Bannières au vent, l’armée thassopolienne avançait au rythme des tambours vers Gargath. Elle n’avait jusqu’alors rencontré aucune résistance, au grand dam d’Aedric. Les hommes de Zackinthe fuyaient comme des bêtes apeurées devant la puissance de Thassopole. Les remparts de la ville se dessinaient peu à peu à l’horizon. La vue de la cité arracha un sourire à Aedric. La première marche à franchir était enfin là. L’histoire se souviendrait de ce siège comme le début d’une ère de changement.
La flotte longeait par le même temps la côte. Pas moins d’une bonne centaine de galères lourdement armée avançait éperons en avant vers le port de la ville. Les équipages de ces navires étaient pour la plus part des hommes formés par les instructeurs ald’rhunais. Ils n’avaient pas reçus l’ordre e lancer l’assaut pour l’instant mais uniquement de bloquer toute entrées et sorties dans le port. Mais au moindre ordre du Rouge les galères et leurs équipages se lanceraient à l’attaque. A leurs côtes un certain nombre de barges contenant les matériaux nécessaires à la construction des engins de siége avançaient elles aussi.
La chute de la ville ne faisait aucun doute. Les éclaireurs thassopoliens avaient en effet rapporté à l’état-major de la retraite de Grodor vers Arthandre. Ceci au grand regret du général Konk qui rêvait d’en découdre une bonne fois pour toutes avec son vieil ennemi. En ces conditions les républicains sans doute par orgueil imaginait que la ville se rendrait d’elle-même. Le but de l’armée du Rouge n’était d’ailleurs absolument pas de bloquer la ville, mais bien de laisser les habitants fuir, de ce fait elle n’avait amorcé aucun mouvement d’encerclement. Il fallait aller vite, prendre la ville au plus vite et la côte de Zackinthe avec elle. Après cela l’armée pourrait marcher sur Arthandre. Les hommes de Thassopole s’étaient dorénavant installés à bonne distance des murs en attendant les ordres. Une véritable ville sortit de nulle part, tentes et feux de camps poussèrent tels des champignons. Les chevaliers du Nord, parlaient forts et criaient à qui voulaient l’entendre qu’ils seraient les premiers sur les murs de Gargath. Leurs hommes d’armes quant à eux reposaient tant bien que mal leurs jambes fatiguées par des journées de marches et tentaient tant bien que mal d’oublier l’angoisse que leur donner l’approche de la bataille à venir.
Après une longue délibération, le conseil restreint de la République rédigea une lettre à destination du commandant de la ville dont l’identité leur était tout à fait inconnue. La lettre parlait en ces termes :
« Au commandant de la garnison de Gargath,
Sa sainteté Aedric von Seviand, et le conseil restreint du Sénat de Thassopole souhaitent éviter à tout prix de verser inutilement le sang des fidèles de Brak. Le dénuement dans lequel vous vous trouvez ne peut que nous laisser à penser qu’on vous a abandonné.
Ne souhaitant vous voir vous et vos hommes mourir, nous vous proposons à tous un sauf conduit jusqu’à Arthandre ou quelque destination qu’il vous plaira. Nous vous remettrons aussi à vous et à vos hommes la somme de cent pièces d’or chacun.
Tout ce que vous avez à faire, c’est de céder Gargath à Thassopole, si vous le faites nous nous engageons solennellement sur Brak le tout puissant à ne pas livrer la ville au pillage et à la destruction.
En espérant que la sagesse vous poussera à accepter cette offre. »
En cas de refus l'assaut serait lancer dès le lendemain matin, Gargath serait de toute façon bientôt thassopolienne.
La flotte longeait par le même temps la côte. Pas moins d’une bonne centaine de galères lourdement armée avançait éperons en avant vers le port de la ville. Les équipages de ces navires étaient pour la plus part des hommes formés par les instructeurs ald’rhunais. Ils n’avaient pas reçus l’ordre e lancer l’assaut pour l’instant mais uniquement de bloquer toute entrées et sorties dans le port. Mais au moindre ordre du Rouge les galères et leurs équipages se lanceraient à l’attaque. A leurs côtes un certain nombre de barges contenant les matériaux nécessaires à la construction des engins de siége avançaient elles aussi.
La chute de la ville ne faisait aucun doute. Les éclaireurs thassopoliens avaient en effet rapporté à l’état-major de la retraite de Grodor vers Arthandre. Ceci au grand regret du général Konk qui rêvait d’en découdre une bonne fois pour toutes avec son vieil ennemi. En ces conditions les républicains sans doute par orgueil imaginait que la ville se rendrait d’elle-même. Le but de l’armée du Rouge n’était d’ailleurs absolument pas de bloquer la ville, mais bien de laisser les habitants fuir, de ce fait elle n’avait amorcé aucun mouvement d’encerclement. Il fallait aller vite, prendre la ville au plus vite et la côte de Zackinthe avec elle. Après cela l’armée pourrait marcher sur Arthandre. Les hommes de Thassopole s’étaient dorénavant installés à bonne distance des murs en attendant les ordres. Une véritable ville sortit de nulle part, tentes et feux de camps poussèrent tels des champignons. Les chevaliers du Nord, parlaient forts et criaient à qui voulaient l’entendre qu’ils seraient les premiers sur les murs de Gargath. Leurs hommes d’armes quant à eux reposaient tant bien que mal leurs jambes fatiguées par des journées de marches et tentaient tant bien que mal d’oublier l’angoisse que leur donner l’approche de la bataille à venir.
Après une longue délibération, le conseil restreint de la République rédigea une lettre à destination du commandant de la ville dont l’identité leur était tout à fait inconnue. La lettre parlait en ces termes :
« Au commandant de la garnison de Gargath,
Sa sainteté Aedric von Seviand, et le conseil restreint du Sénat de Thassopole souhaitent éviter à tout prix de verser inutilement le sang des fidèles de Brak. Le dénuement dans lequel vous vous trouvez ne peut que nous laisser à penser qu’on vous a abandonné.
Ne souhaitant vous voir vous et vos hommes mourir, nous vous proposons à tous un sauf conduit jusqu’à Arthandre ou quelque destination qu’il vous plaira. Nous vous remettrons aussi à vous et à vos hommes la somme de cent pièces d’or chacun.
Tout ce que vous avez à faire, c’est de céder Gargath à Thassopole, si vous le faites nous nous engageons solennellement sur Brak le tout puissant à ne pas livrer la ville au pillage et à la destruction.
En espérant que la sagesse vous poussera à accepter cette offre. »
En cas de refus l'assaut serait lancer dès le lendemain matin, Gargath serait de toute façon bientôt thassopolienne.