Empire contre Tankred

Invité

Iseult regarda autour d'elle, le chaos régnait et ses lames étaient ensanglanter. Elle remarqua une entaille à la hanche mais ne s'en préoccupa pas. Elle vit alors une ancienne blessée qui pennait à se sortir du tribunal. Elle lança un regard à Enguerrand et voyant qu'il n'avait pas de problème et qu'une autre personne le défendait elle décida d'aider l'ancienne. Son père lui avait parlé d'une ancienne... elle ne se souvenait plus de son nom mais peu importait, d'après le peu qu'il en avait dit il était peu probable qu'elle se retrouve dans ce lieu. Une personne se dirigea vers elle, l'arme levée, il était terrifié, on le voyait à son visage mais il était là et elle n'avait pas le chois. Elle fit un pas de coté pour éviter la lame qui s'abattit sur le sol, elle en profita pour planter l'une de ses dagues dans le dos de son assaillant qi poussa un dernier cri de douleur. Elle dégagea sa lame et rejoint l'ancienne.
Quand elle fut à ses cotés elle dit.

"Je vais vous sortir d'ici, vous en avez besoin!"

Elle agrippa cette ancienne et l'emmena vers la sortie. Elle para quelques lames avant de trébucher.

Fardall qui s'était approché de son seigneur Enguerrand, tentait tant bien que mal de contenir des serviteurs de Polokyor qui arrivaient en déséspérés. La première ligne des traîtres contenait encore les seuls gardes impériaux qui eussent pu les aider. Il combattait maintenant dos à dos avec le seigneur Enguerrand, celui lui rappelait la guerre des Seigneurs d'Outre-Mer, sa glorieuse victoire en Scitopole et l'entrée des PI dans la ville impériale à la fin de la guerre. Le palatin de Scitopole combattait avec un enthousiasme certain, comme sa dernière bataille semblait loin ! Regardant autour de lui il dit :

Où est le Sire Tanguy?

Invité

Orgolot se dirigea vers Enguerrand,voyant que les traitres avaient rejoint un Tankred on ne sait comment libre de ses mouvements,il lança sa dague qu'i ltenait toujours de sa main droite vers Polyokor
-Humpf,j'ai visé sa mains,mais dans la cohue,elle arrivera peut-être autre part.
*sans prendre el temsp de regarder si sa dague avait atteint son but,il se remit en position pour protéger Enguerrand,atendant ses ordres*(bon,ej vais être absent plusieurs jours,donc je laisse enguerrand donner les ordres,on considère que j'obéis)

Invité

Valine, jetant un oeil au chaos environnant, courrut vers Enguerrand, Fardall, et Orgolot.

Vite, il ne faut pas rester la! Prenons un ou deux gardes Impériaux et poursuivons Polokyor Regit et Satania! Je les ai entendus dire qu'ils voulaient libérer Tankred, nous devons les en empêcher!

Un son guttural dans son dos la fit se retourner. Un zombie était là, son épée levée. Heureusement, une autre épée dépassait de sa poitrine, embrochant son coeur. Le garde qui se trouvait derrière retira sa lame et termina en décapitant l'abomination avant de courir et de retourner à la mêlée. Sans réfléchir, elle prépara une incantation. Un petite boule de feu bleu se mit à danser entre ses doigts, avant de filer sur un zombie qui s'approchait. Le zombie fut projeté à quelques mètres par l'impact, puis se releva, titubant, ses chairs mortes se consumant tandis qu'il perdait peu à peu la vie qui l'habitait grâce à la sombre magie des nécromanciens.

Jugeant qu'il valait mieux économiser ses forces pour se battre contre Polokyor, Valine fit un rapide sort de téléportation, et son arme préférée apparut dans sa main. C'était un trident noir, dont les pointes très effilées étaient dentelées. Une gemme de taille impressionnante était incrustée dans le manche, et il crépitait d'énergie magique à peine contenue. Valine avait hérité de cette arme de son ancienne maîtresse, Mina. Elle avait été fabriquée par un mage de grand talent. C'était un puissant artefact, malheureusement il était limité dans son utilisation par la puissance de son utilisateur. Entre les mains de Valine, il ne libérait donc de loin pas toutes ses capacités et était du niveau d'un bâton magique ordinaire, malgré cela, Valine y était attachée, car il lui avait servi maintes fois durant les cinq ans d'occupations. Se tournant vers ses amis, elle eut un sourire sauvage. De l'action. Enfin.

