I - L'enfance à la Citadelle
Il y avait dans les froides contrées du nord, une forteresse peuplé d'elfes noirs nommé la Citadelle Noire. Elle regroupait en son sein un millier d'elfes noir, gouvernés par le Patriarche Kenag Ulagan. La Citadelle était située à la frontière entre l'Edhesse et les Terres du nord, sur le versant d'une montagne. Le climat en cette région était rude et froid, mais ces elfes noirs y vivaient depuis déjà plusieurs générations, et avaient agis en conséquence. Un immense réseau de tuyauterie chauffait presque entièrement toute l'habitation. Contrairement aux habitudes de cette race, ces drows là ne faisaient pas parler d'eux en attaquant leurs voisins. Ils se contentaient de capturer ceux qui s'approcher trop près de leurs terres, ou d'attaquer les différentes tribus nordiques qui échappaient au contrôle impériale.
La forteresse était fermée par une immense porte, noir comme le bâtiment tout entier, d'où son nom. Devant cette porte se trouvait une pente quasiment impraticable, le seul chemin d'accès à ces portes se situant sur des chemins aménagés à ses côtés. C'est grâce à ce type de stratagème que la Citadelle ne fut jamais assiégée. La Porte était dirigé vers l'est, de manière à ce que les archers ne subissent pas le soleil en cas d'attaque en fin de journée. La population y vivait depuis tellement longtemps qu'il ne pouvait s'imaginer que tout cela serait bouleversé à cause de l'arrivée d'un héritier.
La Matriarche Frila Ulagan, compagne de Kenag, donna naissance à son premier et dernier enfant un jour d'hiver. Elle ne mourut pas pendant l'accouchement, mais le couple ne parvint plus à avoir d'autres enfants. Le Patriarche n'en fut pas plus affecté que ça, un héritier lui suffisait amplement. Mais l'enfant-drow présentait déjà à sa naissance une anormalité. Ses yeux ne ressemblait pas à ceux de ses géniteurs. Là où ses parents avait de sombres yeux bruns, le bambin avait les yeux vitreux, presque blanc. Son père choisit de le nommer Dorgo, ce qui signifiait 'glace' en ancien elfique. L'arrivée d'un héritier fut grandement apprécié par toute la cité, ainsi que pour ses parents, mais la mort mystérieuse de la Matriarche Frila cinq ans après la naissance de Dorgo vint noircir le tableau. Et ce ne fut que le commencement.
L'enfance de Dorgo fut douloureuse. Son père, malgré tout l'amour qu'il éprouvait pour sa progéniture, imposa une éducation très stricte. Ni ami, ni domestique ne devait tenir compagnie au jeune drow. Et dés que celui se mettait à pleurer, son père le battait, jusqu'a ce que les larmes arrêtent de couler. Il voulait que son héritier ait le cœur dur comme de la pierre. Il voulait en faire un grand elfe noir, le meilleur Patriarche à n'avoir jamais gouverné la Citadelle Noire.
Mais Kenag fut de plus en plus déçu par son fils. Tout d'abord, lorsqu'il commença son éducation physique, il découvrit que Dorgo était un pitoyable bretteur, et qu'il n'avait aucune volonté d'apprendre. Mais ce fut lorsque il découvrit un livre sur la sorcellerie dans la chambre de son fils que Kenag eut une bouffée de haine. Il réprimanda sévèrement son fils à l'aide de bâton, fouet, et tout ce qui lui passait sous la main. Le Patriarche pensait toujours secrètement que c'était un sorcier qui avait tué sa femme, et il avait horreur de ses couards de jeteurs de sorts.
Quand il comprit qu'il n'arriverait jamais à en faire un grand guerrier, Kenag lui enseigna l'art de l'assassinat à l'âge de seize ans, en espérant que celui-ci s'y intéresse et délaisse la sorcellerie. Il ne reprit plus son fils dans un de ces foutus bouquins de sorts, et comme ce dernier semblait s'intéresser à l'assassinat, il relâcha quelque peu sa vigilance. Et Dorgo profita de cette baisse de surveillance pour préparer un plan odieux, même pour un drow.
