Filantoris… ces terres parsemé de montagne connurent de nombreux maîtres… Le dernier avait été un infernal. Il ne restait aucune trace de son passage. Pas la moindre pierre n’avait été épargné par les pillards.

Bien que tout soit à refaire, Adamas avait choisit cet endroit pour le nombreuses cavités qui ornaient les montagnes. Emmitouflé dans sa cape, sur un cheval, seul son visage aux traits doux et diplomatique était visible. Ses cheveux blanc comme neige flottaient au vent. Et de ses yeux violets, il semblait sonder la montagne. A peine étaient-ils arrivé qu’Adamas vit un nuage de corbeau flottant au loin.

Les quelque paysans qui avaient suivi le célèstial ne les avait pas remarqué, étant hors de leur champs de vision humaine. Ils commencèrent à établir leur campement. Adamas les arrêta.
- Traversez la forêt ! On s’installe plus loin.
- Mais, seigneur, comment transporter le matériel ?
- Laissez les outils et les matières premières, je m’en charge.
Ils obéirent. Ils atteignirent leur but à la fin de la nuit. La plupart était exténué. Les charrettes et leur contenu étaient déjà arrivé.
- Comment, seigneur ? s’interrogea un paysans.
- Les hippogriffes de la forêt mon aidé. Ce soir, vous construirez des murs le long de la forêt.
- Mais où allons nous dormir ?
- Ce soir vous ne dormirez pas. Mais il y a une grotte où vous pourrez vous reposer le lendemain. Moi, je vais réveiller les gargouilles.
Deux grandes ailles jaillirent de la cape qui l’emmitouflait. Une poussé d’une puissance insoupçonné pour quelqu’un de son gabarit, il s’envola vers les sommets des montages.
Et le lendemain soir, les pillards, qui avaient été prévenu de l’arrivé des colons en Filantoris, ne purent causer le moindre mort. Leur armes n’arrivaient pas à entailler la pierre.

Comme à ses habitudes, Adamas faisait le tour de son royaume. Il examinait particulièrement une zone boisés dans la quel ont aurai aperçu des ombres roder. Un buisson remua à coté de lui. Il s’approcha pour l’examiner. Un lapin en détalla à toute vitesse. Aucune surprise ne se lut sur le visage Adamas. Il continua à arpenter le sentier. Il arriva au pied d’un grand chêne. Il alla s’asseoir contre son tronc.
-Tu n’es pas très discret, dit le célèstial à voix haute.
Il attendit une réponse, mais rien n’y fit.
-Et pas très bavard…Aucun autre son que celui de sa voix ne perturbait la forêt.
-Sort donc, et conte moi ta peine.
Un homme en haillons sorti finalement de derrière un arbre.
-Envers qui et pourquoi éprouve tu une tel haine ?
-Vous… dit l’homme en le désignant de son index.
D’un bond, il se jeta sur lui. Même en étant assis, le paladin esquiva le coup. Et après lui avoir fait perdre l’équilibre, il plaqua l’homme au sol, une main sur la gorge.
-Je veux t’aider…
-Meurs !!!
Une lueur rouge parcouru les yeux de l’homme. De surprise, Adamas resserra sa main droite, brisant les cervicales de l’homme. Il se releva et laissa le corps inerte. Il frappa l’arbre de son poing. Un craquement retentit.
-Est-ce ton bras qui est cassé, démon ??
-Sale paladin…
Le démon se dégagea du tronc. Et dissipa son sort d’illusion. Il avait un aspect humain, et un de ses bras était brisé.
-Tu n’aurais pas du me louper… sale piaf, grogna-t-il.
-Et qu’espère tu me faire ??
-Tu tuer !! bien sur.
Adamas ne vit pas le coup venir. Le poing du démon s’abattit sur son torse… Et les doigts de l’infernal craquèrent.
-Vois-tu, démon ? L’attaque n’est pas mon point fort. Ma défense et meilleur.
-Qu’espère tu ? Un sort et ma voila débarrassé de toi !
-Repend toi de la vie que tu as pris…
-N’y compte pas …
-Alors, péris.
Adamas paralysa son adversaire par un sortilège de vent.
-Tu te sers de la magie ? Moi aussi, répliqua le paladin.
Le démon marmonna en démoniaque une incantation. Adamas le prit à la gorge, souleva le démon et le plaqua contre le chêne. Il continuait son incantation. Le célèstial lui brisa le cou. Du sang sorti de la bouche du démon. Et macula un petit bout de la cape du célèstial. Le paladin laissa là les deux corps.
Adamas revint à son château. Dès qu’il fut arrivé, un missionnaire l’assailli. Il lui fit signe de venir près de son bureau.
-Monseigneur ! dit-il en s'inclinant.
-Qui a-t-il ??
-Que faisons nous des rebelles ? Les laissons nous partir vers d’autre contré ? Comme d’habitude ?
-Non, tuez les. Ils doivent servir d’exemple.
-Monseigneur ? s’interrogea le messager, atterré.
Adamas gifla l’homme qui tomba à la renverse sur la pierre.
-Ne me contredissez pas.
Le messager s’en fut à toutes jambes.
Le paladin retourna à ses affaires. Il manquait de troupe. Des sphinx ? Des wyverns ? peut-être, il faudra voir…

