Le Monde de Kalamaï
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descriptionLe début d'une idylle??? EmptyLe début d'une idylle???

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Je venais de chevaucher durant deux jours et deux nuits sans interruption en changeant de monture à chaque relais de l’Empire. J’avais hâte de regagner mon royaume pour m’y ressourcer et j’en avais besoin les affaires du Royaume et de l’Ombre me prenaient toute mon énergie et mon attention. Mais actuellement toutes les affaires demandant mon intervention avaient été traitées. Pour les affaires courantes il y avait Armori pour l’Ombre et des Hauts Fonctionnaires pour la Magistrature.

La frontière de mon royaume fut rapidement franchi, il fallait dire qu’aussitôt mon identité vérifié on me proposa une escorte ce que je déclinai.
J’arrivai en ville en soirée alors que tous mes concitoyens avaient déjà fermé leurs volets. Cela tomba d’autant mieux que je ne voulais pas provoqué d’attroupement. D’ailleurs je n’avais pas non plus prévu de convoqué sur l’heure mes conseillers et l’Intendant car il n’y avait aucune urgence. J’arrivai rapidement devant les portes de mon château. Des gardes y étaient présents en permanence. Je descendis, ils étaient sur leur garde. L’un d’entre eux s’avança vers moi, à la lumière des torches ils virent le pommeau de mon épée brillé. Cela les fit paniquer et ils se montrèrent plus agressifs. Je dévoilai mon visage ce qui adoucit immédiatement les gardes qui se mirent au garde à vous. Je leur fis signe qu’il n’y avait rien d’anormal en leur réaction. Je pensai même que cela était plutôt intéressant, ils étaient méfiants et au vu de leur profession cela était un avantage.

Je me dirigeai aussitôt vers ma suite afin de gagner mon doux lit. Le temps que je me mette des vêtements de nuit un serviteur vint pour allumer un feu dans la cheminée. Les flammes réchauffèrent très rapidement la pièce.
Rapidement je m’endormis du sommeil du juste.

Au petit matin le gazouillis des oiseaux me réveillèrent mais à une heure que je n’avais pas l’habitude de me lever. Cette nuit avait été réparatrice sur ma fatigue physique.
Je descendis, tous les conseillers avaient été convoqués au château afin d’avoir un petit-déjeuner permettant d’établir un rapport sur l’état du royaume. Comme à chaque fois, cela était positif. Il y avait bien sûr eu quelques attaques sur nos frontières mais qui avaient été repoussé. Une épidémie avait rapidement été éradiquée
.

Mes amis, je vois que comme toujours vous avez fait un travail remarquable et je ne sais ce que je pourrais faire sans vous.
Ne vous inquiétez pas je ne suis pas revenu pour m’éterniser. Je suis ici pour revoir mon royaume et ses habitants ainsi que vous. Mais ma venue a également pour but de me permettre de prendre un peu de bon temps car dernièrement cela a été rude politiquement au niveau de l’Empire. Mais j’ai également dû tirer à plusieurs reprises l’épée et faire de longs et périlleux voyages.


Rapidement la réunion prit fin et chacun retourna à ses occupations. Pour ma part je n’avais pas grand-chose à faire. J’avais bien sûr donné mon lieu de repos à la Magistrature et à Armori mais pour l’instant je n’avais reçu aucune missive.
Le royaume était efficacement géré et j’étais parti depuis bien trop longtemps pour pouvoir m’en occuper efficacement. Il aurait fallu que je renonce à la Magistrature pour cela, et je ne désirai point démissionner, j’avais encore à donner à l’Empire.

Je me souvenais qu’à quelques minutes du château il y avait un marché le matin. Je décidai de m’y rendre et de mêler de manière anonyme au peuple. Alors que j’ouvris la porte et descendais le perron, un sergent vint à mon encontre.


Votre Seigneurie, je vois que vous vous apprêtez à sortir. Je vous demande quelques instants afin qu’une escorte soit appelé.

Nul besoin d’escorte, je ne pense pas être menacé au milieu de mon peuple.

Le sergent ne semblait pas approuver ma décision.

Prenez au moins une arme, car vous savez vous en servir.

