Fort Iltess: Les Rebelles de l'Ouest

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Fort Iltess: Les Rebelles de l'OuestVen 16 Fév 2007 - 5:31

Sire, Sire !

Un jeune mesager entra en courant dans la salle du trône du palais à Zircondal.

Je suis envoyé par Argas, il n'a pu venir, il tente d'alerter le plus de royaumes possibles! Un petit fief de l'extrême ouest de Scitopole c'est révolté ! La famille royale à été pendue. Les rebelles ont crée une milice, et il sont des milliers ! Ils ravagent actuellement les campagnes de plusieurs royaumes environnants.

Fardall, Seigneur de Zirconie, célestial d'origine, devenu humain depuis que Jésimoth d'Étimnon avait ordonné qu'on lui coupe les ailes, se leva en état d'alerte. Le seigneur venait tout juste d'arriver de la Ville Impériale avec une escale à Halicarnasse.

Gamin, ce dirigent-ils par vers la Zirconie ?!

Je crois que oui mon seigneur et les royaumes avoisinants également, les rebelles sont dispersés et pourtant encore nombreux.

Que faire, réfléchit-il à voix haute ? Tous mes régiments sont à l'Est et les autres sont trop loin, la capitale sera en cendres avant leur arrivée.

Il sortit rapidement une carte du royaume et la visualisa.

Mais... Mais Oui ! La garnison de Fort Iltess! Et si elle tient deux jours des renforts pourront venir d'Elgarot fortement défendue.

Il devait agir rapidement pour protéger son peuple.

Petit comment t'appelles-tu ?

Lisno, dit fièrement le jeune messager.

Et bien je te confie le succès de la réussite, fonce à Elgarot prévenir que la moitié de la garnison devra aller secourir Fort Iltess, cela devrait être suffisant pour les repousser, même s'ils ne pourront pas être anéantis.
Vite, petit pas de temps à perdre prend un cheval aux écuries et fonce !

Le gamin partit en courant. Fardall quant à lui était las de l'inactivité. La mort était préférable songea-t-il. Il décida donc de mener ses soldats à la bataille, chose qu'il n'avait pas faite depuis la guerre contre les Seigneurs d'Outre-Mer et donc son départ d'Étimnon.
Il se dirigea vers l'armurie royale et revêtit son armure, transmise de générations en génération depuis cinq cents ans ans. Il posa son heaume et prit son épée, Esperedor. Il prit son destrier de guerre et sorti de la ville avec sa garde royale composée des trente hommes, les plus valeureux, sous l'acclamation du peuple de Zircondal. Il se dirigea vers Fort Iltess, empruntant la forêt de Guildor, longeant le fleuve Eraliss, un messager étant parti prévenir le fort du danger imminent.

Espérons que ce jeune Lisno saura s'acquitter de son devoir, soupira le seigneur.

Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 22:45, édité 4 fois

Les Rebelles de l'OuestSam 17 Fév 2007 - 4:28

Fardall et sa garde raprochée arrivèrent en vue du fleuve Eraliss. Ils le longèrent un certains temps, puis arrivant devant une petite clairière, son instinct de célestial revint, il perçut une présence dans les arbres et n'eu que le temps de hurler:

Une embuscade, aux armes !

Les ambusqués étaient une cinquantaine, il encerclèrent rapidement le groupe qui prit sa formation en conséquence. Dans les yeux des militiens on lisait la folie causée par une injustice et ... Il s'aperçu que les ennemis s'étaient arrêtés, leur chef hurla:

À bas la monarchie !

Les militiens foncèrent comme des enragés sur le groupe, les épées des célestiaux et des hommes formant la garde commencèrent une boucherie.

Les rebelles bien qu'enragés et féroces avec une soif de sang, n'étaient pas entraînés au combat et les gardes d'élite mirent facilement une victoire sur la débandade des rebelles.

Quel monarque a put leur insuffler une telle rage de vivre? Ils sont si pauvres qu'ils sont réduits à l'état de pillars, murmura le seigneur.

Quoi qu'il en soit, reprit-il d'une voix forte, ces hommes n'avaient qu'a réglé leurs problèmes chez eux, ils ont pendus la famille royale d'Albaratrixiane, mais aucune raison n'est valable quand il s'agit de menacer un peuple, mon peuple ! Continuons notre route compagnons! Notre devoir et la garnison de Fort Iltess nous attend!

Il reprit le chemin le long du fleuve avec sa compagnie qui avait peu souffert, un mort et deux blessés, il n'autorisa une pause que lorsqu'il arrivèrent au sommet d'une colline, cette heure de repos, avant de pénétrer à nouveau dans la forêt de Guildor, fut appréciée des hommes. Alors que les gardes se reposaient, quelques uns accomplissant un tour de garde à intervalle régulier, un petit groupe d'anciens arriva en vue du camp. Fardall fut alerté et arriva alors que la garde était en position de combat.

Baissez vos armes. Ah Weldorg ! C'est bien toi ! Quelle joie de te voir, désolé pour cet accueil brutal mais nous sommes en guerre. Nous marchons combattre les rebelles occidentaux. Mais tu ne viens jamais pour rien mon ami, que désire-tu? Je n'ai rien, je suis en campagne militaire .

