Alors que le soleil se levait à peine sur la Mer des Épaves, on vit apparaître des voiles à l’horizon. Une galère de style impérial, arborait le pavillon de l’Escadre de Gargath. La trirème arriva en vue des côtes Thassopoliennes. Les marins faisaient tout leur possible pour éviter les rochers à peines visibles qui émergeaient des vagues écumantes, et qui avaient valus son nom à la mer turquoise d’apparence calme.
Sur le pont, assis près du bastingage, Fardall réfléchissait à ces dernières semaines. Il revenait à peine de la Guerre portée jusqu’au cœur de l’Autre Empire et qui avait valu une victoire, qui n’en était pas une, tout être sensé pouvait le deviner en voyant la quantité de sang ami versé pour conquérir cette terre ne recelant aucune richesse extraordinaire.
- Timonier, la barre à tribord , cria le capitaine, alors que le navire évitait de juste un rocher imposant, dissimulé sous les flots.
Le capitaine Karn, un elfe recueillit donnait ainsi ses ordres depuis sa table, ensevelie sous les cartes qui menaçaient de s’envoler à tout moment. Le Seigneur le connaissait bien, il était le chef du petit contingent de marin zirconien qui avait servie durant la Seconde Croisade Impériale. Après la guerre, un vrai génocide humain, Fardall avait demandé au Maître de l’Escadre de Gargath de lui confier ce navire, qui n’était pas le plus puissant, ni le plus imposant de sa flotte. Mais durant la batailles des îles Armagnans, l’homme avait servi sur ce bateau, le Nid de l’Aiglon, qui fort comme Midon, lui même, avait résisté à tout les combats malgré les vicieux stratagèmes de l’ennemi.
Fardall songea à ses opinion. Il n’avait jamais vraiment souhaité porter la guerre en Outre-Mer même si l’idée lui avait naguère effleuré l’esprit. Pourtant, on apprit, quelques jours seulement après le débarquement d’Argostole que l’Impératrice Évalia avait ét. Poignardée alors qu’elle partait se réfugier dans les Glaces Nanesques, dans les Montagnes des Neiges Éternelles.
Évidemment, le Fondateur du Protectorat Impérial soupçonna immédiatement le Patriarche Enguerrand qui avait sûrement du faire avorter le plan de l’exil afin de se débarrasser de l’héritière d’Harosheth et de son époux afin d’obtenir l’entier bénéfice de l’héritage impérial et de se faire couronner contre toute volonté alors que tous ceux qui auraient pu s’y opposer étaient au combat. Troublés par les événements, il avait ordonné de poursuivre la reconquête, un succès d’ailleurs, mais qui maintenant lui semblait un véritable échec. Il aurait dû retourner dans la capitale afin de confronter l’Usurpateur comme il l’appelait désormais. Sa décision lui avait coûté le soutien des autres. Facilement influencé par l’Usurpateur, les généraux impériaux, qui entre temps avaient reformés l’armée. Il ne pouvait plus s’opposer, Et encore sous le choc des événements successif, le Maître des Croisés avait été assez naïf pour envoyer les Armées Divines avec les troupes impériales. Il avait combattu en Outre-Mer et son armée avait même vaincu les troupes du Conquérant Elekonrah après un dur siège de sa forteresse.
Sa stupidité flagrante avait un peu amoindrie par sa décision de n’emmener qu’une moitié des Armées Divines. Ce qui ne soulageait pas plus sa conscience et ne l’empêchait pas de pleurer avec son fils tous les jours et toutes les nuits les morts de ceux qui avaient mis sa confiance en lui alors qu’il avait servi un ignoble tyran.
Un grand soupir sortit de sa gorge lorsqu’il pensa à Faraël. Les yeux rouges, il repensa au moment où son fils avait failli être égorgé alors qu’il affrontait un des capitaines ennemis. Seul le sacrifice d’un soldat d’Opselimbe lui avait valu la vie sauve. Fardall avait fait ériger une tombe pour chaque mort Scitopolien et Amphisois, mais il avait tenu à offrir des fleurs et à embellir la sépulture du héros qui avait sauvé son fils.
Dernièrement, il s’était rendu compte qu’il était incapable de jeter un sort simple. Le Seigneur de Zirconie avait tenté de nouvelles fois, en vain. Il fallait se rendre à l’évidence, Kereb lui avait retiré ses pouvoirs. Kereb était un dieu capricieux qui ne donnait jamais le plein potentiel à ses disciples. Fardall décida donc qu’il se tournerait vers le métier des armes à part entière, et en lui vivrait la flamme de l’honneur. D’ailleurs, Kereb ne représentait pas le panthéon du bien, mais le panthéon neutre.