Qui vous dit que je n’en ai pas ?

En effet je portai en permanence au moins une arme, aujourd’hui j’avais une dague dans le dos sous ma tunique mais j’étais persuadé de ne pas avoir à m’en servir.
Rapidement je pénétrai dans l’entrée du marché. Il y avait de nombreux commerçants : bouchers, primeurs, poissonniers, marchands de vin et quincaillers faisaient parti des présents. Certains étaient basés dans les Plaines Perdues, d’autres provenaient d’autres royaumes mais cela faisait parti du commerce et de l’économie.
Je me promenais dans les allées, il y avait de l’animation. Les habitants semblaient satisfaits des lieux et des produits proposés.
Je m’arrêtai devant une étale de fruits. Je pris quelques pièces de cuivre dans ma bourse et un poire dans une caisse. Je tendis l’argent à la commerçante. Je la dévisageai, ses traits ne m’étaient pas inconnus.

Luna !

Oui c’était bien elle. Je l’avais connu alors que nous étions enfants et où l’insouciance était encore de mise.

C’est Adola ! tu te souviens ? on jouait ensemble derrière le château quand nous étions petits.

Son visage s’illumina.

Mais… Mais oui c’est bien toi je te reconnais maintenant. Comme le temps passe vite ! Mais où étais tu depuis tout ce temps ? Ce n’est pas croyable !


J’aperçu que son patron ne voyait pas d’un bon œil cet échange car je faisais perdre du temps à son employé.

Si tu souhaites on peut se revoir pour évoquer le bon temps, actuellement je suis au château tu peux m’y rejoindre quand tu auras un moment et on ira se balader.


Sur ces quelques mots je m’éclipsai et me remémorant les bons moments passés avec. Je n’avais pas son adresse, mais cela n’était pas compliqué il me faudrait juste regarder sur les registres. Et si cela n’était pas inscrit j’étais la personne la mieux placé au sein de l’Empire pour retrouver quelqu’un. Mais j’espérai bien qu’elle me rejoigne au château de par elle-même.
Pendant que je marchai, je savourai la poire que je venais d’acheter. Elle était à la fois douce et sucré, j’espérais que la rencontre pourrait être décrite par ces même adjectifs.


Dernière édition par Adola le Mer 31 Aoû 2011 - 20:21, édité 1 fois

descriptionLe début d'une idylle??? EmptyRe: Le début d'une idylle???

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Quelques jours étaient passés depuis ma rencontre avec Luna. Je commençais à me demander si elle allait venir. Cela faisait longtemps que nous nous étions perdus de vu. Elle était sans doute passée à autre chose.
J’avais rencontré chacun de mes conseillers de manière individuelle afin de faire le point de manière plus précise sur chacun des thèmes qu’ils avaient à traiter mais également sur leurs souhaits d évolutions.

Actuellement je lisais une œuvre d’un philosophe ayant vécu il y a environ deux siècles, il parlait de l’évolution et de la politique en prônant l’égalité. Un bien beau mot, mais qu’il était difficile de l’appliquer. Ma loi prônant ce principe avait été voté mais je savais que certaines provinces de l’appliquait point.
Alors que j’étais en pleine réflexion un garde vint m’interrompre.


Votre Seigneurie, une demoiselle répondant au nom de Luna demande le Gentilhomme Adola.
Dois-je la faire reconduire en dehors des murailles du château ?


Non, je vais y aller.


Ainsi elle était venu, je posai mon livre et me leva. Je me regardai rapidement afin de voir comment j’étais présentable. Je jugeai que cela allait et me dirigea vers la grande porte.
Elle attendant en bas des marches. Je les descendis rapidement.

Je lui baisai la main, elle rougissait légèrement.


Bonjour, je suis fort heureux que tu ais pu trouver un peu de temps.

J’avoue avoir heu hésité pour être honnête avec toi. Tu parais une personne importante alors que je ne suis qu’une vendeuse.


Arrête donc de dire des bêtises. Je te propose que l’on aille s’asseoir sur un banc dans le parc qui est à côté.

Là-dessus nous y allâmes, le but était de pouvoir évoquer nos bons souvenirs et prendre des nouvelles de chacun.

