Fort Wolfen: Bastion Impérial

Le ménage a été fait en gros, bon rp

[Edit Enguerrand: si vous trouvez que certainnes choses doivent être modifié lors que de vos précédent message, n'hésitez pas à le faire. (je pense au double poste de Orrendav) merci encore une fois.]

- La forêt des sans-plumes...

Le général Millstone fit signe à son escouade orque de s'arrêter.

- Il va falloir être prudent maintenant ... Nous approchons du fort Wolfen, c'est derriére cette forêt. Mais je ne sais ce qu'il y a dans cette forêt ... Je n'y ai jamais mis les pieds, cependant nous y serons plus à l'abri des troupes impériales, c'est pour cela que j'ai préféré venir par ce côté.

Les orques avancérent donc pour entrer dans la forêt les premiers, Gorbulas les suivait de près. La forêt semblait assez dense mais pas spécialement hostile, la progression devait certainement être rapide.

- Faites attention surtout, il y a peut être des mercenaires dans cette forêt également. Personnellement je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup, car cela ne sert à rien. Mais faites attention de ne pas tomber en embuscade, avancez prudemment ...

Les orques avancèrent donc moins vite, regardant dans tout les sens pour ne pas se faire avoir dans le dos. Sieur Millstone prit son long couteau et murmura quelque chose, la lame était maintenant bleuté et un peu plus longue, il avançait en coupant les branches envahissantes avec une facilité consternante. Les orques paraissaient légérement impressionnés sur le coup, mais ils pensèrent que cela ne faisait pas le poids face à leur force physique hors du commun et leur grosses épées aiguisés après et avant chaques combats ou guerres...
Un serpent jailli sur l'un des orques, certainement devenu agressif après avoir pris une branche sur la tête, mais avant d'arriver sur l'orque, il était déjà au bout d'un pieu qui avait fini sa course planté sur le tronc d'un arbre.

- Faites attention, il peut très bien y avoir des animaux sauvages, autant que des mercenaires...

Le pieu revint seul dans se ranger dans un étui accroché sur le dos du général, laissant les orques coi. Ils reprirent finalement leur marche sur que leur chef de derniéres minutes n'était pas un débutant.
La forêt ne semblait cependant pas avoir de fin ...

La demi-heure s’était écoulée. Les Guérisseurs étaient venus rejoindre leur maîtresse, voyant qu’aucun danger n’était venu la défier. Ils l’avaient rattrapée rapidement, à dos des hippogriffes des Toits Infinis. Le ciel avait éclaté entre-temps, déchiré d’un tonnerre continu. Elle avait eu l’air distraite durant la marche. Durant les trente minutes, elle s’était arrêtée une seule fois alors que le concert aérien avait résonné à son plus fort.

Bon… Va falloir bientôt déployer plus de Guérisseurs… avait-elle murmuré, déçue, seule, pour les oreilles du vent.

Parfois, elle jetait des regards mi-inquiets mi-agacés vers la scène où la bataille avait fait rage. Les colonnes de fumée éclipsaient encore les étoiles, et la lueur des foyers était toujours visible. Un demi-elfe attira son attention. Il avait aperçu des ombres dans la lune.

Kimri s’arrêta subitement et regarda la convergence des pouvoirs. Un croassement se glissa hors de sa bouche crispée. Elle prit une grande inspiration, ferma les yeux, et murmura quelque chose. Ça n'avait pas l'air d'avoir réussi à la calmer.

C'est quoi ce chantier là!!! Par Folaniss!!! Bande de précipités!!!

Ses yeux étaient larges, son front plissé. Elle distança les Guérisseurs d'un pas énergique qui la regardait en ricanant silencieusement. Ses genoux montaient exagérément hauts dans sa marche. Ils y étaient habitués, et la suivirent donc, silencieusement.

Burn-out!! BURN-OUT!! ARG!!! entendait-on provenir de la Prêtresse quelques mètres plus loin, entre deux injures.



