Le Monde de Kalamaï
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descriptionFyhime, libre comme le Chaos EmptyFyhime, libre comme le Chaos

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Etat de fait:
Le royaume de Librelieu n'aurait jamais eu de Seigneur si l'insécurité n'avait pas suivi l'emprisonnement de l'Impératrice Evalia. Pourtant, avec les attaques des Seigneurs d'Outre-Mer, la population décida d'élire un chef: ce fut Fyhime qui fut choisit.
L'Homme n'était plus tout jeune. Grand voyageur, il était revenu dans son village natal au début des troubles et aurait souhaité y mourir en paix. Mais la confiance que lui accordèrent ses amis lui rendit le goût de la vie. Il accepta donc la charge et guida de son mieux le village dans l'époque où le Chaos régnait en maître absolu.
Lorsque la guerre pris fin, Fyhime décida qu'il avait passé assez de temps sans bouger. Comme il se sentait en grande forme, il reprit son balluchon, son vieux cheval et sa citole et s'en fût sur les routes de l`Empire. En quittant Librelieu, le barde avait l'esprit tranquille: avec les habitants, ils avaient réussi à créer une communauté égalitaire, pour que chacun puisse vivre libre, sans chef.


Corrigé!

descriptionFyhime, libre comme le Chaos EmptyRe: Fyhime, libre comme le Chaos

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C'est dans une auberge de Prévèze que le Barde Fyhime se rendit en partant de Librelieu. Le vieil homme aimait les auberges, surtout celles de sa province d'origine. Il y chantait volontiers, sans se préoccuper de réunir ou non un public nombreux. Et cette fois-ci ne fait pas exception à la règle. Il s'installa près de la cheminée et après avoir chanté des hymnes traditionnels de la province, dont celui des aventures de Botrias le minotaure, il entreprit de chanter l'une de ses compositions:

Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.

La Belle, son pays dût quitter,
Loin de sa patrie arrachée,
Les océans dût traverser.

En pays enn'mi, égarée,
Près du barde put se réfugier,
Et toujours il l'a protégée.

Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.

La Belle, dans ce pays étranger,
Aux lointains rivages peut penser,
Aux flammes qui les ont dévorés.

Au hasard qui a tout changé,
Au Chaos qui l'a épargnée,
Elle va désormais se vouer.

Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.
À sa Belle qu'il aura aimée,
Qui est partie sans regretter,
Le barde lui souhaite la Liberté.

Puisse le Chaos tes pas guider,
Puissent tes servants être dévoués,
Ma belle amie, nous sommes liés.

Le malheur semble s'acharner,
Sur Kalamai, Terre dévastée,
Rien ne pourra plus subsister.


La voix du barde ne tremblait pas tandis qu'il chantait, mais la douleur qu'il exprimait était si intense que même les barbares durent retenir leurs larmes.
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