-Nos rapports indiquent une présence hostile conséquente au nord et une autre au sud, monsieur.
Le commandeur des Nuntius se tenait bien droit dans le bureau du Capitaine Valdès.
-...Les mouvements au sud sont ceux des Parias. Leurs forces semblent engagées dans une lutte contre nous. Ils ont déjà pris plusieurs villages à la périphérie de notre zone d'influence et sont remontés plus vite que nous le pensions. Ils peuvent être à Méthone en une semaine, monsieur.
-Quels sont leurs effectifs?
-Impressionnants. Plus de 7000 hommes selon nos observations et nos estimations. Peut être plus. Ils sont partout dans le désert. Et il est parfois dur d'approcher suffisamment pour les compter. Lorsque ce n'est pas pour évacuer rapidement...
Le capitaine de la garde de Méthone parut réfléchir un instant. Le bruit de l'eau en mouvement dans la fontaine de l'antichambre fut la seule chose qui troubla le silence.
-Je vais mettre la Garde en alerte...
-Et pour les villages alentour?
-Faites les se réfugier à Méthone. Nous pourrons y assurer leur sécurité.
-Ça m'étonnerait qu'ils acceptent de laisser leurs biens comme ça, monsieur.
Largo se leva et fit le tour de son bureau d'un pas lent. Il soupira avant de reprendre, les yeux rivés sur ceux de son interlocuteur:
-Croyez-vous que je dispose d'une autre alternative?
-Mobilisez l'armée, monsieur.
-Je ne peux pas faire ça. La palatine a inscrit dans le protocole de mobilisation l'interdiction de s'en servir contre des prévèziens. Je ne mobiliserais pas ces forces.
-Au risque de voir le palatinat s'effondrer sous les coups des Parias?
-Oui.
Ce fut au tour du commandeur de soupirer.
-Qu'espérez-vous, capitaine?
-Le retour de la palatine. Ce serait le mieux qui pourrait nous arriver...
-Vous savez qu'elle ne pourrait rien faire face à ce chaos! Le mieux pour nous serait de faire front avec toutes les forces nécessaires!
-Je ne cautionnerais pas une décision qui pousserait Prévèze dans une guerre civile sanglante.
-Elle est pourtant déclarée, monsieur. Les morts s'amoncellent sous les lames des Parias qui assassinent quiconque nous soutient. Il faut réagir. Maintenant.
-Pas comme ça. Nous allons leur envoyer un émissaire. Il sera toujours temps de voir ce qu'il en est ensuite.
-Ce sera le conduire à sa perte...
-Commandeur, êtes-vous en charge des Nuntius ou du Palatinat entier?
-Je vous demande pardon?
-Répondez à ma question, commandeur.
-Je...je dirige les Nuntius, monsieur.
-Êtes-vous fidèle au Palatinat de Prévèze, commandeur?
-Oui, monsieur.
-Alors vous exécuterez les ordres émanant de ses plus hauts responsables, n'est-ce pas?
-Oui, monsieur.
-Bien. Nous allons envoyer un émissaire aux Parias afin d'établir un dialogue. Quant aux villages voisins, faites tout ce que vous pourrez pour convaincre ses habitants de se réfugier en nos murs. La Garde de Méthone assurera leur protection.
-Bien, monsieur. Et concernant les forces hostiles au nord?
-Effectif et alignement?
-Plusieurs milliers, en provenance de la frontière d'Edhesse. Ce sont à majorité des troupes mort-vivantes ou démoniaques. Nous supposons qu'il s'agit des « hommes » du Sanglant. Nos rapports indiquerait qu'ils maintiennent leur progression vers Ald'Rhune.
-Bloquant ainsi nos principaux alliés... C'est habile... Bon, la IIéme Armée est sur place dans le nord, n'est-ce pas?
-En effet, monsieur. Elle attend ses instructions.
-Faîtes la se diriger vers Ald'Rhune. Elle pourra certainement aider la cité natale de la palatine.
-Si elle arrive à temps, oui.
Le capitaine des Gardes revint à son bureau. Il se saisit d'une plume et se mis à écrire une missive du plus vite qu'il le put. Il la relut avant de la cacheter et de la poser sur le bord de son bureau. Il répéta l'opération deux fois, sous l'oeil intrigué du commandeur.
-Monsieur?
Largo achevait de cacheter sa dernière missive.
-La première -Il tendait l'une des missives- est pour la IIéme Armée. La seconde -il en désigna une autre- est pour la IIIéme Armée. Et la dernière est pour l'émissaire que vous enverrez à la rencontre des Parias.
-Je transmet?
-Oui. Faîtes ce pourquoi la comtesse a créé votre corps...