Je viens simplement implorer ta protection contre les troupes de Nabatius, le chef des rebelles. Le peu d'ancien vivant à Guildor ne peut se défendre contre une telle armée. Si tu le désire toutefois, nous pouvons soigner tes blessés et les raccompagner à Zircondal, après leur guérison.

J'accepte ta proposition Weldorg, tu fait partie de mon peuple puisque que tu vis sur mes terres. Je te serai reconnaissant envers ces deux hommes, Jubald et Martoliac. Mais comment as-tu eu connaissance du chef des rebelles ?

Parmi les quelques membres de mon groupe j'ai des espions, ami. Je peux les envoyer chercher des informations si tu veux en murmurant en ancien. Deux membres quittèrent le groupe. Tu sais que je ne me considère pas pour ton vassal, ami et que les frontières ne signifie rien pour nous, mais je te serai reconnaissant de ta protection, je me souviendrai de cette dette, Fardall de Zirconie.

La compagnie d'ancien repartit emportant les deux blessés au coeur de la forêt.

Notre pose est terminée! Nous repartons pour Fort Iltess, pliez bagage et mettons-nous rapidement en route.

La colonne s'ébranla et se remit en route. Le seigneur envoya magiquement un message télépathique à Weldorg:

Bonne chance, vieil ami.

Dernière édition par le Dim 25 Fév 2007 - 2:35, édité 1 fois

Les Rebelles de l'OuestDim 18 Fév 2007 - 20:43

Au fur et à mesure que la troupe avançait, le chemin habituellement envahi par la végétation, semblait s'éclaircir. La forêt de Guildor recelait de créatures. Des années auparavant, un vieux voyageur était venu affirmer que la forêt abritait des anciens et que des trolls y vivait. Puisque la forêt lui appartenait, il avait organisé une expédition, n'ayant rien de mieux à faire. Il avait trouvé un groupe d'ancien errants. Mais pendant le trajet, trois hommes avait été blessé par une meute de loups attaquant les retardataires. Ces hommes étaient sur la mince ligne entre la vie et la mort. Le groupe d'ancien dirigé par Weldorg avait soigné les trois hommes. C'est à cette occasion que Fardall avait fait connaissance avec Weldorg. Et voilà pourquoi il avait confié ses deux hommes aux anciens sans hésiter, connaissant les miracles qu'accomplissait la miraculeuse médecine des anciens.

Sortant de la forêt, il arrivèrent dans la Vallée des Ruisseaux. Arrivant au sommet d'une colline, une sentinelle vit un ancien arriver en courant.

Les nouvelles vont vite, pensa Fardall.

L'ancien arriva devant le seigneur.

Seigneur Fardall, j'ai repéré trois régiments d'humain à douze lieues d'ici.

Combien sont-ils ?

Environ cinq cent par régiment.

Soudain, l'ancien se figea comme en transe. Regardant au loin un minuscule point d'où s'élevait des volutes de fumée en forme de symboles. Mais cela seul un ancien ou un elfe avec sa vue perçante pouvait le voir.

Mes compagnons m'avertissent que le royaume voisin est à feu et à sang. La panique est maître des villages, murmura-t-il

Puis il repartit en cavalant à travers les collines, se dirigeant vers la forêt, à un rythme insoutenable pour un humain.

Nous devons nous dépêcher, dit Fardall, le fort nous attend.

Tout le groupe se tourna et au loin, on pouvait voir Fort Iltess, le premier bastion édifié à la création du royaume, arborant fièrement l'étendard de Zirconie.

Les Rebelles de l'OuestJeu 22 Fév 2007 - 5:31

Galopant à toute allure, Fardall, et sa compagnie traversèrent la plaine et les collines en quelques heures, le porte-étendard chevauchant fièrement aux côtés du puissant seigneur de Zirconie. Au coucher du soleil, la colonne arriva devant les portes de Fort Iltess. Le bastion était construit pour bloquer le passage à l'entrée du seul col de toute la chaîne montagneuse occidentale de l'Ygelnie. Les pics de ses montagnes étaient si élevés qu'aucun homme ou célestial ne pouvait le franchir, seul des nains ou des infernaux auraient eu une chance. Le seul autre passage vers l'ouest passait devant les murs d'Elgarot lourdemment défendue.

Une voix grave s'écria:

Le seigneur de Zirconie arrive et nous honore de sa présence! Ouvrez les portes et sonnez les trompettes !

La herse fut rapidement levée et le pont-levis tomba. Les grandes portes, forgées par des Nains de Vénopole trois siècles auparavant, s'ouvrirent et la compagnie entra. Les trompettes sonnèrent un hymne royal et les hommes de la garnison acclamèrent haut et fort leur seigneur. Fardall, sur sont puissant destrier blanc avait l'allure d'un héros de guerre. Il s'avança jusqu'au donjon du glorieux bastion, s'éloignant sous le regard des soldats. Il plaça son cheval aux écuries et entra dans le donjon. Au centre du hall, un homme en armure arborant son épée magnifiquement forgée, ne laissait aucun doute sur son passé guerrier.

Il entrèrent en silence dans une salle adjacente, où se trouvait une table ronde, elle était occupée par onze chevaliers de grand renom. L'officier s'assit, et Fardall fit de même en s'asseyant sur une chaise ornée de joyaux qui n'avait pas été occupée depuis plus d'une décennie.

Bienvenue à vous seigneur Fardall, je vous souhaite la bienvenue entre ces murs plusieurs fois centenaires avec mes onze meilleurs chevaliers. Nous sommes ravis de votre présence.

