Emmenée par Pryscille, Clémentine visitait la petite bourgade. Habituée aux grandes cités prestigieuses du royaume de Nortika, la jeune barde avait tout de même eu l’occasion, au cours de sa tournée, de traverser quelques villages plus modestes. Eryope paraissait être un de ces villages modestes où il faisait bon vivre. Les rues étaient remplies de vie et le brouhaha des villageois était agréable à entendre. Il sonnait comme une douce mélodie aux oreilles de la jeune chanteuse qui n’avait pas eu l’occasion depuis longtemps d’écouter ce genre d’agitation. Les dernières fois où il avait perçu autant de mouvements, c’était lors des kermesses auxquelles elle participait, que ce soit lors de sa tournée de chants ou lors de concours musicaux, ceux-là mêmes qui lui avaient donné l’envie de faire découvrir sa voix au tour d’elle.
Pryscille marchait tout à côté de la jeune barde et la tenait par la main. Elle était contente d’avoir trouvé une amie qui était à peine plus âgée qu’elle, heureuse de montrer son village à cette jeune fille de bonne famille. Elles avançaient ça et là dans les ruelles encombrées, parfois elles s’arrêtaient pour observer une tisserande ou une maman qui s’occupait de ses bambins, des choses tout à fait banales qui donnaient le sourire aux deux jeunes filles. C’est assez étrange mais Clémentine n’avait jamais pris le temps de s’intéresser à ce genre de petits détails dans les villes qu’elle avait arpentées. Pryscille lui faisait une autre facette de la vie en quelque sorte, celle des gens qui n’ont pas eu la chance de naître dans une famille noble. Cela lui faisait le plus grand bien de découvrir ce genre de choses.
Alors qu’elles parcouraient inlassablement les passages étroits de la bourgade, elles entendirent une mélodie nouvelle. Non pas un nouveau bruit mais véritablement de la musique et des chants. Interloquée, la jeune barde se fia à son oreille pour se diriger vers la source de cette mélodie. Suivie par Pryscille qui aurait pu lui indiquer facilement le chemin, elle arriva aux abords d’une petite maison de rue devant laquelle se trouvait une petite place où une poignée de passants s’étaient amassés. La porte était fermée mais les fenêtres largement ouvertes laissaient s’envoler les notes à l’extérieur, ravissant les badauds…
Pryscille marchait tout à côté de la jeune barde et la tenait par la main. Elle était contente d’avoir trouvé une amie qui était à peine plus âgée qu’elle, heureuse de montrer son village à cette jeune fille de bonne famille. Elles avançaient ça et là dans les ruelles encombrées, parfois elles s’arrêtaient pour observer une tisserande ou une maman qui s’occupait de ses bambins, des choses tout à fait banales qui donnaient le sourire aux deux jeunes filles. C’est assez étrange mais Clémentine n’avait jamais pris le temps de s’intéresser à ce genre de petits détails dans les villes qu’elle avait arpentées. Pryscille lui faisait une autre facette de la vie en quelque sorte, celle des gens qui n’ont pas eu la chance de naître dans une famille noble. Cela lui faisait le plus grand bien de découvrir ce genre de choses.
Alors qu’elles parcouraient inlassablement les passages étroits de la bourgade, elles entendirent une mélodie nouvelle. Non pas un nouveau bruit mais véritablement de la musique et des chants. Interloquée, la jeune barde se fia à son oreille pour se diriger vers la source de cette mélodie. Suivie par Pryscille qui aurait pu lui indiquer facilement le chemin, elle arriva aux abords d’une petite maison de rue devant laquelle se trouvait une petite place où une poignée de passants s’étaient amassés. La porte était fermée mais les fenêtres largement ouvertes laissaient s’envoler les notes à l’extérieur, ravissant les badauds…