Fort Wolfen: Bastion Impérial

La main de Nathaniel se rabaissa puis se serra à faire blanchir les jointures.Des hommes l'entourèrent, lui et son compagnon. Quel déshonneur de pointer d'une arme celui qui a décidé de s'en séparer pacifiquement.

" Je vois que ma présence n'est plus la bienvenue ici. J'en suis fort triste. Mais j'attend toujours ces papiers, Palatin , car si je n'ai pas d'autorisation formelle de l'empereur sur votre juridiction, vous vous battrez avec moins de la moitié d'une armée."

Il fulminait intérieurement, et de minuscules étincelles bleues se détachaient de ses bras. Mais il n'y avait plus rien à dire.Il lança un regard pleine d'une douce reproche à la femme , puis laissa le shommes du Palatin l'emmener. Sorti du camp , ses hommes ne lui posèrent pas de questions, ce qui était préférable, de toute manière.

Vers 11:00 pm , il entrait dans la tente de réunion de son groupe, autour d'une grande table démontable recouverte d'une nappe bien ordinaire blanche. Ses frères d'armes l'attendaient, tous assis dans le cercle de la table, et sa chaise, très légèrement mieux ornée, l'attendaient. Il avait eu le temps de se calmer, et s'assit.

Il se tourna vers un homme au bouc grisonnant.

"Comment sont les pertes?"
"Elles sont assez faibles, et nous avons reçu des renforcements pendants ton absence."

"Combien?"

"Une escouade, avec leurs dragons."

"D'autres vont venir?"

"J'en doute. L'empereur a conscience du prix exhorbitant de nos services. Peut-être une autre escouade dans quelques jours."

"Où est Talf? Je ne le vois nulle part."

"Il a dû être amputé d'une jambe à cause d'une blessure. Il 'sest donné la mort peu après, en s'empalant sur sa lance."

Comme la tradition, les mercenaires dirent en choeur:"Une nouvelle Légende."

" Et l'empereur a été informé?"

"Il le sera bientôt."

"Quelle est la situation du fort?"

"Il ya beaucoup de mouvement. Des guerriers les ont rejoints , aussi. On suspecte qu'ils essaient de se débarasser des habitants inutiles ou cachent des soldats dans les forêts environnantes pour se rationner. Les espions disent que leur moral est au plus bas. Mais il n'y a pas de doute, ils vont tenter une sortie."

"Vous avez informé le Général Drake?"

"Oui, il s'y attend aussi. Que pourrait faire l'ennemi à part celà? La dernière bataille nous montre qu'il ne perd pas courage aussi facilement et sont prêt à prendre des plans plutôt mal ficelés."

"Comme faire passer des chevaliers pégases aux armures pleines de sang pour des renforcements ?"

Quelques regards vers Nathaniel, puis un ou deux grognements.

"Vous saviez?"

"Non, en revenant des camps amphisois, sa m'est venu à l'idée. Nous aurions pu les exterminer, quand j'y pense, mais peut importe. Leur pertes ont été douloureuses et la renommée de notre troupe a augmenté. C'est notre objectif."

"Il y a autre chose. On m'a dit que le Palatin d'Amphise lui-même est ici."

"Il l'est. Il a apporté ses propres chiens de gardes mais ne veut pas les utiliser. Ne le considérer pas comme un allié pour l'instant."

Il l'avait dit d'un ton sec, que plusieurs remarquèrent.

"Il n'y a rien d'autre pour l'instant."

"Soit. La séance est levée. La Légende a brisé."

Et tous en Choeur : "La légende a brisé, et brisera à nouveau!"

Si l'alcool n'avait pas été formellement interdit par l'empereur lui-même dans l'armée, Nathaniel en aurait certainement abusé.

Kimri regarda le mercenaire contrôler son tempérament en se disant que s’il n’était pas tué au combat et atteindrait l’âge d’or, il aurait des problèmes de jointures. Elle répondit doucement aux hommes.

Sire Nathaniel, je me dois de respecter la volonté du plus haut de la hiérarchie impériale dans cette situation, et ce n’est pas vous, Nathaniel, qui avez autorité ici… Un général ne domine que ses troupes. Quant à mon travail… Il semblerait que la douleur règne et que le sang coule abondamment aujourd’hui. Que Folaniss surveille votre retour.

