Le Monde de Kalamaï
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Alors que le soleil brillait tel le plus géant des rubis, deux êtres étranges entrèrent en Méthone. Un était de faciès humain, mais présentait la carrure d'un orque bien entraîné. Il devait avoir une quarantaine d'années et ses tempes grisonnaient. Son front était dégarni, mais ce qu'il avait de cheveux étaient regroupés dans un catogan. Un luth était accroché dans son dos, un poignard pendait à sa ceinture et il était vêtu d'une tunique et d'un pantalon. Il marchait avec des chaussures loin d'être neuves. A son côté avançait un être ressemblant fort à un ogre. Il était chauve, formidablement musclé et ne portait qu'une armure de cuir sou sa toge et son pantalon. Des bottes, inadaptées au climat très chaud de Prévèze, enfermaient ses pieds. Lui aussi tenait un bâton, qui faisait fort penser à une masse, tant il était protégé par l'acier. Il semblait être le guide. Sur leurs vêtements était des armoiries montrant un bouclier renfermant les symboles de la guerre et de la paix, de la stabilité, et du chaos, sur des fonds noirs et blancs. Ils étaient donc assurément des ambassadeurs. Et, comme ils se dirigeaint vers le palais palatinal, on pouvait supposer qu'il désiraient s'entretenir avec la Palatine Héléna. En effet, ils parvinrent aux portes du lieu du pouvoir et s'identifièrent, répondant à l'éxigence des gardes, par la voix de celui qui semblait être un ogre.

- Nous sommes Targaf et Kintar de Ménéxène. Nous sommes envoyés par le Palatin Aquilodon de Zakinthe, notre maître. Nous désirons parler à la Palatine Héléna Ianoss au sujet d'une affaire actuellement confidentielle, et qui ne concerne en rien des gardes de Méthone. Du moins, pas pour le moment. Nous jurons sur l'honneur de ne rien tenter durant l'entrevue et de cesser dès que la comtesse nous aura reçu toute hostilité contre Prévèze, et ce jusqu'à notre départ. La Comtesse Arc-en-Ciel est elle présente ?

descriptionAmbassadeurs Ménéxens EmptyRe: Ambassadeurs Ménéxens

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Le sergent commandant aux gardes de l'entrée du Palais du peuple reçu les voyageurs comme le prévoit le protocole méthonais. Lesdits voyageurs s'identifièrent et déclinèrent les raisons de leur venue. Comme souvent, cette dernière se trouvait motivée par le besoin de rencontrer la palatine en poste à Méthone.
Toutefois, cela risquait d'être difficile: la comtesse Ianoss n'était pas en ville actuellement...

-Je suis désolé, messieurs, mais la comtesse est en déplacement. Elle ne se trouve pas ici, mais serait en mission en Outre-mer, d'après ce que j'ai entendu dire. Mais je peux vous mener aux personnes qui administrent le palatinat en son absence, si vous le désirez. Il s'agit du capitaine Valdès et d'Alïna d'Ald'Rhune.

Le sergent fut enfin interpelé par le surnom utilisé pour nommer la maitresse du palatinat. Bien qu'il fut surpris, il resta stoïque et continua d'arborer un visage calme et serein, ne trahissant aucun sentiment. Toutefois, cela ferait un chouette sujet de conversation ce soir, avec ses collègues de la garde méthonaise...

-Je vous conduis à notre capitaine. La conseillère Alïna doit se trouver à ses côtés. Suivez-moi, je vous prie.