De même commandant Firniac, de même. Vos exploits et ceux de vos chevaliers sont connus dans tout Scitopole.

Mais revenons-en à notre problème, les rebelles d'Albaratrixiane approchent, sous le commandement du général Nabatius les troupes rebelles sont à une douzaine de lieues au delà du col.

Nous pourrons facilement les tenir en échec avec notre position avantageuse, dit le chevalier Langeto.

Je ne crois pas non, dit froidement Fardall. Malgré notre position et l'expérience incontestable de nos soldats au combat, nous succomberons un jour ou l'autre. Selon mes informateurs, annonça Fardall sans donner de nom, ils sont trois régiments de cinq cents hommes et nous ne sommes que quelques centaines, quatre cent au maximum.

Mais, intervint Sir Diltanos, nous pourrions les mettre en déroute ....

Comme j'allais le dire, et si nous subissions un siège ? Des renforts ennemis auraient largement le temps d'arriver ou alors nous serions réduits à la famine.

Le commandant Firniac dit:

Vous connaissant Fardall de Zircondal je sais que vous avez un plan de rechange, vous êtes aussi rusé que grand stratège.

Et bien en effet Firniac, dit le seigneur, flatté,j'ai prévu un renfort qui arrivera d'Elgarot d'ici deux jours, j'imagine que personne ne s'en plaindra, dit Fardall d'un ton neutre en fixant Langeto et Diltanos.

Mais nous serons certainement assiégés d'ici là, alors j'attend vos suggestions pour empêcher la ruine de ce glorieux bastion.

Aucun chevalier, malgré leur talents de stratège et de penseur ne trouva d'idées pour éviter l'encerclement du Fort.

***

Le lendemain, quelques heures après le levé du soleil, le ciel encore sombre et couvert, Fardall et Firniac fixaient le col et la montagne, sur les remparts gigantesques. Une lumière apparut entre les monts Altaron et Capfalaise, la tour du brasier d'alarme était allumée, un cor retentit. Nabatius approchait.

Dernière édition par le Lun 26 Fév 2007 - 0:12, édité 2 fois

Les Rebelles de l'OuestSam 24 Fév 2007 - 20:08

L'armée de Nabatius approchait à une vitesse effarante dans le col, les derniers gardes et sentinelles revinrent en courant pour se réfugier dans le fort. Alors que les portes se refermaient, la gigantesque milice commença à se déployer et encercla complètement le bastion. Tout cela se fit dans un silence de mort, l'armée se déployait telle une toile d'araignée qui encercle un moucheron. Bientôt, aucune fuite n'était plus possible. Pendant toute la journée, Nabatius établit son camp autour du Fort, hors de portée des archers. Les chevaliers étaient tous réunis autour de la table, le commandant Firniac exposait.

- Nous avons suffisamment de vivres pour endurer un siège d'une semaine, et si les renforts d'Elgarot arrivent après-demain comme prévu nous aurons le temps de nous organiser et ...

Un jeune serf entra dans la pièce et déclara:

- Je suis désolé de vous interrompre mes seigneurs, mais le sergent Juniarg m'envoie vous informer que l'ennemi déploit une demi-douzaine de catapultes et se prépare à lancer une attaque contre nos murs.

Fardall alarmé dit : Mais nous n'étions pas prévenu qu'ils possédaient des catapultes, cela change nos plans, ils peuvent faire une brèche dans le mur !

Les sentinelles ne les auront pas vu car ils ont dû les laisser en retrait des troupes, dit Firniac, mais Fardall a raison, cela nous contraint à une offensive.

- Je suggère que nous faisions une sortie et que nous envoyons un bataillon de cavalerie en attaque éclair pour détruire les engins, dit Langeto, mon bataillon et moi même sommes près à faire cette sortie.

Sire Langeto a raison, Firniac, mais j'ai remarqué que Nabatius n'avait que très peu d'archers, cela restera donc un risque de moins. Je suis en accord avec ce chevalier, dit Fardall en hochant de la tête.

Je désire conduire l'attaque moi-même, annonça le chevalier Targon, désolé Langeto mais je suis si las d'inactivité que même la mort me paraîtrait une délivrance.

- Espérons ne pas en arriver là, mais je vous confierai le commandement de cette attaque Targon, je ne désire point vous humilier Langeto, mais je trouve Targon plus qualifié pour por commander des unités montées.

- D'accord, grommela Langeto, bonne chance Targon.

Les chevaliers et Fardall sortirent de la salle pour se diriger vers les remparts. Targon alla prendre le commandement de ses cavaliers, une soixantaine. Les catapultes bien que lentes se rapprochait dangereusement des murs, toujours hors de portée des archers du fort, celles-ci étaient protégées par deux bataillons qui avait pour tâche de les manipuler et de les défendre.