Elle s’inclina légèrement. Lorsqu’il fut hors du camp, la prêtresse se tourna vers le voleur, l’expression un peu boudeuse en parlant sur un ton de reproche :

C’était une bonne idée de lui demander de se préparer à attaquer le fort ? Sans lui laisser le temps de répondre, elle enchaîna, l’expression plus songeuse et le ton plus doux. Bon, il semble que tu te sois fait un ennemi, qui ne semble pas croire à ta position impériale non plus. Oengus n’est pour lui qu’un simple palatin. Bon, tu m’accompagnes vers mes Guérisseurs ? Vu qu’on a rapporté que les disciples de Synodar s’occupent des troupes d’Outre-Mer, je peux concentrer toutes mes forces sur l’autre camp.

Écouta Fardall lui parler.

Je vois que vous savez ce que vous voulez. Je suis heureuse de constater que vous n'êtes pas totalement fermé à ce sujet et que vous acceptiez de parlementer. J'avoue que toute province à droit à ce qu'il mérite. Si Enguerrand accepte, ce sera la meilleure chose qui pourrais arrivé. Toute personne est humaine et doivent tous être considéré ainsi.

Se retourna pour répondre à Uzul.

Ne vous en faite pas, Amphise ne vous laissera pas mourrir de faim. Oengus vous fera parvenir des vivres en guise de remerciment pour avoir consentit à l'accord diplômatique.

Se retournant pour faire face à nouveau à Fardall.

Sur ce, je dois allez rejoindre Oengus. Je dois lui faire part des nouvelles que vous m'apportez. Je vous tiendrez au courant pour les pourparlers. Je dois malheureusement décliner votre offre, mais j'ai quand même une requête à faire. Si vous pourriez mettre à ma disposition une pégase pour allez rejoindre mes compatriotes.

Demandais-je souriante et courtoise. Après que Fardall ai accepté ma requête, je sortie un tissu et d'une formule magique, j'y fit apparaitre la bannière du Protectoral Ancestrale et d'Amphise. Je m'installa sur la pégase et salua Fardall avant de m'envoler.

Ce n'était certes pas une bonne idée mais je ne doute pas que c'était sûrement prévu. Quant à mettre fait un ennemi ? Peut-être, mais il subirait les foudres de l'Empereur ainsi que la disparition de son cachet s'il envoi ses troupes contre moi. Je suis ici pour régler ce conflit avec l'approbation de l'Empereur.

Puis parlant d'une voix plus calme.Je vous accompagne volontiers à vos Guérisseurs ma chère, je vous demande seulement quelques instant pour envoyer un messager au Palais afin d'obtenir ce damné papier.

Les deux elfes commencèrent à avancer tandis qu'un messager écrivait le message qu'Oengus lui dictait quant arriva prestament une pégase. Elle portait les bannières du Protectorat Ancestral et de l'Amphise, il s'agissait de la Galante d'Eden qui était de retour parmi eux.

Une fois qu'elle eut mis pied à terre grâce à l'aide de deux guerriers, elle expliqua la situation et les requêtes de Fardall. Oengus termina donc sa missive avec les derniers détails. Le palatin y apposa ensuite son sceau.

Messager, sait-tu monter une pégase ? Il répondit à l'affirmative. Et bien prend celle-ci et fonce au palais impérial, conserve les deux bannières qui y sont accroché. Ce sera ton droit d'accès à l'Empereur.

Lorsque le messager fût partit. Kimri et Oengus continuèrent en direction des Guérisseurs suivi de Kryell qui replaçait sa tenue suite à ce petit vol imprévu puis elle parla de nouveau :

J'ai informer que l'Amphise fournirai des vivres pour le Fort en guise de remerciement pour l'acceptation des relations diplômatiques. Elle regarda ensuite d'un air hésitant le palatin.

Et bien ainsi soit-il, aussitôt que le papier sera là pour que Nathaniel applique le cessez-le-feu, des chariots de vivres seront acheminé au Fort dans le cas que les deux parties veulent négocier la paix. Sinon, je garde mes vivres ici. Tu as fait un excellent travail belle Kryell. Oengus l'embrassa sur le front en guise de remerciement et de félicitations.

