De plus je pense qu'il y a trop de vivre pour la durée du voyage.Je ne croit pas qu'on est parti pour six mois.Et puis durant nos découvertes nous trouverons certainement de quoi nous nourrir;enfin ce n'est que mon avis.
Kaim laissa la parole à son interlocuteur.

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Il me semble que la prudence est mère de sûreté. Et puis, la plupart de ces denrées sont non-périssables. Dans le pire des cas ,nous leur auront fait faire une balade.dit Altarian, amusé.
Il continua:Et si jamais des brigands essayent de s'en prendre à notre expédition, je ne donne pas cher de leur peau. De valeureux seigneurs la forment et je crois( du moins je l'espère) que nous savons tous nous battre!Qu'ils osent se frotter à mes dagues et ils verront les tactiques de combat d'un elfe noir.
Une question plus personnelle, si vous le permettez: qu'est-ce qui vous a motivé à faire cette "quête"? Est-ce l'ennui, l'envie d'aventure, le sentiment d'accomplir quelque chose d'utile, ou que sait je d'autre?

Altarian se demandait quelle allait être la réponse de son vis-à-vis.

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L'elfe noir qui allait guider l'expédition se tournait les pouces en attendant du nouveau, il préférait laisser les membres de l'expédition discuter entre eux. À vrai dire il ne connaissait pas encore les détails, l'empereur devraient leur dire.

Au bout de la route pavée un concert de trompettes retentit. Puis, rapidement on entendit des bruits de galop. Des chevaux hennissaient et piaffaient, menant leurs cavaliers vers la grande place. Un porte-étendant agitait fièrement la bannière impériale, et celle de l'Armée. L'Empereur arrivait, suivit du détachement de l'armée impériale reconstituée qui allait les accompagner.

Monté sur un grand cheval blanc, l'Empereur avait mit une tenue simple, comme le bon sens d'un cavalier l'exigeait. Les chevaliers en armure qui formaient la garde rapprochée de Sa Majesté était réduite, sept hommes d'honneur, dont trois avaient jadis été paladins. Le reste du détachement de l'Armée était formé de deux cents fantassins, une centaine de cavaliers et cinquante archers. Ce détachement avait pour mission d'aller garnir Perganon en l'absence d'un Palatin, mais jusque là il lui fallait protéger l'expédition. Aux dernières nouvelles, une bande de brigands assez nombreuse ravageait les terres dans le Sud-Est Édhessois. S'il en avait l'occasion, il faudrait mettre un peu d'ordre dans la région et traîner les brigands devant la justice, en attendant que le prochain palatin s'occupe de leur sort.

Fardall 1er descendit de son destrier au pelage d'ébène puis s'adressa aux gens déjà présents, donc quelques seigneurs.


- Messires et mesdames ! Je suis ravi de voir que vous avez répondu à notre appel. La Corporation de l'Ombre sous la direction du Spadassin Adola n'est pas la moindre ! Quelques distingués membres de plus eussent apportés plus de prestige à notre expédition, mais nous allons attendre encore un peu. Je connais votre fougue, mais un chargement d'armes et de vêtements est encore attendu. Nous ne pouvons partir sans rien pour nous couvrir sur les glaces éternelles !


L'ancien seigneur de Zirconie fit une pause avant de rajouter:


- C'est un honneur pour moi de conduire cette expédition jusqu'en Édhesse, où les affaires d'Empire m'appelle, ensuite je nommerai à charge de maître de l'expédition l'un de vous qui se montrera apte à vous guider tous. Messire Hellän Fingon sera votre guide en ces terres désolées, mais prometteuses, puisqu'il y a déjà mis les pieds.

Citoyens de Kalamaï, avez-vous des doutes quant à cette expédition ?

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Kaim avait suivit l'arrivée de Fardall ainsi que son discours.Enfin les choses commencées à bouger.
Il regarda Altarian afin de lui répondre sur sa motivation d'accomplir cette quête.
J'ai envie de rencontrer du monde tout en faisant quelque chose d'utile et d'agréable pour ce monde.Et puis cela me permettra de changer ma routine.Un peu d'aventure ne peut me faire que du bien surtout s'il on doit se battre et remettre certaines personnes dans le droit chemin.
J'espère vivre de bon moment car je n'en ai eu que trop peu dans ma vie.Certes elle m'a fortifié et appris une certaine droiture mais à quelle prix.Enfin ceci est une autre histoire et je n'en dirai davantage pour le moment.
Kaim termina sur ces paroles et laissa quelques questions se poser sur celles-ci.Il avait encore trop de mal à faire confiance aux autres pour parler de lui et de son passé.Peu-être qu'au fond de lui il voulait accomplir cette quête pour pouvoir changer de personnalité ou tout du moins l'améliorer.
Il laissa maintenant le temps au temps avant de pouvoir entreprendre ce voyage.

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Nous avions traversé la moitié de la ville au trot quand nous arrivâmes sur la Grande Place avec Luciole et Eolia. Bizarrement aucun garde que nous avions rencontré ne nous avait arrêtés malgré que l’on pouvait apercevoir nos armes. Peut être avait il reçu comme consigne de ne pas arrêter les personnes qui se rendait sur la Grande Place ou bien les gardes m’avaient-ils reconnus ? Il est vrai qu’il était de plus en plus difficile pour moi de passer inaperçu. C’était le désavantage d’être devenu un personnage public et pour le moins un inconvénient pour un assassin. Heureusement je disposais encore d’une certaine expérience dans le délicat art du camouflage.
Moi-même bien que je portais des vêtements relativement amples et ma cape, il était possible de distinguées que je ne m’apprêtais pas à partir à un banquet. En effet j’avais mon armure de cuir, elle était marron avec les armoiries de ma famille gravé sur des plaques métalliques fixées au niveau du torse. J’avais également pris quelques armes une épée, une dague imbibé de venin d’Arrachnia, une petites arbalète et des couteaux de lancé. Pour couronner le tout et ce qui était le moins discret était le bouclier que je portais dans le dos. Après tout je n’étais pas immortel ce qui expliquait que j’avais besoin de quelques protections.

Nous arrivâmes donc sur la Grande Place et ce que je vis me rassura tout de suite. Dans un coin mes combattants s’étaient regroupés à coté de leur monture et à proximité se trouvait deux chariots bâchés que j’avais fait préparer à mes frais. Je vis également que Kaïm et Altharian le Pourpre, deux membres de la Corporation de l’Ombre, étaient présent. Cela me réconfortait de voir que ma proposition n’était pas resté sans réponse. Puis je vis tout de suite, l’Empereur Fardall qui organisait l’expédition. Il semblait calme comme à son habitude.

Je m'approcha vers les deux femmes afin de leur murmura quelques mots à l 'oreille afin qu'on ne puise m'entendre bien qu'il n'y avait aucun secret la dedans.

Mesdames, je vais d'abord aller voir mes hommes puis l'Empereur, vous pouvez m'accompagner si vous le désirez ou bien aller ou bon vous semble tel qu'avec les autres membres de l'Ombre ou vous mêler aux autres.

Je me rendis en premier vers mes hommes afin de voir si tout avait été fait selon mes ordres. Je descendis de mon cheval
Je les salua et demanda au capitaine :


Bonjour, j’espère que vous avez fait bonne route, avez-vous fait le nécessaire ? et que comme moi vous êtes heureux de faire partie de cette aventure ?

A cette réponse tout mes homme repondirent ensemble

HOUHA HOUHA

C’était le cri de rassemblement de mes hommes les plus aguerri, il formait une unité compacte et efficace qui ne reculait que sous mon ordre. Il formait la fine fleur de mon armée.

