Mon histoire ?
La jeune femme au teint laiteux sourit, dévoilant ses fines dents blanches.
A quoi vous servirait il de connaître mon histoire, elle n’a malheureusement rien d’exceptionnelle…
Elle prit place dans un des grands fauteuils confortables de la salle du conseil, prenant garde de ne pas froisser sa longue robe de taffetas noir.
Si cela vous sied monseigneur, alors je vous la conterai…
Elle fixa un instant son interlocuteur de ses yeux sombres et froids et se pencha vers lui prenant le ton de la confidence.
Je n’ai pas pour habitude de me dévoiler, ma race est habituée à se fondre dans les ténèbres, à chasser et batailler pour sa survie. Certains diront de nous que notre part d’humanité s’efface pour ne plus laisser place qu’à la bête, j’aime à croire que ma partie humaine est encore indemne.
Voyant le trouble dans les yeux de son invité, Mélissange tourna son regard vers les flammes dansant dans l’âtre, tendant ses mains comme pour réchauffer vainement une peau toujours froide.
Je n’ai que peu de souvenir avant mon arrivée en ces terres, ou peut être est il préférable que mes souvenirs se soient estompés avec le temps. Ma vie de mortelle n’a plus aucune importance, sache simplement que mon créateur était un philanthrope trop occupé à défendre la race humaine pour se soucier de mon éducation et m’a donc laissé découvrir seule les pouvoirs et aspects de mon état vampirique. C’est par le plus grand des hasards que j’ai rejoins mes frères et me suis ralliée à leur cause.
Après quelques années à leurs cotés, j’ai été bannie et envoyée sur les terres de Grandmort. Mon erreur fut de vouloir instaurer la paix entre différentes factions et différentes races, là où je ne voyais que terreur et sang, d’autres voyaient profits et grandeur.
La jeune femme soupira les yeux perdus dans les flammes et reprit ensuite son monologue.
Trop humaine décriaient certains, trop jeune commentaient les autres. Mon destin aurait dû être tout tracé et me livrer à la chaleur du soleil, mais notre souverain, dans sa grande bonté en décida autrement et m’envoya dans ces terres reculées afin de prouver ma valeur et m’apprendre que la paix n’est pas une issue possible.
Un sourire carnassier parcourue un instant le visage angélique de Mélissange.
Depuis j’ai prit goût à cette vie de batailles et d’explorations, mon but est de faire de Grandmort un royaume dont ma race pourra se targuer et dont le nom circulera de bouche en bouche dans un mélange d’effroi et d’admiration.
Elle se leva et se retrouva en l’instant d’un souffle derrière le jeune homme.
Mon récit s’arrêtera ici pour le moment, la nuit est avancée et je me doit d’être aux cotés de mes bataillons de créatures des ténèbres pour ma prochaine bataille…N’ayant pas encore d’alliés, je ne peux me permettre de baisser ma garde. Part en paix et prie pour que nos chemins ne se croisent jamais plus.
Sur ces derniers mots, l’image de Mélissange s’estompa dans un écran de brume, laissant dans l’air un léger parfum de Lys.
La jeune femme au teint laiteux sourit, dévoilant ses fines dents blanches.
A quoi vous servirait il de connaître mon histoire, elle n’a malheureusement rien d’exceptionnelle…
Elle prit place dans un des grands fauteuils confortables de la salle du conseil, prenant garde de ne pas froisser sa longue robe de taffetas noir.
Si cela vous sied monseigneur, alors je vous la conterai…
Elle fixa un instant son interlocuteur de ses yeux sombres et froids et se pencha vers lui prenant le ton de la confidence.
Je n’ai pas pour habitude de me dévoiler, ma race est habituée à se fondre dans les ténèbres, à chasser et batailler pour sa survie. Certains diront de nous que notre part d’humanité s’efface pour ne plus laisser place qu’à la bête, j’aime à croire que ma partie humaine est encore indemne.
Voyant le trouble dans les yeux de son invité, Mélissange tourna son regard vers les flammes dansant dans l’âtre, tendant ses mains comme pour réchauffer vainement une peau toujours froide.
Je n’ai que peu de souvenir avant mon arrivée en ces terres, ou peut être est il préférable que mes souvenirs se soient estompés avec le temps. Ma vie de mortelle n’a plus aucune importance, sache simplement que mon créateur était un philanthrope trop occupé à défendre la race humaine pour se soucier de mon éducation et m’a donc laissé découvrir seule les pouvoirs et aspects de mon état vampirique. C’est par le plus grand des hasards que j’ai rejoins mes frères et me suis ralliée à leur cause.
Après quelques années à leurs cotés, j’ai été bannie et envoyée sur les terres de Grandmort. Mon erreur fut de vouloir instaurer la paix entre différentes factions et différentes races, là où je ne voyais que terreur et sang, d’autres voyaient profits et grandeur.
La jeune femme soupira les yeux perdus dans les flammes et reprit ensuite son monologue.
Trop humaine décriaient certains, trop jeune commentaient les autres. Mon destin aurait dû être tout tracé et me livrer à la chaleur du soleil, mais notre souverain, dans sa grande bonté en décida autrement et m’envoya dans ces terres reculées afin de prouver ma valeur et m’apprendre que la paix n’est pas une issue possible.
Un sourire carnassier parcourue un instant le visage angélique de Mélissange.
Depuis j’ai prit goût à cette vie de batailles et d’explorations, mon but est de faire de Grandmort un royaume dont ma race pourra se targuer et dont le nom circulera de bouche en bouche dans un mélange d’effroi et d’admiration.
Elle se leva et se retrouva en l’instant d’un souffle derrière le jeune homme.
Mon récit s’arrêtera ici pour le moment, la nuit est avancée et je me doit d’être aux cotés de mes bataillons de créatures des ténèbres pour ma prochaine bataille…N’ayant pas encore d’alliés, je ne peux me permettre de baisser ma garde. Part en paix et prie pour que nos chemins ne se croisent jamais plus.
Sur ces derniers mots, l’image de Mélissange s’estompa dans un écran de brume, laissant dans l’air un léger parfum de Lys.