Le Fort Wolfen dominait leur champ de vision. Certains Soigneurs – ceux qui avaient vu peu de Kalamaï – avaient le cou étiré en admirant son architecture. Les lanternes que la troupe de Kimri avait allumé lorsqu’ils étaient entrés dans la portée normale des arbalètes scitopoliennes, afin que leurs drapeaux soient plus visibles et qu’on ne les prenne pas pour des ennemis. Un sort de la prêtresse avait conjuré en plus des lumières dansantes autour des insignes de la Maison de Guérison, des Toits Infinis et du Protectorat Ancestral. L’Elfe s’était avancée vers les portes massives, et d’un sort semblable à celui que le mercenaire impoli avait utilisé – mais de moindre intensité – pour répondre aux Élus, s’adressa aux gardes.

Je suis Kimri, Conseillère des Toits Infinis, Grande Prêtresse de la Maison de Guérison. Je viens sur invitation du Seigneur Fardall de Zirconie, fils d'Igardal de la Capitale de l’Honneur, au côté de qui j’ai combattu durant la Deuxième Croisade contre l’Outre-Mer. Les Guérisseurs ci-présent amènent soins et beaumes pour vos brûlés et blessés.

Je me retire maintenant, car mes devoirs m’appellent ailleurs tout comme la présence de votre chef. Je prie que la Maison soit traitée avec le respect qui lui est dû, et qu’elle ne sera pas mise en danger inutilement.

Kimri se retira, confiante que sa nouvelle amie assurerait au Fort. Elle prit la bride d’un hippogriffe sur lequel la bannière des Toits Infinis et du Protectorat Ancestral avait été repliées et se mit en selle, les jambes du même côté. Sa monture prit son élan et prit un grand bond aux ailes dressées, planant ainsi une bonne minute. Sa bête fit quelques pas et bondit à nouveau. Kimri retourna rapidement au campement amphisois

Lorsqu’elle approchait de sa destination, plusieurs chants d’oiseaux s’élevèrent ; les Gardiens-Éclaireurs l’avait aperçu et annonçait le passage d’une présence amicale. La Conseillère remarqua que le camp était plus ample qu’avant et déduisit la source de l’agrandissement en voyant les couleurs d’Héraldie. Lorsqu’elle fit son atterrissage final, deux Gardiens se présentèrent. Deux elfes, vu la noirceur qui régnait.

Prenez en bien soin, leur dit-elle. Il a travaillé durement cette nuit. Faites passer le mot au restant de la Maison de Guérison que je suis de retour. Ils devraient être prêts. Aussi, indiquez-moi où se trouve le Palatin. Je suis curieuse de savoir s'il a bien mangé ce matin avant d'entreprendre sa longue route.

Uzul qui discutait avec Orendav leur fournit donc quelques informations :

"En effet les bombes lancées par Enguerrand ne facilitent notre position au contraire la moitié des vivres ont été détruites, des habitants et des combattants ont péri et des habitations ont été détruites cependant nous pouvons espérer que Fardall nous amène de l'espoir malgré l'extermination d'une partie de ses troupes ! Vos troupes en effet sont les bienvenus et redonnent espoir aux combattants cependant il nous faut vite une solution ! Les vivres seront bientôt écoulées et bientôt allons mourir de faim ! "

Sur cela , Orendac étaient bouche bé !

Puis il répondit a Kryel

" Le seigneur Fardall ne devrait pas tardé, mon nom est Uzul !"

Dernière édition par le Lun 17 Déc 2007 - 20:23, édité 1 fois

Fardall qui avait discuté avec le Général Munin avait eu une importante discussion. Le Chef de La Garde Divine leur avait dit qu’il comptait faire une sortie le plus rapidement possible, les vivres étaient presque toutes épuisées et d’autres choses se tramaient selon lui ailleurs en Scitopole.