Alors, viendrez-vous avec moi? Je crois que la garde contrôle la situation ici. Nous avons mieuxx à faire.

Invité

[ Y'a presque plus de Zombie. Sinon, j'ai une question : Je continue ou ? Car en faite, la on sort du tribunal par l'endroit ou est arrivé Tankred et les gardes ( enfin je suppose ) On pourrait arriver sur une rue qui donne vue sur une ruelle ? MP. ]

Polokyor regarda le voleur qui lui lança des clés. Le Drow les rattrapa et vit qu'une dague était planté dans sa main. Il avait bien un bouclier magique autour de lui, et non un bouclier pour le défendre. Enfin il ne le savait pas encore. Il ne jugea pas la blessure grave et enleva la dague et la jeta a terre, pleine de sang noir. L'elfe noir courrut vers la porte la plus proche, enfin celle qui donnait sur la sortie qui amenait a la prison, ses comparses avec lui, les gardes a ses trousses. Tout le monde franchit la porte. Le patriarche de Sudgeï prit une premiere clé pour fermer la porte, mais elle ne se rentrait pas, il en testa une autre qui ferma la porte, il la ferma a double tours. Il dit :

Maintenant que l'on est dehors, on va devoir vite s'enfuir de la vile, il faut trouver des chevaux et forcer la sortie de la ville. Ouvrir la porte va leur faire perdre un peu de temps, qu'ils ont les clés ou qu'il la défonce par la force ou la magie. Bon partons vite.

Invité

Tankred avait suivi Polokyor, il était surtout occupé a détourner les sorts que lançait les magiciens de faibles niveaux sur eux, ils se trouvaient dans des endroits qu'ils ne pouvaient localiser, et ils étaient nombreux, trop nombreux en fait pour pouvoir les affronter seul, il sortit donc avec Polokyor, lorsqu'il sortit il ne put s'empêcher d'admirer le soleil qu'il pensait ne plus jamais pouvoir contempler. Lorsqu'il entendit ce que dit Polokyor, il réfléchit un instant, puis.

Non, mon père, ils fermeront les portes le temps que nous arrivions, allons plutôt dans les quartiers mal-famé, vite, j'ai des contacts qui pourront nous aider a sortir, en attendant je vous conseille de courir.

Plusieurs gardes arrivaient de rues parallèles, ils tentaient de boucher l'entrée, mais étaient encore peu nombreux, ils faillaient en profiter. Tankred fonça, encore sous la fatigue il ne pensa même pas a tous les tuer, non ils devaient simplement les ralenti pour leurs permettre de passer. Il détailla les environs et vit une plaque d'égout, il la fit léviter, et la lança sur les soldats, cela eut l'effet escompté, mais malheureusement d'autres soldats arrivaient, il ne pouvaient plus sortir.

Vite dans les égouts.

Ayant a peine fini de parler, il se dirigea la tète la première dedans, il chuta, a la dernier seconde il arriva a arrêter sa chute, et toucha en douceur le sol crasseux.

(hrp) bon alors, on fait un épisode dans les égouts ou non ? Si oui, il y a poursuite ou on marche juste et fait quelques rencontres ?(hrp)

Invité

Polokyor jeta une dague qu'il avait planté dans la main, je la pris avec moi, je ne voulais pas laisser de trace, je trouvais Polokyor vraiment négligeant. Il ouvrit la porte et je le suivis, nous arrivâmes dans une ruelle, où des gardes nous aperçurent, nous les semâmes dans les égoûts. C'était une voie directe vers les quartiers moins populaires.

