Le Temple Perdu

L’air avait changé, l’ambiance malsaine de Saphyra avait disparu pour laisser place à un sentiment de douce paix et harmonie. Faraël était devant le minuscule navire alors qu’Eataine s’occupait de diriger les deux êtres vers une destination unique, un temple perdu depuis des millénaires, maintenant résidence terrestre des dieux de Kalamai. Puis, le mari d’Arianthe aperçu finalement la terre et au même moment, Eataine retira la cape de vagabond qui lui servait de camouflage. Il portait une magnifique robe de mage orné de symboles dorés, 16 plus précisément, désignant chaque dieu par son nom dans la langue des anciens. Ils accostèrent à un petit quai en bois et un guerrier vint les accueillir.

- Bonjour Eataine, heureux de vous revoir. C’est donc lui qui vint chercher le fils d’Ulthuran?

- C’est bien lui, le seigneur Faraël, le fils de Fardall Barka.

- Un membre de la famille des Barka, c’est un honneur pour moi, dit le guerrier à l’intention de Faraël, laissé moi vous débarrasser.

Le seigneur de Zirconie remit donc l’armure qu’il transportait au guerrier ainsi que son sac et le coffre. Le guerrier salua donc Eataine et alla ranger les bagages du visiteur. Les deux êtres se dirigèrent ensuite vers l’entrée du temple et Eataine se présenta.

- Pardonnez-moi, j’ai oublié de me présenter. Je suis Eataine, mentor du jeune Caledan ainsi que mage de haut niveau. Je maitrise une magie unique, la magie des Dieux. Mais nous en reparlerons plus tard, laisser moi vous faire faire le tour du propriétaire.

Eataine dit cette dernière parole en adressant un sourire au palatin de Scitopole et ils entrèrent dans le temple gigantesque. Faraël fut impressionné par le hall d’entrée qui été décoré de statue représentant chacun des dieux sous les mêmes formes que les hommes les avaient vu en fouillant dans des écrits fait par les anciens durant l’Eudermon. Puis, Eataine reprit la parole pour expliquer au jeune homme l’histoire de ce lieu mais aussi ce qui si passait.

- Ce temple fut construit il y a des milliards d’années, avant même l’Eudermon, dans les temps où les dieux que nous connaissons foulaient eux même les sols où nous vivons. Ce fut pendant ce temps la résidence de ceux-ci. Dans leur forme physique, les dieux ne sont pas immortels alors vint le temps où ils périrent. Lorsqu’ils furent tous réunit dans l’autre monde, ils formèrent un conseil pour continuer de propager leurs enseignements. Ce temple fut donc effacé de la mémoire des peuples et rendu inaccessible par les dieux eux même, c’est donc eux seul qui peuvent décider qui a accès. Dans leur conseil, ils observent le monde de Kalamai pour choisir ceux qui seront les élus. La condition pour obtenir ceci est que tous les dieux doivent être d’accord. L’élu est ensuite placé sous la tutelle d’un ou de deux dieux. Moi par exemple, je fus placé sous le regard de Kereb.

Il marqua une pause au moment où ils arrivaient dans la cour principale. Un immense jardin, gracieuseté d’Adrien, éblouit les yeux du seigneur Faraël. Des plantes venues de Kalamai entier cohabitait dans ce jardin de rêve. Des élus révisaient des manuels de magie alors que d’autres, probablement adorateurs d’Adrien, étudiaient les plantes. Eataine reprit donc lorsqu’ils continuèrent leur visite.

- Comme je disais, les élus sont choisit par les dieux qui le font ensuite par au prophète qui vit dans la plus haute tour du temple. Personne ne sait qui il est vraiment ni depuis quand il vit ici. On pense qu’il serait le premier élu. Ensuite, le prophète nous fait par de la personne en question et nous allons le chercher pour qu’il suive l’éducation auquel les dieux l’on destinés. Par contre, ce n’est pas tous les élus qui sont éduqué ici, certains sont destinés à apprendre par eux même, Ulthuran en est un bon exemple.