Le capitaine se détacha du reste du groupe afin de me confirmer que tout avait été fait selon mes ordres. Je tendis alors les rênes de ma monture au capitaine afin de me diriger vers l’empereur.

Au passage je passa devant mes confrères de l’Ombre


Heureux de vous voir. Prêt pour l’expédition ?

Puis je me dirigea vers l’Empereur afin de me mettre au service de Kalamaï, une fois de plus. Je m’inclina légèrement afin de lui présenter mes respects. Je ne désirais pas faire trop de courbettes car ce n’était pas moi, et j’avais toujours méprisé les hommes qui se mettaient plus hauts que les autres mais visiblement Fardall n’était pas ce genre d’homme fort heureusement.

Messire l’Empereur. Je me présente je suis Adola un humble serviteur de Kalamaï, Magistrat des Institutions Impériales et Spadassin de la Corporation de l’Ombre. Je me suis permis de faire venir ici 30 de mes meilleurs combattants, une vingtaine de chevaux pour les plus démunis et divers matériels en vue de l’expédions. L’Ombre a également été mise à contribution, des espions ont déjà été envoyé sur les routes afin d’éviter les brigands. Cela dans le souhait de permettre à cette expédition de réussir dans sa tâche, je ferais moi même parti de ce voyage si vous n'y voyez pas d'inconvénient car je pense que l'on peut accomplir de grande chose et que cet événement va marquer un tournant dans l'Histoire de Kalamaï

Je regarda tout autour de la place, il y avait un grand nombre de soldats.

Mais à en juger par le nombre de combattants je pense que personne ne serait assez sot pour tenter quelque chose.


Bien que le passé me contredisait et il y avait toujours Varatorn qui n’avait pas été capturé et qui restait une personne à risque.

Si je puis vous aider et aider Kalamaï n’hésitez pas à demander, je tacherais alors de répondre à vos attentes dans la mesure du possible.

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J'étais repassé en mon Royaume pour arborer une tenue plus somptueuse et un destrier qui me serait utile. J'étais venu seul contrairement à ce que je voyais déjà sur place ; ils étaient nombreux et très aguerris. Contrairement à moi, j'étais équipé d'une vaste cape noire aux reflets rouges qui flottait en mon dos puis d'un pourpoint rouge vif. Ma culotte en suivait les mêmes teintes, et mes bottes étaient rudimentaires et accompagnées des mêmes couleurs. Voyant le Soleil arriver à son Zénith, je me voutais énormément et plaçai une longue et large coiffe sur ma tête, ma peau me brûlait horriblement.

Mon destrier m'accompagnait en plus d'armements et de vivres, étant déjà toujours armé sur moi, je préférais être prudent. Un rapide salut de la main aux gardes et aux différentes personnes présentes et je reconnus tout de suite l'Empereur. Je m'approchais de lui lentement en gardant la tête baissée, toujours aussi craintif du Soleil. Je dévoilai lentement mes crocs pour qu'il comprenne mon attitude et je commençai à déclamer.

- Empereur, bonjour à vous. Vous pouvez compter sur le soutien sur la corporation des Arcanes. En espérant que je ne suis pas le seul à venir participer...

J'essayai de finir sur une pointe d'humour afin d'enlever toute animosité et dédramatiser sur ma situation. Je descendai lentement de ma monture en sautant puis l'emmenai vers une fontaine pour qu'elle puisse se désaltérer. Quant à moi, j'étais à mon habitude adossé à un mur, le chapeau un peu plus baissé encore...

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Arrivé aux portes de la ville, Ardent enleva l’habit de mendiant qu’il avait revêtu au dessus de son armure, créant une sympathie inattendue de la part des gardes qui le voyait arriver avec les hommes en armes du seigneur de Rotergan comme un prisonnier, et alla discuter un peu avec eux. Le commandant entendit les rumeurs les plus populaires, puis posa quelques questions sur l’état des routes menant à la grande place. Celles-ci étaient fort encombrées, car le passage d’un Empereur était peu commun et tous voulait le voir de leurs yeux, et peut-être même le toucher ou recevoir sa bénédiction. Il demanda aux gardes si ils étaient disponibles pour leur ouvrir la marche, et quatre d’entre eux se portèrent volontaires car ils étaient à leur pause et ne savaient plus trop quoi faire.

Le chevalier et le paladin parcoururent les rues les plus achalandées de la ville, la présence d’un chef de corporation produisant un effet moindre qu’un empereur, mais plusieurs pères voulurent qu’il bénisse leurs fils qui allaient devenirs soldats et gardes. Ces arrêts fréquents ralentirent leur progression, et dans les environs de la place centrale il était pratiquement impossible de circuler sans avoir à s’annoncer. Au bout d’une centaine de fois ou le nom et le grade du seigneur commandant furent annoncés, une percée se fit dans les rangs massifs et désordonnés des citoyens.

Ardent et Dartoil finirent par arriver au centre du cyclone de civils, dans lequel se trouvait l’empereur et tous les seigneurs, les gardes, les armes et les provisions nécessaires au voyage qu’il allaient avoir à faire. Il s’approcha des seigneurs présents, et il reconnut le nouveau spadassin de l’ombre, qui s’approcha de l’empereur, et il réussit à percevoir quatre membres de la corporation de l’ombre. Un membre des arcanes s’avança lui aussi, et après sa présentation Ardent commença à rechercher son compagnon de toujours, son fidèle lieutenant Ignak, qui devait le rejoindre avec une bonne partie de la compagnie Ardente. Il le repéra à l’autre bout de la place, essayant de faire passer les cents hommes qu’il avait fait venir. Il se tourna vers Dartoil, et lui dit :


Le voyage va bientôt commencer. Tu peux aller t’installer avec tes hommes avec les autres seigneurs, j’ai deux mots à glisser à mon lieutenant qui vient d’arriver.

Il se dirigea vers Ignak, qui semblait penser à quelque chose d’autre, jusqu'à ce qu’il remarque sa présence. Il sourit, puis descendit de scelle, laissant sa monture à un des guerriers avec lui. Une courte discussion s’ensuivit, regroupant à la fois des informations sur la corporation et sur les troupes qui allaient être envoyée dans la quête. Le commandant appris ainsi que deux autres divisions de cent hommes l’attendait au dehors de la capitale. Puis, il s’adressa d’un ton plus familier à son ami, lui demandant s’il allait participer à la quête. La réponse de son lieutenant fut brève, mais logique.

Monseigneur, si nous partons tous deux, qui s’occupera de la corporation?

Une fois qu’Ignak l’eut salué et soit reparti, le commandant se dirigea vers l’empereur. Il s’approcha de lui, et le salua brièvement mais respectueusement, puis lui déclara :


Trois cents lances sont venues avec moi. Pour ce qui est des membres de ma corporation, seul un nouvel aspirant a accepté la quête pour l’instant avec une équipe de soldats loyaux. Des missives ont été envoyées aux autres, et j’espère qu’ils nous rejoindrons sous peu, bien que je n’en ai reçues aucunes de leur part. Nous protègerons le convoi du mieux que nous le pouvons, une fois que l’Armée Impériale nous aura quitté.

Il continua en baissant la voix :

J’ai terminé mon pèlerinage. Je suis passé aux ruines de mon royaume, et un paladin de Sorenssen m’a fait voir la vérité. Le passé est maintenant du passé. Sachez que le reste du serment que j’ai prononcé restera toujours valide.

