Le Monde de Kalamaï
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Anaphe , les bas-quartiers.
Un homme avançait vers l'estrade , il appelle , il crie , il fait des signes , il essaye de regrouper un maximum de personnes autour de la place. Il était richement vêtus , son armure de plaque scintillait au soleil , ses cheveux longs châtains étaient gras et mal rattachés en une queue de cheval, certaines mèches volées au vent. Sur un de ses longs doigts , le majeur gauche , on pouvait voir une grosse chevalière en or, sur laquelle il y avait une pierre précieuses. Sur sa cuisse droite on pouvait apercevoir une sorte de petite ceinture rattaché à un minuscule fourreau dans le quel il y avait un scalpel d'argent. A sa ceinture on distinguait le manche d'un fleuret, une bourse de cuir et quelques potions.

Il regarda , anxieux , la foule , ses lèvre , abimés par le froid , tremblaient un peu ; tandis que ses yeux bleus regardaient de tous les cotés comme pour chercher quelqu'un. Il prit la parole.

« Mesdames , messieurs , et surtout orphelins , mère veuves , pauvres , déshérités , et j'en passe , je suis votre homme ! Mon nom est Anas , je suis peut-être un inconnu pour vous mais , j'espère ne plus l'être pour longtemps , je suis riche et je possède une île au large de Thassopole.

Je me suis enrichis et j'ai décidé de mettre mon bronze , mon argent et mon or au service de ceux qui on ont peu. Mesdames , messieurs , j'ai construits un orphelinats sur cette île. L'orphelinat est grand , malgré que mon île soit assez petite , mais elle sera assez grande même pour deux milles enfants , ils apprendront à cultiver la terre , élever du bétail , mais aussi à tailler la pierre , forger les métaux , monter à cheval , et à se battre , manier les armes... Mon or servira à les nourrir et à chauffer leur chambres. Veuves , vous êtes pauvres, vous avez peurs pour l'avenir de votre enfant ? donnez le moi, il sera bien chez moi ; orphelins vous avez faim ? suivez-moi. »
sa voix était forte les personnes amassés autour de la place le regardait tous et toutes avec une grande surprise.

Sur ces mots ils se tuent et observa les réactions de la foule. Une colonne de quelques cavaliers arriva, suivis d'une quinzaines de carrioles, certains y mettaient leurs enfants , certains orphelins montaient à l'intérieur de ses calèches , calèches d'ailleurs confortable, un toit , pour protéger des précipitations , et des sièges , certes pas des plus confortables mais tout de même très bien pour les personnes s'asseyant dessus. La plupart étaient heureux , d'autres ne voulant quitter leur mères qui les forçaient à monter.

Anas lui avait enfourcher son cheval , un sourire prononcé , mais pas forcé , se dessinait sur son visage.


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Intriguées et quelque peu apeurées par le récit sur cet homme qui emmenait des enfants, les autorités de la République avaient envoyé une troupe de cavalier à leurs poursuite, pour surveiller les agissements de cet homme qui semblaient très étranges. On ne pouvait laisser un homme embrigadait des milliers de jeunes qui représentaient l'avenir de la puissante et orgueilleuse République Thassopolienne.

Une vingtaine de garde républicains, revêtus de l'armure réglementaire de la Garde, l'un d'eux portait la bannière bleu aux deux croissants symbole de Thassopole. Le convoi avançait lentement si bien qu'en quelques heures les soldats l'avait rattrapé. Reconnaissant avec aisance le chef par sa tenue et sa position en tête du convoi, les cavaliers avancèrent jusqu'à son niveau. Le capitaine Roland, capitaine de cavalerie et chargé de la mission pris la parole.

Vous êtes celui que l'on nomme Anas ? Mes hommes et moi sommes envoyés par la République pour surveiller et inspecter votre établissement. N'y voyez pas de la méfiance, ou une ingérence de la République dans vos affaires, mais je pense que vous comprendrez aisément que nous ne pouvons laisser nos enfants dans n'importe quelles mains et tout orphelinat à des normes à respecter. C'est là ou le père Tirias, un des assistants de l'archi-diacre d'Anaphe, intervient.

Un homme en bure, faisait en effet parti de la troupe, son visage couvert de ride, lui donnait un air de sympathique vieillard, la seul chose qui contrastait avec cette aspect , était une immense cicatrice qui traversait son crâne chauve.

Enchanté de faire votre connaissance messire Anas, si vous avez des questions c'est le moment ... Votre île est elle loin d'ici ?