Uzul attendait donc la réponse du Seigneur Fardall dans la cour du Fort , fallait-il préparer ses troupes pour attaquer le tyran ??

"Seigneur Fardall, j'attends votre réponse, préparons-nous les troupes les troupes à l'attaque, chaque minute qui passe est une minute perdue, le temps presse et joue contre nous !Donnez nous l'ordre et nous vous suivrons jusqu'à la mort !"

Le seigneur Uzul qui voyait le Seigneur Orrendav qui marchait à grand pas, l'interpella !

"Orrendav, qu'en pensez-vous ?"

Après la réaction d'Oengus, je me recula de quelques pas, rougissant mais laissant à peine le temps de faire voir que je fut troublé.

Merci! Si vous me permettez cher ami, je vais vous faussez compagnie quelques instant. Le voyage a été pénible et après toute cette parlementation, un petit brin de toilette ne serait pas de refus.

Je m'inclina poliement et partis en direction de la hutte qui m'a été assignée.

Nathaniel méditait.


Les techniques de relaxation outremerses avaient toujours eu un effet apaisant sur lui, et aujourd'hui n'était pas exeption.

Le ciel était couvert de nuages noirs prêt à lâcher leurs furies destructrices. Les dieux étaient présents.

Un mercenaire se présenta à l'entrée de sa tente et Nathaniel ouvrit les yeux.Mais le mercenaire ne dit rien. Il n'en avait pas besoin.Nathaniel hocha doucement la tête, puis le congédia et sortit de sa tente. Des archers se postaient tout le long de la muraille, on sentait de l'agitation à l'intérieur des murs.
"Ils sortent..." murmura Nathaniel.

Il enfila son armure et saisit son hallebarde et son épée, puis rejoignit la tente des généraux, où plusieurs hommes dans la quarantaine discutait au dessus de plans.
"Ils sortent." dit Nathaniel
"Nous savons." répondit le général en chef Drake, un homme au yeux vifs, probablement un redoutable guerrier.

"Et?"

(Drake sourit.)"Nous les anéantirons, si c'est la volonté des dieux."

"Nous voulons que vous restiez au sol, avec votre groupe.Les archers du haut des murs seraient trop dangereux, et nous avons une surprise qui devraient leur couper toute retraite."

Nathaniel hocha de la tête.Sadrk ne méritait pas de mourir si jeune, de toute façon.
"Nous sommes une masse grouillante, et il est évident qu'on se fera attaquer de partout à la fois. Tenez vos mercenaires prêt à tourner constamment autour de la légion."
"Tourner?"

"Lorsque nous déclencherons notre projet, vous abandonnerez vos postes pour prendre vos dragons et protéger l'infantrie des survivants des murailles."

"À vos ordres. Quand devons nous battre en retraite?"

(Drake se leva)"Je comprend pas . "

Nathaniel fronça les sourcils. " Quand dois-je abandonner le combat du côté mercenaire?"
"Vous n'avez aucune parole, aucun honneur, maître Nathaniel.....Restez aussi longtemps que vous pourrez, espèce de lâche. "

Nathaniel ne répondit pas et sortit de la tente.

Une grande armée se leva pour combattre, et la pluie commença à tomber pour la saluer...ou la maudire...

Aporiïn était dans les murs de Fort Wolfen depuis le début des hostilités. Et c’était maintenant le grand moment, l’ultime sortie qui déciderait de l’avenir de tout un peuple.
Le célestial n’avait pas vraiment une grande idée sur la politique, tout ce qui lui importait était la réussite de sa mission, nuire à l’Empereur.
Bien que seul, Aporiïn était devenu une véritable arme de guerre presque imparable. Ce Paladin sans peur mais vivant que pour son honneur et sa maîtresse, Ardinar Ac Ramia An Zirk. Un simple homme de main … Mais surement l’un des plus puissants de l’Empire, Outre-Mer inclue.
Il était en première ligne, armée de son sabre dans sa dextre, qui pouvait aussi bien se magner à une qu’à deux mains, un écu dans sa senestre, prêt à en découdre
Il avançait lentement hors des murs.
Le sang coulera à flot ! Mais pas le mien ! Je suis le Phoenix !