Alors pourquoi es tu parti du jour au lendemain ?

Oh là, tu te souviens que nous étions en classe avec le vieux druide ? Il a été décidé de m’envoyer en apprentissage ailleurs pour perfectionner certains traits. Cela a été dur, très rude. J’ai été dans plusieurs provinces dans des contrées reculées. Mais bon c’est le passé et ça a permit d’évoluer et d’avoir un débouché professionnelle. Et toi ?


Et bien peut après ton départ mon père est tombé malade. Etant l’ainée j’ai du aller travailler pour ramener un peu d’argent.


Nous continuâmes à parler durant quelques temps. Mais il commençait à se faire tard et j’avais un diner avec des militaires de hauts rangs.
Je raccompagnai la belle puis retourna au château non sans avoir promis de rapidement retourner la voir.

descriptionLe début d'une idylle??? EmptyRe: Le début d'une idylle???

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Il avait été décidé que je rejoigne Luna d’ici à deux jours afin de continuer d’évoquer nos souvenirs et ce que nous étions devenues. Je n’avais dit mot de mon métier, de mon statut et mon rôle en Kalamaï. Je ne voulais pas l’influencer, j’avais connu des femmes qui étaient attirée par le pouvoir et la richesse et je m’en méfiais autant que de la peste répandu par Velsefer. D’ailleurs j’avais vu des connaissances se rapprocher de moi lorsque j’avais été nommé Magistrat. Il était également possible qu’elle ne savait pas que j’étais le Patriarche car j’étais rarement dans mon royaume.
Mais dans le sens inverse à entendre mon métier elle aurait pu avoir peur et s’enfuir, ce que j’aurai également comprit tant cela peut être sinistre.
J’avais donc opté pour ne pas vraiment me dévoiler, cela était également une déformation professionnelle : ne dire que le strict nécessaire.

D’ailleurs en ce moment j’étais envahit de sentiments qui m’étaient étranger. J’étais en repos mais plus tendu qu’habituellement. Je ne savais pas vraiment comment me positionner face à elle et ne me sentait pas naturelle. Habituellement j’avais le verbe facile et rebondissement, mais là mon esprit n’était pas aussi affuté. Je faisais également plus attention à mon apparence. Cela ne m’était encore jamais arrivé.

Il était temps que je parte la rejoindre. J’avais opté pour une tenue où je me sente à l’aise afin de faire une promenade à la lisière de la forêt. Contrairement à mon habitude je ne pris point d’arme afin de ne pas faire peur à la douce. Elle pensait que je m’occupais d’une section purement administrative alors que j’étais à l’opposé.
J’arrivai alors qu’elle m’attendait sur une place devant une fontaine. Elle avait revêtis une petite robe d’un vert claire et avait détaché ses cheveux qui brillaient au soleil.

Je m’approchai d’elle pour lui baiser la main.


Bonjour, j’espère que tu te portes bien en ce bel après-midi.
Je te propose d’aller nous promener aux abords de la forêt et de la rivière et nous verrons ce que Folaniss nous réserve.


Elle acquiesça et nous nous mimes en route tout en parlant.

Ce que je fais, tu désires vraiment le savoir. Et bien pour faire simple je m’occupe de conseiller et de voir quelle choix stratégique serait le plus rentable et efficace et ceux dans différents domaines. Puis j’établie un plan pour le mettre en œuvre.


Donc si je comprends bien tu es un bureaucrate.
Mais pourquoi je ne t’ai pas vu avant en notre royaume ? tu travailles pour d’autres royaumes ? enfin je ne veux pas paraitre indiscrète.


La réponse n’était pas la vérité, mais la vérité pouvait être effrayante. Mais en y pensant j’étais maintenant plus souvent derrière un bureau ou un pupitre qu’en infiltration. Du moins c’est l’impression que j’avais de m’éloigner de mes racines.

Oui on peut dire ça, je suis une sorte de conseiller-bureaucrate.
C’est vrai que je suis revenu de voyage il y a peu. J’étais revenu quelques jours dans les Plaines Perdues il y a quelques années mais je n’avais pas pu m’attarder.
Depuis j’ai erré dans plusieurs royaumes et provinces. J’ai même dû me rendre en Outre-Mer, mais j’ai passé l’essentiel de mon temps dans la capitale de Kalamaï.


