Il était allongé sur le sol enneigé au milieu de cadavre de soldats impériaux et de ses frères d’arme. Son corps, rempli de blessure fait pendant ce combat, saignait avec force sur la fine couche de neige. Son visage ressemblait à du roc, sa chevelure noire comme du charbon frémissait dans le vent glacial et rude du nord. Son bras droits tenait une large épée d’acier, finement gravée de runes. Ses yeux bleus étaient à moitiés fermés par la fatigue du combat et par la douleur émanant de ses blessures. On voyait dans son regard de glace qu’une haine profonde et obscure l’obligeait à rester en vie pour réaliser sa vengeance. Il se releva avec difficulté et marcha en chancelant et pour éviter de tomber, il s’appuya sur les arbres alentours. En marchant, il se rappela les souvenir de son passé.
Il était né dans un petit village au nord de l’Edhesse près des montagnes. Ses parents l’appelaient Fenrir. Sa famille faisait partie d’une noble lignée dont le fondateur était l’homme le plus puissant du village. Dès que Fenrir eu 4 ans, Sa mère lui enseigna l’histoire de ses ancêtres. Au début il adorait entendre les histoires de famille mais plus on remontait le temps plus ses ancêtres devenaient minables. Ses activités favorites étaient d’écouter et de s’instruire des autres adultes du village, et de se battre contre les autres enfants. Cela dura 5 ans jusqu’au jour où sa mère fut tuée par la maladie. Son père et ses frères le considéraient comme un étranger, un moins que rien. Et pendant un an, alors que Fenrir et sa famille se déchiraient, il vit que cette dernière était de plus en plus lâche et de plus en plus paresseuse. Un soir d’hivers, une dispute éclata entre lui et sa famille. Cela a commencé pendant le repas, où il vit son père et ses frères manger comme des porcs. Il ne souvenait plus des paroles mais il savait qu’il avait été battu. Après cette dispute, il avait décidé de s’enfuir. Il prit avec lui un sac de provision et l’épée de son ancêtre pour lui éviter d’être souillée. Il courra pendant une heure, puis il marcha pendant deux jours, avec des pauses, bien évidement.
Au troisième jour, alors qu’il marchait de bon matin sur une petite route, il vit quelques flèches se planter dans le sol devant et derrière lui. Une dizaine de bandit l’entouraient et s’entretenaient entre eux. L’un des bandits brisa le silence :
« Voici notre première prise et c’est un gosse sans aucune richesse. Aucun intérêt. »
L’un des bandits lui répondit avec un rire gras :
« Allons Brinjock, tu ne reconnais plus une épée à une fourche ? »
« Vos gueules ! »
Un des bandits s’avança sur la route et s’arrêta à quelque mètre de lui.
« Laissez-moi faire, je suis habitué avec les gosses »
Il s’avança vers la proie et lui dit :
« Passe-nous ton épée et on te laissera en vAAAARGH »
Fenrir avait dégainé son arme et l’avait plantée dans le ventre de son interlocuteur, il ne savait plus pourquoi il avait agis comme ça, mais les bandits, après quelques secondes de confusion, se ressaisirent. L’un d’eux hurla un ordre aux archers pour abattre l’enfant mais il fut tué par une hache de jet, qu’il reçut en pleine tête. Durant quelque seconde Fenrir entendit seulement le bruit du combat qui se déroulait entre les bandits et les inconnus. Il ne voyait que des silhouettes noires qui se battaient entre elles. L’une des silhouettes se dirigea vers lui et Fenrir s’élança comme un héros des temps ancien, levant son arme pour l’attaquer. Mais la dure loi de la réalité se mit aussitôt en place, car au moment où il allait abaisser son arme, il sentit qu’on le tenait aux poignets et qu’ensuite on le projetait en l’air avec force. Il atterrit dans un buisson au bord de la route, ce qui l’envoya à moitié dans les pommes. Il réussit à entendre la conversation entre les silhouettes, plusieurs voix crièrent en même temps :
« Chef, tu l’as lancé trop fort ! ! !»