- Vous êtes bien installé Sieur Millstone ?

Un orc venait d'apparaître derriére un arbre. Encore l'un de ces géneurs ne laissant jamais ses chefs tranquilles lorsqu'ils ont besoins de se ressourcer... Il est difficile d'avoir le talent necessaire pour diriger les hommes. Gorbulas Millstone sortit donc du hamac qu'il avait confectionné pour rejoindre sa petite équipe.

- Regardez dans cette direction, Seigneur.
- Que se passe t-il ?
- On dirait qu'il y a de l'agitation là-bas.
- En effet. Prevenez le Maître Regit ! Pressez vous ! Il faut que son armée soit dans la course prête à intervenir.
- Bien !

Trois orques s'armèrent pour faire le voyage jusqu'à Brasamical en passant par la forêt.

Orrendav arriva près de lui avec un air confus. Lorsqu’il lui expliqua qu’il n’avait pas compris son ordre, le Chef de La Garde Divine avait presque passé la grande porte.

Cela veut dire que vous et vos hommes sortirez en dernier et vous placerez à gauche des troupes de Belthil et moi. Le Seigneur Uzul et les autres seront à droite. Maintenant vite, positionnez-vous !

Les Armées Divines sortirent du fort et se positionnèrent. Les troupes dont étaient entouré le Seigneur Fardall étaient ceux du centre mais il approcha et se positionna avec le Seigneur Belthil dans la troisième ligne de la compagnie, car ils voulaient se battre. Loin à gauche Uzul faisait de même avec Markonyx et à droite Orrendav se positionnait enfin. Le Seigneur de Zirconie tourna le cou et aperçut les centaines d’archer sur les remparts qui les couvraient les créatures dans la porte près à les renforcir. L'élu de Sorenssen se mit à songer à nouveau, l'épée à la main.

* Si seulement Enguerrand avait accepté de faire la paix et dit oui aux exigences des Scitopoliens tout ce bain de sang aurait pu être évité. Et bien Palatin Oengus, on dirait que vous et Dame Kimri avez échoué, j’aurais tant aimé avoir le choix et pouvoir faire la paix sans mal pour les peuples de Scitopole. Mes vieux amis de la croisade comme vous et le peuple auraient enfin vécus la paix, mais l’Usurpateur a décidé de semer la zizanie. Ah si je le pouvais, je rétablirais le bon vieux Protectorat Impérial comme il était à l’origine avec le brave Godrim, le sage Angelion, le rusé Garlon et l’ambitieux et simple Enguerrand. *

En face, les troupes mercenaires se positionnait. Loin derrière la masse de la première ligne, Fardall pouvait apercevoir le casque étincelant de celui à qui il devait l’embuscade de la journée passée. Le Chef des Armées Divines et jadis Maître des Croisés devait briser le siège, aujourd’hui et maintenant, ou tout du moins, ravitailler le fort. Des caches de nourriture secrètes existaient un peu partout dans la région, il suffirait de tout faire converger au Fort. Pendant ce temps, les autres royaumes devaient également subir les chocs de la guerre, Fort Wolfen n’était pas l’unique bataille de la Guerre de Purification, partout en Kalamaï les gens souffraient de ce conflit titanesque et pourtant, si la victoire était obtenu par l’Alliance de Lumière toit cela prendrait fin et enfin, la paix, longue et durable pourrait s’installer. Fardall songea au Patriarche Enguerrand, il devait se cacher dans son palais de la capitale en ce moment, envoyant à l’abattoir ses troupes, se foutant complètement de leur sort, seul l’issu lui importait. Le Garde Divin se demanda comment des hommes comme ceux à qui il faisait face pouvaient respecter un tel homme. Alors il comprit le pouvoir et l’attirance de l’argent sur ses ennemis.