Et prenant la tête du petit groupe, délaissant momentanément son poste à la porte du Palais, elle-même encore sous la protection de quatre soldats, le sergent en livrée pourpre pris le chemin du salon des conseillers.
Le salon des conseillers est un lieu relativement récent, datant des travaux ayant eus lieu il y a peu en ville, sous l'impulsion de la comtesse et des gens l'entourant. Ce salon, reprenant le style architectural dominant au sein du palais, se voulait être une zone de calme, de sérénité et de repos pour les hommes et femmes oeuvrant au bon fonctionnement du palatinat. Ainsi, les conseillers comme Largo Valdès, Alïna ou encore Maëlle y avaient leur place. Mais aussi tous ceux qui travaillaient au palais sans toutefois occuper de postes particulièrement prestigieux. Ainsi, les secrétaires, les comptables et même les gens des cuisines ou de l'entretien des bâtiments y avaient leurs entrées. Bien qu'étant dédié aux gens du palais, ce salon se trouvait aussi être accessible à tous, permettant ainsi un contact privilégié avec les hommes et femmes du palatinat. Bien que rien de professionnel ne fut effectué au sein de ce salon, il proposait néanmoins de passer un petit moment de détente avant d'attaquer les choses sérieuses, dans les offices prévues suivant les cas rencontrés...
Le Palais du peuple n'étant nullement fermé aux citoyens prévèziens, d'où qu'ils puissent venir, il n'était en effet pas rare de croiser du monde dans les couloirs. Toutefois, suivant les cas, les gardes de l'entrée pouvaient éventuellement demander à conserver les armes le temps du séjour en les murs du Palais...

Et justement, en cette heure de la journée, les deux plus hauts responsables du palatinat en l'absence de la palatine sirotaient un thé à la menthe -un peu trop sucré au goût d'Alïna- en discutant de choses et d'autres en compagnie d'un citoyen et d'un responsable des finances...
Le sergent demanda aux visiteurs de bien vouloir patienter un instant, le temps de les introduire auprès des deux conseillers.
Ce ne fut fort heureusement pas très long. Le capitaine et l'ald'rhunaise s'excusèrent auprès de leurs compagnons de discussion pour rejoindre les deux visiteurs, menés par le sergent. C'est le capitaine Valdès qui prit la parole:
-Bonjour et bienvenue à vous, messieurs. Si vous voulez bien nous suivre, nous serons plus à l'aise dans mon bureau.

Joignant le geste à la parole, le capitaine des gardes de Méthone prit la direction dudit bureau, suivi des ambassadeurs Ménéxens, de sa consoeur et du sergent.
Deux escaliers plus tard, ils atteignirent la porte protégeant "l'antre" du conseiller militaire du palatinat. Bien que les négociations eussent dues plus se faire en les quartiers d'Alïna, ce bureau offrait néanmoins un cadre agréable au travail à plusieurs. En plus d'une antichambre possédant une large porte et une fontaine en son centre, le bureau donnait sur un coin agréable des jardins, à proximité des murailles de la ville. Dès lors, l'on pouvait parfaitement voir les sables dorés du désert prévèzien, accompagnant agréablement avec les différentes teintes de vert et touches de couleur égayant les jardins.
S'asseyant à son bureau, rejoint par Alïna qui s'assit d'une fesse au-dit meuble, Largo enjoignit ses hôtes à se mettre à leur aise. Le sergent fit un petit signe de la main au capitaine, lequel lui permis de rejoindre son poste sur l'instant.
-Bien, messieurs, que pouvons nous pour vous?

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On mena Kintar et Targaf au capitaine Valdès et à la conseillère Alïna, apparemment les gérants de Prévèze en l'absence de la comtesse Héléna. Valdès les emmena, à travers de longs corridors à l'architecture originale pour des gens de Zakinthe, dans son bureau de chef de la garde de Méthone. Là, Alïna s'assit, alors que Largo Valdès demandait aux Ménéxens de s'aseoir.

-Bien, messieurs, que pouvons nous pour vous?

Targaf étudia l'homme pendant que Kintar prenait la parole. Il était franc et pour l'instant chaleureux. Il savait se battre, c'était évident, mais était vêtu comme un seigneur, non comme un soldat. Ses vêtements, bien que riches, étaient assez simples, ce qui réjouit Targaf : ils ne dialoguaient pas avec des présomptueux imbéciles. Le barde monologa pendant cette analyse superficielle.

