Le vent cinglait dans les voiles. Depuis deux jours, c’était la haute mer. Cap vers l’Est avait ordonné le Capitaine pour respecter les consignes de Vulin et Arella.
L’océan, disait-on, est plein de mystères et de périls. Quelles sortes de dangers les attendaient sur l’écume déchaînée ? Combien de jours, de semaines devraient-ils s’ennuyer à mourir sur ces planches de bois, portés par la houle dansante, avant d’apercevoir une terre où ils pourraient planter leur étendard ?
Le peu qu’Elune savait des voyages en mer était qu’ils étaient souvent longs, voire interminables. Son impatience de la découverte résisterait-elle à ces lentes journées où le seul loisir serait la contemplation d’un horizon toujours semblable ? Il le faudrait bien.
A cet instant, même si elle ne regrettait pas le voyage, elle éprouva une légère déprime passagère à l’idée de flotter infiniment, ballottée sur les vagues avec la perspective lointaine et incertaine d’une aventure inconnue.
Bien sûr, elle avait d’agréables compagnons et la promiscuité forcée qu’imposait l’étroitesse du navire les rapprocherait encore mais cela suffirait-il à tromper leur ennui ? Elle se mit à penser à Grognar, son bon géant mal embouché, et cela la fit sourire. Où ses immenses pas l’avaient-ils porté ? A qui faisait-il l’honneur de distribuer ses magistrales baffes ? Et sa sœur ? Que faisait-elle ? Elle n’était même pas certaine de la revoir un jour…
Saisie par la nostalgie, une immense bouffée de tristesse l’envahit. Bien loin de son caractère habituel, enjoué et enthousiaste, Elune éprouvait un petit coup de blues. Les yeux posés sur la ligne bleutée presque invisible qui séparait la masse liquide du ciel nuageux, elle laissa vagabonder son esprit dans son passé, oubliant l’espace d’un instant ceux qui l’entouraient.
L’océan, disait-on, est plein de mystères et de périls. Quelles sortes de dangers les attendaient sur l’écume déchaînée ? Combien de jours, de semaines devraient-ils s’ennuyer à mourir sur ces planches de bois, portés par la houle dansante, avant d’apercevoir une terre où ils pourraient planter leur étendard ?
Le peu qu’Elune savait des voyages en mer était qu’ils étaient souvent longs, voire interminables. Son impatience de la découverte résisterait-elle à ces lentes journées où le seul loisir serait la contemplation d’un horizon toujours semblable ? Il le faudrait bien.
A cet instant, même si elle ne regrettait pas le voyage, elle éprouva une légère déprime passagère à l’idée de flotter infiniment, ballottée sur les vagues avec la perspective lointaine et incertaine d’une aventure inconnue.
Bien sûr, elle avait d’agréables compagnons et la promiscuité forcée qu’imposait l’étroitesse du navire les rapprocherait encore mais cela suffirait-il à tromper leur ennui ? Elle se mit à penser à Grognar, son bon géant mal embouché, et cela la fit sourire. Où ses immenses pas l’avaient-ils porté ? A qui faisait-il l’honneur de distribuer ses magistrales baffes ? Et sa sœur ? Que faisait-elle ? Elle n’était même pas certaine de la revoir un jour…
Saisie par la nostalgie, une immense bouffée de tristesse l’envahit. Bien loin de son caractère habituel, enjoué et enthousiaste, Elune éprouvait un petit coup de blues. Les yeux posés sur la ligne bleutée presque invisible qui séparait la masse liquide du ciel nuageux, elle laissa vagabonder son esprit dans son passé, oubliant l’espace d’un instant ceux qui l’entouraient.
Spoiler :
Chers amis, nous partons à l’aventure. Rien n’est défini dans ce qui va suivre. Dans quel nouveau monde allons-nous poser le pied ? Comment se déroulera le voyage ? A ces questions, il vous appartient de répondre. Soyez imaginatifs et audacieux. Je suis sûre que vous saurez nous faire vivre un périple palpitant.