Le chef répliqua :
« Je l’ai à peine soulevé… »
Et le chœur repris de plus belle :
« Ce n’est qu’un gosse, il doit être mort maintenant !»
Fenrir sentit qu’on le prenait par l’un de ses bras. L’homme qui le tenait alla voir le reste de la troupe et répondit avec calme :
« C’est bon le morveux n’est pas mort mais il est bien sonné. Je vais le faire revenir à la surface. »
En disant cela il commença à mettre des baffes au pauvre Fenrir tout en lui parlant :
« Debout là-dedans… Il est l’heure de se réveille… Debout espèce d’empaffé ! »
Une autre voix interrompit la série de baffe et Fenrir reconnu la voix du soi-disant chef :
« Tu n’es pas doué avec les gosses… Le meilleur moyen pour le faire revenir à lui, c’est de lui donner une bonne rasade d’alcool ! »
Toutes les autres voix crièrent en même temps :
« NON !»
La réponse arriva, avec une pointe de surprise:
« Et pourquoi ?»
Une seule voie parla au chef :
«C’est un gosse, premièrement, et deuxièmement, il est trop jeune pour boire ce type de boisson… La meilleure solution est de le ramener au campement et je suis sûr que tu voulais l’emmener avec nous, n’est-ce pas Thorkenn ? »
Thorkenn lui répondit avec une voix d’enfant gâté :
« Merci mon cher Bjoïrn, j’allais le prendre pour qu’il soit l’un des nôtres mais avant on va allez toucher la prime de ces bandits de pacotilles. »
Après avoir parlé, il ordonna à la troupe d’avancer et le guerrier qui tenait Fenrir le porta comme un sac à patates. Fenrir s’endormi. Il ne sait pas combien de temps cela avait duré.
Quand il se réveilla, il vit qu’il avait dormit dans une petite chambre. Il se leva et traversa la pièce pour aller voir dans celle d’à côté. C’était une grande salle où il avait une table de 10 mètre, qui se trouvait au milieu, et qui était remplit de victuailles et de boissons en grande quantité. Il s’approcha de la table, tendit sa main pour prendre une cuisse de poulet mais quelqu’un le prit avec force et l’emmena dehors sans aucune difficulté, malgré le fait que Fenrir se débattait pour se libérer. Quand ils furent sortis de la baraque, le garçon vit qu’il se trouvait dans un petit campement et qu’une palissade protégeait les baraquements. Le guerrier l’emmena vers une sorte d’aire de combat, le balança au milieu de l’arène et cria aux autres :
« Venez les gars, le moustique s’est réveillé ! »
Il avait crié assez fort pour faire venir ceux qui étaient restés dans les maisons. Ils se rassemblèrent autours de Fenrir. Le ‘moustique’ regarda les hommes et les quelques femmes qui l’entouraient. Tous étaient grands et musclés, on voyait au moins une belle cicatrice sur chaque membre de l'assemblée, et ils avaient soit une épée soit une hache accrochée à la ceinture. Il entendit une voix familière qui venait de derrière, il reconnut la voix du fameux chef Thorkenn. Il se retourna et vit qu’il y avait un homme qui dépassait tout le monde d’au moins deux têtes. Le géant avança dans l’arène tout en écartant les personnes qui étaient devant lui. Il s’arrêta, fit un grand sourire et dit :
« Bien dormir gamin ? Et ne me dit pas non, car tu as dormi pendant 4 jour. »
Il tourna sa tête vers celui qui avait pris Fenrir et lui demanda :
« Eh Bjoïrn, il a bouffé quelque chose l’morveux ?»
