A la Porte principale

Une longue journée de route avait conduit Maëlle vers Méthone. Comme l'avait prédit Gahennd, le jeune fils de l'aubergiste chez qui elle avait prit un peu de repos la nuit précédente.
Méthone montrait ses hauts murs pour la première fois à l'Ald'Rhunaise. Tout comme la silhouette peu commune de la centauresse se dessinait pour la première fois devant les yeux des gardes de la capitale Prévèzienne.
Au moment de passer la porte principale du mur d'enceinte de Méthone, les soldats lui demandèrent de s'arrêter. Maëlle s'exécuta et se plaça près du corps de garde. Le sergent de la garde commença alors à lui poser quelques questions. Apparemment, son physique devait lui avoir paru suspect:

-Qui êtes-vous, d'où venez-vous et quel est le motif de votre venue? Demanda le sergent d'un air soupçonneux.
-Je me nomme Maëlle, je viens d'Ald'Rhune et je viens voir la palatine.
-Rien que ça... Se tournant vers ses subordonnés, il continua en rigolant:
-Et moi je suis l'impératrice et je viens voir ma tante!

Devant l'hilarité des gardes, la centauresse sortit ses papiers et les présenta devant le nez du sous-officier qui se retournait. Son sourire hilare se figea dès qu'il vit les signatures et les sceaux du Basileus et du Contarque de la cité d'Ald'Rhune. Il prit les documents et entreprit de les lire.
Son expression faciale avait radicalement changée lorsqu'il rendit ses papiers à Maëlle.

-Pardonnez mon ignorance et ma stupidité, madame. Vous pouvez passer. Le sergent s'inclina devant la centauresse qui paru un moment surprise. Sans perdre plus de temps, Maëlle prit la direction de l'auberge la plus proche, à travers les rues de la capitale Prévèzienne.

Dakeyras arriva devant les grandes portes de Méthone après environ une semaine de cheval. Il arriva un peu fatigué, et malgré son experience a cheval il avait tout de même mal à son entre jambe. Il attacha la brave bête à un emplacement prévu pour, et se dirigea vers l'immense porte qui menait à la capitale de Prévèze, Méthone. Le climat était très lourd, la capitale se situait au pied d'une montagne et était plus ou moins éloigné de la mer. L'atmosphère était ettoufante, surtout pour lui qui venait de l'Outre Mer, où le climat était exceptionnel. Il passa les portes, avant de se faire arreter par les gardes :
-Sire, attendez!
Un groupe de trois gardes se pointa vers lui:
-Vous devez nous annoncer la raison de votre venue en preveze.
Depuis quand fallait-il rendre des comptes à de simples gardes ?
-Je viens voir une personne importante, pour leur demander une ou plusieurs requêtes. D'ailleurs, pouvez vous m'aider ? Auriez-vous la serviabilité de me conduire à une personne haut-placé?
Il vit avec amusement la tête des gardes se decomposer, deçu de s'être mélé de ce qui ne les regardait pas, et maintenant obligé, ou pas, d'aider un étranger.

-Bien messire. Vous allez être escorté vers notre capitaine. Il a en charge la protection de Méthone et est conseiller militaire auprès de la palatine. Il vous sera d'une plus grande aide que moi. Désignant deux gardes: Vous deux, accompagnez cette personne au Palais du Peuple. Amenez le au capitaine Valdès.
Les deux soldats acquiescèrent:
-Oui, chef! Portant leur attention sur le mystérieux inconnu: Suivez nous, je vous prie.

Les trois hommes traversèrent alors Méthone, empruntant quelques raccourcis pour éviter les artères de la ville, embouteillées à cause des chantiers de rénovation. Ces derniers avançaient pas si mal que ça, d'ailleurs... C'était un peu moins le souk que quelques mois auparavant...
Ils atteignirent rapidement le Palais du Peuple, cœur de Prévèze...

*Vaste programme* ironisa Anar en arrivant à vue de Méthone.
*Faut que je me calme, ça ne va pas aller sinon.*
L’anarchiste venait de pénétrer dans la capitale.

Après avoir passé sur mes terres en Maon, j'avais fait le voyage incognito jusqu'en Prévèze pour ensuite me rendre à Méthone en cotoyant une caravane qui passait sur la même route. Il est toujours intéressant de se mêler au sein de la populasse afin d'en prendre le pouls et les opinions. Méthode peu orthodoxe mais au combien instructive pour un palatin qui désire savoir ce qu'il faut améliorer pour continuer de satisfaire son peuple.

Tout le long de la route, j'avais pu remarquer les nombreux changements apportés ces derniers mois, la région devenait méconnaissable. Je n'y était pas venu depuis bien des années à un temps où je n'étais personne pour cette société. Nul doute, la beauté et l'aspect agréable des lieux était surprenant. Hélèna avait trouvé moyen de faire de cette terre aride un lieu où il fait bon vivre.

Alors que la ville se dessinait à l'horizon, je pris de l'avance sur le convoi, retira le tissu qui me couvrait la tête et du soleil pour enfin arriver à la porte principale. J'interpella un homme qui semblait être de la garde.

Bonjour à vous l'ami, je viens ici rejoindre celle qui remets cette province dans un état remarquable tout en la dirigeant. Sauriez-vous m'indiquez si elle est de retour dans sa capitale suite à la séance du Sénat ?

Il y eu quelques instant de silence puis soudain je parla de nouveau.

J'oubliais, je suis Babka, cette information vous est sûrement requise.

Le garde alla dans ce qui semblait être un petit office suite à mes dires, j'attendis donc sur place.

* * * *

Tandis que j'attendais que le retour du garde, je reçus une missive porté à la patte d'un aigle. Ce dernier se posa sur mon épaule et portait sous l'aile le sceau de Maon, il était donc envoyé par mon intendant. Je pris connaissance du message qui changea soudainement mes plans actuels. Il me fallait retourner à la cité impériale dans les plus brefs délai. Des engagements me concernant avait besoin de mon appui dans l'immédiat. L'aigle s'envola pour retourner à son point d'origine, tandis que j'avança vers le poste de garde pour y cogner afin d'annoncer ma présence à proximité.

Je vais devoir remettre ma rencontre à plus tard, une affaire urgente doit être réglé dès que possible. Faites toutefois savoir à la palatine que je serais de retour dès que je le pourrais et qu'il suffit d'envoyer une missive en Helcar pour que je sois mis au courant de sa disposition concernant notre mission. Au revoir.

J'entra en ville pour y acheter une monture endurante et rapide pour effectuer la traversé du désert. Que Folaniss guide ma route.