Puis il se détacha de l'important personnage pour aller mesurer l’ampleur du convoi qu’il allait devoir protéger, tout comme ses points faibles.

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L'Empereur fut ravi de constater que d'autres groupes arrivaient pour renforcer l'expédition. Parmi eux, l'elfe noir Adola s'approcha de lui, tout en adressant quelques mots à la foule, du moins à ce que pu en voir le Barka. Le Magistrat s'incline légèrement et se présenta.

Messire l’Empereur. Je me présente je suis Adola un humble serviteur de Kalamaï, Magistrat des Institutions Impériales et Spadassin de la Corporation de l’Ombre. Je me suis permis de faire venir ici 30 de mes meilleurs combattants, une vingtaine de chevaux pour les plus démunis et divers matériels en vue de l’expédions. L’Ombre a également été mise à contribution, des espions ont déjà été envoyé sur les routes afin d’éviter les brigands. Cela dans le souhait de permettre à cette expédition de réussir dans sa tâche, je ferais moi même parti de ce voyage si vous n'y voyez pas d'inconvénient car je pense que l'on peut accomplir de grande chose et que cet événement va marquer un tournant dans l'Histoire de Kalamaï.

Fardall répondit avec franchise en souriant.


- Messire Adola, vous n'avez pas à vous présentez, car il y a longtemps que je vous connais, enfin, si je puis dire ainsi, car nous n'avons jamais eu de discussion sérieuse ensemble. Il faudra que je vous fasse venir, lorsque j'en aurai le temps afin que nous discutions de votre corporation. Et puis, si vous ne vous sentez pas à l'aise avec toutes ces formules de politesse, faites-en fi, je déteste forcer la main des gens.

Le fils d'Igardal fit un sourire en coin, il avait développé son sens de l'observation et avait vu le visage du Spadassin se crisper légèrement en s'inclinant.


- Je vous remercie d'ailleurs pour votre soutien matériel et moral. Vous êtes un grand elfe, et votre accomplissement pour l'Empire vous sera un jour rendu. À ma connaissance vous avez toujours fait votre devoir, et nul ne saurait vous le reprocher. J'espère pouvoir compter sur votre jugement durant cette expédition.

Faisant fit de la politesse lui-même, l'Empereur posa sa main sur l'épaule du Magistrat. Il espérait que celui-ci ne prenne pas cela pour un geste irrespectueux, mais c'était plutôt une marque de confiance. Alors même qu'il terminait son entretien avec le Patriarche des Plaines Perdues, une silhouette encapuchonnée s'approcha. Les gardes firent mines de l'arrêter, mais Fardall leur demanda de le laisser passer. L'étranger dévoila lentement ses crocs. Le père de Faraël en resta surpris un moment, mais espéra ne pas trop l'avoir laissé paraître. C'était l'une des rares fois où il avait croisé un vampire. Les seuls représentants de cette race qu'il se rappelait d'avoir connu, étaient un vieux vampire qu'il avait affronté dans sa jeunesse alors qu'il parcourait l'Empire, et la Comtesse de la Rose Noire, Satania. Il ne lui avait jamais pardonné le meurtre d'Évalia auquel il la soupçonnait d'avoir prit part. Aux dernières nouvelles étaient Thaumaturge sous le tyran et il avait eu quelques informations selon lesquelles elle avait adhéré.

Empereur, bonjour à vous. Vous pouvez compter sur le soutien sur la corporation des Arcanes. En espérant que je ne suis pas le seul à venir participer...

Fardall ne se laissa pas démonter par cela. Il savait qu'il était injuste de généraliser les cas des vampires sur ce qu'il en connaissait. Contrairement à son fils, il avait naturellement un penchant à accepter les gens comme ils sont et éprouver leurs valeurs sans tenir compte de leurs origines. Il répondit:

- Bien. Je vous remercie de bien vouloir vous joindre à cette expédition comte ... En effet, nous espérons voir d'autres arcanes, dont nous aurions bien besoin. Peut-être savez-vous si le Thaumaturge Cotin compte nous rejoindre ?

Pour ajouter à ce lot de rencontres, le Commandant arriva pour lui parler.

Trois cents lances sont venues avec moi. Pour ce qui est des membres de ma corporation, seul un nouvel aspirant a accepté la quête pour l’instant avec une équipe de soldats loyaux. Des missives ont été envoyées aux autres, et j’espère qu’ils nous rejoindrons sous peu, bien que je n’en ai reçues aucunes de leur part. Nous protègerons le convoi du mieux que nous le pouvons, une fois que l’Armée Impériale nous aura quitté.

Baissant la voix, Ardent continua:

J’ai terminé mon pèlerinage. Je suis passé aux ruines de mon royaume, et un paladin de Sorenssen m’a fait voir la vérité. Le passé est maintenant du passé. Sachez que le reste du serment que j’ai prononcé restera toujours valide.

- Très bien mon ami, votre escorte est un peu grande à mon goût, mais nous ne saurions nous en plaindre puisque nous en tirerons tous parti. Au mieux, nous en laisserons une partie à Perganon avec les troupes impériales si vous le voulez bien. J'espère que des combattants autre que votre second et mon fils se joindront à nous, nous ne saurions négliger une défense adéquate du convoi.

Fardall baissa lui aussi la voix et chuchota à l'oreille de l'ancien seigneur de Montfort.


- Je n'en doutais pas. Sorenssen te protège mon ami, et en accomplissant ce geste, tu as attiré sur toi ses faveurs, non les miennes, qui te sont déjà acquises. N'oublies pas que ce que tu as fais, tu l'as fait pour toi, même si Sorenssen et moi-même te l'avons demandé. Ce paladin, est-il avec toi ? Il doit être un envoyé de notre dieu, vu votre rencontre. Peut-être serait-il important que vous fassiez encore un bout de chemin ensemble, car je constates que ça t'a fait du bien. Tu sembles plus sage cher Ardent. Pour ce qui est de ton serment, je n'oublies point, mais sache que tu auras toujours le choix de tes gestes et de ton destin. Tu peux décider d'honorer ta parole ou non.

Il lui fit un clin d'œil approbateur puis s'aperçut que le chargement manquant arrivait, il était au bout de la route Nord-Sud, et semblait un peu prit dans la populace qui vaquait à ses occupations. Le mari d'Hadawen espérait que les membres de l'expédition fassent connaissance en attendant que ce chargement arrive finalement sur la Grande Place.

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Le seigneur Ardent venait de le laisser seul avec ses hommes sur la place. Dartoil n’était pas à l’aise, il avait remarqué un elfe noir qui semblait être important, comment cela pouvait être possible ?

En tous cas l’elfe noir et le seigneur Arden venait de parler avec l’Empereur et le dialogue semblait plutôt amicale. Il n’était pas question pour Dartoil de faire un scandale ou de générer un conflit, mais il comptait tous de même rester prudent et sur ses gardes.

Il alla dans un coin avec ses hommes et continua d’observer toutes les personnes présentes en attendant les consignes.

Il n’en connaissait aucun physiquement, ce qui n’avait rien d’étonnant, mais il était fort possible qu’il rencontre des seigneurs contre qui il aurait livré bataille sans forcément avoir rencontré le seigneur personnellement.

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Altarian était soulagé.L'expédition ne serait pas pauvre en hommes:de nouvelles personnes venaient d'arriver, et non des moindres.
La plupart d'entres elles respiraient l'autorité et la confiance. Tant mieux: cela serait utile pour le voyage.

