Le Monde de Kalamaï
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Huit mille pigeons partirent d'un lieu secret de l'Alliance de la Lumière où avait été rédigée la lettre et se dirigèrent un peu partout dans Kalamaï, vers toutes les capitales des provinces, colonies et royaumes.

Le Manifeste d'Halicarnasse

Gens de Kalamaï, de toutes les provinces, races et appartenances religieuse!

Unissez-vous devant ce manifeste de paix et de disposition. Vous savez, depuis quelque temps, Kalamaï a été replongé dans les ténèbres d'en temps. En ce moment, à la lecture de ce manifeste, des Kalamaïens comme vous sont arrêtés, parcequ'ils marchent simplement dans les rues d'Halicarnasse, des Kalamaïens comme vous sont torturé jusqu'à mort parcequ'ils voulaient protéger leur famille ou leur ville de la Milice Impériale qui racle les rues sans motif, simplement pour le mal; Des Kalamaïens comme vous sont violés, emprisonnés, exécutés, tués...tyrannisés depuis qu'Enguerrand d'Exalon monta au pouvoir de force, en tuant notre impératrice, alors que nul de voulait de lui. Aujourd'hui, il utilise son pouvoir d'une manière atroce...Il se venge, il violente son peuple avec son armée, il nous plonge dans des guerres et nous incite à ce battre entre nous. Scitopole, Vénopole, Prévèze, Mésolongion, Zackinthe et bien d'autres provinces vivent ce à chaque jour, depuis la fin de la guerre d'Outre-Mer et la prise de pouvoir d'Enguerrand. Notre culte, nos coutumes et rites sont chamboulés alors que ce tyran à éradiqué notre déité des édifices religieux. Cette homme ne veut ni le mal ni le bien, il veut un empire dressé à ses pieds, un empire de zombies. Il est perspicace et prévaricateur, il sait se devoir patient pour prendre sa vengeance... Voulons-nous sérieusement d'un empereur du genre? Méritons-nous mieux? Nos rapports provenant des 13 provinces de l'empire révèlent que nous sommes 10 kalamaïens sur 1 à être contre l'empereur! Ensemble, nous sommes des milliers et des milliers, presque des millions, ensemble Kalamaï, a être face à Enguerrand et son armé qui, en effectif à la population de l'empire, ne représente qu'un maigre 4%. Et rappelons qu'il n'a plus un sous...La guerre contre l'Outre-Mer a permis de gagner ce continent, mais a ruiné les finances du militaire. Il ne possède que ces quelque cuirassés sans tête qui déambule. Soyons réalistes, il n'a aucune chance contre nous qui désirons reprendre justice.

Gens de Kalamaï, de toutes les provinces, races et appartenances religieuse! Accomplissons notre devoir et exécutons ce tyran... Puisse ses peu d'alliés prendre conscience de la chose et s'unir avec nous.

Libérons Kalamaï, et devenons un empire puissant, se basant sur ses citoyens et non son armé.

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Un messager impérial monté sur un grand étalon arriva et afficha la missive de l'Empereur en pleine place publique de la capitale afin qu'elle soit vue de tous. De plus le bouche-à-oreille était souvent efficace dans les provinces, où les nouvelles vont vite. L'annonce fut placardée, puis le messager repartit vers la capitale, alors que ses collègues faisaient de même partout dans l'Empire.

Nous, Fardall Barka, Empereur de Kalamaï, décrétons l'envoi d'une expédition dans le Grand Nord de la Province de l'Édhesse et même au-delà, dans les régions inconnues dont nous sont parvenues des nouvelles de richesse. Tout citoyen ou citoyenne de Kalamaï désireuse de participer à cette expédition et de prendre à sa charge les bénéfices ou les dépenses qui en découlent, accompagnée ou non d'une escorte inférieure ou égale à trente personnes sera le bienvenue. Tous les intéressés devront se rassembler d'ici deux semaines à la Grande Place où seront distribués équipement sommaire et vivres et où seront présentés les dirigeants de l'expédition. Nous serions ravis de recevoir des contingents de nos corporations impériales, fidèles représentantes de nos braves citoyens. Nous rappelons que des ressources arcaniques de premières importances, des richesses abondantes et des sites de défense stratégique et de relations avec une peuplade inconnue sont probables selon nos informations.

Que cette expédition porte chance et que Kanderak et Synodar la bénisse, qu'on se le dise !

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Des crieurs publics envoyés par le gouverneur à travers tout l'Empire vinrent annoncer l'importante nouvelle.