La herse fut levée, les portes s'ouvrirent, une sonnerie de cor retentit dans la plaine et le col alentour. Les cavaliers de Targon chargèrent avec un cri de guerre reprit par ls autres soldats restés au fort. Les catapultes maintenant suffisamment proche s'immobilisèrent et les soldats à pieds qui les défendaient formèrent un carré de bouclier levés autour des engins de guerre. Avec un dernier cri, les cavaliers entrèrent dans la formation en butant au passage une dizaine de soldats. La majorité des cavaliers avaient pour tâche d'éliminer les fantassins, mais une minorité devait détruire les catapultes et avaient chacun pot d'huile et une torche. Les catapultes ouvrirent le feu, visant les murs. Les fondations s'ébranlèrent, des morceaux du mur commençèrent à tomber. Une catapulte prit feu, la bataille faisait rage, les hommes de Nabatius resserrait leur rangs. Les archers ennemis ouvrirent le feu et tirèrent en touchant les deux camps. Voyant que ses archers faisaient plus de tort que d'autre chose, Nabatius ordonna l'arrêt des tirs. Les tirs de catapultes s'amenuisaient bien que le mur semblait sur le point de céder. Bientôt, une deuxième catapulte pris feu, enflammée par la première, les cavaliers cassèrent leurs pots d'huile restant et laissèrent les engins en proie aux flammes.Nabatius lança un autre bataillon dans la bataille pour sotenir ses troupes épuisées. Targon sonna la retraite, les cavaliers reprirent tant bien que mal une formation et foncèrent vers les portes. Les cavaliers rentrés au fort en premier accourrurent vers leur chef. Targon touché par une flèche, commençait à perdre beaucoup se sang.
Il fut ramené au centre de la salle et étendu sur la table des chevaliers. Les soldats, une quinzaine se survivants, se reposèrent et furent soignés.
Les hostilités cessèrent pour la journée. Sous le couvert de la nuit, les défenseurs du fort allèrent récupérer les morts.

- Kereb, murmura Fardall, pourquoi tant de morts et de souffrance ?

Targon rendit l'âme tard le soir, entouré des torches de la glorieuse salle.

Les Rebelles de l'OuestMar 27 Fév 2007 - 5:08

Sur les remparts, les archers abattaient tous ceux qui approchait du fort. La partie affaiblie du mur Sud était dangereuse pour ceux qui passait à proximité, elle semblait près de s'écraser à tout moment, pourtant, elle tenait bon. Il n'y avait aucun moyen de réparer pour l'instant donc, on tentait simplement d'éviter de passer devant. L'assemblée du fort décida de positionner des anciennes poutres de façon à soutenir le mur de l'intérieur. Aucune autre attaque n'avait été lancée. À l'intérieur des murs, la tension était palpable. Assis à la table, tous méditait sur la mort de Sire Targon. On finit par faire une récapitulation et de tenter d'établir une stratégie.

- Pour autant que nous le sachions, ils n'ont plus d'engins de siège à proximité. Nous devrions renforcir les archers sur les murs et augmenter les patrouilles. Je suggère que nous nous préparions pour faire une sortie dès que les renforts arriveront d'Elgarot. Il devrait être ici demain au plus tard en après-midi, dit le seigneur Fardall de Zirconie.

- Il est astucieux en effet de renforcir les patrouilles. Ils vont surement lancer un autre assaut, espérons seulement que cette milice ne possède pas d'éclaireur, il ne doive pas aperçevoir nos renforts, ils pourrraient précipiter une attaque et nous serions bien en peine de combattre toutes les troupes en même temps, dit Firniac.

- Je suggère que nous nous préparions à organiser d'avance notre sortie. Avec de la chance, nos plans pourront s'avérer véridiques.

- Oui, en effet. Nous pourrions poster toute notre infanterie à la porte sud. C'est de là que nos alliés arriveront. D'ailleurs leur assaut portera surement sur le mur affaiblit.

- Nous pourrions poster le reste de la cavalerie et un ou deux bataillons au Nord de soldats à pieds. Nous irons part une attaque à revers lorsque nos soldats auront engagé le combat au sud.

- Très bien, la réunion est levée.

Les chevaliers quittèrent la salle. Fardall s'approcha du commandant Firniac.

- J'ai hâte de finir cette guerre, Firniac, des troubles se lèvent dans l'Empire et je ne suis pas là pour en connaître les grandes lignes.

- Patience, mon seigneur, d'ici demain, le siège sera levé ou nous serons mort. En cas de victoire vous pourrez partir immédiatement pour Halicarnasse.

Ils allèrent ensemble sur les remparts. Soudain du mouvement dans les troupes ennemies vint attirer leur attention. Les troupes s'écartaient sans raison apparante lorsque l'on vit la tête d'un gigantesque bélier apparaître. Un bélier gigantesque tout de métal grossièrement travaillé, avec un toit pour protéger des flèches. Voilà pourquoi aucune attaque n'était survenue, tous avait travaillé à la construction de l'engin qui allait peut-être mettre à bas les murs du glorieux bastion.

Firniac ordonna le rassemblement. Le bélier avançait. Impossible cette fois d'enflammer un bélier tout de métal. La seule chance était de porter une attaque lorsque qu'il serait près des murs. De cette façon, en tuant ceux qui manoeuvrait, le bélier ne pourrait plus fonctionner et de nouveau remplaçant serait obliger de passer à portée de flèche. Le bélier arriva. Il commença son travail. Fort Iltess résonnait de toute part. Le mur sud commençait à s'affaisser. Il n'était plus posiible de passer à l'attaque. Les troupes rebelles se rapprochaient pour protéger le bélier. Les cavaliers n'étaient plus en nombre suffisant pour porter une attaque de cette envergure. Le bélier portait inlassablement ses coups contre la muraille. Soudain, dans un Boum assourdissant le mur se fissura, s'affaissat dangereusement et ... s'écroula. Malheureusement pour Nabatius, le mur était tombé sur le bélier et les hommes qui le gardaient expirèrent. Au milieu du trou béant se trouvait un amas de roc.

