PREAMBULE
J'exhume le RP de mon ancien personnage, puisque l'actuel est si intimement lié au sien.
Je poste un petit résumé à juste après le chapitre 7, pour ceux qui ont la flemme de tout lire...
CHAPITRE 1
Un soleil blanc. Sous le zénith, le paysage s'étire en une longue série de collines arides. Aux abords d'un ruisseau poussent quelques arbustes, qui abritent une vie abondante si on sait la chercher. Evidement, de jour rien ne bouge sinon les tiges bercées par le vent, et seul le bruissement de l'eau perturbe le silence. Un observateur nocturne aurait pu observer une foule de petits mammifères et autres oiseaux venir s'abreuver à l'eau disponible; il aurait peut-être pu étudier leur stratégies de chasse, de défense ou de camoulage. A l'heure de la narration cependant, il fait chaud, une petite brise remonte les pentes douces et apporte un peu de fraicheur. Un aigle plâne dans le ciel. Son oeil acéré a repéré l'intrus mais il est trop gros pour lui: un grand cheval café-au-lait, lourdement équipé d'un gros paquetage et de diverses armes d'aspect menaçant, descend lentement la crète. Juché sur sa selle un homme silencieux guide sa monture vers le bas des collines, vers la plaine et la civilisation. Une capuche couvre ses traits malgré la chaleur, et une vieille cape rapiécée dissimule tant bien que mal une armure discrète mais efficace. L'aigle s'éloigne, en quète d'éventuelles marmottes...
Un soleil jaune. Plus bas dans la vallée le vent semble s'être adoucit, mais peut-être est-ce là l'effet de l'abri des arbres? De grand arbres bordent la piste, et on distingue au loin entre les branches quelques vagues champs cultivés. Sans doute un peu plus loin se cache un maigre village. L'écureuil est affairé sur une noisette sortant à demis de l'humus en bordure de la sente. Où la cacher, comment la dégager? se demande-t-il certainement. Il est interrompu dans ses profondes réflexions et tentatives infructuseuses par un bruit de sabots. Le cavalier approche. Le petit animal fait rapidement le tour de son arbre, se décide pour une branche et entame son escalade. Arrivé à hauteur de minotaure, il s'arrête et commence une intense surveillance du trafic forestier. Il observe avec attention le cheval, l'homme et son équipement, il remarque bien la capuche rabaissée révélant une grande touffe de poils hirsutes qui orne son visage, et que ses yeux hagards semblent se poser sur le décor avec un intensité étrange. Le petit écureuil soutint le regard quelques instants, puis cherche refuge dans les hauteurs de l'arbre.
Un soleil rouge. Une longue plaine cultivée mais plus guère de monde dans les champs: l'heure de la fermeture des portes du petit bourg approche et personne ne veut se retrouver dehors. Le garde se frotte le mains; il retrouvera bientôt sa douce, pourra enfin manger et dormir. Pas tout d'suite, la taverne du père Orznak mérite qu'on lui rende visite plus souvent qu'à son tour! Encore quelques minutes et le soleil s'ra couché derrière les montagnes. Ha? un cavalier là-bas. Je vais pas le laisser dehors, ça me payera ma pinte de ce soir! Sacrée bête, qu'il monte, pour tenir un tel train sur cette distance! Voilà monseigneur, vous êtes arrivés! ce sera deux pièces pour vous, m'sieur. Merci bien, l'auberge est facile à trouver, tout droit et juste à gauche là-bas! Hum... curieux chevalier... Pas bavard, j'espère qu'il fera pas d'histoire ce soir! Ici on aime pas les bagarreurs, on aime rester tranquilles mais lui avec sa grosse cicatrice sur la joue, l'a pas l'air commode... Quand même, l'avait l'air bien content de passer la nuit au chaud! En tout cas, s'il veut la fille du tavernier, l'a intérêt à prendre un bon bain avant, elle aime pas les gueux. Bon, c'est pas tout ça, je peux fermer boutique et aller manger, j'ai l'estomac qui gargouille sec!
