Je venais de chevaucher durant deux jours et deux nuits sans interruption en changeant de monture à chaque relais de l’Empire. J’avais hâte de regagner mon royaume pour m’y ressourcer et j’en avais besoin les affaires du Royaume et de l’Ombre me prenaient toute mon énergie et mon attention. Mais actuellement toutes les affaires demandant mon intervention avaient été traitées. Pour les affaires courantes il y avait Armori pour l’Ombre et des Hauts Fonctionnaires pour la Magistrature.
La frontière de mon royaume fut rapidement franchi, il fallait dire qu’aussitôt mon identité vérifié on me proposa une escorte ce que je déclinai.
J’arrivai en ville en soirée alors que tous mes concitoyens avaient déjà fermé leurs volets. Cela tomba d’autant mieux que je ne voulais pas provoqué d’attroupement. D’ailleurs je n’avais pas non plus prévu de convoqué sur l’heure mes conseillers et l’Intendant car il n’y avait aucune urgence. J’arrivai rapidement devant les portes de mon château. Des gardes y étaient présents en permanence. Je descendis, ils étaient sur leur garde. L’un d’entre eux s’avança vers moi, à la lumière des torches ils virent le pommeau de mon épée brillé. Cela les fit paniquer et ils se montrèrent plus agressifs. Je dévoilai mon visage ce qui adoucit immédiatement les gardes qui se mirent au garde à vous. Je leur fis signe qu’il n’y avait rien d’anormal en leur réaction. Je pensai même que cela était plutôt intéressant, ils étaient méfiants et au vu de leur profession cela était un avantage.
Je me dirigeai aussitôt vers ma suite afin de gagner mon doux lit. Le temps que je me mette des vêtements de nuit un serviteur vint pour allumer un feu dans la cheminée. Les flammes réchauffèrent très rapidement la pièce.
Rapidement je m’endormis du sommeil du juste.
Au petit matin le gazouillis des oiseaux me réveillèrent mais à une heure que je n’avais pas l’habitude de me lever. Cette nuit avait été réparatrice sur ma fatigue physique.
Je descendis, tous les conseillers avaient été convoqués au château afin d’avoir un petit-déjeuner permettant d’établir un rapport sur l’état du royaume. Comme à chaque fois, cela était positif. Il y avait bien sûr eu quelques attaques sur nos frontières mais qui avaient été repoussé. Une épidémie avait rapidement été éradiquée.
Mes amis, je vois que comme toujours vous avez fait un travail remarquable et je ne sais ce que je pourrais faire sans vous.
Ne vous inquiétez pas je ne suis pas revenu pour m’éterniser. Je suis ici pour revoir mon royaume et ses habitants ainsi que vous. Mais ma venue a également pour but de me permettre de prendre un peu de bon temps car dernièrement cela a été rude politiquement au niveau de l’Empire. Mais j’ai également dû tirer à plusieurs reprises l’épée et faire de longs et périlleux voyages.
Rapidement la réunion prit fin et chacun retourna à ses occupations. Pour ma part je n’avais pas grand-chose à faire. J’avais bien sûr donné mon lieu de repos à la Magistrature et à Armori mais pour l’instant je n’avais reçu aucune missive.
Le royaume était efficacement géré et j’étais parti depuis bien trop longtemps pour pouvoir m’en occuper efficacement. Il aurait fallu que je renonce à la Magistrature pour cela, et je ne désirai point démissionner, j’avais encore à donner à l’Empire.
Je me souvenais qu’à quelques minutes du château il y avait un marché le matin. Je décidai de m’y rendre et de mêler de manière anonyme au peuple. Alors que j’ouvris la porte et descendais le perron, un sergent vint à mon encontre.
Votre Seigneurie, je vois que vous vous apprêtez à sortir. Je vous demande quelques instants afin qu’une escorte soit appelé.
Nul besoin d’escorte, je ne pense pas être menacé au milieu de mon peuple.
Le sergent ne semblait pas approuver ma décision.
Prenez au moins une arme, car vous savez vous en servir.
Qui vous dit que je n’en ai pas ?