Toute son enfance, l'héritier l'avait passé seul, isolé. Seul son père lui tenait compagnie, et quelle compagnie ! Coups de poings, coups de pieds, coups de bâton, coups de fouet, toujours des coups. Même lui, Dorgo, l'héritier, avait eu droit aux geôles pour la première fois à quinze ans. C'est là qu'il rencontra Fenrir, un drow-batard. Il apprit qu'il descendait d'un père Humain et d'une mère Elfe noir, ce qui lui valait le mépris de tout ces pairs à la Citadelle. Fenrir fut le premier compagnon de Dorgo, et l'héritier et le bâtard se lièrent d'amitié, pour peu que Dorgo puisse éprouver encore ce sentiment. Fenrir était destiné à servir Kenag et sa famille en tant qu'assassin, dû à son statut d'enfant illégitime. Vivre dans l'ombre pour toujours, sans aucun espoir d'en sortir, Dorgo n'aurait pas aimé cette perspective. Et pourtant, Fenrir semblait s'y être résigné. C'est à ce moment que Dorgo réalisa les supplices qu'il avait dû subir pour faire rentrer une telle idée dans son crâne. Leur complicité était telle que le bâtard obéissait aux moindres ordres de Dorgo. Il lui rapportait en douce des livres sur la sorcellerie, il se voyait en cachette, juste pour échanger, parler. L'héritier supportait de moins en moins son père, et aspirait de plus en plus au trône. Aussi imagina-t-il un plan pour succéder un son père, qu'il fit part à Fenrir lors de leur entrevue secrète:
- Dés que tu le pourras, tu me remettras une dague de jet. Lors de la cérémonie de la semaine prochaine, je m'introduirai à la fête, et je ferai ce que j'ai à faire. La Citadelle Noire a besoin d'un vrai Patriarche. Tu peux faire ça?
Dorgo fixait son 'ami' de ses yeux délavés. Il se doutait que Fenrir ne pouvait qu'accepter. Il avait facilement accès à toute les armes en sa qualité d'apprenti assassin.
- Tu la trouveras demain, dans un mouchoir de soie. Je peux t'en apporter plusieurs, s'il le faut.
- Je n'aurai qu'une chance, Fenrir. Une unique chance.
Dorgo détailla la suite de son plan: il apparaîtrait brièvement à la fête, sous un capuchon. Il lancerait la dague sur son père. Si l'outil atteignait sa cible, il aurait le temps de profiter de l'effet de surprise et de déguerpir. Si il manquait son coup, ce serait fini de lui. C'était aussi simple que ça. Ces derniers jours, il avait insisté sur l'entraînement du lancer de dague. Il ne pouvait pas échouer. Le soir venu, Dorgo trouva sous son lit le mouchoir de soie, qui contenait l'instrument mortel. Il mit sa capuche, et entreprit de détendre les muscles de son corps. Il arriva à la grande salle en catimini, et jeta un coup d’œil dans l'embrasure de la porte. Sa cible, son père, se trouvait là, assis à bavarder avec des hauts placés. Dorgo transpirait à grosses gouttes sous son capuchon, son cœur battait la chamade. Il respira profondément, et se ressaisit. Ses mains ne tremblaient pas, c'était un bon point. Il sortit la dague du mouchoir, et inspira une dernière fois un grande goulée d'air.
Il poussa violemment la porte, et plaça sa main au dessus de son épaule. Le temps tournait au ralenti, il vit son père tourné la regard vers lui, et Dorgo sourit. Il lança la dague, et le sourire qu'il affichait disparut lorsqu'il vit avec horreur son père effectuer un bond de côté. Le couteau fila dans le vide, n'atteignant sa cible. Dorgo voulut revenir sous ses pas, mais déjà des gardes situait à côté de la porte le saisirent, et le rouèrent de coup. A terre, Dorgo essuya une bonne vingtaine de coups, avant de se faire relever de force. Maintenu solidement par trois drows, il ne pouvait plus bouger. Son père s'approcha, pour ôter la capuche de celui qui avait voulu l'assassiner.
