Cette grande batisse, proche du centre de Methymna, se trouvait à l'intersection d'une coulée de lave des Fournaises canalisée jusqu'ici et d'une des plus grandes artères de la Capitale Argostolienne. Cette dernière était ce soir encore passante, ce qui faisait les affaires de l'établissement.
La façade de bois d'Ebène et de Feldspath d'un noir de Jais, portait comme enseigne l'image sculptée d'un Celestial immergé dans un chaudron en train de bouillir.
L'ont pouvait entendre la musique, les rires, les chants (ou plutôt beuglements) et les bruits de ocuverts et de choppes qui témoignaient de l'activité intense de l'Auberge à cette heure peu tardive.
Le soleil couchant faisait rougoyer la facade exposée de reflets puissants.
Bien qu'au rez-de-chaussée, l'animation battait son plein, que les serveuses, les videurs et les patrons ne savaient plus où donner de la tête (ou du décolleté, ou du poing ...) , bref que la fête semblait battre son plein comme de nombreux soir ici, trois étages plus haut, l'ambiance était plus douce.
La chambre marquée d'un symbole qui signifiait "33" était occupée. A l'intérieur, deux personnes attendaient patiemment.
- Est-tu sûre qu'ils vont venir ? s'impatientait Iarsil, qui faisait les cent pas dans la grande chambre, sa cape noir brodée de poupre voletant dans l'air qui résonnait quelques peu du vacarme du rez-de-chaussée. Il s'énervait d'avoir été prévenu au dernier moment de ce rendez-vous, il stressait du fait de devoir attendre, et les échos de l'occupation d'un (ou peut-être plus) couple à l'étage inférieur parraissaient en ajouter à son aigreur.
- Reste calme, s'il te plait, lui répondit Asiel. Après tout, je n'ai pas précisé d'horaire. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il répondent tous négativement à mon invitation. Après tout, ce projet nécéssitequelques sacrificespeut-être, et contient un nombre non-négligeable de risques.
Elle était allongée sur l'un des deux lits de la pièce, du coté du mur, une chandelle près de la tête. Sa chevelure rousse qui se répandait sur le lit flamboyait à cette lumière dansante, tout comme ses yeux, qui à cette instant parraissaient desjoyaux sertis sur sont visage. L'ombre de sa jambe pasée au dessus d'un genoux s'élevait contre la cheminée qui faisait face à la fenètre de la chambre.
Elle se leva et alla se placer à la fenêtre, qui donnait sur la rue bondée. Elle s'attacha à la contemplation d'une silhouette familière qui s'approchait. Il n'avait pas trop de retard. Il s'immobilisa au beau milieu de la rue.
Il dut sentir son regard, car sa tête encapuchonnée se tourna vers la fenêtre. Asiel vit un sourire se former sous l'ombre de la capuche. Azujabel continua son chemin, et entra dans l'auberge. Il devait attendre les visiteurs au rez-de-chaussée, pour les mener jusqu'ici.
- Prend patience, repeta-t-elle à l'attention de l'Elfe Noir qui jouait à présent avec sa rapière.
_______________
Azujabel fit un signe au patron de l'Auberge. Celui-ci lui adressa un grand signe de tête, apparement fatigué, le front luisant de sueur. Il indiqua la table du fond, celle où personne ne s'asseyait si lui-même ne l'y avait pas autorisé.
Il s'assit donc, dos au coin des murs, non loin de l'escalier qui menait aux étages, une vue imprenable sur la salle, la porte d'entrée et le comptoir à la fois.
Une serveuse s'approcha de lui. Elle voulu parler, mais quand l'Infernal releva la tête, elle s'arrêta net. Un sourire s'esquissa sur son visage rougissant, et elle repartit.
Elle revint peu de temps plus tard, déposant un verre d'un liquide rouge et fumant, et un morceau de parchemin, qu'il lut dès qu'elle s'en fut retournée vers le comptoir.
*Navré, Malia, pas ce soir*
Il se mit à observer l'entrée. Les "invités" se présenterons sans doute au patron, où à quelqu'un de l'établissement. ux-même les dirigeront vers lui, qui vérifiera la certitude de leur identité, avant de les mener à la chambre.