Adamas avait revetit ses plus beaux atours. C’est tôt le matin, qu’il partit vers ses montagnes natales. Lorsqu’il y arriva, le soleil était déjà à son zénith. Le palais des Lames Foudroyantes était perché sur la plus haute montagne de la chaîne. Adamas atterrit devant l’entré. Aussitôt une voix venant du palais l’interpella.
-Adamas ! Quel plaisir de te revoir !
Adamas s’avança. Il identifia la voix comme étant celle de son souverain. Le Roi était assis sur son trône en pierre, orné de pierres précieuses, de fabrication naine. Il faisait un sourire chaleureux au paladin.
-Votre vue est toujours aussi bonne, mon Roi, fit le célèstial en s’inclinant.
-Quelles nouvelles m’apportes-tu ?
-Je n’ai eu aucun vent des Rebelles Noirs, et les seigneurs d’Outre-mer ont été repoussés…
-Bonnes nouvelles que voilà.
-Seulement, des problèmes persistent en Kalamaï. On ne se remet pas d’une guerre aussi rapidement.
-Désire-tu y retourner ?
-Pas vraiment…
Le Roi resta silencieux pour réfléchir.
-Es-tu vraiment sûr qu’il n’y a aucun risque des Rebelles Noirs ou toutes autres menaces ?
-Comme je vous l’ai dit, je n’en ais pas entendu. Il y a seulement quelques problèmes politique et d’autres intrigue autour de l’Impératrice…
-Alors tu y retourneras. Mais avant va à l’église de Sorenssen te ressourcer.
Adamas s’inclina de nouveaux et sortit. Comme l’avait voulut son Roi, il alla à l’église de Sorenssen. Des prêtres priaient. L’un d’eux se dirigea vers Adamas.
-Viens, l’esprit reposé, prier en paix.
-Et que mon cœur en ressorte plus pur.
Le prêtre acquiesça au salut et laissa Adamas passer. Ce dernier se dirigea vers la statue qui se trouvait au fond de l’église. Quelqu’un d’autre y priait, le dos voûté. Adamas fit de même. L’homme à côté de lui, le regarda avec des yeux d’un blanc laiteux.
-Qui es-tu ? demanda-il à voix basse.
-Adamas …
-N’essaye pas ça avec moi, je t’ai percé à jours, démon ! Ton aura maléfique échappe peu être aux yeux des autres mais pas aux miens. Je vais purifier ton âme, continua-t-il à voix basse.
-Quel l’histoire me comptez-vous là, vieux fou ! s’indigna Adamas.
Le prêtre eu un moment d’hésitation.
-Tu… tu es Adamas ?
-Qui voulez-vous que se sois d’autre !
-Toujours aussi franc à ce que je vois.
Adamas réalisa une pause. Cette voix lui était familière.
-Maître, dit-il finalement, excusez-moi pour ma conduite.
Le vieillard se retint de rire dans le lieu de culte.
-Il n'est pas nécessaire de t’excuser. Allons discuter chez moi.
-Très bien.
Il s’envolèrent donc à la caverne de l’aveugle. Adamas était encore troublé par les paroles de son ancien maître
-Que me voulez-vous maître ?
-Enlèves tes habits.
-Pourquoi ?
-Fais-le ! Juste le torse, je te prie.
Le vieillard alla vers un coffre en bois. Adamas, lui, obéit. Réflexe d’ancien élève, sans doute.
Son maître revint avec deux miroirs.
-Allez-vous m’expliquer ce qui se passe ??
-Prend ce miroir.
L’aveugle alla derrière Adamas.
-Orientes le miroir de façon à voir ce que reflète le mien.
-Que voulez-vous…
Le célèstial émit un glapissement strident.
-Que vois-tu, demanda son ancien maître.
-Il... il y a une marque sur mon dos… Elle en recouvre la plus grande partie !
-C’est bien ce que je pensais.
Il alla vers une de ses étagères. Il passa ses doigts sur la couverture de chacune. Il en retira un.
-Cherche dedans une marque semblable.
Le paladin s’exécuta. Il s’arrêta devant un dessin qui y ressemblait fortement.
-Celle là, s’exclama-t-il en tendant le grimoire à son maître.
-Veux-tu que je le lise pour me le monter, dit-il agacé.
-Pardon… « Marque de malédiction : cette marque représente l’âme du démon qui a maudit la personne marquée. Pour la réaliser, le démon doit mourir et réaliser un pacte de sang avec sa victime. Cette marque à pour but de transférer l’âme du démon dans le corps de sa victime. L’âme de cette dernière n’est pas sacrifiée, sinon le corps mourrait et le démon avec. L’âme du démon prend juste le contrôle du corps de la victime, sans que cette dernière ne puisse faire quelque chose. Elle n’est pressente qu’en temps que spectateur… »
Adamas s’arrêta.
-Y connaissez-vous un remède ?
-S’il est marqué « pas de remède » c’est qu’il n’y en a pas. Continu.
-« Remède : seul la mort de la victime empêche le démon de revenir à la vie… »
Le vieillard lui prit le livre des mains et alla le ranger à sa place.
-Te voilà maintenant fixé…
-Mais, que puis-je faire ?
-A toi de voir : vivre pour la renaissance d’un démon, et être le témoin de ses actes, ou te sacrifier pour l’honneur de ton dieu… Maintenant, va continuer ta mission. Je ne puis plus rien pour toi.
Après de bref adieux, Adamas reparti finalement à son royaume. Le paladin était ébranlé. Dans son esprit les phrases se bousculaient. Une seule restait : « Mourir pour l’honneur, ou vivre pour la honte ? »
Perdu dans ses pensées, il arriva finalement à Filantoris. Dans les montagnes, des flammes illuminaient la nuit. Une vague de haine l’envahi. Des éfrits ! Quel crime ! Pourquoi les a-t-il enrôlé ! Des être si malfaisants, si infâmes… mais après tout… ils lui rendaient service. Seulement se sont des âmes impures !!… Impures ou non, elles sont utiles en ces temps de besoins. Gardons les encore jusqu'à ce qu’elles ne soit plus indispensables…