Position du lion ! ordonna Firniac.

Aussitôt les troupes du royaume se positionnèrent sur les ruines. Il formèrent un nouveau mur, entièrement constitué de boucliers. Soudain, comme un renfort innatendu, sous le commandement du chevalier Langeto, des ballistes à peine en état canardèrent les rangs ennemis qui approchaient. Beaucoup de miliciens furent tués. Le reste avança vers la brèche. Les soldats royaux, se battant en lion tenirent leur position et repoussèrent l'assaut. Resserant les rangs dès qu'un frère d'arme tombait glorieusement au combat, les rebelles furent tenus en respect.

Nabatius sonna un ordre de repli. Tous les bandits partirent en débandade vers le camp. Les archers restés sur les murs tirèrent sur les fuyards, manquant de près Nabatius qui derrière son casque et son armure maudissait tous les Zirconiens en s'enfuyant. Près du deux tiers de la garnison du fort avait perie depuis le début du siège

Longtemps la brèche fut tenue, Nabatius lançait un assaut contre les troupes d'élite de la Zirconie presque toute les heures, malgré l'état d'épuisement avancé de ses troupes. Finalement, au grand soulagement de tous, rebelles et gardiens de Fort Iltess, la nuit tomba.

Étant un ancien général de l'Armée d'Albaratrixiane, Nabatius se battait dans les règles de l'art, ne se battant point la nuit.
Vivement demain, soupira Fardall, agenouillé devant un autel de Kereb, situé dans la petite chapelle du Bastion, depuis le crépuscule.

Les Rebelles de l'OuestDim 4 Mar 2007 - 4:53

Sur les remparts, la tension était à son comble. La brèche était bien tenue, mais pour combien de temps ? Les sentinelle guettaient l'horizon avec espoir. Les chevaliers et le seigneur Fardall était également sur les murs. L'aube se levait derrière la forêt de Guildor, à l'est . Tous guettaient au Sud, le chemin d'Elgarot, attendant les renforts tant espérés.

Par Kereb, où sont-ils donc ? jura Fardall.

Puis il se souvint qu'ils arriveraient au plus tard en après-midi.

Les guetteurs virent du mouvement dans la montagne, apparemment des guetteurs ennemis revenaient en courant.

Merde ! laissa échapper Firniac, ils ont du apercevoir la colonne des renforts.

Les troupes de Nabatius se mirent à courir emportant avec eux de longues échelles.

Fardall resta figé.

Mais, que font-ils ? Ne me dites pas qu'ils vont tenter de prendre les murs !

Les troupes Albaratrixiennes arrivèrent rapidement.

Soudain, les échelles avancèrent. Puis elle se rapprochèrent des murailles.
La milice commença à les lever. Les défenseurs du fort ne purent les empêcher de lever leurs échelles. Quelques bataillons se postèrent sur les murs dans un espoir futiles d'arrêter la progression ennemie. Les échelles, contrairement au bélier elles étaient construites solidement. Elles furent posée sur le mur, puis elle furent calées dans le sol pour qu'il soit impossible de les déloger.

Les défenseurs de Fort Iltess tentèrent en vain de les faire tomber. Puis, la cavalerie rebelle, jusqu'ici passée inaperçue chargea les soldats qui protégeaient la brèche. La formation ennemie se rapprochait rapidement, Firniac et Fardall hurlaient des ordres et les chevaliers se battaient au côté des Zirconiens qui tombait comme des mouches.

Repli ! Repli ! ordonna Fardall en se dirigeant avec son bataillon et le porte-étendard vers le donjon.

Les hommes coururent vers le donjon et ceux restés sur les murs descendirent. Mais la compagnie du chevalier Diltanos resta. Il voulait se sacrifier pour permettre aux autres restés sur les remparts de fuir. Avec fureur il combattit, chaque fois son épée touchait mortellement une cible. Ses hommes mourraient autour de lui. Il fut bientôt seul et se rendant compte de sa fatalité, il hurla :

Pour la Zirconie ! Pour Fort Iltess !

Puis, il plongea dans la marée de soldats qui l'entourait, abattant de sa rage tous les fantassins à sa portée. Puis soudain, son visage crispé par la douleur se figea. Il baissa les yeux. Une lance se trouvait au travers de son corps. Il abattit dans un dernier effort son meurtrier, mais reçut trois flèche dans le corps. Il tomba à genoux, il murmura:

Pour Fardall !

Son corps s'affaissât, il tomba mort sur les rempart, le sourire aux lèvres, sachant qu'il serait accueillit avec honneur par Sorenssen, dans l'autre monde.

La marée de miliciens entra et prit possession du Fort, à l'exception du donjon. À l'intérieur, les derniers survivants placèrent une barricade contre la porte. Il mirent tous les meubles lourds contre elle, à l'exception de la table ronde. Ils se reposèrent, par la faible lumière filtrant dans le donjon, il devait être au alentour de midi. Les quelques serfs restant soignaient les blessés. Les hommes, Firniac et Fardall, soufflait.