HRP: Ranhort, attend un peu avant de poster, j'ai encore une tripotée de textes à envoyer
Le commandeur des Nuntius se tenait bien droit dans le bureau du Capitaine Valdès.
-...Les mouvements au sud sont ceux des Parias. Leurs forces semblent engagées dans une lutte contre nous. Ils ont déjà pris plusieurs villages à la périphérie de notre zone d'influence et sont remontés plus vite que nous le pensions. Ils peuvent être à Méthone en une semaine, monsieur.
-Quels sont leurs effectifs?
-Impressionnants. Plus de 7000 hommes selon nos observations et nos estimations. Peut être plus. Ils sont partout dans le désert. Et il est parfois dur d'approcher suffisamment pour les compter. Lorsque ce n'est pas pour évacuer rapidement...
Le capitaine de la garde de Méthone parut réfléchir un instant. Le bruit de l'eau en mouvement dans la fontaine de l'antichambre fut la seule chose qui troubla le silence.
-Je vais mettre la Garde en alerte...
-Et pour les villages alentour?
-Faites les se réfugier à Méthone. Nous pourrons y assurer leur sécurité.
-Ça m'étonnerait qu'ils acceptent de laisser leurs biens comme ça, monsieur.
Largo se leva et fit le tour de son bureau d'un pas lent. Il soupira avant de reprendre, les yeux rivés sur ceux de son interlocuteur:
-Croyez-vous que je dispose d'une autre alternative?
-Mobilisez l'armée, monsieur.
-Je ne peux pas faire ça. La palatine a inscrit dans le protocole de mobilisation l'interdiction de s'en servir contre des prévèziens. Je ne mobiliserais pas ces forces.
-Au risque de voir le palatinat s'effondrer sous les coups des Parias?
-Oui.
Ce fut au tour du commandeur de soupirer.
-Qu'espérez-vous, capitaine?
-Le retour de la palatine. Ce serait le mieux qui pourrait nous arriver...
-Vous savez qu'elle ne pourrait rien faire face à ce chaos! Le mieux pour nous serait de faire front avec toutes les forces nécessaires!
-Je ne cautionnerais pas une décision qui pousserait Prévèze dans une guerre civile sanglante.
-Elle est pourtant déclarée, monsieur. Les morts s'amoncellent sous les lames des Parias qui assassinent quiconque nous soutient. Il faut réagir. Maintenant.
-Pas comme ça. Nous allons leur envoyer un émissaire. Il sera toujours temps de voir ce qu'il en est ensuite.
-Ce sera le conduire à sa perte...
-Commandeur, êtes-vous en charge des Nuntius ou du Palatinat entier?
-Je vous demande pardon?
-Répondez à ma question, commandeur.
-Je...je dirige les Nuntius, monsieur.
-Êtes-vous fidèle au Palatinat de Prévèze, commandeur?
-Oui, monsieur.
-Alors vous exécuterez les ordres émanant de ses plus hauts responsables, n'est-ce pas?
-Oui, monsieur.
-Bien. Nous allons envoyer un émissaire aux Parias afin d'établir un dialogue. Quant aux villages voisins, faites tout ce que vous pourrez pour convaincre ses habitants de se réfugier en nos murs. La Garde de Méthone assurera leur protection.
-Bien, monsieur. Et concernant les forces hostiles au nord?
-Effectif et alignement?
-Plusieurs milliers, en provenance de la frontière d'Edhesse. Ce sont à majorité des troupes mort-vivantes ou démoniaques. Nous supposons qu'il s'agit des « hommes » du Sanglant. Nos rapports indiquerait qu'ils maintiennent leur progression vers Ald'Rhune.
-Bloquant ainsi nos principaux alliés... C'est habile... Bon, la IIéme Armée est sur place dans le nord, n'est-ce pas?
-En effet, monsieur. Elle attend ses instructions.
-Faîtes la se diriger vers Ald'Rhune. Elle pourra certainement aider la cité natale de la palatine.
-Si elle arrive à temps, oui.
Le capitaine des Gardes revint à son bureau. Il se saisit d'une plume et se mis à écrire une missive du plus vite qu'il le put. Il la relut avant de la cacheter et de la poser sur le bord de son bureau. Il répéta l'opération deux fois, sous l'oeil intrigué du commandeur.
-Monsieur?
Largo achevait de cacheter sa dernière missive.
-La première -Il tendait l'une des missives- est pour la IIéme Armée. La seconde -il en désigna une autre- est pour la IIIéme Armée. Et la dernière est pour l'émissaire que vous enverrez à la rencontre des Parias.
-Je transmet?
-Oui. Faîtes ce pourquoi la comtesse a créé votre corps...
HRP: Ranhort, attend un peu avant de poster, j'ai encore une tripotée de textes à envoyer