Ils s’arrêtèrent ensuite sur le bord de la muraille, où le soleil commençait déjà à se lever. Dans l’esprit de Faraël, une question pris forme et il choisi de la poser à Eataine.

- Pourquoi le guerrier du quai était-il honoré de rencontrer un membre de la famille des Barka?

- J’ai cru que tu ne poserais jamais cette question, répondit Eataine avec un petit rire. C’est parce que la famille des Barka, sans être élu des dieux, a été choisi par le panthéon blanc, et ce, depuis le début de cette grande famille. Ta famille n’a jamais rentré dans les élus car le panthéon noir s’entête à refusé et à tenté de l’anéantir. Je crois qu’il serait temps d’aller voir le jeune Caledan Khain, il doit déjà avoir débuté son entraînement matinal.

Le fils de Fardall acquiesça et les deux hommes se mirent en route vers l’intérieur du temple. Ils débouchèrent finalement sur une cour intérieure et ils se trouvaient alors au deuxième étage. En bas, un jeune elf se bâtait contre un lion blanc.

- Voici enfin celui que vous êtes venu chercher, le jeune Caledan Khain. Il a été placé sous la tutelle de deux dieux, Adrien et Hassar, qui lui ont offert l’un des seuls animaux qu’ils ont en commun, le lion blanc, une des créatures naturelles des plus féroces de ce monde. Le sien ce nome Kisvel et c’est un peu le frère qu’il n’a jamais eu. Les deux ont tissé des liens très puissants et en combat, ils sont remarquables. Je crois que vous aimeriez aller le rencontrer. Vous pouvez descendre.

Faraël descendit donc les grands escaliers de pierre qui menaient à la cours intérieur et alla à la rencontre du jeune elf. Lorsqu’il entendit les pas de l’homme, le lion se retourna et sortit les dents, prêts à attaquer l’intrus.

- Kisvel, coucher, cria Caledan. Pardonnez-le monsieur, il n’est pas habitué avec les étrangés.

Faraël était entré dans la taverne et avait senti l’hostilité omni-présente. En effet, cette taverne semblait être une tanière de malfrats tout comme le village, sut-il plus tard. À une table, un homme semblait différent des autres et attendait avec une cape de vagabond. C’était la personne recherchée. Sortant la pièce de sa poche, il la posa sur le comptoir.

Une fois qu’il put voir le visage de l’inconnu, celui-ci lui fit signer de sortir et de le suivre à l’extérieur, ce que fit le Palatin..

Dans le quartier des quais, car un bras de mer rejoignait le village et y mouillait quelque coquilles de noix flottantes, deux hommes en noir tabassaient un pauvre type. Frapé par la violence et l’inutilité de cette altercation déloyale, il s’apprêta à dégainer et chasser ces individus de malheur quand son compagnon de marche le poussa contre le mur et dit :

- Sombre idiot, ne tente rien ici. Il vaut mieux laisser les choses comme ils sont au lieu de les empirées. Cet homme est un puissant sorcier, il sème la terreur partout où il va et n’a aucune pitié. Prend toi à ses hommes et tu es fini. Donc reste avec moi et tout ira bien, dit-il tout en pointant un homme dans l’ombre au coin de la ruelle.

Luttant contre sa volonté de sauver l’innocent battu et frappé, il détourna la tête de rage en marmonnant. Il n’était pas dans ses habitudes de laisser de telles choses se produire sous son nez sans intervenir. Il fit signe qu’il avait compris.

Les gens du village, en majorité de grosses brutes qui maltraitaient les pauvres, semblaient craindre le compagnon de Faraël et il en remarqua. Il prit cependant note de parler dès qu’il le pourrait au Grand Prêtre et au Commandant du banditisme et du joug de sorciers malfaisants, non-reconnus par la Corporation qui sévissait dans ce coin de la province. Certains risqueraient forts de se frotter à une sentence d’hérésie.

Une fois sur les quais, il virent une petite barque, en meilleur état que les autres, qui les attendait, amarrée. Faraël fut presque surpris de voir qu’elle n’avait pas été volée par les mécréants du coin. Ramant doucement, ils disparurent dans le brouillard de la nuit, sous le regard d’yeux mauvais.