Perdu dans ses pensées, il ne fit pas tout de suite attention à la réponse de Sir Kaim.Quand il s'en rendit compte, il sursauta et répondit:
Veuillez m'excusez seigneur, j'étais ailleurs.honnêtement, je ne pensais pas qu'on pouvait s'ennuyer en étant dirigeant d'un territoire. Enfin soit, cela vous regarde je pense.

L'assassin retomba dans ses pensées méditatives: il essayait d'imaginer ce qui les attendait dans leur lointain voyage et surtout, s'ils pourraient y faire face... Advienne que pourra.

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A mon agréable surprise je n’étais pas un inconnu pour l’Empereur. D’un coté cela était normal et même plutôt rassurant qu’un monarque soit au courant de qui dirigent les principales corporations de Kalamaï ainsi que les sénateurs siégeant. Fardall avait le sens de l’observation et l’intuition bonne. Et comme je m’y attendais, de la part d’une personnalité comme lui, il ne faisait pas attention au protocole et au grand cérémonial qui parfois cachait des traitres. Pour moi un homme qui s’arrêtait uniquement à ces mimiques ne pouvait être que superficielle. Fort heureusement ce temps était révolu en Kalamaï et je me réjouissais d’être sous les ordres de cet homme même si je gardais mon libre arbitre. Moi-même je ne faisais pas attention à comment les personnes m’abordaient au sein de l’Ombre, la seule chose indispensable à mes yeux était le respect mais un respect mutuel.

L’Empereur eut aussitôt des paroles rassurantes et il était facilement compréhensible qu’un tel homme est accéder au trône. Visiblement les initiatives que j’avais pris était bonne et allait aider l’expédition.


Je vous remercie votre Majesté et je suis au service de Kalamaï donc à votre service si vous en avez besoin.
Pour ce qui est de mon accomplissement envers Kalamaï je n’attends rien en retour je le fais pour le plus grand bien mais aussi car je peux le faire financièrement. Il est donc normal que j’aide mon prochain. Pour ce qui concerne les richesses et terres que l'on pourra trouver je laisse ma part au Trésor de Kalamaï et aux institutions de charité


L’Empereur posa une main sur mon épaule ce qui me surpris car je n’avais imaginé cela. En effet je demeurais aux yeux de tout un elfe noir avec tous les stigmates véhiculés. Or une personne du rang tel que l’Empereur et de sa noblesse ne s’abaissait généralement pas à ça. J’en fus touché car bien que je n’ai jamais vraiment fait attention à la discrimination, cet Empereur marquait vraiment un tournant et visiblement considérait les personne non pas par leur race mais bien par leur personne.
Qui plus est j’étais un assassin de profession ce qui amenait de la peur, mais finalement cela me permit d’évoluer. Mes « titres » et mes faits arrivaient bien après pour encore une bonne partie de la population. Les premières personnes a m’avoir fait confiance étaient Oengus puis Graasbust, tout deux Spadassin, cela me permis de me faire connaitre mais aussi de faire reconnaitre les races dites impurs.

Ardent arriva avec des hommes, ce qui promettait de protéger l’expédition, à cela il fallait ajouter ma corporation qui amenait les renseignements. Mais sur les terres inconnus nous deviendront aveugles donc l’idée d’être puissamment armée pouvait séduire car je craignais de mauvaises rencontres. Des légendes circulaient sur des terres du Nord qui seraient habitées par des créatures, bien sur ce n’était que des légendes mais après tout il y avait peut être une part de vérité la dedans.


Je suis heureux de vous voir Messire Ardent et avec autant d’homme. Je m’inquiétais en ne vous voyant pas déjà là, mais ça me rassure de ne pas avoir été le seul à arriver tard.


La dessus j’esquiva un sourire car bien que l’ambiance n’était pas lourde j’essayais de détendre au peu l’atmosphère.
Les personnes arrivaient au fur et à mesure, cela était normal car il commençait à être l’heure du grand départ. Nombreux venaient mais combien reviendraient. Parmi les personnes il y avait des citoyens qui n’avaient que leur guenilles, peut être espéraient-ils trouver fortune ? Mais savaient-ils les risques qu’ils prenaient ? L’appât du gain avait toujours attiré mais aussi beaucoup tué. Il était donc indispensable d’avoir des soigneurs mais également des personnes de confiance pour guider ces gens là et heureusement il y en avait qui s’était porté volontaire pour ce voyage.

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Luciole sur son fidèle destrié démoniaque arriva avec Adola
et dérrière elle la nouvelle arrivant Eolia.
Adola alla saluer l'empereur, mais elle n'en fit rien...
Bien qu'elle respectait son rang, luciole méprisait les haut placer.
Descendant de son cheval elle aida ensuite Eolia a en faire de même,
avant de renvoyer d'un geste l'animal de flamme et d'ombre.


"Comtesse Eolia, ne vous perdez pas dans la foule"

Se séparant un peu d'elle pour tout de même se diroger vers Adola
Je vit un certain Ardent que je n'igniora pas mais a qui
je n'offrit qu'une légère inclinaison de ma part, reprenant son regard
froid et méprisant sur les autres.


"Mon cher... permettez moi de rester a vos côté...
comme mon rang et mon désir me le dicte"


Être a ses côtés en tant que conseillère mais aussi amie
voila tout se que désirait luciole en se jour
lorsque même la vie a perdu son gout, elle réfusait de laisser
s'échapper la moindre raison de vivre qu'elle aurait pu trouver.
Fier et belle, la vampire le visage relevé resta aû côté d'adola,
rencontrant pas la même occasion ses connaissances.


"Ainsi peut être apprendrais je quelque peu la diplomatie
dont vous faite preuve mon cher"

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Même après tout ce temps, il semblait à Ardent que l’empereur n’avait pas changé. Dans le temps où ils se battaient contre l’ancien empereur, l’ancien palatin avait toujours écouté et aidé tous ceux qui venait le voir. Sa gentillesse était légendaire, et Ardent se souvenait que sa seule présence sur un champ de bataille pouvait faire fléchir la balance du pouvoir, car ses hommes commençaient à se battre comme des lions, à la fois fiers qu’un homme de sa tempe se batte à leur coté, et protecteur envers leur souverain qu’ils voulaient protéger à tout prix. Personnellement, il était déçu qu’un si bon élément aie quitté sa corporation, car son charisme égalait sa valeur au combat, mais il était compréhensible qu’un empereur n’aie pas à fléchir devant un chef de corporation, quel qu’il soit. Les paroles de l’empereur produisirent un déclic dans ses pensées, et il se retourna et désigna Dartoil tout en disant à l’empereur :

Il nous suivra dans le convoi. Il est le seul membre pour l’instant à être arrivé dont je vous parlais tout à l’heure. Sachez toutefois qu’il a un passé aussi sombre que le mien, mais il est digne de confiance. Il aurait pu me tuer bien des fois, mais il n’en a rien fait, preuve suffisant à mon avis pour qu’il mérite mon respect et ma confiance. Si il n’était pas un seigneur, j’aurais insisté pour qu’il fasse partit des meilleurs généraux de Kalamaï, et peut-être aurais-je fait une exception en l’intégrant à ma corporation. Et puis, soyez en certain, avec les combattants, le convoi sera en sécurité.