Oyé ! Oyé !

Citoyens et Citoyennes de Kalamaï,

Tous les Magistrats, Palatins et les Tribuns de l’Empire sont convoqués à la Capitale Impériale pour une session du Senatam Kalamaïa. Dès la lecture de la présente déclaration, les Sénateurs devront se présenter aux portes du Sénat afin de siéger à la place qui leur revient. Les Palatins qui n’auront pas signés la Charte du Sénat au nom de leur province, seront priés de le faire.

Le Gouverneur Escalus énoncera l’ordre du jour lorsque tous les Sénateurs, ou là majorité advenant abstention, seront présents afin que soient débattues les affaires d’Empire. Son Honorable Président Escalus rappelle que la Vice-Royauté d’Outre-Mer est toujours reconnue comme province impériale, et que Sa Grâce Méhé d’Eryope est priée de siéger au Sénat au nom de son peuple et de faire valoir son opinion aux débats impériaux.

Que cela soit su de tous,

Faict le trentième jour de mai, en l’An de Grâce 1262,



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Gouverneur de l'Empire de Kalamaï

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Des ombres se faufilèrent dans les rues d’Arthandre en se cachant des patrouilles. Un des inconnus tenait des centaines d'affiches dans la main. A chaque coin de rue, dans chaque ruelle il répétait le même rituel, sous la vigilance de ses compagnons. On vit fleurir ces affiches un peu partout dans la capitale. Voila ce que l'on pouvait y lire.

Camarades !


Nous parias nous élevons aujourd’hui contre tous les seigneurs. Oui, Messieurs, nous sommes, de par Kalamaï, quelques milliers peut-être car nous n'avons d'autre mérite que de dire tout haut ce que la foule pense tout bas nous sommes quelques milliers de travailleurs qui revendiquons la liberté absolue, rien que la liberté, toute la liberté !

Nous voulons la liberté, et nous croyons son existence incompatible avec l'existence d'un pouvoir quelconque, quelles que soient son origine et sa forme, qu'il soit élu ou imposé, monarchique ou républicain, qu'il s'inspire du droit divin ou du droit populaire, de la Sainte-Eglise ou du suffrage universel.

Ce que l’histoire dramatique de Kalamaï nous a appris c’est que tous les gouvernements se ressemblent et se valent. Les meilleurs sont les pires. Distinguer le bien du mal est illusoire. Séparer le peuple en races ou classes l’est également. Confronter les dieux est l’arrogance suprême. Tout cela nous éloigne de la vraie lutte, du vrai mal. Le mal, en d'autres termes, aux yeux des anarchistes, ne réside pas dans telle forme de gouvernement plutôt que dans telle autre. Il est dans l'idée gouvernementale elle-même; il est dans le principe d'autorité, qu’il provienne des « nobles » elfes ou des « cruels » minotaures.

Scélérats que nous sommes ! Nous réclamons le pain pour tous, le travail pour tous; pour tous aussi l'indépendance et la justice. Aucun recoin de Kalamaï ne sera oublié par notre révolution.

Fin de la dictature ! Fin des rois et des empereurs ! Fin de l’oppression engendrée par les lois et les gouvernements ! Fin de l’exploitation des travailleurs par les despotes ! L’anarchie allumera le brasier qui consumera le vieux monde pour le faire renaître de ses cendres !


LES PARIAS

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Un homme de petite stature remarqua la présence de nombreuses affiche qui avait été placé un peu partout dans la capitale de Zakinthe. Il prit le temps de la lire et son contenu fit naitre en son visage un léger sourire hargneux. Cette annonce pouvait être une bonne chose, toutefois, il ne comprenait pas pourquoi cette propagande se faisait au coeur d'Arthandre plutôt que Méthone. Ce groupe d'anarchiste étant normalement localisé au sud de Prévèze. Mais là n'était pas le dilemme, mais bien de savoir si il pouvait en tirer profit pour son maître qui était sur le pied de guerre au fond de Naxopole.

Rapidement, l'homme parcouru les rues de la ville à la recherches des gens qui affichait cette notice un peu partout. Chose qu'il réussi à faire après de longues recherches. Il en intercepta un et lui dit :


Dit à ton chef que le Sanglant a une offre à lui faire pour le bien de sa cause qu'est l'anarchie. Des troupes peuvent lui être fourni afin de détourner l'attention des grandes armées de la palatine hors de Naxopole et réduire l'impact du siège qui se dessine sur l'Abysse. En retour, pour votre propre cause, nous pouvons vous aider. Que diriez-vous d'avoir des réserves d'eau et de nourriture pour les six mois à venir, n'est-ce pas là chose intéressante pour un peuple du désert ? Je n'attend aucune réponse de ta part, fais seulement le message si tu veux aider l'anarchie.