On lui expliqua plus tard que le lieu vers lequel il s’était dirigé, n’était autre qu’un Temple, dédié aux dieux, dont la création était oubliée, hors de toutes archives de l’Empire, bâti dans les premiers temps, à l’aube du monde.

Ils accostèrent sur un petit quai et un homme les accueillit, presque avec révérence devant le nom de Barka et le fils de Fardall s’en étonna. C’est là qu’il sut le nom de son compagnon, un dénommé Eataine, car l’homme du quai l’appela ainsi.

Ensuite, Eataine se présenta et lui dit qu’il était un haut mage qui maîtrisait une magie divine et l’invita à visiter le lieu de culte. Là il vit des statues et des écrits anciens, merveilleusement préservés, tout cela datant de l’Eudermon, dont même les plus sages de Kalamaï savaient peu. Toutes ces choses venaient ainsi de cet âge, alors que le monde était jeune. Cette vue émerveilla et piqua la curiosité du jeune seigneur. Le frère de Rafaël se demandait à quel but était destiné ce temple, visiblement plus qu’un lieu de culte. Eataine lui raconta alors l’histoire des élus et de leur éducation.

Faraël posa une question :

Pourquoi le guerrier du quai était-il honoré de rencontrer un membre de la famille des Barka?

J’ai cru que tu ne poserais jamais cette question, répondit Eataine avec un petit rire. C’est parce que la famille des Barka, sans être élu des dieux, a été choisi par le panthéon blanc, et ce, depuis le début de cette grande famille. Ta famille n’a jamais entré dans les élus, car le panthéon noir s’entête à refusé et a tenté de l’anéantir. Je crois qu’il serait temps d’aller voir le jeune Caledan Khain, il doit déjà avoir débuté son entraînement matinal.

En effet, les premiers rayons du soleil se pointaient déjà et malgré l’atmosphère brumeuse, le jeune Caledan s’entraînait, alors que dormaient encore les gens normaux. Cette révélation sur sa famille choqua Faraël. Il savait que son père avait été choisi par Sorenssen et que plusieurs de ses ancêtres avaient eu des contacts avec les dieux, mais il ne s’attendait pas à ce que sa famille entière, lui comprit soit investi d’une si grande dignité. Le jeune homme s’interrogea sur le fait que malgré ses pouvoirs si puissant le mentor de Caledan ne figurait pas dans les registres et lui conseilla de s’y ajouter, son père n’en ferant sûrement pas cas. Depuis que le Pontife Arzhùl était arrivé bien des choses allait changer. À commencer par les soins du Panthéon Blanc, les bâtiments d’aide ainsi que la terrible mais efficace Inquisition. C’est pourquoi, il conseilla à Eataine et aux autres de se faire enregistrer afin de leur éviter des tracas avec l’ Inquisition.

Ils arrivèrent enfin sur un balcon donnant sur la cour intérieure et il vit pour la première fois le jeune Caledan Khain. Qui se battait avec son lion blanc, Kisvel, comme peut d’hommes ou femmes en avait jamais contemplé.

Eataine lui vanta les qualités de combattants de son protégé et ils descendirent le retrouver. Alors, Kisvel grogna et se mit en position d’attaque.

- Kisvel, coucher, cria Caledan. Pardonnez-le monsieur, il n’est pas habitué avec les étrangers.

Le fils d’Ulthuran venait de parler avec une voix cristalline, néanmoins autoritaire, comme si son sang le prédestinait à commander. Ainsi fut la première rencontre entre Faraël, investit de la mission de son père et le jeune Caledan, qu’il devait retrouver.

- Bonjour Caledan. Je lui pardonne volontiers. Je suis Farël Barka. Ainsi tu t’entraîne ? Ton lion est majestueux, comme jamais n’a contemplé un membre de ma famille. Le fils d’Hadawen dit cela, car, lorsque le lion avait grogné, il n’avait montré aucun signe de peur, mais son âme avait tremblée, parcourue de frissons, une sensation étrange, comme si la peur venait du fond et ne s’échappait pas.