- Je vous remercie de votre accueil confiant et chaleureux, sire Valdès, dame Alïna. Je suis Kintar de Ménéxène, comme je le disais précédemment au garde en faction devant la porte, et voici Targaf de Tanbukdra, le disciple de mon maître Aquilodon. Le Prophète, notre seigneur, vous présente ses excuses car il n'a pas pu venir en personne, d'autres affaires aussi urgentes que celle-ci l'attendant. Je n'irai pas par quatre chemins, dame et sire ; Méthone est menacée. Aquilodon en personne est aller négocier avec les parias anarchistes, et à découvert qu'ils projettaient d'attaquer bientôt. Ils craignaient visiblement un réseau d'espions de votre part, mais c'est de Zakinthe que le grain de sable dans leur plan est venu.

Les parias se sont rassemblés dans le désert, et ils sont, selon nos estimations, plusieurs milliers. Je ne vais rien vous cacher. Nos troupes sont prêtes à aider à la défense de Méthone. Les hommes d'armes de Nardogord, le royaume d'Aedric Von Seviand, sont nos alliés si nous décidons de vous soutenir. Bien entendu, le Palatinat de Zakinthe aimerai reprendre possession de la frontière entre la terre de Brak et la Prévèze du Sud, qui est contrôlée par des anarchistes.

Toutes ces informations sont difficiles à emmagasiner d'un coup, aussi vais-je me taire pour l'instant.


Par l'Equilibre ! songea Targaf. Kintar a tout dévoilé d'un coup. Nous devions garder des atouts dans nos manches. Mais soit, puisqu'il n'a su se retenir, nous devons assumer les conséquences. Un refus serai fort mal perçu par le Prophète, cependant.

Dernière édition par Aquilodon le Sam 27 Fév 2010 - 19:39, édité 1 fois

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A l'annonce de l'ambassadeur, Largo arbora un air sombre. Il s'en doutait depuis un moment, que le statu quo entre Méthone et les anarchistes ne tenait qu'à un fil. Le tout était semblait-il de savoir qui le romprait le premier. Le palatinat ou les parias? A priori, la question risquait d'être tranchée sous peu. Mais les ordres de la comtesse Ianoss avaient été clairs: "Les Armées de Prévèze n'ont pas été constituées pour servir contre les prévèziens, mais pour les protéger". Et ce mot d'ordre avait jusque là tenu. Mais en l'absence de la palatine, qu'en serait-il? La comtesse jouissait jusque là d'une bonne réputation auprès des peuples de Prévèze... Mais la chute de Méthone risquait de mettre fin à la résurrection de la province. Et qui plus est, pourrait même à l'occasion des combats, la faire régresser. Pour le capitaine des gardes Méthonais, l'envoi de la IIIème Armée s'imposait comme seule possibilité logique de règlement de ce conflit. Et la venue d'un émissaire de Zakinthe, proposant l'aide des deux provinces du sud adjacentes à la leur était une aubaine...

Alïna, conseillère depuis peu de temps, ne voyait pas forcément les choses comme le militaire. En tant que professeur à l'Académie d'Ald'Rhune, elle exécrait le recours à la force, ce qui était tout à fait compréhensible pour quelqu'un étudiant les sciences politiques. Mais il ne s'agissait plus ici de théorie, mais d'une situation concrète. D'un côté, les parias n'étaient pas à proprement parler des sympathisants du palatinat de Prévèze. D'aucune forme d'autorité, d'ailleurs. Et ils freinaient la remise en ordre de la région en y ajoutant une touche d'instabilité. Mais d'un autre côté, ces gens étaient aussi des citoyens de Prévèze! Même s'ils refusaient clairement tout lien entre eux et "l'autorité" palatinale. Et en tant que tel, il était du devoir du palatinat de les protéger sur ses terres. Et les recommandations expresses de la comtesse sur ce point se voulaient claires...

