Autrefois peu étendue sur terre, Ald'Rhune avait depuis quelques temps agrandi ses territoires en explorant les vastes territoires vierges la bordant. La Cité d'Ald'Rhune avait maintenant cédé la place à une Cité-Etat puissante regroupant plusieurs villages autour d'elle. Les hameaux, attaqués de temps à autre par le passé, bénéficiaient maintenant de la protection, de la richesse et de l'influence grandissante de leur grande voisine.
De leur côté, les Ald'Rhunais trouvaient une solution à l'épineux problème démographique auquel ils se trouvaient confrontés. Nourrir une population en plein essor relevé du défi...
Nul doute que des récoltes importantes mises en commun entre citadins et villageois tissait des liens.
Les populations de ces villages restaient assez hétéroclites: certains étaient exclusivement composés d'êtres humains, d'autres d'elfes ou encore de nains. Plusieurs autres races partageaient désormais le même statut: celui de citoyen d'Ald'Rhune.
Fait intéressant, trois troupeaux de centaures décidèrent de demander la citoyenneté Ald'Rhunaise, à la suite d'un contact fortuit avec l'une des patrouilles forestières. Depuis, leur présence dans la grande ville portuaire, quoique rare, est devenue naturelle.
Ce mâtin là, deux centaures approchaient de la Grande Porte du Sud. Arrivés à hauteur de la porte, il ralentirent l'allure. Les gardes les laissèrent passer en les saluant de la main.
Le premier des deux créatures était un mâle robuste. Sa carrure impressionnante faisait penser à celle d'un cheval de guerre, large et puissant. La musculature de son torse, visible malgré sa chemise brune foncé, de même couleur que sa robe, ne laissait aucun doute à ce sujet. Ce devait être un combattant formidable.
La seconde créature était une femelle, une centauresse. Ses longs cheveux blond ondulés brillaient au soleil. Les longs poils de sa queue, de même couleur, faisaient ressortir sa délicate robe brune. Pas aussi large que son compagnon, son corps n'en restait pas moins solide et inspirait presque autant de respect. Vêtue elle aussi uniquement d'une chemise brune, son étrange beauté fit tourner le regard de plus d'un des hommes en faction sur le mur d'enceinte.
Ils prirent la direction du palais du Basileus à une allure réduite.
Cygan -le mâle- et Maëlle -la femelle- avaient été choisit par leurs chefs de troupeaux pour servir auprès du Basileus, en tant que preuve d'amitié envers leur nouvelle "patrie".
Et c'était leur premier jour à cette fonction. Un peu de stress se ressentait dans leur démarche. Ils ne savaient pas franchement à quoi s'attendre...
L'accueil que leur réservait le Basileus les étonna un peu.
En cette matinée ensoleillée, le chef de la ville les reçu dans les jardins du palais, plus pratiques pour leurs sabots que n'importe quelle salle du grand palais. Cette marque d'attention à leur égard les toucha. C'est autour d'une des fontaines parsemant les jardins du doux son de l'eau clair, qu'ils commencèrent leur nouvelle fonction.
-Bonjour à vous et bienvenue à Ald'Rhune! Commença le chef de la Cité.
-C'est un honneur, votre excellence.
-L'honneur est pour moi, Cygan.
-Nous sommes à votre service, excellence.
Le Basileus sourit au centaure lui faisant face. Maëlle restait en retrait, aux côtés de son compagnon.
-J'aurais justement un petit service à demander à l'un d'entre vous. Qui est de vous deux le plus rapide?
Maëlle répondit d'une voix douce quoiqu'un peu tremblotante:
-C'est moi, excellence.
-Bien. Pourriez-vous rejoindre Méthone? Notre ambassadrice, la comtesse Hélèna Ianoss, est devenue la Palatine de notre province. Malheureusement, elle se trouve actuellement en mission diplomatique en Amphise. Je sais qu'elle ne délègue pas facilement ses tâches, mais elle a besoin de quelqu'un sur qui compter pour la seconder. Pourriez-vous être pour elle cette personne?
-...Je...J'essayerais, excellence, si tel est votre désir.
-Vous vous mettrez sous ses ordres dès que vous la verrez. L'homme tendit un parchemin enroulé et cacheté. Ce sont vos papiers et ordres de mission. Co-signés par le Contarque. Mon intendant vous donnera quelques argents pour le voyage.
-Quand dois-je partir?
-Quand vous le pourrez.
-Je suis prête, dans ce cas.
-Bonne chance à vous, Maëlle. N'oubliez pas: si vous rencontrez un problème, trouvez un comptoir de la CMA. On vous aidera.
-Merci, excellence.
La centauresse adressa un regard à son compagnon et fit demi-tour, quittant les jardins.
