La nuit est belle, étonnante et mystérieuse. Comme à chaque à fois qu'elle apparaît. Un brin de vent léger souffle sur l' immense plaine verdoyante, parcourue de forêts sombres et attirantes, promesse d’une infinité de douceurs et d’un repos éternel, l’herbe soumise se couchant au rythme des fluctuantes, se parant un temps d’un manteau aux reflets argentés lunaires. Quelque part, parmi tout ceci, une étoile filante fuse, s'élance, s'envole à coeur joie dans les allées de la terre, resplendissant fièrement dans ce merveilleux ensemble naturel rangé sous la bannière de l'harmonie. Elle s'incarne dans un Cavalier tout de blanc, dans une enfant à la blondeur scintillante surmontant un magnifique destrier pure dans l'immaculé.
Allez Yaaaah ! hurle Syv avec fougue. A nouveau, il fouette fièrement sa monture et celle-ci tout aussi impétueuse augmente promptement, joyeusement la cadence. Ainsi les paysages défilent beaucoup vite, jusqu'à devenir étourdissants. Sans attendre, d'une main légère et solide le jeune Natif renferme sa prise sur les brides, maniant habilement son destrier qui galope soudain à folle allure et slalome selon ses désirs intrépides. Les yeux sombres du jeune homme emporté par la frénésie de la vitesse ne s'éloignent cependant jamais plus de quelques secondes de la jeune fillette à son devant, l'un de ses bras protecteurs venant souvent à sa rencontre, s'assurant de sa sécurité, de son relatif confort.
Le jeune Natif sent, sait intuitivement qu'il jouit de l'approbation de Pryscille accrochée à la crinière de la monture, qui a plus à coeur que lui d'atteindre leur but commun. La fillette qui comme lui sait apprécier les délicieux tourments de la pleine et entière sensation de liberté, s'énivre des senteurs suaves d'origines lointaines mais transportées depuis un point inconnu par un vent généreux. Eryope... Leur destination, première étape à leur fièvreuse recherche née de l'effervescence d'un amour différent mais finalement commun.
Une course folle contre la montre s'est s'engagé, et les infinies trainées de poussières étincelantes défilant au coeur de la nuit s'assure vertement de le démontrer. Intrépide foulée d'un cheval blanc poussée par le coeur d'un homme touché par une flèche décochée par cupidon, par le coeur d'une fillette liée par un irrécusable sentiment d'amitié et de fidélité, eux tous mêlés pour le meilleur et pour le pire à la recherche d'un seul et même trésor en la personne tant aimée d'une Princesse. L'ardente traversée ne souffre d'aucune hésitation, d'aucune fatigue, d'aucun tourments.
La plaine s’étend à perte de vue devant eux. Les branches minces des saules se balance au-dessus de l’eau limpide d’un lac, semblant vouloir effleurer délicatement l’onde pure, un pont de pierre enjambant un cours d’eau non loin de là. Syv curieusement et surtout malicieusement évite le bas -pont et lance son destrier sur le cours d'eau. éclaboussant totalement la jeune fille aux bouclettes agitées, couchée sur la crinière. Heyyyy ! s'écrie celle-ci la face toute ruisselante; Syv, moqueur, ne put s'empêcher de rire, d'ironie et de fierté devant la fortune de sa tentative. Son espièglerie de jeunesse revient soudain. Puis la jeune fille se laisse aller également. Leurs rires s’élevèrent un temps, puis s’effacent, laissant la place aux bruissements de la nature.
Ils sillonnent toujours plus de chemins, étroits, larges, connus, pour se perdre au loin. Enfin, Pryscille montrant toujours la voie, ils traversent une fôret. Elle s'étale profondément et gracieusement,. ses cimes se faisant accueillantes sous la nuit étincelante ou porteuses de fruits colorés. Une route en sort finalement pour se diriger vers un majestueux pont et le traverser, pour ensuite se faufiler au milieu des herbages. Une petite bourgade lumineuse sommeillant au bout se profile, ses toits de chaume et la blancheur de ses murs se mariant parfaitement avec la riante campagne et le scintillement de l’onde. Une certaine sérénité en émane, timide au premier abord, mais diffuse et puissante à la fois quand on ressenttoute la quintessence du lieu. Eryope. Ils y sont enfin.
Eryope. Nous y sommes. Murmure Pryscille à Syv qui ne répond rien, ses yeux observant attentivement et fixement tout ce qui l'entoure. Le royaume de Méhe. Pour la première fois il en foule ses terres. Le jeune natif savoure ainsi chaque pas, chaque avancée, dans cette minuscule bourgade ou la princesse est née, a vécue, a grandie. Il se reproche cependant ces complaisantes pensées, ce n'était pas le moment. Se concentrant à nouveau, il fronce les sourcils.