Le fils de feu le seigneur d’Avelorn lui répondit et ils discutèrent poliment un moment. Puis, il aborda le vif du sujet.

- Mon ami, je sais que tu n’es probablement pas préparé à cela, mais je dois t’annoncer la mort de ton père, et la disparition de ton oncle, le Sieur Alivars. Ton père t’estimait beaucoup et étant ami du mien, il a exprimé par ses dernières volonté que mon père te prenne à son service et complète ton éducation. Mon père m’a envoyé te chercher et ces messieurs m’ont accueilli. Je ne savais rien à propos de ton lion, mais tu pourras l’emmener. Si tu restes son maître et qu’il t’obéit, tout devrait aller et mon père trouvera sûrement un endroit près de toi où il pourra se plaire. Pardonne la brièveté et la franchise cassante de mes paroles, mais il se trouve que je n’ai pas dormi depuis deux jours. Je t’apporte également mes condoléances pour ton père, et ton héritage, son armure, ainsi qu’une amulette et la preuve de ma mission.

Le seigneur de Zirconie tendit au jeune elfe son bout de papier et l’amulette en lui expliquant que l’homme du quai avait conservé l’armure.

- Bonjour Caledan. Je lui pardonne volontiers. Je suis Farël Barka. Ainsi tu t’entraîne ? Ton lion est majestueux, comme jamais n’a contemplé un membre de ma famille.

- Merci, c'est une créature très rare depuis de nombreuses années. Avant il y en avait beaucoup mais les kalamiens l'on trop chassé pour sa fourrure. Mais celui ci est un cadeau des dieux.

Le jeune Caledan, après avoir dit cela, invita Faraël à prendre un siège. De son coté, il se dirigea vers une grosse boîte de bois d'où il sortit une gigantesque tranche de viande qu'il lança au lion blanc. Il alla ensuite s'assoir près du fils de Fardall qui lui annonça la nouvelle.

- Mon ami, je sais que tu n’es probablement pas préparé à cela, mais je dois t’annoncer la mort de ton père, et la disparition de ton oncle, le Sieur Alivars. Ton père t’estimait beaucoup et étant ami du mien, il a exprimé par ses dernières volontés que mon père te prenne à son service et complète ton éducation. Mon père m’a envoyé te chercher et ces messieurs m’ont accueilli. Je ne savais rien à propos de ton lion, mais tu pourras l’emmener. Si tu restes son maître et qu’il t’obéit, tout devrait aller et mon père trouvera sûrement un endroit près de toi où il pourra se plaire. Pardonne la brièveté et la franchise cassante de mes paroles, mais il se trouve que je n’ai pas dormi depuis deux jours. Je t’apporte également mes condoléances pour ton père, et ton héritage, son armure, ainsi qu’une amulette et la preuve de ma mission.

-Je sais, répondit le fils d'Ulthuran. Eataine me parle beaucoup de lui c'est temps-ci. Il m'a dit ce qui se passait, la guerre et tout. Il m'a raconté les batailles, ses lettres et sa mort. Cela m'atriste car je n'ai jamais pu le connaitre mais je sais qu'il fut grand et j'espère faire honneur au nom des Khains.

Caledan versa une larme et Kisvel, à l'autre bout de la cour intérieur, le ressenti. La bête oublia donc son morceau de chair saignante pour aller vers son maître et le réconforter. Caledan fut content de voir que son lion tenait à lui. Puis, on revit Eataine à l'étage.

- Sir Farael, je dois vous parler.

Le fils d'Hadawen remonta donc rejoindre le haut mage qui entama du coup la conversation alors qu'ils commencèrent à marcher.