- Quel est le traître qui a osé tenté de mettre fin à mes jours ? fulmina le Patriarche Kenag.
Il releva brutalement la capuche, et lorsqu'il reconnut son fils, il hoqueta de surprise. L'héritier fixait son père avec ses yeux glaçants, d'un air de défi. Se ressaisissant, Kenag administra un formidable coup de poing rageur à son héritier. Dorgo s'écroula et sombra dans l'inconscience. Tout le reste fut flou. Pendant une semaine, Dorgo se souvint qu'on le battait et torturait mais cela n'avait pas d'importance, il avait perdu. Pendant ses rares moments de lucidité, il repassait insatiablement son plan, comme pour remuer le couteau dans la plaie. Enfin, les coups et les tortures cessèrent, et il se retrouva d'un coup dans une salle remplie de gens, devant lui se tenait son père et un magistrat. Il aperçut aussi Fenrir qui était à ses côtés, le visage nettement plus amoché que lui. Autour de lui, le brouhaha se faisait de plus en plus insistant. Le magistrat fit taire tout le monde.
- Silence! Nous nous tenons ici présent pour juger et condamner les deux traîtres se trouvant devant nous. Dorgo Ulagan, hériter de Kenag Ulagan est condamné à la peine de m...Kenag chuchota quelque chose au juge. Dorgo Ulagan, hériter de Kenag Ulagan est condamné à un bannissement de la cité, assorti d'un exil définitif dans les froides terres du nord pour avoir attenté à la vie de son propre père. Même peine pour Fenrir-bâtard, complice de cette ignoble acte.
Ainsi son père n'avait pas eu le courage d'ordonner sa mise à mort. Mais d'après les rumeurs, l'exil était pire. Assorti d'un bannissement, cela prévoyait que le condamné finirait ses jours dans une froide caverne, scellé par un sort. On empoigna Dorgo et Fenrir, et ils furent dirigés vers les contrées nordiques.
Maintenant commençait leur long exil, qui finirait probablement par une mort certaine.
Dernière édition par Dorgo le Ven 29 Jan 2010 - 9:39, édité 2 fois
Il y avait dans les froides contrées du nord, une forteresse peuplé d'elfes noirs nommé la Citadelle Noire. Elle regroupait en son sein un millier d'elfes noir, gouvernés par le Patriarche Kenag Ulagan. La Citadelle était située à la frontière entre l'Edhesse et les Terres du nord, sur le versant d'une montagne. Le climat en cette région était rude et froid, mais ces elfes noirs y vivaient depuis déjà plusieurs générations, et avaient agis en conséquence. Un immense réseau de tuyauterie chauffait presque entièrement toute l'habitation. Contrairement aux habitudes de cette race, ces drows là ne faisaient pas parler d'eux en attaquant leurs voisins. Ils se contentaient de capturer ceux qui s'approcher trop près de leurs terres, ou d'attaquer les différentes tribus nordiques qui échappaient au contrôle impériale.
La forteresse était fermée par une immense porte, noir comme le bâtiment tout entier, d'où son nom. Devant cette porte se trouvait une pente quasiment impraticable, le seul chemin d'accès à ces portes se situant sur des chemins aménagés à ses côtés. C'est grâce à ce type de stratagème que la Citadelle ne fut jamais assiégée. La Porte était dirigé vers l'est, de manière à ce que les archers ne subissent pas le soleil en cas d'attaque en fin de journée. La population y vivait depuis tellement longtemps qu'il ne pouvait s'imaginer que tout cela serait bouleversé à cause de l'arrivée d'un héritier.
La Matriarche Frila Ulagan, compagne de Kenag, donna naissance à son premier et dernier enfant un jour d'hiver. Elle ne mourut pas pendant l'accouchement, mais le couple ne parvint plus à avoir d'autres enfants. Le Patriarche n'en fut pas plus affecté que ça, un héritier lui suffisait amplement. Mais l'enfant-drow présentait déjà à sa naissance une anormalité. Ses yeux ne ressemblait pas à ceux de ses géniteurs. Là où ses parents avait de sombres yeux bruns, le bambin avait les yeux vitreux, presque blanc. Son père choisit de le nommer Dorgo, ce qui signifiait 'glace' en ancien elfique. L'arrivée d'un héritier fut grandement apprécié par toute la cité, ainsi que pour ses parents, mais la mort mystérieuse de la Matriarche Frila cinq ans après la naissance de Dorgo vint noircir le tableau. Et ce ne fut que le commencement.