Il adressa une révérence au souverain, puis commença à se détacher du groupe des plus puissants personnages du continent. En mouvement, il ne put qu’entendre les paroles du magistrat derrière lui. Il se retourna prestement avec le sourire aux lèvres et les bras écartés, et dit :

Voyez vous, Spadassin, nous autres combattants, courrons à chaque annonce de conflits possibles. Cette quête semble être le parfait moment pour prouver certaines de nos habiletés. Cela donnerait un peu d’expérience à chacun d’entre nous, je crois que certains de vos membres en auraient bien besoin, surtout à vos assassins, pour qu’ils maîtrisent le territoire arctique, et qu’ils puissent s’en servir comme arme, comme tout ce qu'ils connaissent d'ailleurs. Cela doit être un peu frustrant de tout voir comme d'une arme potentielle, donc je souhaite que ce n'est pas votre cas!

Je suis content de vous savoir avec nous, vos dons en diplomatie pourraient nous servir, et dans le cas contraire j’ai entendu que vous étiez une vraie fine lame. Un jour peut-être pourrions nous nous confronter amicalement. J’oubliais, prenez un chaud manteau avec vous, car le climat commence déjà à être hostile au nord de Scitopole, donc je n’imagine pas au nord de tout…


Quittant l’elfe noir et sa compagne, une vampire qui lui semblait froide, par conséquent sans intéret pour lui, il se dirigea vers Dartoil, qui semblait franchement nerveux. Il tentait visiblement de contenir ses émotions, mais son regard se tournait sans cesse vers les elfes noirs, et sa main se crispait imperceptiblement vers la garde de son arme, tant de geste qu’un combattant expérimenté pouvait remarquer comme étant des tentations d’attaquer un ancien ennemi. Il s’approcha de la démarche la plus joviale qu’il pouvait utilisée, et s’approcha de lui en dévissant sa gourde. Elle contenait un alcool fort, qu’il gardait dans certaines occasions seulement, et celle-ci en faisait partie. Il proposa le contenant au nouveau membre de sa corporation, puis s’adressa à lui d’un ton assez bas pour que la conversation ne soit pas entendue, bien qu’un membre de l’ombre pouvait utiliser ses capacités pour les espionner. Il espérait qu’aucun d’entre eux ne soit tenté de le faire, car il serait assurément surveillé par ses hommes, donc très difficile d’accès, et ses hommes étaient moins permissifs que lui en matière d’espionnage, et il ne voulait pas que leur départ soit entaché par le meurtre d’un membre d’une autre corporation.

Dartoil, dit-il en pointant le magistrat impérial, je te présente un des hommes les plus influents de Kalamaï, le magistrat des Institutions impériale. Il cumule également les fonctions de spadassin de la corporation de l’ombre, et de Patriarche des plaines perdues. Il commande à tous les assassins et les voleurs, comme je commande aux chevaliers, aux guerriers, aux paladins, aux barbares et aux archers. Cependant, je n’ai jamais rencontré un homme plus pacifique que lui. Entend moi bien : il se bat à la perfection, mais il cherche toujours à ne pas faire de victimes innocentes et de tueries incontrôlées. Il préfère la diplomatie au combat, ce qui fait de lui un homme d’autant plus important dans ce monde, car des hommes comme lui sont rares. Il retiendra tous ceux de sa corporation pour ne pas qu’ils fassent des gestes qu’ils regretterons plus tard, par exemple attaquer quiconque présent dans ce convoi, car il sait que je n’hésiterais pas avant de sévir. Car quiconque assez traître pour attaquer quelqu’un de ce convoi tout en faisant partie mérite une mort lente. Il se leva. Et je suis assez habile pour dispenser la mort, surtout par vengeance. Ne l’oublie jamais

À ce moment, un rapace vint se percher sur son bras. Il portait un message sur une de ses pattes, un message portant un sceau qui semblait familier au commandant. En le brisant, il libéra une missive venant d’un des membres de sa corporation, le brillant archer Farlen Farden.

Spoiler :


Ainsi nous ne serons pas les seuls de la corporation avec le fils de l‘empereur, Dartoil, dit il sans se retourner. Un archer membre de notre corporation vient nous rejoindre bientôt. Il est un elfe avec beaucoup de talent, et il sera d’une aide précieuse en cas de bataille. On dirait que les autres messages que j’ai envoyé sont encore sans réponses, donc l’équipe de combattants partant vers le nord sera bientôt complète. Pour ta part, Est tu prêt?

Il le regarda avec un demi sourire, puis attendit la réponse tout en scrutant l’horizon en quête du combattant qui allait se joindre à eux d’une minute à l’autre.

HRP:Un petit texte de mille mots, pour les passionnés de lecture^^

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Après avoir fait un long voyage, Lythranne arriva sur la grande place et avait regarder avec attention la scène qui se passait un peu plus loin. Elle était venue avec son cheval et était accompagnée par quatre autres personnes. Trois d'entre eux étaient habillés en cuir noir et se promenait avec une cagoule. Ils portaient un masque représentant des démons. Ceux qui ont entendus parler d'eux les surnommaient: Les trois frères démons. Ils étaient équipés de plusieurs armes ici et là. Ils étaient d'excellent combattant et la discrétion était leur domaine de prédilection. Ils faisaient partie de la garde personnel de Lythranne, même s'il serait plus dans la catégorie de mercenaires. Ensuite il y avait le quatrième, qui lui se faisait beaucoup moins discret que ces compagnons. Un elfe noir qui contrairement à ces confrères était aussi grand et aussi costaud qu'un colosse. Il mesurait plus de deux mètres et était baraqué comme une armoire à glace. Il avait une queue de cheval et un regard qui laissait de froid. Il était habillé en cuir moulant et portait des bandages sur les mains et les pieds. Personne ne connaissait cet homme, il était un vrai mystère. Seul Lythranne le connaissait et était aussi la seule à connaitre son attachement envers elle. Certains disaient que c'étaient un golem, car sa carrure impressionnante était très anormale et le fait qu'on ne l'ait jamais vu ouvrir la bouche une seule fois était très curieux. Lythranne remarqua que Luciole et Adola se tenait proche de l'empereur. Elle décida de se rapprocher le plus possible d'eux lorsqu'elle frôla accidentellement messire Altarian.

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Merci Seigneur Ardent, je prendrais bien attention e me couvrir, d’ailleurs un stock de vêtements chauds et de couvertures se trouvent dans un charriot que j’ai fait venir.

Je restais pensif sur les paroles du Comandant. Ce qu’avait dit Ardent était vrai, nous les elfes noirs n’étions pas les plus efficaces sur les terres glacées tout comme d’ailleurs dans les déserts où le soleil nous brulait. Mais comme le disait justement le guerrier il était indispensable parfois de si confronté afin d’améliorer ses capacités et cela était surtout le cas pour ses points faibles afin qu’ils n’en soient plus.

Le Commandant avait également raison sur un autre point cette quête permettrait à mes plus récent membres de s’aguerrir, tel qu’Eolia et Mogoth. Mais aussi à chacun de développer des capacités mais aussi de pouvoir apprendre l’art de la guerre, chose où nous n’excellions pas forcément. Bien que j’avais déjà eu à combattre sur des champs de bataille je préférais largement prendre les ennemis par surprise avec un petit groupe d’homme ou bien tendre une embuscade, là je révélais mes vrai compétences.

Cependant il je pensais qu’il se trompait sur un point : la diplomatie. En effet je craignais que cela ne soit pas à l’ordre du jour sur des terres où il n’y aurait probablement pas d’habitants mais plus des créatures et là nous n’aurions d’autre choix que de combattre. Mais après tout le combat ne m’avait jamais vraiment fait peur et tuer avait été pendant un temps mon occupation première. Même si maintenant j’évite autant que possible d’avoir recours à la violence mais en dernière extrémité il faudra bien s’y résoudre.