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«Mon île ? Elle n'est pas très loin de la côte , à environ … un lieux et demie , si je puis m'exprimer ainsi. Comme vous pouvez le remarquer la mer n'est plus très loin et ce serait avec grand joie que je vous inviterai a visiter mon établissement, de ce fait vous pourez regarder, de vous même, si il est en règle, Capitaine Roland.»

Le père Tinas et le Capitaine Roland accéptèrent. La longue colone de caravanes n'allait pas vraimment plus vite, et quand la mer fut à moins d'un lieux un groupe d'une dizaine de cavaliers approcha. Un d'eux se découvra en approchant. Il était assez jeune, revétait une armure de plaques noire et portait un pendentif, pendentif que les autres cavaliers portaient aussi, représentant trois chemins rouges , sur les cotés on pouvait voir des étoiles ( trois à gauches et trois à droites ) , une dernière était palcée au dessus des chemins rouges.

«Salut Anas ! Comment vas-tu mon frère? Ah ! nous avons de la compagnie … Il nous reste qu'un kilomètre avant d'arriver à la côte , les bâteaux nous atendent, … En bref tout s'est passé selon tes ordres.»

Les trois cortèges se remirent en route. Ils arrivèrent à la côte et Anas s'adressa aux hommes du seigneur Aedric : «alors vous êtes sur de vnir sur l'île ?».

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De nouveaux hommes avaient rejoint le convoie, cette fois-ci des hommes en armes. Même si le dénommé Anas paraissait faire preuve de bonne volonté et semblait tout à fait aimable. Le capitaine Roland eut un mauvais pressentiment, que venait faire des soldats dans un orphelinat. Ces années à se battre l'avait vraiment rendu paranoïaque du moins c'est ce que l'on pouvait penser face à un tel comportement. Il regarda le père Tinas qui hocha de la tête en signe d'approbation. Il jeta un bref coup d'oeil à ses hommes avant de répondre à Anas :

Bien évidement, après tout c'est notre mission, puisse la mer ne pas être trop agité.

Dit-il en fixant les vaguelettes qui agitaient la mer de Thassopole

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Les hommes embarquèrent, Anas avait invité le Père Tinas et la Capitaine Roland à monter sur son bateau. Ils s'installèrent tous trois ( entourés de leurs gardes du corps ) dans la cabine spacieuse du navire. On leur servit quelques plats fraichement cuisinés et de bons vins, ils parlèrent de tous et n'importe quoi et il flottait dans l'air l'odeur d'une bonne ambiance.

La mer, quant à elle, était calme et ses vagues régulières ; les bateaux se soulevés lentement et légèrement au passage des vagues sous les énormes corps de bois. Un faible crachin annoncé une après-midi peu ensoleillée et nuageuse donc loin des plus palpitantes pour observer la beauté du paysage de l'île.

Le débarquement prit une bonne heure , le temps de descendre tout le monde. Là , sur la côte une centaine d'hommes attendaient. Regroupant les enfants, des hommes d'église les comptaient, tout était très bien préparés. L’heure fini les enfants remontèrent dans les caravanes et partirent vers l’orphelinat.

Le bâtiment était immense sur une colline haute et entourée d'une grande plaine délimitées par une haute murailles de pierres, elle-même entourés d'eau, une île sur l'île. Les caravanes passèrent un pont de pierres blanches, la porte dans la murailles s'ouvra.

Il y avait sur la gauche de nombreux champs et des grands parcs remplis de bétails, des personnes de toutes âges travaillaient là-bas, devant les caravanes une route menait à l'immense battisse et sur la droite des hommes s'entrainaient à manier haches , lances , épées et boucliers , ils montaient à cheval.

Une haute tour de l'orphelinat sonna midi. Tout le monde entra dans la demeure, anas parla :

« Mon frère occupe-toi donc des enfants avec les moines, sers leur une repas, montre les chambres , que je m'occupe de nos invités.

-Bien maitre. »


Anas et cinq soldats marchèrent en compagnie des soldats d'Aedric , ils pénétrèrent dans une grande salle à manger, il y avait sur les murs de riches broderies, de grands tableaux, la salle étaient éclairées par de nombreuses chandelle flottant au-dessus du sol. Anas tapa dans ses mains et des torches s'allumèrent sur les murs des jeunes femmes vinrent déposer de nombreux plats et boissons sur la table : « Messieurs , bienvenue chez moi ! Mangeons et buvons avant de visiter mon domaine.