Largo regarda en coin Alïna au moment ou cette dernière faisait de même. Leur regard se croisa l'espace d'un instant. Et un observateur avisé aurait cru avoir affaire à une conversation télépathique tant les deux regards en disaient long. Toutefois, cela ne dura guère plus qu'une poignée de seconde: le contact fut brisé par un froncement de sourcils du capitaine.
-Nous vous remercions, messieurs les ambassadeurs, de nous avoir fait part de ce qui se passe en Prévèze du sud. Nous n'avons guère de contacts avec la parias qui y ont élus domiciles depuis un bon moment, d'après les rapports que j'ai pu lire depuis mon arrivée.
-Comme vient de le dire ma charmante consoeur, c'est que nous n'avons aucun autre rapport de ce qui s'y passe que ceux que nous font les patrouilles côtières et les commanderies des Nuntius du sud de la province.
Et à Alïna de reprendre:
-Vous n'êtes pas sans savoir que Prévèze s'est dotée assez récemment de forces militaires bien équipées et bien entrainées. Le palatinat compte ainsi trois armées de cinq mille hommes chacune.
Et sur un signe de la tête, Largo reprit la parole dans le but d'achever les propos de sa consoeur:
-...Armées qui sont actuellement presque toutes déployées. Seule la troisième est encore en attente. Toutefois, nous pensons pouvoir compter prochainement sur la première Armée qui a, parait-il, remplie sa tâche avec brio à la bataille de l'Abysse...
-...Mais nous ne pouvons pas déployer ces hommes contre les parias.
Largo se tourna vers Alïna, lui jetant un regard furieux. Cette dernière lui répondit par un petit sourire en coin avant de continuer:
-Selon la volonté de la palatine, ces troupes ne peuvent être utilisées contre des citoyens prévèziens, sauf s'il s'agit d'en défendre d'autre contre eux. Et encore, il faut qu'il y ait eu agression contre les troupes palatinales ou des intérêts prévèziens. C'est ce qui a jusque là empêché toute ruée armée vers le sud...cependant...
Alïna fit une pose. L'expression de son visage devint soupçonneuse:
-...Qu'entendez-vous par "reprendre possession de la frontière entre la terre de Brak et la Prévèze du sud"? Et qu'ont à gagner les Thassopoliens? S'engager dans une bataille contre des individus qui ne représentent pour eux aucun intérêt me parait un peu étrange.
Largo leva un sourcil interrogatif à l'encontre des ambassadeurs de Ménéxène.
-Je reconnais qu'en savoir plus sur les réponses aux questions de ma consoeur me plairait assez à moi aussi. Comprenez que nous ne pouvons prendre de décisions à la légère. Surtout lorsque l'on parle du sort de concitoyens. Je vous en prie, messieurs, éclairez-nous de vos lumières.

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Kintar allait prendre la parole, quand Targaf l'arrêta d'un geste. Après tout, il fallait lui rappeller qui dirigeait. Le semi-géant regarda le capitaine et la conseillère avec un sourire chaleureux, qui ressemblait plus à un rictus de douleur sur son visage d'orque. Puis il parla d'une voix assez grave, mais dure comme le roc.

- Vous voulez connaître les raisons des Thassopoliens ? Très bien, je vais vous les donner en toute franchise, car nous ne sommes pas ici pour mentir. Un accord entre Thassopole et Zakinthe a été passé juste avant que nous ne soyons envoyé ici. Thassopole a droit a une enclave en Zakinthe, sur la côte, et renonce à toute vengeance contre Zakinthe, qui avait tenté contre la République un raid côtier. Zakinthe voulait chasser les anarchistes de la frontière, et Thassopole conserver ses accords avec Ald'Rhune, tout en bénéficiant d'un maximum de terres en Zakinthe. Il a donc été convenu que Thassopole aiderait Zakinthe à chasser les parias, avec le consentement de Méthone, et que la République aurait la mainmise sur la moitié des territoires récupérés au nom de Brak, ou de l'Equilibre, notre religion.

Je dois vous avertir que nous devrons réagir promptement, si nous désirons enrayer l'assaut anarchiste. Dame Alïna, vous semblez dérangée par le fait que les troupes de Méthone attaquent le camp des parias. Il suffit de placer ces troupes en embuscade autour de la cité, je parle bien sûr de Méthone, et de donner l'ordre d'attaquer si les parias s'aventurent trop près d'elle. Pendant ce temps, les armées de Zakinthe et Thassopole déferlerait sur leur camp, dont nous connaissons la localisation approximative. Nous pourrions capturer les membres de l'Assemblée anarchiste et les amener ici, afin que vous fassiez justice. Mais la stratégie n'est pas mon domaine. Je vous le laisse volontiers, capitaine Valdès.