- Polokyor ! Dans les égoûts , je pourrai élever un grand mur de glace au cas où ils nous retrouvent, ça nous laissera suffisemment de temps, ils ne réussirons pas à le détruire facilement, c'est de la glace magique !
Bien sûr le sort dure un certain temps à la préparation, il faudra me protéger pendant ce temps.
Par contre je ne suis pas sûr de réussir un tel mur ... ça pourrait également nous faire perdre un temps précieux, je serais là pour leur faire barrage si je venais à louper, vous partirez en avance avec Tankred et Satania.
Je ne mourrais pas ...

Satania, qui avait pris son apparence de louve à cause du Soleil, reprit sa forme de Vampire. Les égoûts... Voilà bien quelque chose qu'elle n'aimait pas ! Elle prit soin de remonter les pans de sa robe pour la salire le moins possible. Ayant hâte de sortir de la Ville, elle ne traînait pas et accélérait le pas. Cependant, devant la proposition de Regit, elle ralentit quelque peu. Elle se demandait ce que serait la réaction de Polokyor. Un mur de glace? Pourquoi pas...

Invité

je me balade dans les rue, il semblerait qu'un petit chaos se soit installé suite a une évasion qui serait en cours,des garde un peu partout semblait chercher des gens qui ne semblait pas la...

en continuant mon chemin je bottai un petit cailloux que je regardai tomber dans une bouche d'écout, je m'approchai pour entendre, *flop* qu'elle ferait en tombant dans l'eau, mais qu'elle ne fut pas ma surprise d'apercevoir un groupe de fugitif en cavale !

ma journée n'est pas terminer semble-t-il..
murmurais-je

*siffle*

Bonjour messieurs, madame (en regardant la jeune vampire)il semblerait que le destin veut que je vous aide d'avantage, alors... auriez vous besoin d'un petit coup de main ? si vous cherchez une bonne cache, je vous dirais d'aller voir a la guilde des ombres, Kibin a reçus un coli anonyme hier soir, c'était une clé de propriété, peut-etre vous la laissera-t-il ?

je jetai un regard rapide par dessus mon épaule, voir si l'on m'observais...

sauf si peut-etre vous avez une autre idée ?

Invité

Polokyor qui alla dans les égouts après que tout son groupe y aille reçut un peit couteau dans les cotes, heureusement, celui-ci n'avait rien touché. Il fit quand meme une petite grimace, qui s'accentua quand Regit parla, Polokyor lui dit :

Regit, non ! Tu iras surement en prison si tu restes, ou tu sera peut etre mort ! Je ne peux risquer cela, a moins que tu as une bonne idée. Je pense que tu en as une, essaie toujours, mais qui t'a dit qu'il y avait besoin d'un grand mur, il suffit de boucher les égouts.

Le voleur arriva. Il parlait. Polokyor le considéra, et lança un regard a Tankred :

Non, nous avons une autre idée. Mais je prefere ne le dire.

S'adressant a son groupe :

Je les entends, couvrons Regit.

Polokyor sortit sont katana et mis son autre main sur sa plaie.

Invité

Polokyor donne l'ordre, je peux enfin faire un gros sort, ce sera facile car il y a beaucoup d'eau dans les égoûts. Préparation ...
*glacification*

Le membre Regit a effectué l’action suivante : Lancer de dés

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Invité

Je n'étais casiment pas fatigué après avoir lancé le sort. Le bouchon lisse, on pouvait se regarder dedans, l'image réflété était légérement déformée, rendu la situation plus drôle qu'elle n'en avait l'air. On aurait dit une pierre polie de grande taille dans un tunnel. Le bouchon était d'une solidité incroyable et résiste bien au feu, grâce à l'humidité qui y a régne. Tout bénéfique, le sort à réussi à merveille.

- Nous pouvons recourir mais je doute qu'ils réussissent à passer ce gros caillou de glace. Allons-y messieur, mademoiselle...

Je me remis en marche tranquillement pour me mettre à côté de Polokyor. Je n'avais reçu aucunes attaques durant la préparation de mon sort. Ils ont joué leur travaille à merveille... Go...