(HRP):Pour éviter la confusion, voici en gros le plan de Fardall, les troupes divines sont en plusieurs rangées ont ne voit ici que la disposition des compagnies. (HRP):

VVVVVVVVVVVVVVVV ( Percée et prise à revers par les alliés ( Munin,Bordish et autres ) )
------------------------- ( Mercenaires impériaux )
------------------------- ( Mercenaires impériaux )
............ .......... ........ ( Troupes Divines (Uzul/Markonyx)-(Fardall/Belthil)-(Orrendav/Aporïïn) )
________/ /_________ ( Murs et porte )
'''''''''''''''''''''' '''''''''''''''''''''''' ( Archers du Fort)

( Ceci n'inclue pas les unités cachées et ne donne pas la nature des bataillons sous les ordres de La Garde Divine. )

Dernière édition par le Lun 7 Jan 2008 - 2:00, édité 1 fois

Enfin la bataille allait commencer. Belthil et ses troupes tenaient leurs positions à la droite du seigneur Fardall. Etincelants dans leurs armures de plaque, les chevaliers d’Arda étaient aussi impassibles qu’a l’accoutumé et tous savaient ce qui les attendais, la victoire ou la mort.

Le paladin dégaina son épée et son bouclier, posa un genou à terre et commença à prier doucement, il pria pour ses hommes, pour tout les braves qui se battaient à ses coté, pour tout ceux qui allait mourir, amis comme ennemis, car chaque vie est précieuse… puis il pensa à son fils resté en Arda, Eärendil était désormais un homme, le prince du royaume et son seul successeur, il aurait aimer le serrer dans ses bras et il lui dire combien il en était fier, puis il se dit qu’il en aurait tout le loisir lorsqu’il rentrerais chez lui…

Les armes au clair, désormais il n’attendait plus que les ordres du seigneur Fardall, il se dit que mourir aux cotés d’un ami était surement une belle mort, mais que de combattre avec lui et de vivre, serait d’autant plus beau.

Dernière édition par le Dim 6 Jan 2008 - 21:11, édité 1 fois

Alors que Kryell était dans sa tente, Kimri et Oengus se dirigèrent vers le groupe de Guérisseurs afin que la prêtresse donne ses nouvelles consignes en vue des affrontements à venir.

Un jeune griffon arrivait avec sur son dos le messager que la palatin avait envoyé au palais. Il descendit de l'animal et tendit un parchemin à Oengus.

Voilà messire la réponse de l'Empereur du sang devra couler avant qu'il ne se présente.

Le Palatin ouvrit la lettre scellé :


Et bien, il semble que nous aurons peut-être une chance de faire les négociateurs une fois que tout le monde ce sera cassé la gueule au Fort et à l'extérieur. Ainsi, mes vivres resteront ici.

Au loin, le bruit et les mouvements augmentait, de part et d'autre la nouvelle offensive semblait prendre forme.

Kimri, je crois qu'il sera bientôt temps pour toi de prodiguer des soins aux blessés de guerres. Tu peux prendres les troupes militaires ici présente afin de t'aider dans ta tâche, que ce soit pour le transport de matériel ou de blessé. Chacun guerrier est en mesure de faire du travail, cela les dégourdira un peu.

Tu m'excusera Kimiri, je vais aller rejoindre la Galante d'Eden afin de m'assurer que tout va bien. Mais si tu as besoin de moi sur le champs de bataille n'hésite pas, tu sais comment me joindre.

Oengus passa parmi les guérisseurs et les troupes que Kimri sélectionnait avant de partir. Il recevait la bénédiction de leur Palatin afin que Folaniss soit avec eux. Le Spadassin se dirigea ensuite vers la tente de Kryell qui y était maintenant depuis plus d'une heure.

Dame d'Eden, puis-je entrer dans vos appartements ?

....La pluie....

Son cheval hennit et Nathaniel accueillit les premières trombes d'eau avec ferveur et dignité. La pluie lave les plaies du héraut de bataille, elle pourrit la chair de l'ennemi.

Une bande de tissu argenté était attaché à sa pique/hallebarde de cavalerie, comme à tous les membres de sa troupe.L'eau mouilla rapidement les étendards, mais ils battaient toujours au vent.

Ils attendaient le sang.Et ils ne seraient pas déçus.

L'orage serait très violent, et les éclairs parcourraient bientôt le ciel. Les mercenaires à pied avaient dégainés leurs armes. Toutes les tactiques avaient été discutés.Toutes les négociations avaient échoués.

La bataille serait, quand à elle, serait mené.