Le seigneur se remémora son combat. Dix lanciers l'encerclaient, mais par sa compétence au combat, il les avaient maîtrisés presque tous, jusqu'à ce qu'un homme l'assomme par derrière. Mais le chevalier Langeto l'avait sauvé.
Il sera impossible de tenir plus qu'une journée, si les renforts n'arrivent pas, nous serons morts, dit Firniac,alors que le bruits des miliciens tentant d'enfoncer la porte se répandaient dans tout le bâtiment.

Les heures passèrent, puis, lorsque tous les hommes, Fardall y comprit avait accepté leur fatalité et comprit que les renforts ne viendrait pas, les chevaliers restant étaient montés sur le toit avec lui. Le jeune Lisno à dû échouer murmura le seigneur de Zirconie.

C'est alors, que du lointain de la vallée, résonna le bruit d'un cor de guerre. Les Elgarotiens arrivaient enfin.

Nabatius, installé pour le moment dans un bâtiment plus ou moins luxueux attendait le messager qui lui annoncerait que les hommes du donjon étaient enfin morts. Mais, il entendit à surprise un cor de guerre. Il tressaillit. Le général sortit en courant. Une marée de cavaliers arborant fièrement l'étendard de Zirconie venue des collines au Sud, chargeait au galop vers la brèche. Toute une unité de chevaliers en tête galopant comme des guépards, criaient :

Pour la Zirconie ! Pour Fardall ! Pour Fort Iltess !

Les hommes d’Albaratrixiane se positionnèrent dans la brèche, les soldats qui tentaient d’enfoncer le donjon quittèrent leur poste. Ils se formèrent un carré et la première ligne sortit des lances. Soudain, on entendit un grand fracas. Les soldats se tournèrent , ce qui leur coûta la vie. Les soldats de Fardall, avait démoli la porte et allaient chargé, quand la cavalerie Elgarotienne entra dans le tas. Des miliciens furent projetés sur les autres. Pris en étau par la faction Zirconienne, les soldats inexpérimentés furent massacré par les fils de Zirconie. L’infanterie de renfort entra à son tour dans le combat, remplaçant les cavaliers qui se regroupait sous le commandement du général Ritorn. Les armées de Nabatius entrèrent en panique générale. Les soldats ennemis fuirent Nabatius à leur tête sur son cheval. Il maudissait tous les Zirconiens.

Les soldats du Fort enragé par la perte de leurs compagnons firent une sortie avec les quatre-vingt soldats restant. Les Elgarotiens restèrent dans le Fort.

Les soldats de Firniac entrèrent en collision avec les hommes Albaratrixiens qui s’était reviré pour combattre. Fardall massacrait les ennemis en pensant à Targon. Soudain, il s’aperçu que le commandant Firniac combattait en duel Nabatius. Leur épées se frappaient et les boucliers tressaillaient. Chacun sur leur destrier de guerre, il s’affrontait. Firniac fut touché à l’épaule. La douleur lui fit faire un faux mouvement et sous les yeux de Fardall, il fut frappé à la poitrine à l’endroit où se tenait son coeur. Firniac tourna ses yeux vers Fardall, il lui sourit et tomba de son cheval, rendant l’âme.

Une rage tel qu’il n’en avait jamais connu mais pendant la guerre de l’Empire le saisit. Entrant en fureur guerrière, il hurla, les yeux injectés de sang. Il se précipita à pied vers Nabatius perché sur son cheval et le désarçonna. Tombé à terre, le général rebelle se releva. Il croisa le fer quelle que instants puis fut transpercé par l’épée centenaire du seigneur. Ses yeux ronds s’agrandirent sous le choc. Il cracha du sang, Nabatius regarda Fardall avec mépris et la dernière chose qu’il vit fut ses derniers soldats mourir. Il tenta de lancer un juron mais il mourut sous le fracas des armes. Fardall, toujours enragé ne cessait de transpercer et transpercé le cadavre meurtri de Nabatius, le général, pleurant en pensant à tous ceux qui était mort pour la Zirconie; Targon, Diltanos, Firniac tous les centaines de soldats Zirconiens massacrés pour une la défense désespéré du royaume. Le porte-étendard s’approcha, c’était celui qui avait accompagné Ritorn.

Le seigneur leva les yeux et reconnu Lisno. Il lui sourit. Tous les hommes rentrèrent à Fort Iltess passer la nuit et honorer les braves qui avait perdus la vie pour le royaume de justice et de paix.

Dernière édition par le Mar 21 Aoû 2007 - 5:52, édité 1 fois

Les Rebelles de l'OuestLun 5 Mar 2007 - 3:42

Fardall sortit de Fort Iltess avec une garde reconstituée de vingt hommes. Ils laissaient derrière eux le fort en grande agitation. Les renforts avaient été postés en garnison jusq'au printemps suivant, au cas où. Les hommes travaillait d'arrache-pieds pour remettre le fort en état et reconstruire le mur et les bâtiments détruits. Le chevalier Langeto, sur l'ordre de Fardall, fils d'Igardal et seigneur de Zirconie, avait été nommé commandant des armées du Fort et gouverneur de la région occidentale de la forêt de Guildor. L'unique bastion du Protectorat Impérial en Scitopole devait rapidement se remettre de ses cendres. On avait même envoyé un messager à Édréhi de Vénopole afin qu'elle envoie ses talentueux constructeurs nains pour renforcir la porte et les murs. Fardall, s'éloigna avec son escorte dans les collines, montant vers le Nord. Le seigneur devait immédiatement rallié Halicarnasse et prendre une pierre de téléportation vers la cité Impériale, il y avait urgence. Il devait se rendre sans délai au Palais des Protecteurs Impériaux. Alors que la compagnie traversait une rivière Fardall entendit dans sa tête :

Merci ami.