- Cher Général, comme convenu nous vous enverrons un signal de fumée, tenez vous prêts, dès que vous le verrez rejoignez-nous et prenez-les par les flancs, ou selon la situation par derrière . Il est quasiment impossible d’envisager une retraite, car nous ne tiendrons plus longtemps sans eau ni nourriture. Déjà, j’ai eu vent de l’information, des troupes sont venues de Naxos et d’Agostole pour nous rejoindre, des Guérisseurs Amphisois, sous la tutelle de mon amie, Dame Kimri des Toits Infinis aussi sont venus soigner mes troupes. Elles ne font que diminuer encore plus nos vivre, j’organiserai donc la sortie dès mon arrivée. La cavalerie pourra également être utile, les immortels également, mais je suis réticents à les employer, plusieurs ne sont pas venus de leur plein gré, mais bon. Je suis sûr que leurs intention sont bonnes tout de même.

Il fit une pause après ce grand énoncé. Puis il rajouta :

Je dois vous quittez désormais, pourriez-vous me fournir une nouvelle escorte ? Petite de préférence, nous devons arriver discrètement et éviter d’être pris en embuscade à nouveau.

Le Seigneur de Zirconie sortit par la porte du pavillon puis alla récupérer son griffon. Les troupes opselimbiennes lui fournirent quelques pégases montés pour l’accompagner, en plus des deux survivants de son escorte.

Ils s’envolèrent donc, après s’être mis d’accord sur les derniers points, le Seigneur Fardall en tête, avec la bannière de La Garde Divine enfoncée sous son bras, qui flottait au vent.





Le Chef de l’Alliance de Lumière arriva à Fort Wolfen, peu avant le zénith. Il atterrit avec son escorte dans la grande cour. Une partie des murs étaient fragilisés par les bombes gnomes et les réserves de nourriture n’étaient plus que cendres. La faim et la fatigue se lisait sur tous les visages, pourtant, une lumière brillait au fond de tous les regards, celle de la détermination et du courage. Tous avaient envie d’en finir avec ce maudit siège du bastion divin. La présence de leur chef sembla redonner de l'ardeur aux troupes divines qui le saluèrent.

- Seigneurs Uzul, Belthil, Markonyx, et euh, Orrendav je crois, rejoignez-moi dans le hall du donjon, une décision rapide mais importante se doit d’être prise, j’ai besoin de vous.

Dernière édition par le Lun 17 Déc 2007 - 2:20, édité 1 fois

Le seigneur Fardall était enfin arrivé dans le Fort Wolfen, et il convaqua les seigneurs dans le hall du donjon, pour surement leur dicter sa stratégie nouvelle !
Uzul, fesait confiance au seigneur Fardall et pensait qu'il aurait une idée pour rétablir notre situation !
Ainsi Uzul qui était entrain de discuter avec Orrendav et Kryell déclara :

"Orrendav,Kryell dépêchons nous le seigneur Fardall est arrivé au Fort et nous a convoqué dans le hall du donjon pour une affaire de la plus grande importance, dépêchons "

Mais Uzul partit seul en direction du hall car Orrendav lui avait dit qu'il avait quelque chose à faire de dernières minutes et quand à Kryel elle déclara qu'elle allait cherché une affaire et qu'elle arrivait tout de suite!
Il arrivit donc devant la haute porte du hall du donjon en attendant que les autres seigneurs se présentent !


Dernière édition par le Lun 17 Déc 2007 - 20:30, édité 2 fois

Orrendav laissa tombé ses projets et pris le chemin du hall, un peu derrière Uzul. Il entra dans le hall et aperçu Le seigneur Fardall et Uzul.

Je suis venue en votre demande, seigneur Fardall. Mais pourquoi nous convoquer ici?

Orrendav se plaça juste a coté de Uzul . Il en profita pour s'avancer et rejouta:

J'ai su que la moitié de vos troupes sont tombé au combat. Mes troupes son prête a vous aidez quoi qu'il arrive, quelques 400 hommes et 300 créatures, ce n'est peu etre pas très gros, je n'ai pris que les meilleurs. J'espere qu'il pouront vous aidez. Aussi j'ai apporter des caisses de fruits,légumes et un peu de viande pour ne pas trop puisé vos ressources.

Orrendav reprit sa place et attendit.