Je me réveilla de mon songe et aperçu à l’entrée de la place Lythranne, une autre membre. Il était temps pour moi d’aller au contact de mes confrères et consœurs afin de prendre de leurs nouvelles.


Si vous le voulez bien votre altesse je vais rejoindre les membres de l’Ombre afin de voir si tout est fin prêt concernant notre Corporation et également pour le donner quelques consignes en vue du départ.
Si vous avez besoin n’hésiter pas car comme vous le savez et au risque de me répéter je suis au service de Kalamaï et donc à votre service.


Sur ce je quitta le groupe des hauts responsables de Kalamaï et me dirigea vers mes semblables. Au passage je vis le seigneur Ardent en pleine conversation avec un jeune combattant, visiblement un paladin. Je les salua puis me dirigea donc vers le groupes de l’Ombre.

Luciole me suivait toujours et n’avait pas dit mot depuis le début. Je savais qu’ellle n’était pas particulièrement à l’aise avec les protocoles et ces grands rassemblements mais qui était parfois nécessaire. C’était pourtant la deuxième fois qu’elle venait à ce genre d’événement, le premier fut pour le couronnement de l’Empereur. Je chuchota alors à l’oreille de Luciole


J’espère que tu ne t’ennui pas trop. Mais si c’est le cas je ne t’en voudrais pas de préférer rester avec les membres de l’Ombre et avec Eolia pour qui il semblerait que tu es de l’attention. C’est bien car les nouveaux ont besoin d’un guide et ça serait peut être bien que tu puisses l’épauler au départ si ça ne t’ennuis pas.

Après tout elle avait connu toutes deux une morsure qui les avait conduits à devenir ce qu’elles étaient. C’était peut être ça qui avait rapproché Luciole d’Eolia.

Une bonne parte était là Lythrane, Luciole, Alatarian, Kaïm et la jeune Eolia. Nous étions donc 6 de l’Ombre. Je savais que mon jeune frère Calixo ne pouvait être présent et je n’avais plus eu de nouvelle de Mogth depuis qu’il avait quitté la taverne là où il avait signé son engagement. Il en était de même pour Yorg qui avait dû quitter précipitamment le repère pour rejoindre ces terres qui avaient été assiégé.
J’arriva donc au sein du petit groupe toujours accompagné de Luciole.


Je vous remercie d’être venu aussi nombreux et ainsi de faire honneur à l’Ombre. Comme nous nous le sommes toujours efforcer et comme je l’espère nous allons peser dans cette expédition non pas pour en tirer une gloire personnelle mais bien pour en faire profiter Kalamaï.
J’attends donc de chacun et chacune de vous un comportement exemplaires. Et je entends par là pas de rixes ou de confrontations et encore moins d’assassinat ou de vole.


J’esquissa un sourire car habituellement ces deux dernière tâches faisaient parti de notre quotidien. Puis j’ajouta

Enfin pas sur les personnes faisant parti du convoi, pour les ennemi que nous rencontrerons nous aviserons en temps voulu. Si vous avez un souci avec quelqu’un vous venez m’en parler et on réglera l’affaire. Il en va de notre honneur mais aussi du bon déroulement de l'expédition et je ne tiens pas qu'un accroc vienne de la part de l'Ombre. Nous nous devons de restaurer notre blason car une partie de la population ne nous vos pas d'un bon oeil au regard de nos profession mais également de nos races. Il est temps de montrer que les stigmates que nous portons ne sont pas justifié!

En ce qui concerne le convoi j’ai envoyé des espions pour veiller que la route est dégagé. Mais vu les troupes qu’ont ramené le Commandant Ardent et l’Empereur Fardall nous ne risquons pas grand chose. Nous sommes sous le commandement de ce dernier jusqu’en Edhesse, de là nous partirons vers les terres du nord et un chef sera nommé pour diriger les opérations.
Avez-vous des questions ?

Je m’attendais à des objections et des commentaires. Mais cela était normal car après tout nous n’étions que des voleurs et assassins qui travaillions le plus clair de notre temps en individuelle. Le fait de devoir suivre des ordres n’étaient pas habituels mais je savais et j’espérais pouvoir leur faire confiance car après tout ils étaient dans une Corporation et l’avaient eux même décidé. C’était aussi un signe de socialisation.

Ah, j’oubliais si vous n’avez pas de chevaux ou de vêtements chauds j’ai fait venir tout ce qu’il faut pour l’Ombre mais également pour les personnes les plus pauvres qui désirent tenter leur chance.

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Il y avait énormenent de monde sur la place de la citée, des chevaux, des hommes en armures de toutes races, Eolia n'avait jamais rien vu de pareil.
Luciole descendit de cheval et l'aida à en faire de même, puis avant de s'eloigner elle lanca à la jeune fille:

"Comtesse Eolia, ne vous perdez pas dans la foule"

Elle n'eut pas le temps de repondre qu'elle avait deja disparut.
Elle se sentie un peu perdue de se retrouver seule au milieu de cette foule compact, mais elle retrouva vite son calme et se decida à fouiner un peu partout.

Il y avait beaucoup d'hommes, si certains se retourner sur elle, d'autre l'ignorait completement, occupés à aiguiser une arme, preparer leurs montures ou encore rire à gorge deployées de quelques blagues lancaient à la volée. Chacuns des sens de la jeune comtesse étaient en alerte, captant des brides de conversation, ou encore des odeurs de ci de là, puis une en particulier qu'elle decida de suivre.
Elle se faufila entre les gens et arriva devant un petit groupe surment des membres des ombres puissqu'ils ecoutaient Adola, elle se joigna à eux et sourit à Luciole en ecoutant les recommandations de d'Adola.

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Beaucoup de personnes étaient arrivés en même temps. Mais malheureusement pour moi, aucunes ne semblaient faire parties des Arcanes. Par contre, ce qui m'esquissa un petit sourire du coin des lèvres était la présence de la gente féminine, peut-être que nos Monsieurs les Durs se montreraient plus délicats. En tout cas je l'espérai et j'avoue aussi que certaines Demoiselles n'était pas qu'un plaisir des yeux, il me tardait de les connaître.

Je voyais ma monture se désaltérer gentillement et se faire bousculer de temps à autre par les enfants joueurs qui couraient partout en voulant se prendre pour des chevaliers, d'autres qui voulaient absolument voir l'Empereur. Mon cheval n'allait pas cesser d'être malmené mais je savais qui lui fallait un peu de patience avant de se réhabiliter à la population. La température était idéale mais la luminosité non, mais par bonheur, on approchait de la fin de l'après-midi. L'Empereur ayant déjà fait son discours puis les soldats arrivant, il n'y avait plus vraiment beaucoup de civil. je me frayais doucement un chemin en cachant toujours mon visage puis en pointant mon sceau des Arcanes du doigt aux soldats qui se demanderaient mon identité. Puis j'eus passer devant un groupe d'environ 6 personnes et par mégarde, j'eus bousculé une fillette parmis eux.

- Excus...

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase que je me rendis que celle que je prenais pour fillette était bel et bien une femme, une vraie. Prenant un air polie et adroit, je lui fis une courte révérence puis m'excusa sous une forme plus adaptée.

- Excusez moi gente Demoiselle...

Un rapide geste de la main aux autres qui me regardaient et je continuai mon chemin vers l'Empereur. Lorsque j'atteignis sa hauteur, un cavalier se mit devant moi. Ne voyant que je ne réagissais pas en bougeant ou en me plaignant ni même que l'Empereur émane une volonté contraire à ma venue, le cavalier s'écarta doucement en me laissant la voie libre. J'appréciais cet Empereur, pour un humain, il possédait une certaine classe et un charisme respectable. Je tapotais doucement le cou de sa monture pour la rassurer puis j'entamais le dialogue.