Bjoïrn secoua la tété et répondit :
« Non il n’a rien mangé mais je l’ai vu essayer de prendre une cuisse de poulet… J’ai préféré l’en empêcher comme ça il pourra manger avec nous. »
Thorkenn pris Fenrir sous son bras, l’emmena dans la salle de banquet et ramena tout le reste de la troupe dans la salle. Après ce repas, où ils festoyèrent en chantant et en buvant comme des dieux, Fenrir resta pendant plusieurs jours à regarder comment se déroulaient les activités du camp. Un jour, il demanda au chef quel métier ils faisaient. On lui répondit qu’ils étaient des mercenaires et qu’ils avaient un code de l’honneur très développé. On lui expliqua qu’ils ne prenaient jamais de contrat d’assassinat mais qu’ils pouvaient faire de l’intimidation, de la protection, de l’escorte et plein d’autres choses. Thorkenn demanda à Fenrir s’il voulait rester avec eux. Le jeune accepta avec joie, mais Bjoïrn arriva et calma l’enthousiasme du ‘moustique’, car il devait passer une épreuve où il devait vaincre une personne du même âge que lui. Le chef proposa de faire l’épreuve le soir même et opposa Fenrir à son propre fils, Thorfin. Le soir arriva et les deux jeunes combattants se firent face. Fenrir put voir que son adversaire était un peu plus grand que lui et qu’il avait plus de muscles, mais il savait qu’il pouvait le vaincre avec un peu de chance. Pendant ce temps les spectateurs faisaient des paris sur celui qui allait gagner ce combat. Bjoïrn mit les jeunes hommes en positions et déclencha le combat. L’affrontement dura une heure ou deux, pendant lequel les combattants échangèrent des coups de poing, de pied, de projection et diverses attaques et défenses. Fenrir était habitué à se battre contre d’autre enfant, mais il n’avait ni la force ni la résistance de Thorfin. Il réussit cependant à gagner ce combat en faisant tomber son adversaire sur le ventre. Il en profita pour lui prendre une cheville et le forcer à capituler. Les guerriers applaudirent les combattants, en particulier le gagnant. Thorkenn s’approcha du ‘moustique’ et lui dit qu’il ne lui restait plus qu’à recevoir la marque du clan sur une partir du corps. Fenrir lui répondit de mettre la marque sur son dos, marque qui représentait un loup blanc perché sur un rocher. Thorkenn le fit selon les désirs de leur nouvelle recrue, en effectuant un rituel ancien. Puis il envoya le ‘moustique’ aux corvées.
Fenrir faisait les corvées avec son nouvel ami Thorfin, et le reste du temps ils s’entrainaient au maniement des armes. Les deux garçons n’échappèrent aux corvées qu’après trois ans passés à les effectuer. A partit de ce moment là, ils avaient des contrats à accomplir, au début de l’indimitation puis au fil des ans des contrats plus durs mais mieux payés. Fenrir monta rapidement dans la hiérarchie du clan, car pour monter en grade pas besoin d’être le fils de quelqu’un, seules comptent la force et la volonté de vaincre. De temps en temps il affrontait Thorkenn sans jamais le vaincre. Quand il eu 19 ans, il avait affronté une jeune guerriere rousse aux yeux bleus qui s’appelaient Tyrellet qui l’avait provoqué. Il l’a vainquis sans difficulté et ensuite il lui demanda d’étre sa femme. Elle accepta, surprise de cette proposition. Tout le reste du clan, qui comptait une centaigne de pesonnes, avait décidé de les laisser seuls pendant trois jours et de rester dans les environs pour éviter tous les ennuis possibles et imaginables. Ils purent avoir un fils, qui était en pleine forme. Le bonheur de Fenrir dura cinq longues annés avant que ce jour funèbre n’arrive.