Tout cela était vrai, elle restait bouche-bé. Il est vrai qu’elle n’avait jamais du franchir les frontière du royaume. Elle ne disait plus un mot.
Mais c’est pour le travail, je n’ai pas vraiment eu le temps d’admirer ou de visiter. Je peux même dire que c’était exténuant tout cela.
Nous commencions à nous enfoncer dans la forêt au fur et à mesure de notre conversation.


Enfin pour que l’on te fasse appel d’aussi loin, tu dois être quelqu’un d’important qui connait beaucoup de chose.

Non détrompe toi, je ne fais pas grand-chose…

Mais je n’eus pas le temps de finir que des hommes dont le visage était masqué nous barrèrent la route.
Il y en avait trois devant nous qui portaient épée, hache et casse-tête.


Halte bourgeois, donnez nous votre or et bijoux sans résister.
Sinon vous gouterez nos lames.


Je regardai derrière moi, deux hommes également armée, une arbalète et une épée.
Je fis un pas en arrière afin d’avoir l’arbalète dans mon dos, au creux de mon rein pour être plus exact. Je sentais maintenant le carreau.
Je pouvais voir le visage blanchâtre de la douce Luna.

Un de ces brigands s’approcha d’elle car elle avait un collier.

Bas les pattes !
Moi je vous propose de déguerpir de suite et de ne jamais revenir.

Non, non laisse ce n’est rien je ne veux pas qu’on nous fasse de mal.

C’est plus sage la gueuse.

C’est comme vous l’aurez voulu. Je vous avais pourtant prévenu.

Je fis un pas de côté pour ne plus être dans le champ de tir. En même temps je me retournai en m’accroupissant. Du bras droit j’enroulai le bras de mon adversaire tenant l’arbalète et du gauche j’ajustai le tir. Je pressai son index ce qui déclencha le tir. Le carreau alla se logé dans l’épaule de l’homme qui tenait le casse-tête, il poussa un cri mais ne lâcha pas son arme. J’avais loupé le cœur.
Je profitai de la surprise pour saisir l’arbalète et donner un coup de crosse dans le nez de son propriétaire. U bras gauche je dérobai sa dague.
Trois ennemis valides et deux blessés, ce n’était pas un combat impossible d’autant qu’ils ne paraissaient pas entrainé.


Tu es mort.

Je ne répondis point à cette provocation. L’homme à la hache fonça tête baissé. Il frappait des grands coups mais dans le vide. J’esquivai chaque coup, cependant il fallait que je trouve la faille car il risquait de me toucher. Je me penchai ce qui me permit de passer sous sa garde et de planter la dague dans la jugulaire. Cependant la lame resta bloquée.
Je profitai de cette position pour sortir un couteau de ma botte. Il fut lancé en direction de l’homme qui détenait l’arbalète. Ce dernier avait prit un couteau et menaçait mon amie. La lame pénétra l’abdomen et l’homme s’écroula comme une masse en poussant un râle aigu. Il n’était pas mort, la blessure ne devait pas être mortelle à entendre le bruit qu’il faisait et l’endroit où le sang coulait.

Je ramassai la hache alors qu’un des hommes d’épée et celui au casse-tête se précipitèrent vers moi. La hache n’était pas mon arme de prédilection, à dire vrai je n’aimais pas la manier. Mais je n’avais pas beaucoup de choix.
Ils voulaient me prendre en tenaille, mais je réussis à les avoir tout deux de face grâce à un subterfuge. Je réussi à parer un coup d’épée et du revers de la lame de la hache je brisai le manche en bois du casse-tête. Cependant il sortit une dague. Je redoublai d’effort, le troisième larron se joignit alors à nous, il avait également une épée.

Fuie !

Mais non, Luna semblait trop terrorisée pour faire quoi que ce soit.

Mais qui es-tu bourgeois ?

Je suis celui qui vas vous tuer, dites moi vos noms j’aime bien savoir qui sont mes victimes !