Shiro, la tête dénudée, arriva en courant d'une rue peu fréquentée devant le bâtiment de justice.
Il se précipita à l'intérieur et ouvrit la porte afin de laisser la voie libre à la populace apeurée. Il laissa glisser son bâton hors de sa manche et observa les gens qui se trouvaient à l'intérieur du Tribunal. Il vit Polokyor, Satania et Regit s'enfuir par une porte latérale en emportant l'accusé Tankred.
D'autres part, plusieurs Gardes Impériaux se précipitaient au contact des quelques insurgés n'ayant pas pris la fuite. Il entra et courut en direction de la porte d'où s'échappaient Polokyor et ses acolytes. Un Garde Impérial en furie fit voler sa lame en direction de Shiro et un habitant de la ville. L'Elfe Noir, par sa naturelle initiative lui procurant des grand réflexes, évita sans grande peine la lourde lame, qui acheva sa route au travers du cou de l'homme à ses côtés. Il n'avait pas le temps et surtout l'intérêt d'utiliser ses sorts, même pour la vie d'un innocent. Il enfonça rapidement sa pierre ornée au bout du bâton dans la nuque du Garde qui s'effondra mollement au sol sous l'impact ayant brisé sa colonne vertébrale.
La porte était entrouverte et vint s'écraser dans la palissade servant de mur au coup de pied du Patriarche.
Celui-ci continua sa route pendant un court moment, avant d'arriver dans une impasse cloturée par une nouvelle porte. Il se pressa contre la poignée, et lâcha son poing contre le bois composant la fermeture en voyant que celle-ci était fermée à clef. Même pas une marque ne se découvrit après l'impact. Il incanta un sotilège, les yeux fermés et les lèvres récitant. Des bruits de pas se firent entendre derrière lui, et il stoppa son spiritisme à regret pour se retourner, en alerte.
Trois Gardes Impériaux, épées dégainées, s'immobilisèrent en voyant le Traître.
Ils ne savaient pas qui il était, mais dans leur état les empêchant de manifester un minimum d'intelligence, ils le considérèrent comme ennemi. Ne pouvant passer à plus de deux côte à côte, ils étaient de ce fait plus vulnérables. Mais des Gardes se précipitaient un par un vers le bouchon, ayant fini leur travail dans la salle de procès.
Shiro ne pouvait lutter contre cet arrivage incessant avec son arme, et à l'usage de la magie s'épuiserait trop vite.
Il puisa dans les arcanes de quoi jeter un projectile magique qui détournerait l'attention au pire et tuerait un des Gardes au mieux.
Le jet lumineux frappa le premier homme, le projetant contre ses collègues. Le Démonologiste en profita pour se hisser sur une des poutres au-dessous du plafond. Il s'accrocha à une barre et envoya ses pieds dans la fine cloison au-dessus de la poterne.
Il atterrit sur ses pieds derrière celle-ci, et rajusta ses vêtements d'un air soulagé.
Les Gardes ne pouvaient exécuter la même manoeuvre que lui, possédant de lourdes armures et une agilité beaucoup plus réduite. Une dernière porte, elle fermée normalement, s'ouvrit facilement avec un léger sort de déverrouillage. Il déboula dans une ruelle d'évacuation du personnel, et suivit son trajet vers l'unique débouchée. D'autres Gardes mélangés à des miliciens s'empilaient sur ce qui semblait être une bouche d'égout.
Il se dirigea vers le tas et attrapa un soldat avant de le propulser à quelques mètres de là, un sort d'amélioration musculaire l'aidant. Les effets du sort se dissipant, il envoya son pied dans la tête d'un autre soldat de l'Empire, et usa un peu de ses réserves de magie pour faire sortir un puissant courant d'air de l'ouverture, faisant s'éparpiller la masse affalée dessus.
Titubant sous l'effet absorbeur du sort, Shiro marcha mollement vers le trou sombre au centre de la rue. Le fil de la lame d'un milicien vint entailler la chair de l'Eldorien, une giclure de sang suivant le trait vermeille de l'épée.
Plusieurs autres hommes en profitèrent pour se jeter sur leur cible.
Le Tribalien éleva son arme et la fit tourbillonner autour de lui, créant une marge entre lui et ses adversaires. Plusieurs d'entre eux tentèrent de passer mais furent violemment tranchés avant de battre en retraite.
La force de la désespérance envahit soudainement l'Elfe Noir, qui lâcha son esprit aux tentacules de Kereb. Une traînée noire se fit sur le sillage de la pierre rouge sang. Celle-ci s'intensifia fortement, plongeant les alentours dans les noires ténèbres et faisant suffoquer les personnes proches. Son créateur lâcha une pincée de poudre à réactifs qu'il contenait dans un bocal. Associée à une source de magie, cette substance était dangereuse et inflammable. Une explosion assourdissante et lumineuse éclata à l'endroit où se trouvait Shiro. Un souffle dévastateur se propaga à travers l'obscurité, envoyant les Gardes contre les murs des habitations environnantes.
Le disciple de Kereb voltigea de même à une petite hauteur, soulevé par l'éclat.
Il retomba lourdement et s'appuya sur son bâton pour se redresser. Le chaos régnait autour de lui, le cliquetis des armures des miliciens se redressant ou bougeant se faisant entendre. Il se dirigea faiblement vers les quartiers mal famés, seul endroit où la Milice hésitait à mettre les pieds et où sa race était reconnue comme alliée.
Le capharnaüm qu'il avait procréé l'avait considérablement affaibli, et n'avait pas dû être mortel pour ses cibles, mais il devrait arrêter totalement ses ennemis pour un moment, étant assourdis et aveuglés.
Il marcha un petit moment et détourna dans une ruelle ordinaire lorsque les forces lui manquèrent.
Il s'adossa contre le mur et examina ses blessures.