Il revenait d’une mission avec une vingtaine de compagnons quand ils virent des flammes au-dessus de leur campement. Ils forcèrent l’allure pour trouver le camp envahit par des soldats de l’Empire. Fenrir et sa compagnie attaquérent les impériaux par surprise et ils en massacrèrent une trentaine. Il vit Tyrellet morte, transpercée par une lance, put voir Bjoïrn, être percé par des flèches ennemies et Thorfin tué par un coup d’épée dans le ventre. Il n’y avait qu’une seule personne encore en vie. C’était Thorkenn, dont le corps était criblé de flèches et couvert de blessures graves. Il ne tenait son arme brisée que d’un seul bras. Fenrir s’approcha de son chef et lui demanda ce qui s’était passé. Le survivant lui raconta qu’ils avaient reçus la visite d’un bataillon de soldats pour les engager dans l’armée impériale. Ils avaient répondus qu’ils étaient des mercenaires et non de simples paysans. On leur avait dit qu’on voulait les payer au prix fort pour les engager pour une guerre. Le commadants de la troupe avait envoyé des archers sur la palissade en tuant silencieusement les sentinelles et il donna l’ordre d’attaquer lorsque qu’une trentaine de ses archers furent à leur poste. Thorkenn avait reçus deux flèches dans le dos sans le tuer, mais il avait vu une dizaine de compagnons tomber sous le tir ennemi. Le reste de la troupe impériale avait chargé. Il avait tué trois soldat à main nue, avait réussi à prendre une arme pour se défendre et certain guerrier avait pris leur arme pour une résistance désespérée. Mais, ils avaient été pris par surprise et l’ennemi était trop nombreux. Le chef avait vu des soldats emmener les enfants dans un chariot puis s’en aller. Il n’y avait plus que lui et quelques guerriers encore vivants contre la trentaine de soldats que le commandant avait laissé, pour qu’il n’y ait plus de témoins gênants. La suite, Fenrir la connaissait. Thorkenn regarda l’ancien moustique dans les yeux et lui demanda de l’achever. Fenrir plongea son arme dans le cœur du chef, se retourna vers ses compagnons et leur donna l’ordre de faire une sépulture décente à leurs anciens compagnons. Puis, pendant un an, ils attaquèrent toutes les patrouilles impériales, jusqu’au jour où on leur envoya un groupe de soldat d’élite.
Fenrir, ayant fini de remémorer ses souvenir, continua à avancer mais il trébucha contre une branche morte. Il poussa un cri de désespoir, pas à cause de la peur, mais à cause de sa vengeance, qu’il n’avait pas encore accomplie. Epuisé, il s’écroula à terre, et laissa le sommeil le gagner. La dernière chose qu’il vit fut la présence d’une ombre qui s’avançait vers lui. Puis ce fut l’inconscience.
Dernière édition par Fenrir le Sam 25 Fév 2012 - 21:13, édité 2 fois
Il était né dans un petit village au nord de l’Edhesse près des montagnes. Ses parents l’appelaient Fenrir. Sa famille faisait partie d’une noble lignée dont le fondateur était l’homme le plus puissant du village. Dès que Fenrir eu 4 ans, Sa mère lui enseigna l’histoire de ses ancêtres. Au début il adorait entendre les histoires de famille mais plus on remontait le temps plus ses ancêtres devenaient minables. Ses activités favorites étaient d’écouter et de s’instruire des autres adultes du village, et de se battre contre les autres enfants. Cela dura 5 ans jusqu’au jour où sa mère fut tuée par la maladie. Son père et ses frères le considéraient comme un étranger, un moins que rien. Et pendant un an, alors que Fenrir et sa famille se déchiraient, il vit que cette dernière était de plus en plus lâche et de plus en plus paresseuse. Un soir d’hivers, une dispute éclata entre lui et sa famille. Cela a commencé pendant le repas, où il vit son père et ses frères manger comme des porcs. Il ne souvenait plus des paroles mais il savait qu’il avait été battu. Après cette dispute, il avait décidé de s’enfuir. Il prit avec lui un sac de provision et l’épée de son ancêtre pour lui éviter d’être souillée. Il courra pendant une heure, puis il marcha pendant deux jours, avec des pauses, bien évidement.