Le combat reprit de plus belle. Un coup d’épée déchira le bras de ma tunique mais sans me blesser réellement hormis une légère coupure bénigne.
Il semblait heureux de m’avoir touché, mais ce moment d’inattention lui coûta cher. Je plantai la hache dans sa tête, l’homme tomba à côté de son compagnon à la dague.
Il n’en restait plus que deux mais je n’avais plus d’arme.
Je profitai de cette passe d’arme pour donner un coup de pied circulaire dans la tête du porteur de dague. Aussitôt après avoir porté le coup j’en redonnai un dans le sens inverse. L’homme s’écroula à moitié assommé ou avec les cervicales de brisé je ne pouvais dire.
Il n’en restait plus qu’un, le meneur. Je n’avais plus d’arme. J’esquivai les coups d’épée. Je réussis à bloquer le bras de mon adversaire le long de mon flanc. Son bras d’arme était paralysé par ma prise. Je réussi avec la main gauche à appuyer sur un nerf de la main de mon adversaire ce qui lui fit tomber l’épée.
Je poussai alors violement mon adversaire qui alla trébucher le long d’un arbre. Je me précipitai vers lui puis le souleva de ma main droite en lui saisissant le cou.
Je serrai fortement, aucune expression ne se lisait sur mon visage. Je restais stoïque, aucun sourire victorieux ni aucun rictus de haine. A l’inverse celui de mon adversaire devenait de plus en plus rouge.
Une main douce vint se poser sur mon bras.


Laisse-le s’il te plait.

Elle avait les larmes aux yeux. Ce n’était plus la peur qui se lisait sur son visage.
Je relâchai mon emprise, l’homme s’écroula à mes pieds.


Si je vous revois il n’y aura plus de clémence.
Maintenant vous déguerpissez.


J’allais vers l’homme sur qui j’avais lancé mon couteau que je retirai de sa poitrine, il gémit. J’essuyai le sang sur ses vêtements et le remit dans ma botte.
Je pris Luna dans mes bras, elle tremblait encore était encore pâle.


Tu n’as rien ?


Mais comment ? c’est impossible ? où as-tu appris ça ?

Je la pris par l’épaule pour la soutenir sur le chemin du retour.


Je n’ai pas été tout à fait honnête avec toi. Quand je t’ai dis que l’on m’avait envoyé poursuivre mes études dans différents royaumes de Kalamaï. Ce que j’ai appris s’apprends pas par les druides ni dans les livres.
J’ai appris à me battre comme tu as pu le voir aujourd’hui.
A réfléchir avant d’agir puis à le faire en toute discrétion, sans me faire voir et en anticipant.
J’ai également appris l’anatomie pour mieux placer mes coups.
Bref j’ai appris à tout faire en discrétion.

Je suis désolé mais je ne t’ai rien dire car je ne voulais point t’effrayer. Mais après ce qui s’est passé je comprendrais aisément que tu ne veilles plus me voir.


Elle ne disait rien, j’étais obligé de la soutenir.
Nous arrivâmes en ville. Je la raccompagnai jusqu’à sa porte qu’elle ouvrit puis d’une petite voix.


Non je ne t’en veux pas, mais j’ai besoin d’un peu de temps.

Prends le temps qu’il te faudra.

Je regagnai donc mon château en espérant tout de même qu’elle revienne me voir sans trop tarder car je savais combien de temps je resterai dans mon bon royaume.
Dans les couloirs, je trouva un responsable que la sécurité que j’informa de ma mésaventure. Il envoya aussitôt des soldats de la milice urbaine mais je me doutais que cela ne donnerais rien.

descriptionLe début d'une idylle??? EmptyRe: Le début d'une idylle???

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Cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas eus de visites hormis ceux de mes conseillers et quelques hauts gradés de l’armée.
J’avais pu en profiter pour faire quelques lectures mais également pour aller à la chasse avec un épervier mais également la chasse à cour. Cela faisait d’ailleurs longtemps que je n’avais pu pratiquer ce type de sport. J’avais d’ailleurs pu, avec l’aide de la meute de chien, du garde-chasse et deux de mes conseillers, tuer un cerf. Le gibier fut cuisiné et nous le mangeâmes le soir même, les restes furent donner aux pauvres.