Dernière édition par le Lun 17 Déc 2007 - 23:25, édité 4 fois

Kryell, voyant que les deux personnes à coté de qui elle se tenais l'ignorais et partais à des directions opposée sans même un signe de tête. Je commença à être lassée de me faire ignorer. Je me décida donc à me faire remarquer. Je murmura une phrase dans ma langue natale tout en joignant les mains et fit apparraitre une boule lumineuse bleue innoffensive assez large. Elle dégagea une chaleur et une luminositée presque aveuglante. J'espèrais enfin me faire entendre par le seigneur Fardall.

Je suis La Galente d'Éden, Kryell Feljä d'Ehmryël, et je souhaite voir le Seigneur Fardall. Les seigneurs d'Amphise ont été convoqué et je répond à l'appel afin de connaitre la situation et les enjeux précis de tout ceci.

(Si ça vous intéresse, voici le message de parchemin que j'ai remis à Kimri :)



La lune était haute. Comme après toutes les batailles.


Nathaniel fouilla le splaines, les infirmeries pleines de blessés, entra même quelques secondes dans une taverne, ce qu'il ne faisait jamais.

Mais rien, la prétresse avait disparu. Bien sûr , beaucoup de paysans parlaient des soigneurs arrivés pour s'occuper des blessés si nombreux de l'ennemi. Son nom fut mentionné à quelques reprises :

"Jt'e jure ! On m'a dit qu'il était ici. Si cé vrai, alors les rebelles auront fort à faire!"

"Ct'e gars là c'est un malade. Tout ce qui veut, comme le reste de sa bande, c'est de l'argent. De l'argent pour des vies , quel pervers !"

"Nathaniel? Oui on m'a dit que c'était quelqu'un de cruel."

Nathaniel avait toujours été intrigué par les choses que les gens disaient des autres. Comment arrivaient-ils à parler sans savoir, à spéculer constamment sur le monde qui les entourent? Leurs yeux étaient fermés par les préjugés.

Bredouille de sa recherche, son dragon l'éleva dans les airs et il put contempler les plaines. On voyait encore les formes distinctes des dragons morts là où le combat avait eu lieu.Les dragons blancs avaient été déjà ramassés, eux.De l'autre côté, une nouvelle force armée au forces.....(Il força ses yeux) amphisoises? Il ne savait trop. Amphise était-elle un ennemi ? Mais qui lui avait donc parlé d'Amphise...Kimri, bien sûr. Elle disait être envoyée par le palatin lui-même, un autre aristocrate.

Il retourna au camp et fit quérir 3 autres dragons blancs pour aller établir de premiers contact. Nathaniel resta en tunique outremerses, reconnaissables par les motifs sur les épaules qui était propres aux couturiers du continent océanique.Sadrk prit son élan et ils attérirent à une cinquantaine de mètres du camp amphisois. Les bannière confirmaient ses certitudes. Lorsqu'un garde vut les quatres dragons blancs, il voulut sonner l'alarme, mais Nathaniel le fit taire magiquement et se rapprocha de lui.

"Nous sommes pacifiques. Tu vois, pas d'armes. Amène-nous à ton Chef, qui ne doit être autre que le Palatin lui-même?."

Le garde ne répondit rien, de toute façon il en était incapable.Il les intima de le suivre puis s'enfonça dans la dédale de tentes. Il fit signe à un de ses compagnons de le suivre et des autre d'attendre, car eux portaient leurs armures et leurs armes.

Le chevalier Munin avait dispersé ses troupes entre des escarpements assez lointains. Les montures avaient besoin de soins et de repos.

Munin avait accepté les ordres de Fardall et lui avait fournit une garde rapide. Chaque homme commençait cependant à compter et le chevalier opselimbien envoya plusieurs missives au Sénat de sa cité et à sa famille pour réclamer quelques renforts.

A ces hommes, il ordonna de fuir systématiquement devant l'ennemi mais de rester prêt à réagir au signal du Fort. Les pégases pouvaient aisément distancer dragons et wyvernes et disperser les éventuels efforts enemis pour les débusquer. Mais sans renforts, Obselimbe ne pouvait espérer faire le moindre poids face aux forces de l'Oppresseur lors d'une confrontation directe. Il était tout aussi impossible de faire parvenir de la nourriture aux gardiens du Fort sans éveiller les soupçons.