-Comme vous le désirerez , répondit le père Tinas.
-Que pensez-vous de profiter de l'après-midi pour visiter l’extérieur du domaine, proposa Roland.
-J'allais vous le proposer, vous allez mon « jardin » est aussi beau que grand.


Ils parlèrent de tous et n'importe quoi , surtout n'importe quoi . La cloche sonna treize heures et ils sortirent à cheval. Ils traversèrent des immense champs dans le quels travaillaient beaucoup d'enfants et d'adolescents.

« Comme vous pouvez le voir il y a des enfants venant de nombreuses autres contrées , il y a des Elfes , des Orques , des Hommes , des Elfes noirs , … Ils vivent dans la joie et la bonne humeur, je m'assure que mes hommes les surveillent mais exécutent les mêmes taches que les gosses. Voilà mon endroit préfères : le verger, il y sent toujours bon au printemps en été et en automne. Comme vous pouvez l'apercevoir là-bas il y a une foret j'ai préféré la garder et la garder par un grillage nous organisons des chasses et parfois, dans des parties non dangereuses, bien que les autres le soit peu , des grands jeux. »

Les cavaliers continuait leurs marchent , il se trouvaient désormais derrière le château , un bras de la rivière formait un minuscule lac , entourés d'un haut grillages de fer noirs. Des enfants y péchait avec des adultes, d'autres ramenaient des calèches pleines de poissons. Anas reprit quelques temps la parole : « comme vous pouvez le voir nous « fabriquons » tout nous même , les fruits viennent du verger , les légumes et les céréales des champs , ... »

Ils arrivèrent en vue d'un grand bâtiment religieux : «  Voici l'endroit où nos enfants apprennent à compter et à lire , à prier , … C'est grâce à ce bâtiment que l'on compte désormais parmi nous des marchands , ... »

Sur le reste du chemin il y avait des hommes s'entrainant à manier le fer, tirant à l'arc, …

«Rentrons ? proposa le père tinas »
Anas acquiesça d'un signe de tête.

Ils visiterent le château peuplé de cheminées, de lits , de cuisines , de tables , d'armoires , de bougies et surtout de vie.

«Alors mon châtaeu vous convient-ils ?»

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Ils partirent il y a un bon moment, ils s'étaient les hommes d'Aedric, le capitaine Roland répondit simplement à anas qu'il allait, avec un conseil, étudier la question suivante : «cette battisse est-elle apte, ou non, à recevoir des enfants, orphelins, thassopolien ? ».

Anas attendait dans son salon il tailladait le bout de gras en compagnie de son « état-major », enfin si on peut appeler un directeur , un curé, et toutes les personnes qui gèrent la vie d'un orphelinat ou de n'importe quel lieux d'éducation, un état-major. Un jeune moine elfe entra dans la salle, il marchait vite et d'une façon irrégulière il portait un gros tas de papier.

-Viens Ehsverg ! Approche , serviteurs que l'on serve un vers à notre ami ! cria Anas.

-Non, merci pas de vin, nous avons fini le registre maitre, explique-t-il essoufflé.

-Eh bien sans entrer dans les détails donne moi le nombre de résidant actuels dans dans l'orphelinat.

-Oui maitre : 189 790 humains, 15 250 orques, 15 100 sahuagins, 26 200 elfes, 13 600 elfes noirs, 11 900 celestials, 3 4050 anciens, 13 500 fées, 980 fétides, 8000 géants, 2 700 gnomes, 9 300 minotaures, 14 800 nains, soit, environ, un peu plus de 300 000 personnes.

-Magnifiques ! Pour obtenir ce chiffres nous avons ratissé tous Kalamaï pendant plus d'un an mais … ça valait ce résultat ! Annonça fierment.

-Oui, maitres et les âges varient de quelques jours à 28 ans, sans compté notre personnel.

-Quelques jours ?

-Oui nous avons eu des naissances.

-De mieux en mieux ! Répondit Anas.

Le moine commença à repartir avant qu'Anas lui repose un question : -Pas de nouvelles d'Aedric et de ses sous-fifres ?

-Non.

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Spoiler :


Le père Tinas trouvait l'établissement parfaitement fonctionnel. Un peu trop, en fait. Il y avait quelque chose de suspect, mais bon, rien à reprocher, à première vue. Et quoiqu'en dise le capitaine Roland, le bâtiment était très largement aux normes de l'Eglise. C'était même étonnant, pour une île aussi grande. Enfin, si cet Anas cherchait à monter une armée, Thassopole aurait du fil à retordre pour l'arrêter. Mais ce n'était pas le problème du clerc. Il allait rentrer de ce pas à Anaphe pour faire son rapport à l'archi-diacre.

