Archive de la milice de la ville d'Ipomea.
Nom : Nihil
Race : Elfe
Famille : Pas de parents connus
Date d'enrôlement : illisible
Informations Complémentaires :
Entré dès son plus jeune âge (à peine 63 lunaisons), il fut rapidement établit que le corps à corps ne serait jamais sa branche de prédilection, il fut de ce fait envoyé parmi les archers. Sans grand talents à l’arc son niveau restait néanmoins convenable. Ses premiers états de service à l’arc pour sa ville furent peu brillant et sans histoire.
C’est seulement à l’occasion d’une sombre histoire qu’il fut renvoyé de la milice. Il fut banni pour cent lunaisons.
Il baissa les yeux du parchemin qu’il tenait entre ses longs doigts pâles. Il ferma les yeux tentant d’échapper aux souvenirs que sa lecture venait de raviver. Il plongea de longue minutes dans l’abîme de la souffrance et n’en ressorti qu’une fois ses démons repus de se tristesse. Le village de son enfance avait perdu l’éclat qu’il avait dans ses souvenirs. Se transformant en de mornes vallées aux herbes jaunies par l’été déclinant.
Il faisait une chaleur insupportable et pourtant il ne souhaitait pas retirer sa longue robe de bure, il préférait attirer l’attention sur l’étranger particulièrement stupide plutôt que pour sur le … Il hésita, le terme meurtrier serait trop doux encore à ses yeux. Enfin quoiqu’il en soit il préférait ne pas être reconnu. Après avoir troqué ses dernières lanières de viande séchée contre un peu d’or, il se rendit à une taverne qui n’existait pas encore à son départ. Les murs soulignaient que la ville n’avait pas gagné en prospérité depuis ces longues années. Il s’affala à une table sans prêter attention aux murmures qu’il suscitait sur son passage. A l’intérieur l’atmosphère était plus lourde, la chaleur étouffantes. Une voix chantante le tira de ses pensées, une jeune serveuse lui demanda s’il souhaitait boire quelque chose. Il fouilla dans sa sacoche de voyage en cuir et en tira le reste de ses pièces… Il déclara qu’il voulait autant de bière que sa fortune lui permit de boire. Après un silence désapprobateur elle partit. Puis revint quelques instants plus tard avec une chope de bière. A peine l’eut elle posée sur sa table qu’il s’en empara et en but une moitié avant de la reposer délicatement sur la table. La bière était fraîche mais pas excellente.
-Vous ne devriez pas boire si vite, messire, la chaleur est traîtresse. Dit la serveuse doucement.
Il répondu par une nouvelle longue gorgée. Puis attendit d’entendre ses pas se détourner. Le tavernier cria à sa serveuse de ne pas rester inactive. Elle partit enfin. Une fois sa dernière pinte éclusée, il sentit en se levant les vertiges bienfaiteurs de l’ivresse montante. En sortant, il songea avec satisfaction que mirana ne viendra pas le hanter cette nuit.
Soudain il revit ses mains ensanglantée, les yeux de mirana, son visage autrefois halé palissant a vu d’œil, ressentit les griffures dans sa chairs. Il fut saisit d’un haut le cœur, vomit contre le mur de la bâtisse en face de la taverne sous le regard navré de la serveuse. Encore hoquetant, il se remit en marche. Il quitta la vile sous le regard moqueur des gardes en faction près de la porte.
Seulement une fois a l’ombre des arbres il se sépara de sa robe et s’étendit a l’ombre bienfaisante. Il s’assoupit.
Il fut tiré de son sommeil par des cris perçant…
Nom : Nihil
Race : Elfe
Famille : Pas de parents connus
Date d'enrôlement : illisible
Informations Complémentaires :
Entré dès son plus jeune âge (à peine 63 lunaisons), il fut rapidement établit que le corps à corps ne serait jamais sa branche de prédilection, il fut de ce fait envoyé parmi les archers. Sans grand talents à l’arc son niveau restait néanmoins convenable. Ses premiers états de service à l’arc pour sa ville furent peu brillant et sans histoire.
C’est seulement à l’occasion d’une sombre histoire qu’il fut renvoyé de la milice. Il fut banni pour cent lunaisons.
Il baissa les yeux du parchemin qu’il tenait entre ses longs doigts pâles. Il ferma les yeux tentant d’échapper aux souvenirs que sa lecture venait de raviver. Il plongea de longue minutes dans l’abîme de la souffrance et n’en ressorti qu’une fois ses démons repus de se tristesse. Le village de son enfance avait perdu l’éclat qu’il avait dans ses souvenirs. Se transformant en de mornes vallées aux herbes jaunies par l’été déclinant.
Il faisait une chaleur insupportable et pourtant il ne souhaitait pas retirer sa longue robe de bure, il préférait attirer l’attention sur l’étranger particulièrement stupide plutôt que pour sur le … Il hésita, le terme meurtrier serait trop doux encore à ses yeux. Enfin quoiqu’il en soit il préférait ne pas être reconnu. Après avoir troqué ses dernières lanières de viande séchée contre un peu d’or, il se rendit à une taverne qui n’existait pas encore à son départ. Les murs soulignaient que la ville n’avait pas gagné en prospérité depuis ces longues années. Il s’affala à une table sans prêter attention aux murmures qu’il suscitait sur son passage. A l’intérieur l’atmosphère était plus lourde, la chaleur étouffantes. Une voix chantante le tira de ses pensées, une jeune serveuse lui demanda s’il souhaitait boire quelque chose. Il fouilla dans sa sacoche de voyage en cuir et en tira le reste de ses pièces… Il déclara qu’il voulait autant de bière que sa fortune lui permit de boire. Après un silence désapprobateur elle partit. Puis revint quelques instants plus tard avec une chope de bière. A peine l’eut elle posée sur sa table qu’il s’en empara et en but une moitié avant de la reposer délicatement sur la table. La bière était fraîche mais pas excellente.
-Vous ne devriez pas boire si vite, messire, la chaleur est traîtresse. Dit la serveuse doucement.
Il répondu par une nouvelle longue gorgée. Puis attendit d’entendre ses pas se détourner. Le tavernier cria à sa serveuse de ne pas rester inactive. Elle partit enfin. Une fois sa dernière pinte éclusée, il sentit en se levant les vertiges bienfaiteurs de l’ivresse montante. En sortant, il songea avec satisfaction que mirana ne viendra pas le hanter cette nuit.
Soudain il revit ses mains ensanglantée, les yeux de mirana, son visage autrefois halé palissant a vu d’œil, ressentit les griffures dans sa chairs. Il fut saisit d’un haut le cœur, vomit contre le mur de la bâtisse en face de la taverne sous le regard navré de la serveuse. Encore hoquetant, il se remit en marche. Il quitta la vile sous le regard moqueur des gardes en faction près de la porte.
Seulement une fois a l’ombre des arbres il se sépara de sa robe et s’étendit a l’ombre bienfaisante. Il s’assoupit.
Il fut tiré de son sommeil par des cris perçant…