Il sourit et répondir par la télépathie :

De rien, les royaumes environnants sont-ils sûr ?

Oui, l'Agalfior à eu de la difficulté et la capitale à été détruite mais ils ont battu les reblles aux champs de Tessalm,
répondit Weldorg.

Merci et bonne chance.

Sans aucune pose de la journée Fardall arriva au palais de Midon. Il s'en alla au site de téléportation. Il confia le soin à Lisno qui l'Accompagnait d'aller avertir son Intendant de prendre la régence temporaire. Sa garde allait raccompagner le jeune messager.

Le seigneur de Zirconie jeta une bourse de quelques pièces aux prêtres qui entretenait le site. Il lança:

Ah, et mes salutations à Argas, d'accord ?

Sans attendre la réponse, il fut téléporté dans la ville Impériale.

Re: Fort Iltess: Les Rebelles de l'OuestMar 13 Nov 2007 - 23:27

Fardall était dans le donjon de Fort Iltess. Il venait d'arriver à cheval, pour établir son nouveau quartier général. Il n'avait emmener que cinq cents hommes aves lui, impossible de franchir le fleuve au sud sans prendre la capitale garnie de plusieurs milliers d'hommes, d'autres arriveraient bientôt. Seul le col que protégeait Fort Iltess pouvait fournir un accès et le royaume voisin d'Albaratrixiane, dont ils avaient vaincu les dangereux rebelles étaient devenus en quelque sorte vassal de la Zirconie, qui lui laissait son indépendance. Le Seigneur avait cependant exiger que les gens libres aptes au combat qui désiraient prendre les armes contre la tyrannie garderaient la passe du côté de leur frontière, soit près de deux milles hommes et créatures.

Sur sa table des cartes de Scitopole, et de l'Empire étaient étalées. Des petits drapeaux aux insignes de l'Alliance de Lumière, ainsi était nommée la coalition de ceux qui voulaient renverser le Tyran, étaient plantés à différents endroits de la carte, indiquant les endroits où se trouvaient d'importante forces militaires alliées. Des drapeaux aux armoiries d'Exalon indiquaient les troupes ennemies. Malgré leur nombre impressionant, les troupes impériales étaient peu étalées. Seuls certains sites étaients garnis de troupes, pour la plupart des mercenaires d'Igoumen, d'Édhesse, de Naxos et de Mésolongion. Certaines créatures ignobles telles les gobelins grouillaient aussi dans les camps du tyran. Au moment même où le Maître Belthil arrivait à la même conclusion que lui, soit que les armées de l'ennemi n'étaient motivées que par l'appât du gain, un pigeon cogna contre le carreau de la fenêtre.

- J'ai le pressentiment que ce n'est que le début, marmonna-t-il.

Il déroula le parchemin attaché à la patte de l'oiseau. Et commença la lecture.

Seigneur Fardall,

Fort Wolfen vient d'être assiégé par les troupes de l'Usurpateur. J'ai pu poster mes troupes en garnison pour défendre la forteresse. Le Seigneur Uzul a aussi accouru à votre appel et a fait une magnifique percée puis ses créatures sont entrées dans le bastion pour nous renforcir. Je dois vous faire remarquer que les troupes ennemis sont essentiellement constituées de mercenaires sans foi ni loi.

Belthil d'Arda

À peine venait-t-il de recevoir cette nouvelle peu encourageante, il reçut un autre message, court celui-là mais qui exprimait tout et qui redonnait de l'Espoir.

Seigneur Fardall,

Après délibération, la Garde Céleste de Brasamical a décidé de rejoindre la coalition de l'Alliance de Lumière et vous soutiendra donc pour renverser le régime du Patriarche Enguerrand.

Angelion, Maitre de Brasamical

Fardall soupira, puis soudain, devint pensif.

- L'espoir renaîtra et chaque jour nous rapproche un peu plus de la paix. Toutes ces nouvelles sont importantes, mais cela signifie que ceux qui ont répondu à l'appel du coeur sont fidèle à la lumière et la liberté de tout homme ou femme.

Dernière édition par le Sam 17 Nov 2007 - 4:23, édité 1 fois

Re: Fort Iltess: Les Rebelles de l'OuestMer 14 Nov 2007 - 2:05

Fardall avait reçu quelques jours plutôt une missive venant de Kondall indiquant que le royaume ne pourra s'impliquer activement dans la guerre civile impériale. Ce dernier ne passa guère recevoir une seconde lettre par après, du moins seulement dans quelques mois, lorsque Kondall sera établi en Vénopole.

En complément à la précédente lettre envoyé par Kondall,

Seigneur Fardall de Zirconie,

Le royaume de Natemie est fier de s'impliquer au sein de la coalition de l'Alliance de la Lumière pour but de renverser l'empereur de Kalamaï, Enguerrand. Pour ce, le bataillon de protection de Natemie, regroupant plus de 15 000 hommes, sera mis à votre disposition.

Nous mènerons nos opérations indépendamment vues la taille considérable de notre armée. Le Lieutenant Hartor commandera cette dernière.