Je te fais confiance Pryscille, à présent mes pas suivront les tiens. Guides moi blondinette, guide moi à travers cette bourgade jusquà ceux qui auront l'amabilité de nous recevoir et de nous aider.
Allez Yaaaah ! hurle Syv avec fougue. A nouveau, il fouette fièrement sa monture et celle-ci tout aussi impétueuse augmente promptement, joyeusement la cadence. Ainsi les paysages défilent beaucoup vite, jusqu'à devenir étourdissants. Sans attendre, d'une main légère et solide le jeune Natif renferme sa prise sur les brides, maniant habilement son destrier qui galope soudain à folle allure et slalome selon ses désirs intrépides. Les yeux sombres du jeune homme emporté par la frénésie de la vitesse ne s'éloignent cependant jamais plus de quelques secondes de la jeune fillette à son devant, l'un de ses bras protecteurs venant souvent à sa rencontre, s'assurant de sa sécurité, de son relatif confort.
Le jeune Natif sent, sait intuitivement qu'il jouit de l'approbation de Pryscille accrochée à la crinière de la monture, qui a plus à coeur que lui d'atteindre leur but commun. La fillette qui comme lui sait apprécier les délicieux tourments de la pleine et entière sensation de liberté, s'énivre des senteurs suaves d'origines lointaines mais transportées depuis un point inconnu par un vent généreux. Eryope... Leur destination, première étape à leur fièvreuse recherche née de l'effervescence d'un amour différent mais finalement commun.
Une course folle contre la montre s'est s'engagé, et les infinies trainées de poussières étincelantes défilant au coeur de la nuit s'assure vertement de le démontrer. Intrépide foulée d'un cheval blanc poussée par le coeur d'un homme touché par une flèche décochée par cupidon, par le coeur d'une fillette liée par un irrécusable sentiment d'amitié et de fidélité, eux tous mêlés pour le meilleur et pour le pire à la recherche d'un seul et même trésor en la personne tant aimée d'une Princesse. L'ardente traversée ne souffre d'aucune hésitation, d'aucune fatigue, d'aucun tourments.
La plaine s’étend à perte de vue devant eux. Les branches minces des saules se balance au-dessus de l’eau limpide d’un lac, semblant vouloir effleurer délicatement l’onde pure, un pont de pierre enjambant un cours d’eau non loin de là. Syv curieusement et surtout malicieusement évite le bas -pont et lance son destrier sur le cours d'eau. éclaboussant totalement la jeune fille aux bouclettes agitées, couchée sur la crinière. Heyyyy ! s'écrie celle-ci la face toute ruisselante; Syv, moqueur, ne put s'empêcher de rire, d'ironie et de fierté devant la fortune de sa tentative. Son espièglerie de jeunesse revient soudain. Puis la jeune fille se laisse aller également. Leurs rires s’élevèrent un temps, puis s’effacent, laissant la place aux bruissements de la nature.
Ils sillonnent toujours plus de chemins, étroits, larges, connus, pour se perdre au loin. Enfin, Pryscille montrant toujours la voie, ils traversent une fôret. Elle s'étale profondément et gracieusement,. ses cimes se faisant accueillantes sous la nuit étincelante ou porteuses de fruits colorés. Une route en sort finalement pour se diriger vers un majestueux pont et le traverser, pour ensuite se faufiler au milieu des herbages. Une petite bourgade lumineuse sommeillant au bout se profile, ses toits de chaume et la blancheur de ses murs se mariant parfaitement avec la riante campagne et le scintillement de l’onde. Une certaine sérénité en émane, timide au premier abord, mais diffuse et puissante à la fois quand on ressenttoute la quintessence du lieu. Eryope. Ils y sont enfin.
Eryope. Nous y sommes. Murmure Pryscille à Syv qui ne répond rien, ses yeux observant attentivement et fixement tout ce qui l'entoure. Le royaume de Méhe. Pour la première fois il en foule ses terres. Le jeune natif savoure ainsi chaque pas, chaque avancée, dans cette minuscule bourgade ou la princesse est née, a vécue, a grandie. Il se reproche cependant ces complaisantes pensées, ce n'était pas le moment. Se concentrant à nouveau, il fronce les sourcils.
Je te fais confiance Pryscille, à présent mes pas suivront les tiens. Guides moi blondinette, guide moi à travers cette bourgade jusquà ceux qui auront l'amabilité de nous recevoir et de nous aider.