Après avoir récupérés ses armes et ses quelques bagages, qu'elle avait attachés ou placés dans des sacs retenus par des harnais tels une selle, Maëlle passa la Grande Porte de l'Est au trot avant de partir au galop à travers les champs. La route serait longue jusqu'à Méthone. Et le chemin ne serait peut être pas si tranquille que cela...
De leur côté, les Ald'Rhunais trouvaient une solution à l'épineux problème démographique auquel ils se trouvaient confrontés. Nourrir une population en plein essor relevé du défi...
Nul doute que des récoltes importantes mises en commun entre citadins et villageois tissait des liens.
Les populations de ces villages restaient assez hétéroclites: certains étaient exclusivement composés d'êtres humains, d'autres d'elfes ou encore de nains. Plusieurs autres races partageaient désormais le même statut: celui de citoyen d'Ald'Rhune.
Fait intéressant, trois troupeaux de centaures décidèrent de demander la citoyenneté Ald'Rhunaise, à la suite d'un contact fortuit avec l'une des patrouilles forestières. Depuis, leur présence dans la grande ville portuaire, quoique rare, est devenue naturelle.
Ce mâtin là, deux centaures approchaient de la Grande Porte du Sud. Arrivés à hauteur de la porte, il ralentirent l'allure. Les gardes les laissèrent passer en les saluant de la main.
Le premier des deux créatures était un mâle robuste. Sa carrure impressionnante faisait penser à celle d'un cheval de guerre, large et puissant. La musculature de son torse, visible malgré sa chemise brune foncé, de même couleur que sa robe, ne laissait aucun doute à ce sujet. Ce devait être un combattant formidable.
La seconde créature était une femelle, une centauresse. Ses longs cheveux blond ondulés brillaient au soleil. Les longs poils de sa queue, de même couleur, faisaient ressortir sa délicate robe brune. Pas aussi large que son compagnon, son corps n'en restait pas moins solide et inspirait presque autant de respect. Vêtue elle aussi uniquement d'une chemise brune, son étrange beauté fit tourner le regard de plus d'un des hommes en faction sur le mur d'enceinte.
Ils prirent la direction du palais du Basileus à une allure réduite.
Cygan -le mâle- et Maëlle -la femelle- avaient été choisit par leurs chefs de troupeaux pour servir auprès du Basileus, en tant que preuve d'amitié envers leur nouvelle "patrie".
Et c'était leur premier jour à cette fonction. Un peu de stress se ressentait dans leur démarche. Ils ne savaient pas franchement à quoi s'attendre...
L'accueil que leur réservait le Basileus les étonna un peu.
En cette matinée ensoleillée, le chef de la ville les reçu dans les jardins du palais, plus pratiques pour leurs sabots que n'importe quelle salle du grand palais. Cette marque d'attention à leur égard les toucha. C'est autour d'une des fontaines parsemant les jardins du doux son de l'eau clair, qu'ils commencèrent leur nouvelle fonction.
-Bonjour à vous et bienvenue à Ald'Rhune! Commença le chef de la Cité.
-C'est un honneur, votre excellence.
-L'honneur est pour moi, Cygan.
-Nous sommes à votre service, excellence.
Le Basileus sourit au centaure lui faisant face. Maëlle restait en retrait, aux côtés de son compagnon.
-J'aurais justement un petit service à demander à l'un d'entre vous. Qui est de vous deux le plus rapide?
Maëlle répondit d'une voix douce quoiqu'un peu tremblotante:
-C'est moi, excellence.
-Bien. Pourriez-vous rejoindre Méthone? Notre ambassadrice, la comtesse Hélèna Ianoss, est devenue la Palatine de notre province. Malheureusement, elle se trouve actuellement en mission diplomatique en Amphise. Je sais qu'elle ne délègue pas facilement ses tâches, mais elle a besoin de quelqu'un sur qui compter pour la seconder. Pourriez-vous être pour elle cette personne?
-...Je...J'essayerais, excellence, si tel est votre désir.
-Vous vous mettrez sous ses ordres dès que vous la verrez. L'homme tendit un parchemin enroulé et cacheté. Ce sont vos papiers et ordres de mission. Co-signés par le Contarque. Mon intendant vous donnera quelques argents pour le voyage.
-Quand dois-je partir?
-Quand vous le pourrez.
-Je suis prête, dans ce cas.
-Bonne chance à vous, Maëlle. N'oubliez pas: si vous rencontrez un problème, trouvez un comptoir de la CMA. On vous aidera.
-Merci, excellence.
La centauresse adressa un regard à son compagnon et fit demi-tour, quittant les jardins.
Après avoir récupérés ses armes et ses quelques bagages, qu'elle avait attachés ou placés dans des sacs retenus par des harnais tels une selle, Maëlle passa la Grande Porte de l'Est au trot avant de partir au galop à travers les champs. La route serait longue jusqu'à Méthone. Et le chemin ne serait peut être pas si tranquille que cela...