En effet je portai en permanence au moins une arme, aujourd’hui j’avais une dague dans le dos sous ma tunique mais j’étais persuadé de ne pas avoir à m’en servir.
Rapidement je pénétrai dans l’entrée du marché. Il y avait de nombreux commerçants : bouchers, primeurs, poissonniers, marchands de vin et quincaillers faisaient parti des présents. Certains étaient basés dans les Plaines Perdues, d’autres provenaient d’autres royaumes mais cela faisait parti du commerce et de l’économie.
Je me promenais dans les allées, il y avait de l’animation. Les habitants semblaient satisfaits des lieux et des produits proposés.
Je m’arrêtai devant une étale de fruits. Je pris quelques pièces de cuivre dans ma bourse et un poire dans une caisse. Je tendis l’argent à la commerçante. Je la dévisageai, ses traits ne m’étaient pas inconnus.
Luna !
Oui c’était bien elle. Je l’avais connu alors que nous étions enfants et où l’insouciance était encore de mise.
C’est Adola ! tu te souviens ? on jouait ensemble derrière le château quand nous étions petits.
Son visage s’illumina.
Mais… Mais oui c’est bien toi je te reconnais maintenant. Comme le temps passe vite ! Mais où étais tu depuis tout ce temps ? Ce n’est pas croyable !
J’aperçu que son patron ne voyait pas d’un bon œil cet échange car je faisais perdre du temps à son employé.
Si tu souhaites on peut se revoir pour évoquer le bon temps, actuellement je suis au château tu peux m’y rejoindre quand tu auras un moment et on ira se balader.
Sur ces quelques mots je m’éclipsai et me remémorant les bons moments passés avec. Je n’avais pas son adresse, mais cela n’était pas compliqué il me faudrait juste regarder sur les registres. Et si cela n’était pas inscrit j’étais la personne la mieux placé au sein de l’Empire pour retrouver quelqu’un. Mais j’espérai bien qu’elle me rejoigne au château de par elle-même.
Pendant que je marchai, je savourai la poire que je venais d’acheter. Elle était à la fois douce et sucré, j’espérais que la rencontre pourrait être décrite par ces même adjectifs.
Dernière édition par Adola le Mer 31 Aoû 2011 - 20:21, édité 1 fois
La frontière de mon royaume fut rapidement franchi, il fallait dire qu’aussitôt mon identité vérifié on me proposa une escorte ce que je déclinai.
J’arrivai en ville en soirée alors que tous mes concitoyens avaient déjà fermé leurs volets. Cela tomba d’autant mieux que je ne voulais pas provoqué d’attroupement. D’ailleurs je n’avais pas non plus prévu de convoqué sur l’heure mes conseillers et l’Intendant car il n’y avait aucune urgence. J’arrivai rapidement devant les portes de mon château. Des gardes y étaient présents en permanence. Je descendis, ils étaient sur leur garde. L’un d’entre eux s’avança vers moi, à la lumière des torches ils virent le pommeau de mon épée brillé. Cela les fit paniquer et ils se montrèrent plus agressifs. Je dévoilai mon visage ce qui adoucit immédiatement les gardes qui se mirent au garde à vous. Je leur fis signe qu’il n’y avait rien d’anormal en leur réaction. Je pensai même que cela était plutôt intéressant, ils étaient méfiants et au vu de leur profession cela était un avantage.
Je me dirigeai aussitôt vers ma suite afin de gagner mon doux lit. Le temps que je me mette des vêtements de nuit un serviteur vint pour allumer un feu dans la cheminée. Les flammes réchauffèrent très rapidement la pièce.
Rapidement je m’endormis du sommeil du juste.
Au petit matin le gazouillis des oiseaux me réveillèrent mais à une heure que je n’avais pas l’habitude de me lever. Cette nuit avait été réparatrice sur ma fatigue physique.
Je descendis, tous les conseillers avaient été convoqués au château afin d’avoir un petit-déjeuner permettant d’établir un rapport sur l’état du royaume. Comme à chaque fois, cela était positif. Il y avait bien sûr eu quelques attaques sur nos frontières mais qui avaient été repoussé. Une épidémie avait rapidement été éradiquée.