Au troisième jour, alors qu’il marchait de bon matin sur une petite route, il vit quelques flèches se planter dans le sol devant et derrière lui. Une dizaine de bandit l’entouraient et s’entretenaient entre eux. L’un des bandits brisa le silence :
« Voici notre première prise et c’est un gosse sans aucune richesse. Aucun intérêt. »
L’un des bandits lui répondit avec un rire gras :
« Allons Brinjock, tu ne reconnais plus une épée à une fourche ? »
« Vos gueules ! »
Un des bandits s’avança sur la route et s’arrêta à quelque mètre de lui.
« Laissez-moi faire, je suis habitué avec les gosses »
Il s’avança vers la proie et lui dit :
« Passe-nous ton épée et on te laissera en vAAAARGH »
Fenrir avait dégainé son arme et l’avait plantée dans le ventre de son interlocuteur, il ne savait plus pourquoi il avait agis comme ça, mais les bandits, après quelques secondes de confusion, se ressaisirent. L’un d’eux hurla un ordre aux archers pour abattre l’enfant mais il fut tué par une hache de jet, qu’il reçut en pleine tête. Durant quelque seconde Fenrir entendit seulement le bruit du combat qui se déroulait entre les bandits et les inconnus. Il ne voyait que des silhouettes noires qui se battaient entre elles. L’une des silhouettes se dirigea vers lui et Fenrir s’élança comme un héros des temps ancien, levant son arme pour l’attaquer. Mais la dure loi de la réalité se mit aussitôt en place, car au moment où il allait abaisser son arme, il sentit qu’on le tenait aux poignets et qu’ensuite on le projetait en l’air avec force. Il atterrit dans un buisson au bord de la route, ce qui l’envoya à moitié dans les pommes. Il réussit à entendre la conversation entre les silhouettes, plusieurs voix crièrent en même temps :
« Chef, tu l’as lancé trop fort ! ! !»
Le chef répliqua :
« Je l’ai à peine soulevé… »
Et le chœur repris de plus belle :
« Ce n’est qu’un gosse, il doit être mort maintenant !»
Fenrir sentit qu’on le prenait par l’un de ses bras. L’homme qui le tenait alla voir le reste de la troupe et répondit avec calme :
« C’est bon le morveux n’est pas mort mais il est bien sonné. Je vais le faire revenir à la surface. »
En disant cela il commença à mettre des baffes au pauvre Fenrir tout en lui parlant :
« Debout là-dedans… Il est l’heure de se réveille… Debout espèce d’empaffé ! »
Une autre voix interrompit la série de baffe et Fenrir reconnu la voix du soi-disant chef :
« Tu n’es pas doué avec les gosses… Le meilleur moyen pour le faire revenir à lui, c’est de lui donner une bonne rasade d’alcool ! »
Toutes les autres voix crièrent en même temps :
« NON !»
La réponse arriva, avec une pointe de surprise:
« Et pourquoi ?»
Une seule voie parla au chef :
«C’est un gosse, premièrement, et deuxièmement, il est trop jeune pour boire ce type de boisson… La meilleure solution est de le ramener au campement et je suis sûr que tu voulais l’emmener avec nous, n’est-ce pas Thorkenn ? »
Thorkenn lui répondit avec une voix d’enfant gâté :
« Merci mon cher Bjoïrn, j’allais le prendre pour qu’il soit l’un des nôtres mais avant on va allez toucher la prime de ces bandits de pacotilles. »
Après avoir parlé, il ordonna à la troupe d’avancer et le guerrier qui tenait Fenrir le porta comme un sac à patates. Fenrir s’endormi. Il ne sait pas combien de temps cela avait duré.