Invité

je repris ma marche comme si aucune conversation n'avait eu lieu...

Bonne idée ma chère Valine !

Un garde approcha et lui souffla avec peine dans l'oreille.

On vient de m'avertir qu'ils se terrent dans les égouts comme des pleutres. Envoyons donc des gardes à toutes les issues des égouts et faisons fermer toutes les portes et passages secrets connus de la ville. Peut-être iront-ils dans les quartiers mal famé où se trouve sûremnt les traîtres amis de Tankred, ou bien ils connaissent un autre passage.
Alors, monseigneur? Devrions-nous nous séparer ?

Geoffrey, une fois la porte ouverte ne sortit pas dans les premiers en courant comme avait pu le faire certain pour deux raisons.
Tout d'abord cela signifie que ces personnes sont soient suspectes, soient affolées.
Inutile de passer pour un trouillard.
Ensuite malgré que son aide envers polokyor soit infime et discrète, les mages étant présents en nombre dans la salle, quelqu'un aurait très bien pu le remarquer.
Il sortit donc en se faufilant à travers la foule mais ne partit pas vers la direction où s'était dirigé les fautifs mais de l'autre côté.
Le casino.
Un endroit calme et reposant après tant de grabuges...

Invité

Tankred, ayant vu l'oeuvre de Regit, ne pus s'empêcher d'admirer la maîtrise que celui-ci avait de son art. Il partit a la suite de ces compagnons, en route il réfléchit. Les gardes le avaient vus entrer dans les égouts, ils garderaient probablement les autre entrées, et peut-être tenteraient-ils même des embuscades, cependant ils ne pourraient aller dans les quartiers mal-famés, où la simple notion de gardes impériaux vous laissaient aussi hérissé de fer qu'un hérisson, a force de dague et autres armes blanches dans le corps. Si ils se lançaient dedans, qu'importe les forces qu'ils amèneraient, ils n'en sortiraient pas vivants.

*Donc nous avons enfin un peu de répit, peut-être serait-il temps de penser a soigner les blessures que nous avons, et à penser a la suite.

Mes amis, attendez un peu, écoutez ce que j'ai a vous dire.

Il se rapprocha, lança un sort d'interférence, au cas où on écouteraient leur conversation, et leur parla de son plan.