* Ce général mercenaire est puissant et se croit honorable car il suit un code qui lui est personnel. Il combat en alliant magie et puissance. Si je comprends les bases de son style, je pourrais anticiper plus que ses mouvements...*

Munin se remémorait les gestes du meneur des mercenaires, assimilant ce qu'il pouvait de ses techniques exotiques. Chez un guerrier émerite, la pensée et le geste sont liés. Par une étude sérieuse on peut au moins s'éviter des surprises, anticiper de peu certains mouvements.

- Faites venir un mage, il faut que je comprenne certaines choses sur cette philosophie martiale du sang... Et prévenez-moi au moindre mouvement, qu'il soit allié ou ennemi.

La mort était une issue acceptable pour un chevalier. Le manque de compréhension était inadmissible pour un philosophe.

La forêt ! Quel étrange paysage, on y remarque plein d'arbre, de bestiole et pas une once de civilisation. On y retrouve pourtant les mêmes rêgles, il y a les nobles tuant les pauvres aussi ici ... Il y a même un dragon ... Un Dragon !

- Pas d'inquiétude, il est mort sinon je l'aurais perçu directement au leu d'être obligé de m'introduire dans vos esprits pour le savoir. Continuons notre route.

On retrouvait beaucoup de créatures bizarres dans le coin mais personne ne s'attendait à trouver un dragons, même mort...

Cela faisait au moins trois heures qu'ils marchaient quand ...
Shhhh .. !
Une fléche sifla dans les oreilles de Gorbulas, les troupes impériales ? Déjà ?
Des gobelins armés de lances et d'arcs les prirent en embuscade, les orcs réactifs sortirent de suite leurs épées pour se lancer dans la mélée sauf un qui restait à distance. Il leva son épée vers le ciel avant d'incanter une bizzarerie et un éclair foudroya un archer. Sieur Millstone envoya ses pieux par psionisme sur quelques gobelins et une fois à court de munitions tendit la main vers un autre qui se jetait sur lui. Le gobelin se retrouva par terre avec une hémoragie interne dans le corps.
Les pertes étaient faibles, ce n'était après tout que des gobelins.
les orcs qui avait fin poichèrent dans les provisions de ceux-ci avant de se remettre en route.

Ils avaient parcourus une longue distance et ils arrivèrent enfin à la lisière de la forêt, un camps n'était pas très loin, il s'agissait certainement de troupes impériales. le groupe de Grobulas Millstone avait néanmoins l'avantage d'être inconnu de l'Empire, normalement ...
Il pourrait éventuellement se faire passer pour mercenaire une fois repéré. La mission était claire, observation - information.

Kimri venait tout juste de s’asseoir et attendait une petite collation pour se restaurer quand Oengus s’excusa. Elle poussa un faible soupir. Jamais un moment de calme… se dit-elle. Un autre soupir, digne d’un nain accompagné d’un elfe et d’un gnome, s’échappa d’elle lorsqu’elle reconnut la voix de ce qui avait tiré son ami hors de la tente. Bon… quand c’est le temps, c’est le temps. Tant de devoirs ces temps-ci…

La Conseillère des Toits Infinis quitta son siège et murmura un de ses sorts pour arranger sa tenue. Un tour d’hippogriffe dans une forêt avait de quoi décoiffé et salir ses robes, sans compter ce que le manque de repos avait fait à ses yeux. C’était tout à fait naturel, mais les humains donnaient une importance dans l’apparence. Et puis, ce sort était pratique pour les opérations; la saleté pouvait envenimer les blessures après tout. Lorsqu’elle fut satisfaite, la prêtresse quitta la tente à son tour.

Bonjour Sire Nathaniel ! annonça-t-elle avec un grand sourire, avant de se tourner vers son palatin. Oengus, voici le mercenaire que Kryell et moi avions rencontré, celui dont j’ai à peine eu le temps de vous décrire. Il a autorisé que j’accomplisse mes devoirs de Guérisseuse auprès du Fort Wolfen qui a été bombardé récemment.