Le petit homme quitta comme il était venu afin de retourner à ses occupation... son passage en Zakinthe aura peut-être été profitable.

descriptionAnnonces Publiques EmptyReprise en main de Zakinthe

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Kaamos poussa d'un geste puissant les portes d'Arthandre , la capitale de la province dont il était palatin .
Il n'y séjournait pas souvent , car pour une raison que les autres palatins semblaient ne pas comprendre , il souhaitait toujours diriger son peuple au milieu de son peuple . S'ils ne comprenaient pas cela , qu'un palatin avait avant tout une dette envers son peuple et ceux qu'il a la lourde charge de diriger à travers les épreuves , avant de rechercher , à travers palabres et belles paroles , la notoriété et le pouvoir personnel , c'est que leurs beaux principes , leurs belles manières et leurs paroles mielleuses ne valaient pas mieux que l'empire véreux dont ils contribuaient à faire avancer , encore et encore -mais jusqu'à quand- , la maladive carcasse .

La capitale, désertée par la plupart des elfes et des nains, abritait encore quelques peuples de rudes humains des montagnes , qui avaient accueilli avec respect la venue d'un palatin porté sur la sauvegarde des peuples , qu'un empire sournoisement totalitaire et incroyablement orgueilleux voulait engloutir pour les noyer dans un patchwork de civilisation où une identité serait apposée à chacun à sa naissance . Cela , Kaamos le savait , serait un premier pas vers l'extermination progressive des diverses races qui n'avaient pas eu la chance -car il s'agissait bien de cela , la chance- d'avoir le vrai pouvoir .

A présent , des trompettes sonnaient l'arrivée du palatin , qui , agacé, leur fit signe d'arrêter , et à la foule de se relever et de repartir à ses activités .
Il traversa à grands pas la place principale , suivi de son escorte d'Aroks [Uruks] . Hélas , Antiren étant parti négocier avec le Centurion Eknad , il ne pouvait ni ne voulait discuter .
Il arriva bientôt dans la rue principale , et continuait à marcher , lorsque son regard s'arrêta sur une affiche signée "Les Parias" . Il commença par la lire distraitement, et commença à soudain y prendre de l'intérêt . Si d'autres forces dans Kalamaï souhaitaient la fin de l'empire , peut-être une union qui outrepasserait les opinions et les courants de pensée des divers côtés pourrait-elle renverser la tyrannie , et un accord pourrait-il être trouvé ...?
Kaamos pinça ses épaisses lèvres de minotaure . Ces anarchistes ne semblaient pas décidés à accepter de l'aide d'une quelconque autorité, quelle qu'elle soit . Il arracha l'affiche , la chiffonna pensivement puis la jeta par dessus son épaule . Il n'ordonna pas leur destruction, cependant . Il pensait qu'exprimer ses opinions était une forme de protection envers son peuple - la chose la plus importante à ses yeux . Il respectait cela , même s'il n'approuvait pas tout à fait les opinions des anarchistes .
En attendant , il avait plus important à faire . On doutait de sa légitimité à la tête des peuplades sauvages de Zakinthe , et il n'acceptait pas cela . Il allait montrer à tous qu'il était tout à fait compétent pour diriger Minotaures, Orques , Géants et autres peuplades sauvages .
Et la première caractéristique de ces peuples sauvages était leur goût pour la guerre et la force brute , et Kaamos était persuadé que le respect de ces goûts et traditions et d'une province pacifique était possible . Il se dirigea donc vers l'arène de la ville .

Le maître de l'arène était un ancien gladiateur orque qui avait remporté de nombreux tournois à mort . Une barbe blanche poussait sur son menton ridé, mais ses yeux restaient alertes et reflétaient une sorte d'ancienne sagesse , une sagesse tribale transmise de bouche à oreille depuis des générations de chamanes , la sagesse des plaines, celle des tribus, de la chasse , des instincts de survie , du respect des choses et des êtres . La sagesse des peuples sauvages .
Et ces yeux , qui surveillaient l'entraînement des jeux de lutte du jour , s'emplirent de surprise en voyant le palatin de Zakinthe en personne traverser le sable de l'arène vide et baignée de soleil en enlevant ses vêtements d'apparat et ses légères protections pour arriver parmi les lutteurs qui s'étaient arrêtés, ébahis de la venue de Kaamos .
-Bien ! J'espère que je ne vous dérange pas , maître d'arène , mais je souhaiterais m'entraîner un peu avec vos protégés .
-Bien entendu , sieur Kaamos , vous êtes le bienvenu ! Entraînez-vous autant que vous le voudrez ."