Il attendrait chaque invité, jusqu'à ce qu'Asiel l'invite lui-même à monter, ou à partir.
La façade de bois d'Ebène et de Feldspath d'un noir de Jais, portait comme enseigne l'image sculptée d'un Celestial immergé dans un chaudron en train de bouillir.
L'ont pouvait entendre la musique, les rires, les chants (ou plutôt beuglements) et les bruits de ocuverts et de choppes qui témoignaient de l'activité intense de l'Auberge à cette heure peu tardive.
Le soleil couchant faisait rougoyer la facade exposée de reflets puissants.
Bien qu'au rez-de-chaussée, l'animation battait son plein, que les serveuses, les videurs et les patrons ne savaient plus où donner de la tête (ou du décolleté, ou du poing ...) , bref que la fête semblait battre son plein comme de nombreux soir ici, trois étages plus haut, l'ambiance était plus douce.
La chambre marquée d'un symbole qui signifiait "33" était occupée. A l'intérieur, deux personnes attendaient patiemment.
- Est-tu sûre qu'ils vont venir ? s'impatientait Iarsil, qui faisait les cent pas dans la grande chambre, sa cape noir brodée de poupre voletant dans l'air qui résonnait quelques peu du vacarme du rez-de-chaussée. Il s'énervait d'avoir été prévenu au dernier moment de ce rendez-vous, il stressait du fait de devoir attendre, et les échos de l'occupation d'un (ou peut-être plus) couple à l'étage inférieur parraissaient en ajouter à son aigreur.
- Reste calme, s'il te plait, lui répondit Asiel. Après tout, je n'ai pas précisé d'horaire. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il répondent tous négativement à mon invitation. Après tout, ce projet nécéssitequelques sacrificespeut-être, et contient un nombre non-négligeable de risques.
Elle était allongée sur l'un des deux lits de la pièce, du coté du mur, une chandelle près de la tête. Sa chevelure rousse qui se répandait sur le lit flamboyait à cette lumière dansante, tout comme ses yeux, qui à cette instant parraissaient desjoyaux sertis sur sont visage. L'ombre de sa jambe pasée au dessus d'un genoux s'élevait contre la cheminée qui faisait face à la fenètre de la chambre.
Elle se leva et alla se placer à la fenêtre, qui donnait sur la rue bondée. Elle s'attacha à la contemplation d'une silhouette familière qui s'approchait. Il n'avait pas trop de retard. Il s'immobilisa au beau milieu de la rue.
Il dut sentir son regard, car sa tête encapuchonnée se tourna vers la fenêtre. Asiel vit un sourire se former sous l'ombre de la capuche. Azujabel continua son chemin, et entra dans l'auberge. Il devait attendre les visiteurs au rez-de-chaussée, pour les mener jusqu'ici.
- Prend patience, repeta-t-elle à l'attention de l'Elfe Noir qui jouait à présent avec sa rapière.
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Azujabel fit un signe au patron de l'Auberge. Celui-ci lui adressa un grand signe de tête, apparement fatigué, le front luisant de sueur. Il indiqua la table du fond, celle où personne ne s'asseyait si lui-même ne l'y avait pas autorisé.
Il s'assit donc, dos au coin des murs, non loin de l'escalier qui menait aux étages, une vue imprenable sur la salle, la porte d'entrée et le comptoir à la fois.
Une serveuse s'approcha de lui. Elle voulu parler, mais quand l'Infernal releva la tête, elle s'arrêta net. Un sourire s'esquissa sur son visage rougissant, et elle repartit.
Elle revint peu de temps plus tard, déposant un verre d'un liquide rouge et fumant, et un morceau de parchemin, qu'il lut dès qu'elle s'en fut retournée vers le comptoir.
*Navré, Malia, pas ce soir*
Il se mit à observer l'entrée. Les "invités" se présenterons sans doute au patron, où à quelqu'un de l'établissement. ux-même les dirigeront vers lui, qui vérifiera la certitude de leur identité, avant de les mener à la chambre.
Il attendrait chaque invité, jusqu'à ce qu'Asiel l'invite lui-même à monter, ou à partir.