- Et bien, pour répondre à votre question. Je dis bien normalement, il semblait que les membres suivants devaient venir : Moi-même, le Thaumaturge Cotin Nerae, Vesce Nerae, Cyr ainsi que d'autres personnes qui viennent d'être recrutés sous peu. Vous les verrez bientôt.

Un rapide clin d'œil au cavalier pour le rassurer puis un dernier tapotement à l'encolure de sa monture puis je le quitta pour l'instant sur ses simples mots. Il y avait vraiment beaucoup de monde, mais moins que tout à l'heure heureusement, le soleil se faisait moins fort et le volume sonore diminuait. Je retournais tranquillement à ma place, près de la fontaine pour regarder mon beau Cheval mais bizarrement, je pensais à Satania, je la sentais non lointaine de moi. C'était étrange...

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Le commandant revenait jusqu’à Dartoil lui proposant de boire à sa gourde ce qu’il ne refusa point. Il en but une bonne gorgée alors que ces yeux se tournait vers l’elfe noir qui le salua de loin. Des gestes de politesse pour des crimes dans l’ombre… se sont les seuls pensés qu’il avait face à ce geste pourtant amicale.

Son regard revint alors sur Ardent, il écoutait avec attention toutes ces paroles qui lui montraient une chose… le commandant avait remarqué la haine qu’il pouvait avoir envers ces elfes noirs mais que celui-ci utilisait habilement le dialogue pour ne pas réprimander ouvertement.

Je suppose que son nom est donc Adola…

Ne vous inquiétez, je sais me retenir, et tant que je ne verrais pas l’un d’entre eux voulant s’en prendre à moi ou à une personne du convoi, je ne leurs ferais rien non plus.

Cependant, je resterais suffisamment éloigné d’eux et je resterais sur mes gardes car s’ils décident de m’éliminer pendant le convoi, ils le feront sournoisement, avec du poison par exemple, afin que personne ne puisse les accuser.

Vous savez… les beaux discours peuvent cacher des actes cruels. Je sais de quoi je parle et je sais à quoi m’en tenir avec eux…

L’un de mes hommes a déjà été empoisonné par l’un d’entre eux, poison qui mettait destiné…

Cela ne vous fait pas peur de savoir que la guilde des ombres compte m’éliminer car je représente une menace pour les elfes noirs ? L’histoire se répète car c’est certainement ce qui à dû arriver à Maître Argnor… Mais je vais tâcher de changer la fin...


Dartoil marqua un léger sourire, il allait aussi bientôt rencontrer un autre membre de la corporation. Il avait déjà hâte de le rencontrer vue les éloges qu’en avait fait le commandant.

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Faraël arriva enfin, après quelques heures de préparation. Il était allé prier Kanderak dans la Chapelle du Palais. Finalement, il s'était assoupi, dans la chaleur et l'agitation des cierges autour de lui. Il avait rêvé de sa femme et de sa ville de Port-Espérance, là-bas en Outre-Mer.

Rapidement, il prit ses vêtements en peaux de loups, qui le protégeraient du froid. Il emmena aussi l'armure et l'épée légendaire qui avaient fait la gloire de son ancêtre Zashir, premier des Maîtres de Zirconia et que lui avait légués son père à son accession au trône.

Il n'avait pas de monture auquel il était attaché, il se contentait habituellement du cheval qu'on lui offrait puisqu'il avait des affinités avec la animaux et les calmaient aisément. Il était temps cependant de choisir un destrier pour cette quête et il choisit une belle jument à l'encolure brune qui portait le nom de Grinia. Il monta en selle dans les écuries du palais, après avoir installé la bannière de Zirconie en place.

Puis, il sortit au galop, profitant de la vitesse de son destrier. Il dépassa le dernier chargement d'armes et de vivres au moment où il arrivait enfin sur la place. Derrière lui venait Caledan. Le jeune Khain devait faire ses preuves et expérimenter les méthodes de combat et tisser des liens avec d'autres personnes.

À leur suite venait quelques hommes de la cité impériales, qu'ils ne connaissaient pas, mais qui apparemment venaient tenter leur chance pour faire fortune, puisqu'ils en avaient grand besoin. L'annonce de l'empereur qui concernait tous les citoyens, sans distinction était pour eux une chance inespérée de nourrir leurs familles et de changer de vie.


- Allez Caledan, plus vite !

Joyeux comme peu auparavant, Faraël s'arrêta devant son père qui discutaient avec plusieurs seigneurs et le salua. Jadis grave et sérieux, le fils de Fardall avait maintenant des traits plus légers et son séjour au palais et ses fréquentes prières n'y étaient pas étranger.

Apercevant le Commandant Ardent, le jeune Barka décida d'aller le voir et de lui présenter hommage comme il était dû au chef de sa corporation et de le féliciter pour son pèlerinage, auquel son père avait fait allusion.


- Messire Ardent, enchanté de vous revoir ! Mon père m'a compté otre réussite, j'en suis bien content ! Puis-je vous présenter un ami à moi, Caledan Khain ... le fils d'Ulthuran.

Le prince sourit et regardant autour de lui, il vit beaucoup de gens groupés autour de la bannière de l'Ombre et quelques races dont il appréciait moins les différences que son père. Finalement, son regard se posa sur le paladin qui se trouvait aux côtés d'Ardent et dont il n'avait pas tout de suite remarqué la présence.

- Bonjour messire, à qui ais-je l'honneur de parler ?


Au même moment, le guide de l'expédition, l'elfe noir Hellän Fingon prit la parole du mieux qu'il pouvait, car malgré son agitation devant cette belle expédition, il avait une voix plutôt basse et qui tendait à être aiguë, plutôt déplaisante.

- Hum hum .... Messires et mesdemoiselles ! Dames et Seigneurs de Kalamaï, comme le dernier chargement est arrivé, nous allons bientôt partir. L'Empereur et moi avons convenu d'un itinéraire. Nous ferons halte à Halicarnasse et à Perganon, ce qui nous obligera à faire quelques détours mais en somme nous devrions atteindre la frontière Nord de l'Édhesse d'ici une ou deux semaines ...

HRP: 2 semaines [RP]

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Malgré qu'il se fut trouvé à quelques centaines de mètres à peine de la Place impériale quelque temps auparavant, Cotin Nerae avait pris le temps de faire un "détour" par Irynia, ce afin d'emporter le nécessaire à pareille expédition.
Craie, encens, chandelles, saphir de réserve, quelques livres, et des vivres, hors de question de dépendre de la vermine pour ce genre de chose.
Oui, il avait fait le nécessaire en matière de prévention pour que ce voyage se déroule correctement...et la racaille qui l'accompagnerait bénéficierait même de l'aura de prestige que sa présence ne manquerait pas d'apporter à l'expédition.
Évidemment, hors de question de monter une canasse, et quant à s'humilier à partir à pied...
Inutile également de penser à la litière, ce n'était pas un voyage urbain d'agrément, mais bien une expédition, et ce n'étaient pas des créatures si...éphémères qui allaient lui en remonter sur les méthodes à adapter.