La gorge nouée, il alla s’asseoir sur les bancs de la cale et pour oublier que son fils était repartit pour Zircondal, retrouver sa mère, le Seigneur se mit à ramer de toutes ses forces avec le reste du contingent. Le vent soufflait tranquillement dans la grand-voile, alors que le timonier évitait les cailloux océaniques.
- Mirtre en vue ! annonça la vigie.
Sur le pont, assis près du bastingage, Fardall réfléchissait à ces dernières semaines. Il revenait à peine de la Guerre portée jusqu’au cœur de l’Autre Empire et qui avait valu une victoire, qui n’en était pas une, tout être sensé pouvait le deviner en voyant la quantité de sang ami versé pour conquérir cette terre ne recelant aucune richesse extraordinaire.
- Timonier, la barre à tribord , cria le capitaine, alors que le navire évitait de juste un rocher imposant, dissimulé sous les flots.
Le capitaine Karn, un elfe recueillit donnait ainsi ses ordres depuis sa table, ensevelie sous les cartes qui menaçaient de s’envoler à tout moment. Le Seigneur le connaissait bien, il était le chef du petit contingent de marin zirconien qui avait servie durant la Seconde Croisade Impériale. Après la guerre, un vrai génocide humain, Fardall avait demandé au Maître de l’Escadre de Gargath de lui confier ce navire, qui n’était pas le plus puissant, ni le plus imposant de sa flotte. Mais durant la batailles des îles Armagnans, l’homme avait servi sur ce bateau, le Nid de l’Aiglon, qui fort comme Midon, lui même, avait résisté à tout les combats malgré les vicieux stratagèmes de l’ennemi.
Fardall songea à ses opinion. Il n’avait jamais vraiment souhaité porter la guerre en Outre-Mer même si l’idée lui avait naguère effleuré l’esprit. Pourtant, on apprit, quelques jours seulement après le débarquement d’Argostole que l’Impératrice Évalia avait ét. Poignardée alors qu’elle partait se réfugier dans les Glaces Nanesques, dans les Montagnes des Neiges Éternelles.
Évidemment, le Fondateur du Protectorat Impérial soupçonna immédiatement le Patriarche Enguerrand qui avait sûrement du faire avorter le plan de l’exil afin de se débarrasser de l’héritière d’Harosheth et de son époux afin d’obtenir l’entier bénéfice de l’héritage impérial et de se faire couronner contre toute volonté alors que tous ceux qui auraient pu s’y opposer étaient au combat. Troublés par les événements, il avait ordonné de poursuivre la reconquête, un succès d’ailleurs, mais qui maintenant lui semblait un véritable échec. Il aurait dû retourner dans la capitale afin de confronter l’Usurpateur comme il l’appelait désormais. Sa décision lui avait coûté le soutien des autres. Facilement influencé par l’Usurpateur, les généraux impériaux, qui entre temps avaient reformés l’armée. Il ne pouvait plus s’opposer, Et encore sous le choc des événements successif, le Maître des Croisés avait été assez naïf pour envoyer les Armées Divines avec les troupes impériales. Il avait combattu en Outre-Mer et son armée avait même vaincu les troupes du Conquérant Elekonrah après un dur siège de sa forteresse.
Sa stupidité flagrante avait un peu amoindrie par sa décision de n’emmener qu’une moitié des Armées Divines. Ce qui ne soulageait pas plus sa conscience et ne l’empêchait pas de pleurer avec son fils tous les jours et toutes les nuits les morts de ceux qui avaient mis sa confiance en lui alors qu’il avait servi un ignoble tyran.
Un grand soupir sortit de sa gorge lorsqu’il pensa à Faraël. Les yeux rouges, il repensa au moment où son fils avait failli être égorgé alors qu’il affrontait un des capitaines ennemis. Seul le sacrifice d’un soldat d’Opselimbe lui avait valu la vie sauve. Fardall avait fait ériger une tombe pour chaque mort Scitopolien et Amphisois, mais il avait tenu à offrir des fleurs et à embellir la sépulture du héros qui avait sauvé son fils.
Dernièrement, il s’était rendu compte qu’il était incapable de jeter un sort simple. Le Seigneur de Zirconie avait tenté de nouvelles fois, en vain. Il fallait se rendre à l’évidence, Kereb lui avait retiré ses pouvoirs. Kereb était un dieu capricieux qui ne donnait jamais le plein potentiel à ses disciples. Fardall décida donc qu’il se tournerait vers le métier des armes à part entière, et en lui vivrait la flamme de l’honneur. D’ailleurs, Kereb ne représentait pas le panthéon du bien, mais le panthéon neutre.
La gorge nouée, il alla s’asseoir sur les bancs de la cale et pour oublier que son fils était repartit pour Zircondal, retrouver sa mère, le Seigneur se mit à ramer de toutes ses forces avec le reste du contingent. Le vent soufflait tranquillement dans la grand-voile, alors que le timonier évitait les cailloux océaniques.
- Mirtre en vue ! annonça la vigie.