Se tournant à nouveau vers l’humain, elle continua : Je vois que vous venez de rencontrer celui que mes Élus ont annoncé tout à l’heure. Seriez-vous venu réclamé ma présence ou mes soins? Croyez moi cependant quand j’affirme que je remplirai mes serments auprès des deux camps, et, comme mon ami d’Héraldie l’avait annoncé publiquement en Ville avant son départ, gare à ceux qui barreront mon chemin.

[hrp] Okay là c’est assez, j’en ai plus que marre ! Vous vous plaignez qu’on manque de joueurs dans le RP, mais vous vous foutez carrément des actions de Kryell ! Est-ce que vous vous rappelez comment c’est intimidant faire du RP pour la première fois ? Être ignoré n’aide pas !! Vous êtes en train d’insulter mon amie et l'amie Oengus, et nous en avons assez ! Kryell est une nouvelle joueuse IRL et la représentante IG officielle du Protectorat Ancestral. Traitez-la comme tel SVP, sinon je pète une coche. [/hrp]

- Toi, toi et toi ! Allez couper du bois là-bas. Toi et toi ! Vous allez chasser, le reste vous surveillez les alentours, sauf toi, apporte ceci au Maître.

Gorbulas, le chasseur de Vampire venait d'écrire quelques chose en célestial sur un parchemin. Y figurait leur position, le nombre d'effectifs perdu durant le voyage ainsi que la raison et enfin quelques informations sur l'agitation qui régnait en ce moment. En effet, la situation était calme pour le moment, et le général Millstone ne savait pas vraiment ce que l'empire manigançait ... Pour l'insant. Si quelque chose doit être découvert alors il n'y avait pas vraiment de raison pour que cela reste caché.
Plus tard, le campement était fin prêt et Gorbulas fit la sieste pendant que les orcs s'occupaient comme ils pouvaient...


[Hrp] Plutôt que de couper le rp avec vos messages, introduisez vos Hrp au début ou à la fin de votre Rp [/Hrp]

Fardall songeait à ce qu’il allait dire. Il avait prit son temps, mais il voyait bien que le Sire Orrendav s’impatientait et savait devoir agir vite. Il lorgna un moment les fresques des murs pour organiser ses pensées puis se lança. Lorsqu’il entendit l’appel de Dame Kryell il ordonna de la faire entrer, et s’excusa de son apparente indifférence.

- Chère Dame Kryell, je pourrais vous offrir une chambre digne de vous, mais cela ne saurait se faire devant les hommes et femmes qui vivent péniblement ce siège. Si vous le voulez venez prendre place à mon conseil, mais je vous prie de garder notre stratégie secrète en tant que neutre. Je vous résumerai la situation, son enjeu et ses conséquences.

Fardall fit une pause et retourna ses son regard vers ceux qui mettait sa confiance en lui et qu’il espérait ne pas décevoir.



- Chers amis, je ne croyais pas la situation si désespérée, et dès que j’ai appris le drame, j’ai accouru, mais je suis tomber dans une embuscade de l’ennemi et les avons vaincu, cela ne serait arrivé si les Opselimbiens nous ne avait pas aidé, et nous aurions tous été massacrés. L’arrivée des troupes d’Orrendav et celles d’autres seigneurs a eu pour effet de rationner encore plus les dernières denrées prévues pour quelques jours, nous ne pourrons plus soutenir un siège longtemps, il faut faire une sortir avant de ne plus avoir la force de le faire. Vous allez devoir me faire confiance, faire confiance à nos alliés et vous en remettre à cette solide amitié ou tout sera perdu.

Dans quelques heures nous ferons une sortie, un signal secret de fumée alertera nos alliés d’Opselimbe comme convenu, mais ils ne viendront pas, pas avant le temps. Nous avons convenu avec Munin d’un encerclement. Nous ferons une sortie adossé aux murs comme prévu, mais pendant ce temps nos alliés les prendront par-derrière pour finalement qu’ils soient pris en tenaille par nos troupes, Mais si l’ennemi fait signe de vouloir faire tomber les murailles sur nous, ils faudra faire une onde de choc et nous éloigner rapidement en les repoussant dans les bras des Opselimbiens. Les renforts de Natémie viendront peut-être joindre le Général Munin ainsi que d’autres alliés inattendus je crois. Nos archers seront sur les murs pour nous couvrir et tuer les second rangs et disperser leur masse compacte, nous combattrons en phalange et en formations solides la mêlée disperse ne nous servira à rien.