- Il y a une chose de très importante que vous devez savoir à propos du destin du jeune Caledan. Durant sa vie, les dieux lui enverront un défi, qu'il devra relever seul. Ce défi sera toujours sous forme d'un lion blanc qu'il devra tuer en compagnie de Kisvel uniquement. Aussi, Kisvel et lui ne forme maintenant qu'un seul être, ils vivent ensemble, dorment ensemble. Donc, il serait préférable qu'ils soient le moins souvent possibles séparés l'un de l'autre. Par contre, je pense que vous êtes épuisé. Nous vous avons préparé une chambre, allez donc vous reposer. Ce soir, il y aura la cérémonie pour nommer Caledan élu accompli, sous les constellations d'Adrien et d'Hassar. Nous irons vous chercher.

Après lui avoir parlé du défi, le Barka lui posa une dernière question avant d'aller à sa chambre.

- Cela signifie-t-il que je ne pourrai ou devrai pas l’aider lors de ces défis, même si sa vie est en danger?

- Vous êtes un être pur Faraël. Si sa vie est en danger, vous interviendrai, que les dieux le veuillent ou non. Par contre, vous ne pourrez pas tuer ou blesser le lion, mais vous allez pouvoir le faire fuir. Si un évènement semblable se produit, cela veut simplement dire que Caledan n'était pas prêt.

Puis, Eataine amena le fils de Fardall jusqu'à sa chambre où un lit douillet était installé à son intention. Ensuite, Eataine le laissa se reposer.



Une main réveilla finalement le fils de Fardall. Ce fut un jeune guerrier qui lui demanda de le suivre mais en gardant le silence, la cérémonie allait avoir lieu. Il était très tard, le soleil était couché depuis très longtemps et la lune avait pris sa place dans le ciel étoilé de cet endroit de paix. Le guerrier et le jeune Barka arrivèrent enfin dans la grande place. Tous les résidents du temple étaient présents pour assister à la nomination de leur confrère depuis déjà une décennie. Le guerrier dirigea Faraël vers une place qu'il lui avait été réservé.

Le haut prêtre se positionna sur une plateforme, juste en avant du jeune Caledan et de son lion. Il regarda haut dans le ciel et énonça une prière dans une langue qu'une quantité infime de gens connaissent. À la fin de sa prière, les constellations d'Adrien et de Hassar se mirent en mouvement. Ce fut un spectacle magique pour les yeux de Farael, non habitué à ces cérémonies. Puis, les deux étoiles des constellations s'alignèrent et une lumière divine se dirigea vers le fils d'Ulthuran. Puis, le haut prêtre récita le rituel de bénédiction correspondant aux dieux de Caledan et ce, dans la langue des anciens de Kalamai. Faraël, ne connaissant que très peu cette langue, eu droit à un traducteur qui lui chuchotait les traductions.



Caledan avait passé la journée à se préparer pour ce grand jour. Après sa rencontre avec le fils de Fardall, il avait terminé son entrainement pour ensuite se diriger vers le grand temple pour adresser des prières à ses dieux, pour leur demander la grâce. Il ne mangea rien, puisqu'il devait rester à jeun pour la cérémonie, dans le but de faciliter le contact de l'esprit avec l'autre monde, le royaume des dieux. Puis, il s'était rendu à la cérémonie.

Après la récitation de la prière de bénédiction par le grand prêtre, Caledan entra dans une sorte de transe. Il fut totalement coupé du monde de Kalamai et son esprit monta dans la lumière pour aller dans le monde des dieux. Une voix, qu'il n'avait jamais entendu mais qu'il reconnu immédiatement, prit la parole dans son esprit. C'était Ulthuran.

- Fils, c'est un immense honneur d'avoir un fils comme toi. Tu es pur, encore plus que moi même le fut. Les dieux ont confiance en toi pour accomplir ta destinée ainsi que pour les représenter sur leur ancien monde. Ils garderont, comme moi, un œil protecteur sur toi pour l'éternité. Vis ta Destinée.

L'esprit du fils d'Ulthuran revient dans son corps au moment où le grand prêtre terminait la cérémonie. Il leva donc les yeux vers le ciel en guise de remerciement envers son père qu'il ne connu jamais. Ensuite, il se retourna vers la foule derrière lui qui commençait déjà à applaudir la nomination du jeune elf.