J'exhume le RP de mon ancien personnage, puisque l'actuel est si intimement lié au sien.
Je poste un petit résumé à juste après le chapitre 7, pour ceux qui ont la flemme de tout lire...
CHAPITRE 1
Un soleil blanc. Sous le zénith, le paysage s'étire en une longue série de collines arides. Aux abords d'un ruisseau poussent quelques arbustes, qui abritent une vie abondante si on sait la chercher. Evidement, de jour rien ne bouge sinon les tiges bercées par le vent, et seul le bruissement de l'eau perturbe le silence. Un observateur nocturne aurait pu observer une foule de petits mammifères et autres oiseaux venir s'abreuver à l'eau disponible; il aurait peut-être pu étudier leur stratégies de chasse, de défense ou de camoulage. A l'heure de la narration cependant, il fait chaud, une petite brise remonte les pentes douces et apporte un peu de fraicheur. Un aigle plâne dans le ciel. Son oeil acéré a repéré l'intrus mais il est trop gros pour lui: un grand cheval café-au-lait, lourdement équipé d'un gros paquetage et de diverses armes d'aspect menaçant, descend lentement la crète. Juché sur sa selle un homme silencieux guide sa monture vers le bas des collines, vers la plaine et la civilisation. Une capuche couvre ses traits malgré la chaleur, et une vieille cape rapiécée dissimule tant bien que mal une armure discrète mais efficace. L'aigle s'éloigne, en quète d'éventuelles marmottes...
Un soleil jaune. Plus bas dans la vallée le vent semble s'être adoucit, mais peut-être est-ce là l'effet de l'abri des arbres? De grand arbres bordent la piste, et on distingue au loin entre les branches quelques vagues champs cultivés. Sans doute un peu plus loin se cache un maigre village. L'écureuil est affairé sur une noisette sortant à demis de l'humus en bordure de la sente. Où la cacher, comment la dégager? se demande-t-il certainement. Il est interrompu dans ses profondes réflexions et tentatives infructuseuses par un bruit de sabots. Le cavalier approche. Le petit animal fait rapidement le tour de son arbre, se décide pour une branche et entame son escalade. Arrivé à hauteur de minotaure, il s'arrête et commence une intense surveillance du trafic forestier. Il observe avec attention le cheval, l'homme et son équipement, il remarque bien la capuche rabaissée révélant une grande touffe de poils hirsutes qui orne son visage, et que ses yeux hagards semblent se poser sur le décor avec un intensité étrange. Le petit écureuil soutint le regard quelques instants, puis cherche refuge dans les hauteurs de l'arbre.
Un soleil rouge. Une longue plaine cultivée mais plus guère de monde dans les champs: l'heure de la fermeture des portes du petit bourg approche et personne ne veut se retrouver dehors. Le garde se frotte le mains; il retrouvera bientôt sa douce, pourra enfin manger et dormir. Pas tout d'suite, la taverne du père Orznak mérite qu'on lui rende visite plus souvent qu'à son tour! Encore quelques minutes et le soleil s'ra couché derrière les montagnes. Ha? un cavalier là-bas. Je vais pas le laisser dehors, ça me payera ma pinte de ce soir! Sacrée bête, qu'il monte, pour tenir un tel train sur cette distance! Voilà monseigneur, vous êtes arrivés! ce sera deux pièces pour vous, m'sieur. Merci bien, l'auberge est facile à trouver, tout droit et juste à gauche là-bas! Hum... curieux chevalier... Pas bavard, j'espère qu'il fera pas d'histoire ce soir! Ici on aime pas les bagarreurs, on aime rester tranquilles mais lui avec sa grosse cicatrice sur la joue, l'a pas l'air commode... Quand même, l'avait l'air bien content de passer la nuit au chaud! En tout cas, s'il veut la fille du tavernier, l'a intérêt à prendre un bon bain avant, elle aime pas les gueux. Bon, c'est pas tout ça, je peux fermer boutique et aller manger, j'ai l'estomac qui gargouille sec!