Et Kaamos fit bientôt face à un jeune géant de plus de trois mètres qui fit craquer ses articulations avant de se lancer contre le minotaure dans un grand cri de guerre , ce à quoi Kaamos répliqua en fonçant lui aussi sur son adversaire , cornes en avant, dans un cri qui exprimait la joie immense qu'il ressentait dans le combat .


Bientôt , ce fut un Kaamos commotionné d'un peu partout qui sortit de l'arène , un sourire enfantin au visage , soutenu inutilement par ses gardes Aroks et quelques minotaures . Il avait donné beaucoup de coups et en avait reçu tout autant , et au fil du temps, pour ce simple entraînement, la foule avait petit à petit rempli l'arène , jusqu'à donner l'occasion à des petits vendeurs de passer dans les gradins vendre leurs bricoles . Kaamos savait que ce geste , s'il pouvait paraître puéril et irresponsable aux yeux des étrangers , accroissait d'autant plus l'estime que ces peuples qu'il aimait avaient de lui .
Il se dirigea ensuite vers l'hôtel de ville , après avoir perdu du temps précieux -selon lui- à se faire soigner par ses gardes du corps ; là encore, il poussa violemment les portes comme il aimait le faire , faisant sursauter les employés à l'intérieur . Alors que ces derniers saluaient leur chef et que ce dernier le leur rendait , Kaamos se dirigea vers son bureau , où il s'assit avec une grimace d'ennui , et commença manu militari à dicter ses instructions à un scribe , qui irait les transmettre ensuite . Elles concernaient le commerce avec l'Outre-mer et le reste des provinces , que Kaamos jugeait trop "ténu" . Il savait que le commerce était très important pour Zakinthe , et ce , même s'il n'appréciait pas spécialement les autres palatins des autres provinces , c'est pourquoi il désirait le favoriser .
Il se rendit compte, après réflexion et un long soupir de frustration, qu'il serait obligé de se tenir au courant des réunions du Sénat s'il voulait favoriser ledit commerce . Il appela donc un minotaure fidèle à sa cause , un minotaure de sa tribu , et lui ordonna de partir pour la capitale et suivre les discussions en son nom . Il lui donna des instructions bien précises, puis le congédia .

Un homme barbu qui travaillait là depuis longtemps entra discrètement pour lui rappeler des émeutes orques au nord de Zakinthe, qui risquaient d'empiéter sur le voisinage de la province , chose que Kaamos ne souhaitait pas . Il ordonna alors que l'on prépare quelques troupes , et annonça qu'il viendrait lui-même calmer les ardeurs des orques .

Mais avant de partir , il dicta une lettre qu'il adressa aux "Parias" de l'affiche . Il écrivit :

Aux Parias ,

Je serai bref . Vous souhaitez renverser l'empire pour établir un idéal de justice , moi aussi . Je sais que vous me considérez probablement comme un tyran parmi tant d'autres - vous avez peut-être raison - cependant je souhaiterais quand même faire cause commune avec vous . En tout cas, moi, Kaamos de Khûmgor , palatin de Zakinthe , souhaiterais rencontrer un de ceux que vous considérez comme vos chefs , dans le plus grand secret , pour discuter de cela . Je viendrai seul et secrètement à l'adresse ci-jointe , j'en fais le serment .

Kaamos , minotaure .


Il tendit ensuite son bras par dessus la lettre , prit une pierre tranchante d'une poche , s'entailla une veine et laissa couler quelques gouttes de sang en prononçant un serment en langue minotaure , serment qu'il ne violerait pour rien au monde . Avec un regard solennel sur ce scribe dans lequel il avait toute confiance , il ordonna que la lettre fût placée dans un endroit où les parias pourraient la lire . Connaissant l'ingéniosité de ses hommes, il savait qu'il pouvait être sûr que le travail serait accompli , que les Parias viennent ou pas .

Puis il porta sa hache à son harnais dorsal , sortit du bureau et de l'hôtel de ville pour se diriger vers la caserne d'Arthandre où les soldats devaient déja se préparer à aller mater l'émeute orque au nord de la province .

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