L'enfance de Dorgo fut douloureuse. Son père, malgré tout l'amour qu'il éprouvait pour sa progéniture, imposa une éducation très stricte. Ni ami, ni domestique ne devait tenir compagnie au jeune drow. Et dés que celui se mettait à pleurer, son père le battait, jusqu'a ce que les larmes arrêtent de couler. Il voulait que son héritier ait le cœur dur comme de la pierre. Il voulait en faire un grand elfe noir, le meilleur Patriarche à n'avoir jamais gouverné la Citadelle Noire.
Mais Kenag fut de plus en plus déçu par son fils. Tout d'abord, lorsqu'il commença son éducation physique, il découvrit que Dorgo était un pitoyable bretteur, et qu'il n'avait aucune volonté d'apprendre. Mais ce fut lorsque il découvrit un livre sur la sorcellerie dans la chambre de son fils que Kenag eut une bouffée de haine. Il réprimanda sévèrement son fils à l'aide de bâton, fouet, et tout ce qui lui passait sous la main. Le Patriarche pensait toujours secrètement que c'était un sorcier qui avait tué sa femme, et il avait horreur de ses couards de jeteurs de sorts.
Quand il comprit qu'il n'arriverait jamais à en faire un grand guerrier, Kenag lui enseigna l'art de l'assassinat à l'âge de seize ans, en espérant que celui-ci s'y intéresse et délaisse la sorcellerie. Il ne reprit plus son fils dans un de ces foutus bouquins de sorts, et comme ce dernier semblait s'intéresser à l'assassinat, il relâcha quelque peu sa vigilance. Et Dorgo profita de cette baisse de surveillance pour préparer un plan odieux, même pour un drow.
Toute son enfance, l'héritier l'avait passé seul, isolé. Seul son père lui tenait compagnie, et quelle compagnie ! Coups de poings, coups de pieds, coups de bâton, coups de fouet, toujours des coups. Même lui, Dorgo, l'héritier, avait eu droit aux geôles pour la première fois à quinze ans. C'est là qu'il rencontra Fenrir, un drow-batard. Il apprit qu'il descendait d'un père Humain et d'une mère Elfe noir, ce qui lui valait le mépris de tout ces pairs à la Citadelle. Fenrir fut le premier compagnon de Dorgo, et l'héritier et le bâtard se lièrent d'amitié, pour peu que Dorgo puisse éprouver encore ce sentiment. Fenrir était destiné à servir Kenag et sa famille en tant qu'assassin, dû à son statut d'enfant illégitime. Vivre dans l'ombre pour toujours, sans aucun espoir d'en sortir, Dorgo n'aurait pas aimé cette perspective. Et pourtant, Fenrir semblait s'y être résigné. C'est à ce moment que Dorgo réalisa les supplices qu'il avait dû subir pour faire rentrer une telle idée dans son crâne. Leur complicité était telle que le bâtard obéissait aux moindres ordres de Dorgo. Il lui rapportait en douce des livres sur la sorcellerie, il se voyait en cachette, juste pour échanger, parler. L'héritier supportait de moins en moins son père, et aspirait de plus en plus au trône. Aussi imagina-t-il un plan pour succéder un son père, qu'il fit part à Fenrir lors de leur entrevue secrète:
- Dés que tu le pourras, tu me remettras une dague de jet. Lors de la cérémonie de la semaine prochaine, je m'introduirai à la fête, et je ferai ce que j'ai à faire. La Citadelle Noire a besoin d'un vrai Patriarche. Tu peux faire ça?
Dorgo fixait son 'ami' de ses yeux délavés. Il se doutait que Fenrir ne pouvait qu'accepter. Il avait facilement accès à toute les armes en sa qualité d'apprenti assassin.