Encore une fois le célèstial étudiait des cartes dans l’espoir de trouver quelques informations, ou quelques zones qui lui aurait échappées et qui lui auraient indiqué des signes de danger pour son peuple. Mais il ne trouvait rien. Il s’affala sur sa table de cartes. Il repensa encore au dilemme qui lui était imposé.
« Tu abandonne ? »
Le paladin se réveilla en sursaut.
-Qui m’a parlé ? s’écria-t-il à voix haute.
Il cherchait désespérément à savoir d’où venait la voix.
« N’essaye pas de me chercher. Tu ne me trouveras pas. »
Il tournait la tête en tout sens.
« Tu ne risque pas de me trouver, je suis en toi. »
-Quoi ?!
« Ou plutôt, je vais être toi »
-Le démon ??
« Un peu lent à trouver, mais juste. »
-Pourquoi me parles-tu ?« Pourquoi pas ? »
-Que me veux-tu ?
« Discuter. »
-Arrête de mentir. Les démons font tout par intérêt.
« Quel mauvaise impression as-tu des miens ! » fit le démon en imitant une voix indignée. « En fait, je voulait juste savoir quel décision tu allait prendre… »
-Toute ma vie, je me suis battu contre les cœurs impurs. Et je mourrais comme tel !
« Est-ce bien ce que tu désire ? »
-Cela te contrarie-t-il ?
« Au contraire, tu me fais rire. »
-Pourquoi ?
« Tu te sacrifies pour tes croyances. Mais le sacrifice…n’est ce pas contraire à tes idées ? De cette façon tu tues tes idées. Et si tu tues tes idées, ta vie n’aurait-elle pas servit à rien ? C'est idiot non ?»
-Ma vie a servi à occire les âmes impures. Elle n’aura pas servit à rien !! voulut se convaincre le paladin.
« Après tout, à toi de voir. »Le démon sembla partir de l’esprit du célèstial, désemparé, en ricanant.
Adamas se sentit seul dans la pièce. Son problème devenait de plus en plus insoluble. Maintenant, il semblait de plus en plus certain d'une chose: le démon s'était laissé tuer lors de leur affrontement. Seulement pour le maudire. Au fond de lui même, il crut entendre un acquiescement