Le massacre avait été très sanglant. Enguerrand n'avait presque pas bouger et avait gardé tout son calme. Le stoïcisme peut être utile au milieu de la violence.
Du Tribunal qu'Enguerrand avait vu en entrant, il ne restait plus grand chose. Les bancs de bois étaient pour la plupart brisés. Des cadavres gisaient un peu partout sur la surface marbrée. Aucun des trois Gardes Impériaux présents au départ n'avait survécu. Un bataillon de dix soldats était arrivé mais plusieurs étaient blessé voir morts.
Un des soldats personnel d'Enguerrand s'était pris une flèche dans le cou.
A part sept Gardes Impériaux et des Protecteurs Impériaux, il ne restait pas grand monde dans la salle à part des cadavres ou des blessés. Les citoyens de la ville et les badauds n'osaient pas approcher pour ne pas voir les horreurs d'un massacre. Du sang, des organes, des membres tranchés. Le spectacle n'avait vraiment rien de réjouissant.

Enguerrand commençait à être écœuré de regarder les blessés gémir, une arme enfoncée dans leurs entrailles ou un bras coupé. Il s'assit et plongea sa tête dans ses mains. Puis soudainement, il attrapa une chaise en bois léger et la jeta de toutes ses forces. Elle alla se briser contre un mur, éparpillant des morceaux de bois. Un de ses propres gardes encore vivant était blessé. Son armure de plaque avait perforé son ventre après s'est pris un objet lourd dessus. Il saignait beaucoup et pleurait en maudissant tout ce qui existé. En l'entendant gémir, Enguerrand se retourna, ne pouvant plus contenir sa violence et il prit le soldat d'Igoumen par le cou en prenant soin de bien serrer fort. De son autre main libre, le Palatin d'Igoumen se mit à frapper le visage crispé de son nouveau défouloir. Lorsque son bras commençait à faiblir, le Monarque rabattit sa deuxième main au cou du Garde dont la mort était proche. Le Chef du Conseil du Protectorat Impérial se mit à écraser au maximum les veines jugulaire empêchant ainsi au cerveau du Garde d'être alimenté convenablement en sang mais aussi en oxygène.

Bande d'incapables ! Il a fuit ! Il a fuit ! Ils me le payeront ! Raah ! Les pendards ! Les marauds ! Que les Dieux les crèvent tous !

Après quelques convulsion et un râle profond, le Garde laissa tomber sa tête en avant et ses bras ondulaient le long de son corps lourd. Enguerrand laissa choir sa proie qui glissa à ses pieds dans l'hémoglobine que le bois tentait d'épancher.

Les Gardes Impériaux observaient les actes d'Enguerrand. Ils étaient témoins d'un assassinat mais ne bougèrent pas. C'était le grand Enguerrand, un puissant ami de l'Impératrice. Soudainement les soldats se mirent au garde-à-vous et sur le côté.
Un humain trés grand et plutôt massif était entré. Il portait une armure finement décoré au blason de l'Impératrice Evalia. Sa cape rouge et son air noble et digne montrait son grade important. Il était suivit par deux Gardes Impériaux qui portait un tissu rouge qui traversait le torse de leurs épaules droites par aller au bassin du côté gauche pour ensuite remonter par le dos.
Il alla directement voir Enguerrand IV aprés avoir regarder d'un mauvais oeil les cadavres et les blessés que les Gardes Impériaux commençaient à transporter.

Salutation à vous mes sieurs. Je suis le Chef de la Garde Impériale. Par Kanderak ! C'est un vrai carnage ce qui s'est passé là... J'ai envoyé toute une légion dans les quartiers du port. Nous arrêterons rapidement ces malfaiteurs.

Invité

Iseult revint au tribunal et vit l'horreur qui s'y trouvait. Elle s'approcha d'Enguerrand et vit sa rage sur son visage.

"Sir, vous avez un mariage qui vous attend en Naxos! Ce fourbe s'y trouvera surement! Agissez!"

La voix de la drow était sans émotion apparente si se n'est une certaine colère mêlée à de la frustration.

Enguerrand s'était un peu calmé. Il le fallait bien et il tenta de prendre un air un peu plus détendu.