Mes amis, je vois que comme toujours vous avez fait un travail remarquable et je ne sais ce que je pourrais faire sans vous.
Ne vous inquiétez pas je ne suis pas revenu pour m’éterniser. Je suis ici pour revoir mon royaume et ses habitants ainsi que vous. Mais ma venue a également pour but de me permettre de prendre un peu de bon temps car dernièrement cela a été rude politiquement au niveau de l’Empire. Mais j’ai également dû tirer à plusieurs reprises l’épée et faire de longs et périlleux voyages.
Rapidement la réunion prit fin et chacun retourna à ses occupations. Pour ma part je n’avais pas grand-chose à faire. J’avais bien sûr donné mon lieu de repos à la Magistrature et à Armori mais pour l’instant je n’avais reçu aucune missive.
Le royaume était efficacement géré et j’étais parti depuis bien trop longtemps pour pouvoir m’en occuper efficacement. Il aurait fallu que je renonce à la Magistrature pour cela, et je ne désirai point démissionner, j’avais encore à donner à l’Empire.
Je me souvenais qu’à quelques minutes du château il y avait un marché le matin. Je décidai de m’y rendre et de mêler de manière anonyme au peuple. Alors que j’ouvris la porte et descendais le perron, un sergent vint à mon encontre.
Votre Seigneurie, je vois que vous vous apprêtez à sortir. Je vous demande quelques instants afin qu’une escorte soit appelé.
Nul besoin d’escorte, je ne pense pas être menacé au milieu de mon peuple.
Le sergent ne semblait pas approuver ma décision.
Prenez au moins une arme, car vous savez vous en servir.
Qui vous dit que je n’en ai pas ?
En effet je portai en permanence au moins une arme, aujourd’hui j’avais une dague dans le dos sous ma tunique mais j’étais persuadé de ne pas avoir à m’en servir.
Rapidement je pénétrai dans l’entrée du marché. Il y avait de nombreux commerçants : bouchers, primeurs, poissonniers, marchands de vin et quincaillers faisaient parti des présents. Certains étaient basés dans les Plaines Perdues, d’autres provenaient d’autres royaumes mais cela faisait parti du commerce et de l’économie.
Je me promenais dans les allées, il y avait de l’animation. Les habitants semblaient satisfaits des lieux et des produits proposés.
Je m’arrêtai devant une étale de fruits. Je pris quelques pièces de cuivre dans ma bourse et un poire dans une caisse. Je tendis l’argent à la commerçante. Je la dévisageai, ses traits ne m’étaient pas inconnus.
Luna !
Oui c’était bien elle. Je l’avais connu alors que nous étions enfants et où l’insouciance était encore de mise.
C’est Adola ! tu te souviens ? on jouait ensemble derrière le château quand nous étions petits.
Son visage s’illumina.
Mais… Mais oui c’est bien toi je te reconnais maintenant. Comme le temps passe vite ! Mais où étais tu depuis tout ce temps ? Ce n’est pas croyable !
J’aperçu que son patron ne voyait pas d’un bon œil cet échange car je faisais perdre du temps à son employé.
Si tu souhaites on peut se revoir pour évoquer le bon temps, actuellement je suis au château tu peux m’y rejoindre quand tu auras un moment et on ira se balader.
Sur ces quelques mots je m’éclipsai et me remémorant les bons moments passés avec. Je n’avais pas son adresse, mais cela n’était pas compliqué il me faudrait juste regarder sur les registres. Et si cela n’était pas inscrit j’étais la personne la mieux placé au sein de l’Empire pour retrouver quelqu’un. Mais j’espérai bien qu’elle me rejoigne au château de par elle-même.
Pendant que je marchai, je savourai la poire que je venais d’acheter. Elle était à la fois douce et sucré, j’espérais que la rencontre pourrait être décrite par ces même adjectifs.
Dernière édition par Adola le Mer 31 Aoû 2011 - 20:21, édité 1 fois