Faraël marchait dans la grande forêt de Mésolongion depuis déjà trois jours. Il n’était pas perdu, mais était légèrement déboussolé. Car des élévations se voyaient partout dans la forêt et les chemins sinueux qui les contournaient était parfois à peines visibles. La grande route provinciale qui reliait le Nord au Sud de la province était à deux jours de distance et il avait préféré s’en écarter, afin de gagner du temps. L’époux d’Arianthe se trouvait peu avancé dans cette forêt assez sombre. Faraël n’était pas un arcane, mais son père avait été mage et son frère incantait, il reconnut donc l’omniprésence du mana qui était dans la forêt, peu surprenant vue que Mésolongion était réputée pour ses arcanes.
Vers midi, il grimpa sur le dessus d’une colline pierreuse et regarda au Sud. Son cœur fit un bond, car il venait d’arriver au bout de la forêt. L’extrémité sud était à une lieue de son point d’observation. Au loin, on apercevait un petit village, ce n’était pas Saphyra, mais il en était content. Le matin même il avait fini ses provisions et apparemment les bêtes de la forêt étaient très farouches, il n’en avait vu aucune, impossible donc de se nourrir.
Vers la fin de l’après-midi, il cogna, affamé qu’il était, à la porte d’une petite ferme, la première bâtisse de la communauté. Courtoisement, il demanda le couvert et le gîte au couple qui vivait là, leur disant qu’il avait de quoi les payer.
Ils l’accueillirent chaleureusement parce qu’ils ne voyaient pas souvent d’étrangers. Il se nommaient Feox et Kirie. Ils étaient des elfes, mais non des hauts elfes, comme on en trouve à Maon et à Thassopole. Ils lui présentèrent leur trois enfants, dont une fillette de quelques mois et il fut ravi. Le fils de Fardall était heureux devant le sourire charmeur des enfants et il se prit à songer qu’il serait bien avec son épouse dans une petite ferme de Scitopole. La nuit fut longue et il reposa ses jambes épuisées. Le sommeil lui vnt tôt dans la soirée et il se réveilla au début de la matinée. Remerciant chaleureusement ses hôtes, il leur laissa une bourse d’une dizaine de pièces d’or en dédommagement. Ils la refusèrent mais par bonté, le chef de La Ligue Scitopolienne les convainquit de la prendre.
Puis, alors que la matinée était encore fraîche, il repartit vers le sud-est avec les provisions et l’eau que lui avaient donné Feox et Kirie. Ils ne connurent jamais son vrai titre ni son rang de seigneur et il en fut mieux ainsi. Il leur dit seulement son nom, Faraël.
Le voyage dans l’espace découvert que constituaient la plaine et les collines lui permit de progresser rapidement, et au coucher du soleil, il fut en vue des grandes collines. Son voyage depuis Orchomène avait été très rapide même pour un voyageur solitaire, ce n’était pas pour rien qu’il avait traîné avec les rôdeurs et chevauché avec des lanciers de Scitopole.
Son sac ballottait sur son dos, secouant un peu l’armure qui y était accroché. Le bout de papier, les vivres et le coffre étaient en sécurité dans le coffre. Lorsque la nuit fut pleine et que les étoiles brillèrent dans le ciel, arriva à Saphyra, au pied des grandes collines.
Avant d’entrer dans le village, il observa le firmament et reconnu son étoile de naissance, Sivion la belle, sans savoir qu’au même moment, sa sœur Hawenira la regardait elle aussi, assise dans les jardins.
Le Seigneur de Zirconie entra à pied dans les rues de terre mais on ne voyait presque pas de lumière dans les chaumières à une telle heure de la nuit. Pourtant une pâle lumière s’échappait par les fenêtres poussiéreuses de la taverne du village. Une grande lune écarlate était dessinée sur la pancarte branlante au-dessus de la porte. La Taverne de la Lune Rouge, là où devait se rendre Faraël, la première étape de sa quête était complétée. Alors, il poussa la porte et se prépara à repérer l’homme qu’il cherchait.
Dernière édition par Faraël le Mar 15 Juil 2008 - 4:56, édité 1 fois
Vers midi, il grimpa sur le dessus d’une colline pierreuse et regarda au Sud. Son cœur fit un bond, car il venait d’arriver au bout de la forêt. L’extrémité sud était à une lieue de son point d’observation. Au loin, on apercevait un petit village, ce n’était pas Saphyra, mais il en était content. Le matin même il avait fini ses provisions et apparemment les bêtes de la forêt étaient très farouches, il n’en avait vu aucune, impossible donc de se nourrir.
Vers la fin de l’après-midi, il cogna, affamé qu’il était, à la porte d’une petite ferme, la première bâtisse de la communauté. Courtoisement, il demanda le couvert et le gîte au couple qui vivait là, leur disant qu’il avait de quoi les payer.
Ils l’accueillirent chaleureusement parce qu’ils ne voyaient pas souvent d’étrangers. Il se nommaient Feox et Kirie. Ils étaient des elfes, mais non des hauts elfes, comme on en trouve à Maon et à Thassopole. Ils lui présentèrent leur trois enfants, dont une fillette de quelques mois et il fut ravi. Le fils de Fardall était heureux devant le sourire charmeur des enfants et il se prit à songer qu’il serait bien avec son épouse dans une petite ferme de Scitopole. La nuit fut longue et il reposa ses jambes épuisées. Le sommeil lui vnt tôt dans la soirée et il se réveilla au début de la matinée. Remerciant chaleureusement ses hôtes, il leur laissa une bourse d’une dizaine de pièces d’or en dédommagement. Ils la refusèrent mais par bonté, le chef de La Ligue Scitopolienne les convainquit de la prendre.
Puis, alors que la matinée était encore fraîche, il repartit vers le sud-est avec les provisions et l’eau que lui avaient donné Feox et Kirie. Ils ne connurent jamais son vrai titre ni son rang de seigneur et il en fut mieux ainsi. Il leur dit seulement son nom, Faraël.
Le voyage dans l’espace découvert que constituaient la plaine et les collines lui permit de progresser rapidement, et au coucher du soleil, il fut en vue des grandes collines. Son voyage depuis Orchomène avait été très rapide même pour un voyageur solitaire, ce n’était pas pour rien qu’il avait traîné avec les rôdeurs et chevauché avec des lanciers de Scitopole.
Son sac ballottait sur son dos, secouant un peu l’armure qui y était accroché. Le bout de papier, les vivres et le coffre étaient en sécurité dans le coffre. Lorsque la nuit fut pleine et que les étoiles brillèrent dans le ciel, arriva à Saphyra, au pied des grandes collines.
Avant d’entrer dans le village, il observa le firmament et reconnu son étoile de naissance, Sivion la belle, sans savoir qu’au même moment, sa sœur Hawenira la regardait elle aussi, assise dans les jardins.
Le Seigneur de Zirconie entra à pied dans les rues de terre mais on ne voyait presque pas de lumière dans les chaumières à une telle heure de la nuit. Pourtant une pâle lumière s’échappait par les fenêtres poussiéreuses de la taverne du village. Une grande lune écarlate était dessinée sur la pancarte branlante au-dessus de la porte. La Taverne de la Lune Rouge, là où devait se rendre Faraël, la première étape de sa quête était complétée. Alors, il poussa la porte et se prépara à repérer l’homme qu’il cherchait.
Dernière édition par Faraël le Mar 15 Juil 2008 - 4:56, édité 1 fois