Et voilà ses frères companions qui souriaient, d'autres qui éclataient de rire silencieusement .Aucun orgueuil dans ce geste....Quel honneur était plus grand que celui de mourir ici?*Et je ne sais même pas pourquoi!*pensa Nathaniel.
Il contempla ce paysage.La plaine était silencieuse, pas de cris, juste l'attente du signal. Celui qui enchaînerait la mort sur ces lieux.Les arbres rares qui souilleraient leurs racines de sang frais.

Son regard se fixa soudain, et il abaissa sa visière.Il leva lentement le bras, en unisson avec les le général Drake lui-même.

Il souria à ses amis autour de lui.

"Tirer vos révérances avec un peu d'élégances, je vous en prie."

Ils hochèrent la tête, et Nathaniel cria.

"Aujourd'hui , la LÉGENDE BRISE ! LES DIEUX NOUS ATTENDENT! CHARGEZ!"

Il baissa le bras.

Et à Fort Wolfen, en terre de Scitopole, la bataille commença.


(HRP)Voici comme promis une disposition des troupes:

-----------------/ /------------->Porte







^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>Mercenaires à pied(Représentés par ^
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
*****TTT********TTT*********>Guerrier Impériaux(Représentés par *
*****TTT********TTT*********
££££££££££££££££££££££££££££>Mercenaires + Légendes
****T****T***T****T***T*****
TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT>Cavalerie Impériale(Représentés par T
****************************
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
//////////////////////////////////////>Camp de siège, Officiers
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&>Armé de réserve (Arrière garde)

Ce plan bref n'inclut pas les unités cachés, les projets spéciaux ou les unités volantes.

Je venais à peine de prendre ma dernière bouchée, que j'entendis Oengus demander la permission de venir me rejoindre.

Bien entendu que vous pouvez entrer.

Je me leva, pour acceuillir le Palatin et lui fit signe de s'asseoir.

Vous avez besoin de quelque chose ? Un petit rafraichissement ?

Voyant un signe affirmatif, je fit signe à mon valet, Radys, d'apporter une carafe et m'assoyais à mon tour.

Alors, que puis-je pour vous ? demandais-je tout sourire.

Radys terminait presque de servir le verre du Palatin qu'il décala légèrement la trajectoire de l'eau qui sortait de la carafe et renversa son contenu sur Oengus qui se leva subitement. À la fois surpris et frustré d'une telle maladresse, le Palatin enleva son manteau et le jeta par terre avant de se rasseoir.

Mais qui vous a donc montré à servir de l'eau aussi mal. Par chance ce n'était pas une carafe de l'excellente grenadine amphisoise.

Aussitôt, le valet ramassa la cape avec maintes excuses comme si c'était un accident.

Navré monsieur, quelle maladresse de ma part. Je vais de ce pas vous nettoyer tout ça dit-il. Cependant son regard semblait penser tout autre chose, comme s'il voulait éloigner l'elf de la Galante. Cette dernière regarda alors son valet avec de gros yeux et lui fit signe de quitter la tente tout en prenant bien soin de la cape. Radys écoutat les consignes de Kryell mais fixa Oengus du regard alors qu'il reculait vers la sortie. Kryell enchaîna ensuite.

Ne vous inquiétez pas, je fût plutôt surprise que choquée.

Je bus une gorgée comme pour marquer la fin de cette histoire et repris d'un ton plus sérieux.

Si ce qu'on dit sur l'Empereur Enguerrand est vrai, qu'il n'a pas tenter de discuter avant d'agir, je crois qu'il l'as bien mérité. Toutefois, je n'approuve pas plus les moyens de Seigneur Fardall. Je dis qu'avant tout actes, il faut avoir pris conscience de tout. Trouver un moyen plus pacifique de faire comprendre les choses. Si après négociations, il ne reste plus aucun moyen de faire valoir ses opinions, je juge qu'une guerre est nécessaire.

J'ai cru comprendre qu'il n'y a jamais eu de discussions sérieuse entres ses deux hommes. Ce serais bien qu'ils puissent trouver un terrain d'entente au lieu de faire payer le prix d'âmes innocentes.

Je resta silencieuse après ceci, et attendis de voir ce que l'elf aurait à répondre.