Non...
Le Marnid qu'il avait domestiqué, si tel terme pouvait s'appliquer à ce genre d'être, lui avait remarquablement servi dans ses expériences récentes.
Qui aurait cru qu'un Marid, issu qui plus est du Troisième Cercle, se serait adapté si gracieusement à une existence dans le Cinquième Cercle? C'était tout simplement fascinant.
En temps normal, des êtres qui changeaient de Plan autrement que sciemment finissaient par devenir fou, se faire éliminer, mais en tous cas, pas vivre de cette façon.
Non, là, la créature s'était parfaitement accordée avec les élémentaux qui peuplait le Plan où le démonologiste l'avait...lâchée.
Bien sûr, elle s'était mieux "entendue" avec les élémentaires de glace, cela était d'une logique absolue.
Encore que...il faudrait qu'il tente de concilier des espèces en apparence ennemies absolues...
Il s'y essaierait après ce petit voyage.

Toujours est-il que la bête l'accompagnait, enfin, plutôt, se tenait prête, peut-être malgré elle, il n'en savait rien, et cela n'avait aucune importance, prise entre deux Plans, elle ne pourrait lui échapper, et "apparaîtrait" dansle Plan Mortel quand il aurait besoin de ses services.

Déjà, une véritable foule était présente.
Il pouvait voir, pompeux et fanfaronnant, l'Empereur Fardall et son rejeton, visiblement au centre de l'attention générale.
A proximité, il distingua aussi les chefs de Corporations Adola et Ardent.
Des gens de pouvoir...et qui semblait savoir s'en servir, puisque toujours à leur place.
Il aperçut aussi, non loin, en fait, le Mage Sotame, qui, il le savait, ferait partie de l'expédition, à l'instar d'ailleurs d'une bonne partie de la Corporation des Arcanes.
En serait-il de même dans les autres Corpus?

Il se dirigea vers le souverain de Kalamaï.
Autour de lui se tenait un attroupement de gens venus présenter leurs respects à l'Empereur.
Tous des badauds venus quémander une grâce...
Lorsqu'il s'adressa à lui, ce ne fut que pour signaler sa présence, que nul, et surtout pas un noble comme lui, ne devait ignorer.


- Salutations, sire Fardall. Je suis Cotin Lucius Nerae, patriarche du clan multimillénaire des Nerae, érudit en démonologie, Comte d'Irynia, Thaumaturge des Arcanes, vainqueur des Reydiris, successeur de Lucius Nerae par la tradition des sangs et élément participant à cette expédition.

Le ton employé était froid. Pas encore méprisant,e t d'ailleurs sans la moindre agressivité, certes légèrement distant, et pas encore glacial.
Juste froid.
Cet Empereur n'était qu'un parvenu arrivé récemment au pouvoir, détrônant un souverain dont la prétendue injustice n'était que propagande, un souverain qui était plus clairvoyant que ne l'était cet humain.
Enfin...
Il devrait au moins supporter les gens de qualité, cela lui sera sans doute indispensable lors de l'expédition qui s'annonçait.



L'absurde quête d'espace propre aux hommes se poursuivait...

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Quelques heures s'étaient écoulés depuis l'incident avec les brigands.
Tous mes hommes avaient dût se replier à l'un des campements le plus proche.
Une guerre que j'aurais voulu éviter à tout prix, venait de se déclancher.
Tout mes hommes étaient retournés dans leurs clans respectives.
Moi-même j'aurais voulu les suivres, mais le devoir m'attendait ailleurs.
Bien que j'aurais voulu aider mes hommes avec ces barbares, il fallait que je répondes à ma propre lettre.
Sur le dos de mon fidèle compagnion Asmer, nous survollions les montagnes et les forêt à toute vitesse.
Car, puisque j'avais recu la lettre pendant un de mes combats, je ne m'en étais pas préocupé.

J'avais tout ce qu'il me fallait : Eau, nourriture, arc, flèche, couteau, couverture, flûte des maitres, parchemin et plume (encre inclus) et tout le reste.

Plusieurs jours furent passé pendant le vol de ma bête.
Le paysage était très beau vu d'ici, surtout le soleil.
Les couleurs d'un couché de soleil était très surprenant vu d'ici.
Nous avons survollé plusieurs villes et village.
J'étais fatigué d'attendre encore et encore.
Il me fallait bouger au plus vite, sinon, j'allais enraciner sur mon griffon.
Enfin, vers l'après midi, je pu voir au-dessus du voile.
La capital se tenait juste devant mes yeux.
Ca me rappelait bien des souvenirs tout cette ensemble.

*Enfin, nous y sommes sale canaille, beau boulot, ce soir, nourriture de viande avec un peu d'eau... Je veux dire beaucoup d'eau.*

Nous avons atterit quelques mètres plus loin du rendez-vous.
Il y avait du monde à la pelle.
Beaucoup de personnes avaient répondu à l'appelle.
Bien plus que je ne m'avait imaginés.
Enfin, j'apercu messire Ardent au loin.
J'ai nourrit mon griffon et je me suis dirigé vers lui.

Boujour messire Ardent, Farlen farden, maitre des rôdeurs des forêts à votre service.
Désolé d'être venu seul, mais nous avons subis plusieurs attaques et mes hommes sont resté défendre leurs familles.

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J'étais en plein songe, les synonymes de grand départ sans retour assuré était pour moi un point de départ à tous mes songes, ma vie choisie était-elle la voie à suivre ? Toutes questions du genre qui poussent les Hommes à des sentiments si lâches comme la mélancolie ou l'absurdité. Mais j'ai dû y mettre fin lorsque le discours du prince Faräel s'engagea et que mon cher Thaumaturge débarqua près de l'Empereur.

Alors j'avançai de nouveau en direction de l'Empereur cette fois pour me diriger vers Cotin, le chemin fût d'autant plus facile que la première car le Marnid de Cotin semblait effrayé quelques personnes, personnellement, je ne connais cette créature. Une fois non loin de lui, je lui parlais amicalement, osant même le tutoiement, sachant pertinemment qu'un propre membre de ma race ne le prendrai pas pour une insulte.

- Et bien Cotin, avec toi, j'ose espérer que je me sentirais moins seul... Et aussi que..

Ma phrase fût arrêté net par une odeur que venait à mes narines. Celle de Farden, une telle puanteur de l'âme que je ne pouvais oublier. Mes traits se crispaient légèrement et mes poings se fermaient lentement. Sachant bien que ma phrase n'était pas achevée, je ne prenais même pas la peine d'avoir un sourire naturel ni quoique ce soit.

- Et aussi que tu ne seras pas le seul à m'accompagner.

Je savais bien que ce que je venais de dire pouvait passer pour de l'hypocrisie auprès de l'Empereur mais à vrai dire, malgré toutes ses qualités, ce n'était pas pour autant que je le l'appréciais. Une fois retourné et me dirigeant vers Farden et d'autres personnes que je ne connaissais, j'entendais au loin le cavalier qui me stoppa plus tôt en train de pouffer de dédain, se sentait-il visé par mes propos ? Je n'en avais que faire...

Une fois à la hauteur de Farden, la rage m'envahit peu à peu mais j'étais assez malin pour me dire qu'il y aurait eu mille et une façon de me venger plus tard ou même ou cours de l'expédition alors je levais lentement la tête pour dévoiler mon visage. Je savais que la peur ou la hargne traversais son corps mais au lieu de céder à toutes violences. Je lui tendit ma main fermement. Non pour accorder contrairement à ce que l'on pense, simplement pour m'assurer de sa naïveté. Un proverbe que j'aime bien dit "Il vaut mieux garder auprès de soi ses amis, et ses ennemis encore plus près". Tel était le cas et j'attendais la réponse de Farden.

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