Quand il se réveilla, il vit qu’il avait dormit dans une petite chambre. Il se leva et traversa la pièce pour aller voir dans celle d’à côté. C’était une grande salle où il avait une table de 10 mètre, qui se trouvait au milieu, et qui était remplit de victuailles et de boissons en grande quantité. Il s’approcha de la table, tendit sa main pour prendre une cuisse de poulet mais quelqu’un le prit avec force et l’emmena dehors sans aucune difficulté, malgré le fait que Fenrir se débattait pour se libérer. Quand ils furent sortis de la baraque, le garçon vit qu’il se trouvait dans un petit campement et qu’une palissade protégeait les baraquements. Le guerrier l’emmena vers une sorte d’aire de combat, le balança au milieu de l’arène et cria aux autres :
« Venez les gars, le moustique s’est réveillé ! »
Il avait crié assez fort pour faire venir ceux qui étaient restés dans les maisons. Ils se rassemblèrent autours de Fenrir. Le ‘moustique’ regarda les hommes et les quelques femmes qui l’entouraient. Tous étaient grands et musclés, on voyait au moins une belle cicatrice sur chaque membre de l'assemblée, et ils avaient soit une épée soit une hache accrochée à la ceinture. Il entendit une voix familière qui venait de derrière, il reconnut la voix du fameux chef Thorkenn. Il se retourna et vit qu’il y avait un homme qui dépassait tout le monde d’au moins deux têtes. Le géant avança dans l’arène tout en écartant les personnes qui étaient devant lui. Il s’arrêta, fit un grand sourire et dit :
« Bien dormir gamin ? Et ne me dit pas non, car tu as dormi pendant 4 jour. »
Il tourna sa tête vers celui qui avait pris Fenrir et lui demanda :
« Eh Bjoïrn, il a bouffé quelque chose l’morveux ?»
Bjoïrn secoua la tété et répondit :
« Non il n’a rien mangé mais je l’ai vu essayer de prendre une cuisse de poulet… J’ai préféré l’en empêcher comme ça il pourra manger avec nous. »
Thorkenn pris Fenrir sous son bras, l’emmena dans la salle de banquet et ramena tout le reste de la troupe dans la salle. Après ce repas, où ils festoyèrent en chantant et en buvant comme des dieux, Fenrir resta pendant plusieurs jours à regarder comment se déroulaient les activités du camp. Un jour, il demanda au chef quel métier ils faisaient. On lui répondit qu’ils étaient des mercenaires et qu’ils avaient un code de l’honneur très développé. On lui expliqua qu’ils ne prenaient jamais de contrat d’assassinat mais qu’ils pouvaient faire de l’intimidation, de la protection, de l’escorte et plein d’autres choses. Thorkenn demanda à Fenrir s’il voulait rester avec eux. Le jeune accepta avec joie, mais Bjoïrn arriva et calma l’enthousiasme du ‘moustique’, car il devait passer une épreuve où il devait vaincre une personne du même âge que lui. Le chef proposa de faire l’épreuve le soir même et opposa Fenrir à son propre fils, Thorfin. Le soir arriva et les deux jeunes combattants se firent face. Fenrir put voir que son adversaire était un peu plus grand que lui et qu’il avait plus de muscles, mais il savait qu’il pouvait le vaincre avec un peu de chance. Pendant ce temps les spectateurs faisaient des paris sur celui qui allait gagner ce combat. Bjoïrn mit les jeunes hommes en positions et déclencha le combat. L’affrontement dura une heure ou deux, pendant lequel les combattants échangèrent des coups de poing, de pied, de projection et diverses attaques et défenses. Fenrir était habitué à se battre contre d’autre enfant, mais il n’avait ni la force ni la résistance de Thorfin. Il réussit cependant à gagner ce combat en faisant tomber son adversaire sur le ventre. Il en profita pour lui prendre une cheville et le forcer à capituler. Les guerriers applaudirent les combattants, en particulier le gagnant. Thorkenn s’approcha du ‘moustique’ et lui dit qu’il ne lui restait plus qu’à recevoir la marque du clan sur une partir du corps. Fenrir lui répondit de mettre la marque sur son dos, marque qui représentait un loup blanc perché sur un rocher. Thorkenn le fit selon les désirs de leur nouvelle recrue, en effectuant un rituel ancien. Puis il envoya le ‘moustique’ aux corvées.