Mais toute la nuit vous ferez passer le mot en silence et nos troupes devront faire comme si elles étaient abattues. Les sentinelles feront des rondes normales en maudissant des insultes aux ennemis.

Toute cette stratégie est peu développée et très risquée, mais qui ne risque rien n’a rien comme on dit. Nous n’avons plus de jours pour d’élaborer. Si vous avez quelques suggestions ou toute autres stratégies dites-le, tout nous sera secourable.

Cette élaboration faite, le fils d’Igardal reprit son souffle. Le Chef de La Garde Divine parla à Dame Kryell et résuma :

- Depuis la prise du pouvoir par Enguerrand d’Exalon, il s’acharne sur Scitopole, nous avons refusé son autorité et ses taxes sur les terres déjà très affaiblies par la guerre et il a répondu avec sa milice. Je n’ai réuni au tout début que quelques uns de mes alliés, dans le but de chasser cette milice ignoble qui multipliait assassinats, enlèvements de membres éminents de nos communautés et répression de la liberté d’opinion. Nous voulions défier l’empereur et lui faire cesser ses actes. Mais il a proscrit le culte de Kanderak en réponse, nous a décrété inférieur aux humains et rabaisser notre province perdant l’appui des Scitopoliens qui formaient son armée, il a alors assiégé notre bastion sans aucune raison, aucune provocation n’avait été faites que celle de chasser les mercenaires qui maltraitait les populations. Puis le conflit a dégénéré en guerre, d’autres provinces y ont été mêlées et j’ai demander l’aide de mes autres alliés pour défendre les droits du peuple. Mais si nous perdons cette guerre, alors Enguerrand continuera a maltraiter Scitopole, faisant un sourire hypocrite aux autres provinces et les enjôlera pour les mettre sous sa coupe. Il fera peut-être de mon peuple des esclaves ou celui des autres seigneurs qui sait. Mais si nous vainquons, alors nous promulguerons des lois pour garantir les droits de tous les citoyens de l’empire, nous lutterons contre le désordre et les injustices. Les institutions seront rétablies, un Sénat s’occupera de l’administration de l’Empire. Les provinces auront plus de libertés. L’économie est désastreuse, et nous ne saurions le cacher, des efforts inhumains devront être fait par la collectivité et principalement par nous, les acteurs directs de la guerre mais nous aurons besoin de paix et c’est pour cela que la justice et l’égalité sont nos valeurs. La paix nous l’avons toujours voulue, mais avec des droits, des libertés et l’égalité de tout homme et toute femme de Kalamaï. Voilà ce que je voulais vous dire Dame Kryell.

(HRP) : Désolé pour le retard, manque de temps IRL (HRP)

Dernière édition par le Jeu 20 Déc 2007 - 5:29, édité 1 fois

J'arriva, escortée, à l'endroit où Fardall avais convoquer des seigneurs.

Je vous en pris Monsieur, je comprend parfaitement. Je respecterez vos décisions et je ne parlerez point à personne. Allez-y, je ne voudrais guère user de votre temps.

Je m'éloignas des hommes qui parlais stratégie en les écoutants d'une oreille distraite. J'en profita pour regarder ce qu'il y avais au alentour. Comment était le hall du Fort. Quand Fardall vient me rejoindre, je l'écouta attentivement.

Êtes-vous certain de n'avoir rien fait pour attiré la collère de l'empereur Enguerrand ? Avez-vous seulement tenter de discuter avec lui de ce conflit ? Ceci est peut-être un simple mal entendu de votre part, ou de la leur, qui risque de coûter cher à tous, et surtout les paysans innocent qui n'ont rien du tout à voir avec votre situation. Ne serais-ce pas plus justicieux de tentez de régler se différent par la parole plutot que par les armes ?