J’avais également pu rencontrer le conseiller en sécurité, il m’avait posé une question étrange et avait le sourire au coin des lèvres.


C’est étrange, en ville on parle d’une histoire de fantôme dans la forêt. Une silhouette se serait faite attaqué par cinq brigands. Ils les auraient tués ou mis hors d’état.
Il n’avait pas d’arme au départ mais bougeait et se battait avec rapidité et une précision d’orfèvre.
Celui qui l’a vu parle d’un fantôme., ça ne te dit rien?


Je voyais de quoi il parlait.


Et à ton âge tu crois encore aux histoires de fantôme ?


Cela le fit rire et il en resta là.

Un garde arriva dans mon bureau après avoir frappé. Il tenait dans sa main une missive qu’il déposa sur mon bureau. Après qu’il fut parti je pris le parchemin. Je regardai le cachet de cire qui était celui de l’Ombre. Je l’ouvris rapidement. Il était signé d’Armori qui était de reste dans au siège de la corporation. Il m’informait que deux de nos agents étaient en mission en Edhesse, cela tombait car j’y étais et pouvait donc leur apporter un soutien.
Je pris aussitôt un parchemin et une plume afin d’écrire un rapide message au responsable de la mission. Aussitôt fait un oiseau s’envola de la fenêtre de mon bureau.

En fin d’après-midi, Luna vint à l’entrée du château. Rapidement on la vit venir dans mon bureau après m’avoir demandé l’autorisation.
Elle rentra, elle paraissait intimidée. La salle était grande et le bureau imposant, sur le côté il y avait une table ronde permettant de recevoir des invités et de pouvoir élaborer des politiques entreprenantes avec les conseillers. Sur un pan du mur des armes étaient accrochés servant à la fois de décoration mais également d’armurerie annexe. Certaines m’avaient été offertes, d’autres étaient des prises de guerre. Il y avait également une cheminée à l’opposé d’une grande fenêtre donnant sur l’entrée du château, ainsi je pouvais mieux surveiller les allées et venues.

Je me levai de mon siège pour me dirigé vers Luna.


Bonjour,
Je suis fort heureux que tu sois venue sans trop attendre car aujourd’hui je suis ici, mais demain je ne sais pas où les dieux me guideront
Mais assis toi, nous seront mieux à cette table pour discuter car je crois que cela va être nécessaire.


Je m’installai à un fauteuil non sans avoir demandé au préalable que l’on nous apporte à chacun une tasse de thé. Cela fut rapidement fait et des biscuits furent également apportés.


Mais qui es tu en réalité ?

Je te dois bien quelques explications.
Comme tu le sais on m’a retiré de l’école du druide du jour au lendemain. On m’a envoyé au fin fond d’un royaume. C’était une école où la discipline de fer régnait, c’était dur, très dur physiquement et mentalement. J’y ai acquit des compétences que je n’aurais apprit nul par ailleurs : à me battre à main nu mais également avec différentes armes comme tu as pu le voir. J’ai également développé ma force et mon endurance. Il fallait analyser et réagir vite, il en fallait de notre survie. Certains de mes camarades en son mort.
Le tout dans la discrétion absolue. Bref ce que j’essaye de te dire c’est qu’on m’a enseigné à tuer, je suis devenu au fil du temps un assassin.

Je craignais à juste titre lui avoir fait peur, et il y avait de quoi. Elle était devenue blême mais était de reste sur sa chaise, peut être que la peur la paralysait.

Cependant, je ne suis pas un assassin au sens péjoratif si je puis dire. Je ne verse le sang que lorsque c’est la seule solution et dans le sens d’aider les opprimer et le peuple de Kalamaï.
Mon but n’est pas de m’enrichir ce qui fait que j’interviens très rarement et mon travail a évolué. J’évolue au sein des services de sécurité de l’Empire ce qui fait que je voyage beaucoup.

Si tu as des questions j’y répondrais dans la mesure du possible, et si tu veux partir alors je ne chercherai pas à te retenir.


Mais Luna resta,


Et qu’est ce que tu fais alors ?

