L’homme était sale, ses chaussures usées et couverte de boue semblaient d’un autre âge, il était vêtu de haillons troués et maculés de toutes part par la boue et la fange.
Ses mains était usé par les travaux des champs .Son visage était celui de la misère et son ventre criait famine : la récolte avait été mauvaise…
Il était assis misérable le regard vide regardant les cieux implorant Dinas le dieu de la compassion de l’aidé a subvenir a ses besoins et à ceux de sa famille tel était la vie des pauvres paysans du Nord de Thassopole .Loin du Sud ou régnait les lois de la sainte République prônées par le Senat d’Anaphe, car l’influence des valeurs républicaines n’arrivait pas jusqu'à ces terres.
Ici les nobles vivaient dans l opulence et le luxe, fournis par les impôts exubérants payés par les paysans. Un cor résonna au loin sortant l’homme de sa rêverie, des cavaliers approchaient, montés sur de puissants destriers et revêtus d’armure somptueuse ils arboraient les insignes de leurs famille dans de multiples couleurs qui contrastait avec la couleur terne des environs, celui qui chevauchait en tête arborait une tête de loup rouge sur fond bleu il avait la tête découverte laissant voir son visage bardé de cicatrice il n’y avait pas de doute c’était le seigneur Bacano seigneur et maître de ces terres, c’était un redoutable combattant courageux et fier un hôte formidable pour ses nobles amis ainsi qu’un homme très attaché au questions d’honneur ,et accessoirement un maitre tyrannique et un être assoiffé de sang .

Arrivé au milieu du hameau il prit la parole d’une voix forte :

« Ecoutez moi bande de bouseux j ai besoin d’homme d’arme pour se battre, nous partons en guerre contre le royaume de Nardogord d’après les rumeurs ils n’ont plus aucun chevalier se sera sans doute une victoire facile alors misérable qui vient avec moi ?»

L’homme s’avança la solde nourrirait sa famille pour un bon moment...

Comme le voulait cette coutume ancestrale les seigneurs engageait souvent les paysans dans leurs armées , ceux-ci formaient les hommes d’armes des troupes mal entrainé et mal équipé. En théorie, tout paysan pouvait être appelé à servir son maître en temps de guerre; dans la pratique, toutefois, la plupart des roturiers qui n'était pas déjà des hommes d'armes était soit infirmes, soit tout à fait stupide, c'est pourquoi ils allaient rejoindre les contingents d’archers, les arcs étant considérés comme des armes de lâches et d’imbécile. En échange la solde représentait une somme considérable pour ces pauvres haires mais peu d’entre eux revoyait leurs foyers…

Ainsi ces armés se composaient en deux groupes : Les rangs de chevaliers resplendissants, montés sur leurs fiers destriers, et les hordes de paysans crasseux qui les accompagnaient, les premiers méprisant bien entendu les deuxièmes. Les tactiques de combats employées n’étaient que les conséquences du gouffre séparant le preux et le gueux. Se sont en effet les hommes d’armes qui subissaient l’intégralité des assauts tandis que les chevaliers chargeaient furieusement pour conclure la bataille avec force et honneur ainsi les deux facteurs de réussite d’un armée était la qualité de ses chevaliers et son nombre de paysans prêt a mourir pour l’honneur de leur maitre.


L’homme était au sol une plaie béante au milieu de la poitrine c'était fini il ne révérait jamais sa famille ni sa petite ferme,il se souvint alors de son père qui n'était jamais revenu,mais après toutes ces années de travail de privation et de souffrance il allait enfin connaitre le repos un éternel repos...

Non loin gisait le corps du seigneur Bacano, les os brisés, il regardait le ciel en se demandant comment il avait pu perdre, il n’y avait aucun chevalier face a lui pas un seul jetant un dernier regard à la bannière ennemi un sanglier noir sur un fond rouge il pleura amèrement puis il ferma les yeux pour toujours en répétant une derniere fois

Pourquoi ai-je perdu pourquoi ?

La réponse était simple l’armée adverse avait du s’adapter à la disparition totale de sa noblesse et donc par conséquent de ses chevaliers, la nouvelle classe dirigeante se battant le plus souvent a pied il avait bien fallu s’adapter ainsi des longs piques furent taillés à fin de venir a bout de ce danger mortel que représentait les chevaliers de Thassopole .Mais surtout Nardogord pouvait compter sur une force de frappe redoutable, en effet les paysans sous les ordres des Von Seviand avait appris au fil du temps a dresser et a monter une créature unique qu'on ne trouvait que sur l'île : le sanglier de Caideron .
Bien plus grand et robuste que ses cousins il était paradoxalement moins méfiant à l’égard de l’espèce humaine. Ces troupes montées formées l’élite des forces paysanne broyant tout sur leur passage, leur monture embrochant leur ennemis de leur défenses et les cavaliers maniant le gourdin brisaient les cranes des survivants .De plus le royaume pouvait compter sur une autre force tout aussi redoutable les élus de Brak ces hommes galvanisés par une foi inébranlable en Brak et armés d’armes en tout genre ils formaient une unité infanterie capable de rivaliser avec n’importe lequel autre bataillon. C’est ainsi que sous l'impulsion du prêtre rouge les armées Nardogord vainqueur du seigneur Liche finirent par imposer leur loi chez leurs voisin...

Bien loin au sud, la garde républicaine était en manœuvre. La garde était le nom donné aux milices des territoires autour d’Anaphe la ou régnait la loi républicaine.Chaque ville, devait fournir un nombre donnés d’homme valide pour se battre et défendre la république et la liberté.Ces troupes n’était pas professionnelles, composées de laboureurs d’artisans ne sachant pas manié les armes .Mais du point vu du nombre et de l’équipement elle dépassait aisément les autres armées de archipel.De plus l’armée républicaine profitait de toutes les avancés techniques et tout les régiments était équipé de machines de combats de dernières générations comme la grande baliste capable de décocher plusieurs carreaux géants en un seul tire. Le réel point faible de la garde c’était son morale les hommes qui la composait n’étaient pas habitué à la dureté de la guerre et à ses horreurs malgré cela jamais les puissants seigneur du nord n’avait osé combattre la garde,ainsi la république n'avait jamais été inquiété …


Ainsi l’armée Thassopolienne était une armée hétéroclite ,le nord possédait un petit groupe de guerriers professionnels qu’étaient les chevaliers, appuyés par des troupes faibles et mal équipés .Les forces du Sud quand à elle comptait sur des milliers d’hommes prêt a mourir pour la république appuyés par de puissantes machines de combats.Son principale point faible était donc son manque de professionnalisme,et si elle voulait devenir une puissance militaire influente cette province marchande devrait se doter d'infrastructures militaires et d'entraineurs militaires compétents ...