- Tu la trouveras demain, dans un mouchoir de soie. Je peux t'en apporter plusieurs, s'il le faut.
- Je n'aurai qu'une chance, Fenrir. Une unique chance.
Dorgo détailla la suite de son plan: il apparaîtrait brièvement à la fête, sous un capuchon. Il lancerait la dague sur son père. Si l'outil atteignait sa cible, il aurait le temps de profiter de l'effet de surprise et de déguerpir. Si il manquait son coup, ce serait fini de lui. C'était aussi simple que ça. Ces derniers jours, il avait insisté sur l'entraînement du lancer de dague. Il ne pouvait pas échouer. Le soir venu, Dorgo trouva sous son lit le mouchoir de soie, qui contenait l'instrument mortel. Il mit sa capuche, et entreprit de détendre les muscles de son corps. Il arriva à la grande salle en catimini, et jeta un coup d’œil dans l'embrasure de la porte. Sa cible, son père, se trouvait là, assis à bavarder avec des hauts placés. Dorgo transpirait à grosses gouttes sous son capuchon, son cœur battait la chamade. Il respira profondément, et se ressaisit. Ses mains ne tremblaient pas, c'était un bon point. Il sortit la dague du mouchoir, et inspira une dernière fois un grande goulée d'air.
Il poussa violemment la porte, et plaça sa main au dessus de son épaule. Le temps tournait au ralenti, il vit son père tourné la regard vers lui, et Dorgo sourit. Il lança la dague, et le sourire qu'il affichait disparut lorsqu'il vit avec horreur son père effectuer un bond de côté. Le couteau fila dans le vide, n'atteignant sa cible. Dorgo voulut revenir sous ses pas, mais déjà des gardes situait à côté de la porte le saisirent, et le rouèrent de coup. A terre, Dorgo essuya une bonne vingtaine de coups, avant de se faire relever de force. Maintenu solidement par trois drows, il ne pouvait plus bouger. Son père s'approcha, pour ôter la capuche de celui qui avait voulu l'assassiner.
- Quel est le traître qui a osé tenté de mettre fin à mes jours ? fulmina le Patriarche Kenag.
Il releva brutalement la capuche, et lorsqu'il reconnut son fils, il hoqueta de surprise. L'héritier fixait son père avec ses yeux glaçants, d'un air de défi. Se ressaisissant, Kenag administra un formidable coup de poing rageur à son héritier. Dorgo s'écroula et sombra dans l'inconscience. Tout le reste fut flou. Pendant une semaine, Dorgo se souvint qu'on le battait et torturait mais cela n'avait pas d'importance, il avait perdu. Pendant ses rares moments de lucidité, il repassait insatiablement son plan, comme pour remuer le couteau dans la plaie. Enfin, les coups et les tortures cessèrent, et il se retrouva d'un coup dans une salle remplie de gens, devant lui se tenait son père et un magistrat. Il aperçut aussi Fenrir qui était à ses côtés, le visage nettement plus amoché que lui. Autour de lui, le brouhaha se faisait de plus en plus insistant. Le magistrat fit taire tout le monde.
- Silence! Nous nous tenons ici présent pour juger et condamner les deux traîtres se trouvant devant nous. Dorgo Ulagan, hériter de Kenag Ulagan est condamné à la peine de m...Kenag chuchota quelque chose au juge. Dorgo Ulagan, hériter de Kenag Ulagan est condamné à un bannissement de la cité, assorti d'un exil définitif dans les froides terres du nord pour avoir attenté à la vie de son propre père. Même peine pour Fenrir-bâtard, complice de cette ignoble acte.
Ainsi son père n'avait pas eu le courage d'ordonner sa mise à mort. Mais d'après les rumeurs, l'exil était pire. Assorti d'un bannissement, cela prévoyait que le condamné finirait ses jours dans une froide caverne, scellé par un sort. On empoigna Dorgo et Fenrir, et ils furent dirigés vers les contrées nordiques.
Maintenant commençait leur long exil, qui finirait probablement par une mort certaine.
Dernière édition par Dorgo le Ven 29 Jan 2010 - 9:39, édité 2 fois