Et bien j’ai en charge la sécurité de Kalamaï afin de protéger l’empire et ses habitants de toutes menaces venant de l’extérieur comme de l’intérieur. Pour se faire je dispose d’une quantité importante d’agents, mais pas de l’armée, pour recueillir des informations, les analyser et agir de différentes manières.
Pour ma part j’analyse les situations et organise les missions. Je pars de plus en plus rarement sur le tain. Mais je l’avoue je ne traite pas avec des enfants de cœur et je n’en suis pas un bien que l’on m’a qualifié comme quelqu’un de juste. Cela m’a permit d’être reconnu au sein de l’Empire sans vouloir me vanter. Je suis écouté auprès des hautes autorités mais également contacter lorsqu’il faut agir en toute discrétion voir en transgressant certaines règles. Je ne suis pas une personne qu’il convient de fréquenter lorsqu’on est une gentille fille comme toi.
Je suis le mal(e) nécessaire si je puis dire.


Non, je ne veux pas partir, c’est assez inattendu comme aveux mais je t’apprécie et je souhaite te connaitre encore plus.

Bien, veux-tu diner ici ?

Elle acquiesça, je demandai donc à un serviteur de dresser une table et de prévoir de bons plats.
Nous passâmes rapidement à table tout en continuant d’échanger. Elle savait maintenant que j’étais un cadre de l’Ombre mais ne savais pas encore que j’étais le Patriarche et Magistrat.

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Nous passâmes donc à table dans une pièce discrète où nous n’étions que deux. Des bougies avaient été allumées créant ainsi une atmosphère intimiste.
Le cuisinier s’était surpassé, les mets étaient exquis comme cela faisait longtemps que je n’en avais pas mangé, exception fait de lors d’un repas protocolaire à la Magistrature avec les représentants de l’Outre-Mer.
D’ailleurs je me demandais ce que devenais ces deux là. Ils devaient avoir rejoins leur royaume. Je ne savais pas si les juristes s’étaient penchés sur un protocole d’accord. Je supposais que cela était négatif car je n’avais rien reçu.


Tu me semble soucieuse ?

Oui je me demande comment cela se fait il que nous soyons reçus ici. J’ai bien compris que tu étais une personne reconnue, mais on dirait une salle de Seigneur.


C’est que tu es pour moi quelqu’un d’exceptionnelle, et j’ai donc souhaité diner dans un endroit qui le soit aussi.
Cette pièce ne sert qu’à de grandes occasions et de manière intime. Elle fait partie des pièces privées accolé aux appartements privés…
Pour être complet, les Terres Perdues sont mes terres. En d’autre terme je suis le Patriarche du Royaume il n’a donc pas été dur d’avoir cet endroit.


Elle restait bouche bée.

Je n’ai pas voulu te le dire avant, car je voulais avoir la conviction que c’était moi que tu appréciais et non pas mon titre.
Je t’ai trompé en ce sens et je m’en excuse. Et là encore ma proposition tient toujours, si tu désires partir car tu te sens trahis tu es libre.


Elle semblait hésiter à se lever puis se ravisa.


Et tu en as encore beaucoup de secret comme celui là ?
Enfin je comprends que tu sois réticent à te dévoiler avant de savoir si c’est toi ou ta couronne que l’on embrasse.


Elle comprenait j’étais heureux de cette nouvelle.
Le repas touchait à sa fin.


Comme je te l’ai dit la discrétion et le secret font parti de ma vie et de ma survie, c’est pour cela que même la femme qui sera amené à partager ma vie ne pourra pas tout savoir.
Il se fait tard je te propose de passer la nuit dans une chambre du château, ou bien je peux également te proposer de te raccompagner car je ne voudrais pas laisser une belle jeune femme dans les ruelles à une heure aussi tardive.


Mais elle préféra la chambre d’ami ce qui emplit mon cœur de joie.