Nos troupes sont en approche de Fort Iltess, où ils seront mandatés à la protection du Fort avec plusieurs autres armées.

Kirsif de Natemie,
Prince de Natemie.

Re: Fort Iltess: Les Rebelles de l'OuestMer 14 Nov 2007 - 23:46

Suite à récents communiqué entre Sirias et Arkannsis, ce dernier avait finalement accepté contre toute attente de suivre Sirias dans le destin intrépide qui les attendaient tous. Ainsi une missive fut envoyé au seigneur de Zirconie pour l'informer de sa récente prise de position.

Missive destinée à l'intention du seigneur Fardall de Zirconie.
À faire parvenir dans les plus brefs délais,

Cher ami,

Voilà déjà quelques jours vous m'avez fait part de quelques problème politique concernant tout Kalamaï. Après grande réflexion, j'ai décidé de protéger kalamaï de sa propre destruction, y ayant vécu de nombreuses décénies cette terre est tout ce qui me reste de mes ancêtres. Ainsi mon armée rejoindra la votre.

Bien qu'elle ne soit composé que d'environ 3500 créatures je crois que toutes mes unités volantes vous seront utile pour d'éventuel attaque sournoise. Je possède d'excellents archés et d'excellent voltigeur également. Mes troupes sauront vous êtres utiles en temps de grand désespoir.

Maarek Arhann, mon seconds les commenderas sous ma bénédiction, en sachant très bien qu'il n'aura qu'un seul objectif, suivre les plans préalablements décidés par vous mêmes.

En espérant revoir mon armée bientôt, je vous salut cher Fardall
Arkannsis

Re: Fort Iltess: Les Rebelles de l'OuestSam 17 Nov 2007 - 4:23

Depuis plusieurs jours, la situation traînait en longueur, ce qui n’était sans avantage., cela laissait le temps d’organiser les troupes, rassurer le peuple et unifier les royaumes contre la menace commune. Le Seigneur de Zirconie avait écrit à tous les Seigneurs scitopoliens pour les avertir de la situation, même les plus éloignés. Tous cessèrent de fournir des troupes à l’Empereur, dont ses prédécesseurs avaient toujours recrutés dans les campagnes de la loi, d’ailleurs les troupes de Scitopole refusaient de s’engager pour lui, puisqu’il les rabaissait et bafouait leur honneur.

Dans les dernières journées, puisque l’ancien Maître des Croisés n’avait reçu aucune nouvelle sur le siège et les reste, il avait été arpenté la frontière sud du royaume avec les rôdeurs de l’Armée du Nord. Lui et quelques rôdeurs, sous le commandement du Capitaine Demerian dit Souffle-Argent s’étaient même aventurés en territoire Albaratrixien et observer les mouvements de l’Usurpateur en Scitopole. La forêt était une précieuse alliée pour se dissimuler aux regards des éclaireurs. Le Fondateur du Protectorat Impérial, avait fait distribué des vivres aux pauvres qui n’en avait plus, ainsi qu’aux réfugiés des royaumes voisins. Il avait même accompagner les convois et les soigneurs dans des villages isolés.

Maintenant de retour dans son bureau du donjon de la forteresse, il élaborait maintes stratégies avec ses officiers, tout en sachant qu’aucun plan ne se pli généralement à ce que l’on attend d’eux. La surprise pouvait être une très bonne alliée, ou bien une adversaire implacable.

- Préparez mon cheval, ordonna-t-il après avoir suspendu la réunion de ses conseillers, je pars sur l'heure en direction d’Elgarot, je vais y superviser les défenses, et distribuer des vivres. Je partirai avec le convoi.

Quelques instants plus tard, le Défenseur de l’Empire chevauchait avec son armure quincacentenaire ayant appartenue à son ancêtre fondateur ainsi que son épée, Esperedor qui conservait ses vertus divines et resplendissait de la gloire des dieux.

- Si vous accueillez des seigneurs venus me voir, envoyez-moi immédiatement un message et faites-le patienter, il est primordial de réunir les seigneurs de la coalition, l’Alliance de Lumière.

- Bien sûr, chef, dit Langeto, Commandant de Fort Iltess, je veillerai sur les réfugiés en votre absence et je garderai le col. Au fait, n’y aurait-il pas un diplomate ici qui serait apte à faire patienter nos hôtes ? lança-t-il en esquissant un sourire ?

Sur ce, le Seigneur alla s’adresser à toutes les troupes qui étaient rassemblées près du col, pour le garder. Fardall, entra dans le camp comme si il s’agissait d’une salle commune, l’ambiance y était à la fête malgré ces temps sombres.

Au moins, pensa-t-il, l’espoir reste dans les cœurs vaillants.

- Mes amis ! Je pars de ce pas vers Elgarot pour aidez mes sujets qui y requièrent mon aide. Je reviendrez sous peu. J’ai besoin d’une dizaine de combattants pour escorter le convoie de vivres et d’herbes aphrodisiaques ainsi que les soigneurs.

Cinq cents mains se levèrent.

- Je vais donc devoir choisir au hasard.

Il fut enfin prêt à partir avec sa dizaine de gardes comprenant six hommes, quatre femmes, tous champions de Kanderak et t le convoi.
Ils prirent la route de l’Est, et non le Chemin de Guildor, en direction de la capitale provinciale de la Ferengard Orientale.

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