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-Écoutez, messieurs, nous ne donnerons pas l'ordre à nos forces de se déployer à la rencontre des Parias. Ils sont prévèziens, comme nous. Et l'Armée de Prévèze est un outil de protection, non de répression. Tout ce que nous pouvons vous conseiller à l'heure actuelle est de rester sur la frontière et d'empêcher que ce problème prévèzien ne devienne un problème multi-provincial.
Soyez assurés cependant que nous en sortirons. Ce n'est qu'une crise parmi d'autres.


Le capitaine Valdès se leva de son siège et, contournant son bureau, rejoignit les ambassadeurs Ménéxens.
-En le nom de notre palatine, je vous remercie pour votre venue et l'offre généreuse que vous nous avez faîtes. Cependant, comme vous avez pu le constater, nos intérêts ne sont pas dans une mobilisation militaire, en ce qui concerne le sud de la province.
Je crois que nous avons fait le tour de la question.


Le militaire accompagna les deux diplomates de Zackinthe jusqu'à l'entrée du bureau, avec force politesse. Il les laissa en compagnie de deux gardes ayant pour mission de les accompagner où bon leur semblerait.
Alors que la délégation de Zackinthe venait de quitter le bureau du capitaine des gardes de Méthone et qu'elle remontait -sous escorte- les couloirs, un officier de l'armée de Prévèze déboucha d'un couloir adjacent.
-Halte, soldats!
Les deux gardes s'arrêtèrent et dévisagèrent le nouveau venu. Il se présenta en leur montrant une petite plaque de métal.
-Lieutenant Huelan, IIIéme Armée de Prévèze.
Les deux gardes saluèrent l'homme. Celui-ci reporta son attention en direction des deux Ménéxens.
-Messieurs, je vous salue. Ceci vous est destiné.
Et il glissa dans la main de Targaf un petit rouleau de papyrus.
Avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, le lieutenant les salua et les quitta prestement, retournant en direction du couloir d'où il était arrivé.
Déroulant le papyrus, le semi-géant pouvait lire:

Spoiler :

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Spoiler :


Ainsi, Valdès voulait laisser Prévèze tomber. Déçus, et inquiets de la réaction du Prophète, qui avait du tant attendre pour rien, les deux Ménéxens prirent donc la décision de rentrer à Arthandre, lorsqu'un officier au tabard prévèzien les salua, leur remit un message et partit aussi vite qu'il était arrivé. Targaf décida de ne lire la missive qu'en sortant du Palais, lorsque les gardes les laissèrent seuls, lui et Kintar.

Ainsi, la troisième armée leur proposait leur aide. Bien. Les nouvelles n'étaient pas si mauvaise, finalement. Targaf et Kintar décidèrent d'aller aux nouvelles dans l'auberge la plus proche. Apparemment, des escarmouches avaient eu lieu dans le sud, et des troupes encore inidentifiées, mais dans lesquelles les Ménéxens reconnurent l'armée anarchiste, avançaient, bien que lentement, sûrement vers Méthone. Un détail attira l'attention du semi-géant et du vieux barde. C'était un marchand un peu ivre qui pestait contre les routes reliant Prévèze et Zakinthe. D'après ses paroles intelligibles au milieu de ses borborygmes gastriques, deux ponts majeurs avaient été coupés, et l'homme avait du rebrousser chemin jusqu'ici pour vendre sa marchandise.

Les dernières nouvelles pourraient amener le capitaine Valdès à changer d'avis. Aussi, les deux Ménéxens décidèrent de rester encore quelques jours à Méthone, après quoi ils partiraient pour la frontière, où apparemment une troupe de Zakinthe s'était rassemblée.

Ils payèrent donc leur chambre et, après avoir mangé, allèrent se reposer.

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