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Un amour semblait être né entre Luna et moi. Je n’en revenais toujours pas, il me semblait que c’était la première fois que cela m’arrivait. Moi un homme peu recommandable qui n’hésitait ni à tuer ni à torturer. Comment cela se pouvait il ?
Je descendis pour prendre le petit déjeuner, Luna descendit à son tour. Elle semblait pressée de partir. Je lui fis part de mon observation mais la réponse me rassura. Elle était en retard pour se rendre à son travail et avait peur de son patron. Elle s’éclipsa aussitôt.
Je décidai de la suivre car son employeur semblait particulièrement exécrable à ce que j’avais pu voir la première fois.
Juste avant de sortir je m’équipai avec mon épée et la lame rétractable de poignée. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas pris. Je pris également une cape permettait de dissimuler le tout mais également de m’en envelopper afin de passer inaperçu.

Rapidement j’arrivai sur le marché ou Luna venait d’arriver. Son patron ne semblait pas avoir apprécié le léger retard et la réprimandait avec virulence. La belle avait les larmes au bord des yeux, elle regardait ses pieds et son visage était blême. Le rustre élevait encore un peu plus la voix. Il la menaçait maintenant.
Ça en était trop, je ne pouvais laisser ma douce en pareil situation. Je décidai d’intervenir en utilisant l’ironie.

Bien le bonjour cher marchand.
Que se passe-t-il donc pour alerter tout l’entourage. Vous êtes confronté à un monstre?
A mais non que vois-je une douce jeune femme !


Toi l’étranger dégage ce n’est pas ton affaire.

Pardon, comment me parler vous ?
Je ne vous ai pas insulté, vous désirais que l’on soit en contre ?


Il prit un coupe-coupe qui était sur une étale derrière.
Maintenant tu vas dégager, tu es un indésirable ici ou alors je te découpe !


Pourquoi tant de haine, et je vous conseille de ranger cet outil avait vous blesser.

Mais il agitait son arme en ma direction. J’ouvris ma cape afin de dévoiler le fourreau et ainsi faire réfléchir l’ennemi.
Mais cela ne le calma pas, il fonçait maintenant vers moi devant les yeux de la foule qui s’était rassemblé.
J’esquivai plusieurs coups enfantins. Je lui portai un coup mais qui n’atteignit que son honneur. Je lui donnai un coup de pied dans ses fesses ce qui fit rire la foule.


Bon maintenant c’est fini.

Mais il ne l’entendit pas et se remit à la charge.
Je sortie alors ma lame et en une passe je fis voler son arme. Je rangeai ma lame et m’adressa à Luna.

Maintenant si tu veux venir avec moi, si tu désires tu n’auras plus à travailler pour cet homme.

Mais lui ne semblait pas penser la même chose et se précipita sur moi. Je le stoppa net et le plaqua d’une main contre le mur, de la seconde je fis sortir la lame du poignée et la présenta à sa gorge.


Mefiez toi de ceux que tu insultes.


Il cria et appela la garde. Cette dernière arriva rapidement. J’avais déjà relâché le marchand qui était à terre. Mon arme n’avait été vu que de lui.

Il… Il m’a agressé ce maraud d’étranger.


La prochaine fois fait attention à qui tu t’adresses.

Je me retournai vers la garde.


Amenez cet homme devant le juge.

Le sergent de la garde fit signe à ses hommes de saisir le marchand qui ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait.

Je me dirigeai vers Luna,


J’avais un pressentiment qui malheureusement c’est avéré.
Je voudrais faire de toi ma femme si tu le veux bien. C’est quelques jours ont été pour moi comme un doux rêve que je croyais jamais vivre.

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J’étais à rédiger une missive pour le Seigneur et futur Roi Irkos.
J'étais assis à mon bureau tandis que ma douce brodait au coin du feu.

Je fis appel à un coursier de confiance. Il avait une épée et savait s’en servir de plus les chemins qui allaient être emprunté étaient surveiller et sûr.

Je scellai la lettre à l’aide de mon sceau des Plaines Perdues et la remis au coursier. Je pris également une bourse que je lui donnai. Elle contenait une belle somme permettant à l’Outre-Mer de se reconstruire.
Actuellement il fallait rebâtir des bases solides pour éviter un nouveau conflit. Je m’efforçais donc de leur tendre la main personnellement comme allait également le faire l’Empire.

Le messager partie aussitôt escorter par deux soldats vêtus en civil. Ils partaient en direction de la Capitale car Irkos devait encore d’y trouver.

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