Fenrir faisait les corvées avec son nouvel ami Thorfin, et le reste du temps ils s’entrainaient au maniement des armes. Les deux garçons n’échappèrent aux corvées qu’après trois ans passés à les effectuer. A partit de ce moment là, ils avaient des contrats à accomplir, au début de l’indimitation puis au fil des ans des contrats plus durs mais mieux payés. Fenrir monta rapidement dans la hiérarchie du clan, car pour monter en grade pas besoin d’être le fils de quelqu’un, seules comptent la force et la volonté de vaincre. De temps en temps il affrontait Thorkenn sans jamais le vaincre. Quand il eu 19 ans, il avait affronté une jeune guerriere rousse aux yeux bleus qui s’appelaient Tyrellet qui l’avait provoqué. Il l’a vainquis sans difficulté et ensuite il lui demanda d’étre sa femme. Elle accepta, surprise de cette proposition. Tout le reste du clan, qui comptait une centaigne de pesonnes, avait décidé de les laisser seuls pendant trois jours et de rester dans les environs pour éviter tous les ennuis possibles et imaginables. Ils purent avoir un fils, qui était en pleine forme. Le bonheur de Fenrir dura cinq longues annés avant que ce jour funèbre n’arrive.
Il revenait d’une mission avec une vingtaine de compagnons quand ils virent des flammes au-dessus de leur campement. Ils forcèrent l’allure pour trouver le camp envahit par des soldats de l’Empire. Fenrir et sa compagnie attaquérent les impériaux par surprise et ils en massacrèrent une trentaine. Il vit Tyrellet morte, transpercée par une lance, put voir Bjoïrn, être percé par des flèches ennemies et Thorfin tué par un coup d’épée dans le ventre. Il n’y avait qu’une seule personne encore en vie. C’était Thorkenn, dont le corps était criblé de flèches et couvert de blessures graves. Il ne tenait son arme brisée que d’un seul bras. Fenrir s’approcha de son chef et lui demanda ce qui s’était passé. Le survivant lui raconta qu’ils avaient reçus la visite d’un bataillon de soldats pour les engager dans l’armée impériale. Ils avaient répondus qu’ils étaient des mercenaires et non de simples paysans. On leur avait dit qu’on voulait les payer au prix fort pour les engager pour une guerre. Le commadants de la troupe avait envoyé des archers sur la palissade en tuant silencieusement les sentinelles et il donna l’ordre d’attaquer lorsque qu’une trentaine de ses archers furent à leur poste. Thorkenn avait reçus deux flèches dans le dos sans le tuer, mais il avait vu une dizaine de compagnons tomber sous le tir ennemi. Le reste de la troupe impériale avait chargé. Il avait tué trois soldat à main nue, avait réussi à prendre une arme pour se défendre et certain guerrier avait pris leur arme pour une résistance désespérée. Mais, ils avaient été pris par surprise et l’ennemi était trop nombreux. Le chef avait vu des soldats emmener les enfants dans un chariot puis s’en aller. Il n’y avait plus que lui et quelques guerriers encore vivants contre la trentaine de soldats que le commandant avait laissé, pour qu’il n’y ait plus de témoins gênants. La suite, Fenrir la connaissait. Thorkenn regarda l’ancien moustique dans les yeux et lui demanda de l’achever. Fenrir plongea son arme dans le cœur du chef, se retourna vers ses compagnons et leur donna l’ordre de faire une sépulture décente à leurs anciens compagnons. Puis, pendant un an, ils attaquèrent toutes les patrouilles impériales, jusqu’au jour où on leur envoya un groupe de soldat d’élite.
Fenrir, ayant fini de remémorer ses souvenir, continua à avancer mais il trébucha contre une branche morte. Il poussa un cri de désespoir, pas à cause de la peur, mais à cause de sa vengeance, qu’il n’avait pas encore accomplie. Epuisé, il s’écroula à terre, et laissa le sommeil le gagner. La dernière chose qu’il vit fut la présence d’une ombre qui s’avançait vers lui. Puis ce fut l’inconscience.
Dernière édition par Fenrir le Sam 25 Fév 2012 - 21:13, édité 2 fois