Mais avant, aller demander à Anas de rejoindre le Culte. Après tout, Tinas servait les intérêts de l'Eglise avant tout, et sans lui, le propriétaire de l'endroit n'aurait pas l'aval des dieux. Devant son insigne de Prêtre et sa balafre crânienne, les gardes du maître des lieux le laissèrent accéder à l'étude de ce dernier avec respect. Tinas toqua à la porte et entra d'un pas assuré, un sourire aux lèvres.

Le jeune Anas le vrilla d'un regard puissant. Pas commode, l'animal. Le clerc se réjouit de ne lui apporter que des bonnes nouvelles et une requête innocente.


- Bonjour à nouveau, messire Anas. J'ai inspecté la majeure partie de votre établissement, quelques-uns de vos registres, et j'en suis venu à l'évidence que vous étiez à la tête d'un véritable royaume, prospère et heureux. Vous devez assurément être béni par les dieux.

Le Culte a besoin de dirigeants bons et pieux comme vous. Aussi vous demande-je de rejoindre notre Sainte Eglise, que la loi place au-dessus des hospices, orphelinats et autres établissements de charité. Autrement, nous devrons vous retirer votre autorisation d'accueillir des enfants sans notre surveillance, et nous devrons donc envoyer nos propres agents remplacer les vôtres.

Je vous conseille donc, en toute amitié, de vous rendre vous-même à la Capitale pour rencontrer le Pontife. Il vous accueillera avec bonheur, je gage.

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Le jeune clerc portait une simple toge rouge. Anas quant à lui opta pour une armure de cuir noir recouverte, par endroits, de plaques de métaux, un fleuret était soigneusement rangé dans son fourreau. La diligence qui transportait les deux hommes et quelques-uns de leurs amis avançait lentement. Anas avait décide de faire entrer deux des enfants de son orphelinat, les deux premiers qu'il adopta une magicienne célestiale, Ekolipèk, et un guerrier sahuagin pépiniériste nommé Yopkak.


« En position de combat, serrés les rangs ennemis orques en vus ! »

Un soldat passa la tête par la porte du carrosse : « messieurs des orques, ils sont une quarantaine, et nous vingt-cinq, maitre nous allons avoir des pertes mais ne vous inquiétez pas, restez ici. »

« Rester ? Je vais me battre, père Tinas, je comprendrai votre choix de rester ici. »

Anas sortit de la carriole. Les soldats s'étaient mis en lignes , armés, pour le premier rang d'une arbalète et le second rang était, quant à lui, équipé de lance d'arçon ; les orques étaient à environ 600 mètres, en ligne droite, autour de la route il n'y avait que de grandes plaines, donc il n'y aurait pas d'embuscades. «Une volée d'carreaux !» , le commandant, un immense minotaure armé d'un tronc donna l'ordre de tirer. Les deux enfants d'Anas sortirent armées, comme leur père adoptif, de fleurets, le jeune célestiale marmonna quelque chose et un vent de pépites d'une matière solide comme l'acier et léger comme l'air entoura les soldat créant et renforçant les armures. Les archers décochèrent leur volée de carreaux, abattant douze orques , le second rang de cavaliers chargèrent écrasant quasiment ce qu'il restait des orques.

On vit une meute de cavaliers orques chargés dans leurs dos, ils étaient montés sur des rats géants, d'environ deux mètres de longs et d'un de haut (quand ils marchent sur quatre pattes). Anas et Yopkak prirent leurs arcs et des flèche d'ébonites, qui étaient capables de percer toutes les armures, même les plus résistantes ; quant à Ekolipèk, elle invoqua six êtres étranges, appelés Dzesse d'Orient, dont la peau était faite d’albâtre ; armés de masses ils commencèrent à frapper les rangs de cavaliers orques. Tinas sortit de la carriole et commença une incantation magique. Les cavaliers orques étaient proches. Douze tombèrent face aux dangereux guerriers invoqués, dix autres s'acharnaient sur les invocations. Une vingtaine chargés le groupe , Tinas continuait son incantation, les orques continuaient leurs charges respectives vers le groupe de soldats. Les créatures d’albâtre tombèrent en morceaux et au dernier moment Tinas se mit à hurler et les orques vinrent tous s’écrasaient dans un fossé magique barrant la route, tombaient dedans , les quelques orques survivants se firent abattre par Anas et le sahuagin. Tinas reboucha son fossé, les cavaliers se remirent en place ; et la route se finissait sans trop de problèmes.

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