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Bien que d'une bonne fraîcheur, ces fruits ne saurait rassasier une faim qui est grande. Il vous faut un bon repas. J'ai eu vent d'une auberge à quelques rues d'ici dont la réputation serait excellente et c'est justement là que je me dirigeais avant d'être détourné de ma route par votre présence. N’y voyez là aucun reproche, vous dégagez un je ne sais quoi d'intrigant qui a fait surgir le souvenir des histoires de mon mentor.Sans être vexée le moins du monde, la demoiselle sourit de plus belle en haussant un sourcil. Ainsi, elle l’intriguait ? Intéressant...
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Accepteriez-vous de prendre un repas à la même table que moi et discuter plus longuement ?Cette idée était fort tentante. Aussi chevaleresque semblait-il être, peut-être aurait-il la bonté de lui offrir son repas ? Tout se paye, bien entendu, mais le Sir Babka paraissait si... généreux.
Elle avait vu nombre de paysages pour atteindre les remparts de la Ville : pas de fidèle destrier, à peine quelques vivres pour subsister les premiers jours. L’Humaine rêvait d’aventures et de sensations fortes, et elle y avait eu droit ! Se débrouiller seule lorsque l’on a grandi sous l’aile bienveillante de ses parents, là était le défi qu’elle avait voulu relever. Y était-elle parvenue ? Oui, à en croire ce que voyait Babka Irvin. Mais, même si son fort caractère l’avait maintenue en vie, la solitude avait entamé son panache... Evidemment, de nombreux brigands croisèrent son chemin lors de son périple, mais Faelyna ne put guère profiter de leur compagnie « amicale » bien longtemps.
Sortant de sa rêverie, elle hocha la tête de haut en bas avec une mine sérieuse.
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J’accepte, à condition que vous m’indiquiez le chemin... Mon flair est quelque peu fatigué de la route parcourue jusqu’ici.A nouveau souriante, la belle se mit en marche aux côtés de ce Prince des Voleurs, dont elle ne connaissait que le nom. La démarche féline, la jolie brune espérait qu’il connaisse mieux la Ville Impériale qu’elle, sinon, ils risqueraient de se perdre rapidement... Mais pour une fois qu’on ne lui demandait ni argent ni plaisir, elle décida de faire confiance à ce parti intéressant.
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Je vous remercie pour votre aide, c’est tout à votre honneur de secourir une damoiselle en détresse... Elle ponctua sa phrase d’un coup d’œil dans sa direction, mordilla sa lèvre inférieure, et continua la marche silencieusement... Ils sillonnèrent alors les rues de la Capitale, jusqu’à l’auberge dont l’Elfe avait parlé.