Salut à vous ! J'éspère bien que vous arrêterez rapidement ces terroristes...

Il se retourna doucement et regarda Tanguy. Il lui parla doucement.

Tanguy, va faire ce que je t'ai dis. Va à la Guilde des Cultes, frére... d'arme...

Le Chef du Conseil du Protectorat Impérial regarda furtivement autour de lui pour vérifier qu'il n'avait pas attiré de soupçons. Le Palatin d'Igoumen reporta son regard vers le Chef de la Garde Impériale et lui parla d'une voix doucereuse.

Si vous ne les retrouvez pas... hum... J'irais m'empresser de parler de votre incapacité à l'Impératrice...
En attendant nous allons partir chercher Auréa car Polokyor est occupé de s'enfuir ou a peut être déjà été arrêté...

Iseult Anaya vous nous guiderez à Mende. C'est bien le seule endroit où le Palatin de Naxos pourrait caché quelqu'un je pense... Si elle n'y est pas, nous irons à Sudgeï.

Invité

Iseult Anaya fit un signe d'acquiescement.

"Très bien. Quand partons-nous?"

La voix de la drow trahissait une certaine lassitude mais pour masquer cet effet dont elle s'était rendu compte, elle grimaça un petit sourire.
Auréa qu'est-ce que j'aimerai être à ta place, loin de ce foutoir ou nous sommes, enfin pas si loin que ça... Mais au moins sans grande responsabilité! Et en plus de ça je vais devoir conduire une troupe armée à Mende, la forteresse, qui est sous la domination de Polokyor, je doute dont qu'il nous ouvre aimablement les portes et nous invite à fouiller la ville, au pire je fuirai... Est-ce que je fuirai?... Oh nom de Dios! Je suis emporter par un élan de patriotisme ou quoi? Qu'est- ce que je fous là au milieu de ces cadavres accompagnés d'un elfe noir irritable... Je ne sais pas ce qui me retient de tous les tuer, avant qu’ils me tuent de préférence...
La drow fit un mouvement imperceptible de la tête pour chasser ces idées.
Je pense n'importe quoi!

Je suis désolé mon seigneur, mais je ne puis vous accompagner en Naxos, j'organise la réception des seigneurs de Scitopole à Halicarnasse, je vais y aller bientôt. Je puis vous suggérer un de mes meilleurs officiers pour vous accompagner, Argas mon messager, loyal et homme de combat aguerri. Il est plus vieux que moi et est mon plus ancien officier. Il a l'expérience requise. Je puis fournir une escorte armée au détachement qui se rendra en Naxos. Mes hommes et mon officier logent actuellement en ville. Je puis les faire quérir rapidement si vous le désirez.
Accepter-vous mes hommes ?

Ecouta Iseult Anaya et se dit qu'il fallait partir en plus vite. Puis il écouta la proposition du seigneur Fardal.

Seigneur Fardall votre présence nous manquera certainement mais je ne puis, en revanche, refuser votre offre généreuse. Des hommes d'armes nous seront évidement bien utile. Allez donc les quérir, nous allons nous apprêter à partir.

Regarda autour de lui et vit Tanguy qui était encore en train de prier ou de rêvasser, peu importe.

Vous êtes encore là, vous ? Dépêchez-vous d'allez à la Guilde des Cultes comme prévu !

Bon et bien bonne chance dans vos recherches... Que les Gardes Impériaux soient bénis !
Dame Iseult Anaya et les autres volontaires, allons à la pierre de téléportation, le voyage sera plus rapide.

Soudain une lettre apparut au milieu d'un scintillement. Elle brusqua légèrement Enguerrand IV d'Exalon qui la saisit enfin. La tenant fermement par son gant en cuir, il déplia le parchemin et parcouru son contenu.

Citation :: Cher Enguerrand,

Rejoingez-moi à l'entrée de Mende aujourd'hui dans l'aprés-midi. Vous pourrez alors sauver Auréa.

Un ami qui vous veut du bien.

Nous n'avons pas de temps à perdre !