La grande résidence de la famille Ianoss, située un peu à l'écart du port, apparaissait comme une bâtisse d'une taille intéressante, à l'architecture légère malgré les deux étages. La majorité des fenêtres possédaient des persiennes, filtrant agréablement les rayons solaires. Ces dernières s'ouvrant sur la rue, seule la luminosité se propageait à l'intérieur de la maison. Les rayons restaient sagement à l'extérieur. Non seulement ce procédé permettait de conserver une température agréablement fraiche au sein du bâtiment, mais ça lui apportait une douce lumière, propice à la détente, rendant l'atmosphère plus légère.
Dans le hall d'entrée trônait fièrement une fontaine aux eaux claires. Le doux glougloutement résonnait paisiblement au milieu des mosaïques multicolores tapissant le sol et les murs. Quelques tapis recouvraient le sol. Une fois le hall dépassé, on tombait sur un couloir aux murs couverts de tentures représentant des scènes en extérieur aux couleurs chatoyantes. Différentes portes donnant accès à différentes parties de la maison s’ouvraient le long du couloir. Le couloir s’ouvrait par l’intermédiaire de deux arches découpées en son flanc sur une petite cour intérieur.
Envahie de plantes tropicales luxuriantes, arrosée par une fontaine aux allures de cascade, la cour se révélait le cœur de la maison. La ceinturant, créatrice d’ombre, une galerie couverte permettait d’en profiter malgré les intempéries –heureusement fort rares à Ald’Rhune-.
Montée sur deux étages, le rez-de-chaussée accueillant les salles de vie principales, la maison disposait de vastes chambres au premier. Ces dernières comptaient en leur sein quelques magnifiques pièces spécifique, telles que le bureau de monsieur le comte ou encore le salon turquoise –hébergeant entre autre un piano à queue d’une grande valeur- . Il va de soi que la salle d’eau se trouvait au rez-de-chaussée…
Le dernier étage n’abritait que deux pièces : une salle reconvertie en observatoire d’astronomie –comptant un nombre impressionnant d’instruments étranges-, et la chambre d’Hélèna. Cette dernière donnant bien entendu sur la cour intérieure.
C’est donc face au bâtiment abritant la famille de la maitresse de Méthone que Nolan Gilford avait amené son illustre compagnon. Oh, ils n’avaient pas fait long trajet, la demeure des Ianoss étant distante du comptoir de la CMA d’à peine un ou deux kilomètres… La bâtisse, surplombant une petite place construite en terrasse donnant sur le port, paraissait endormie au milieu de ses semblables. Quelques enfants jouaient sur la place, ombragée par un vieux chêne, sous l’œil distrait de quelques vieillards profitant du soleil sur un banc. Des lierres et de la vigne grimpante décoraient harmonieusement la façade, lui conférant une couleur du plus bel effet. Le lieu en lui-même respirait la paix de la douceur de vivre. Rien d’étonnant lorsque l’on connaissait un tant soit peu l’étrange comtesse d’Ald’Rhune…
-Nous y sommes, seigneur Irvin. Le secrétaire poussa la porte d’entrée et pénétra dans le hall, accompagné par l’elfe de Maon. Un domestique les salua et proposa son aide aux deux nouveaux arrivants :
-Peut-tu annoncer à mademoiselle Hélèna que le seigneur Irvin, palatin de Maon, l’attend, s’il te plait ?
-Tout de suite, monsieur Gilford.
Le serviteur disparut prestement dans l’escalier en colimaçon formant l’un des angles de la maison…
-Mademoiselle Hélèna ?
-Oui, Jarrow ?
-Le seigneur Irvin, palatin de Maon, est arrivé et attend dans le hall.
-Oh !? J’arrive au plus vite, je vous rejoins dans la cour !
Hélèna achevait tout juste de boucler sa malle de voyage. Objet indispensable lors d’un voyage de longue durée, à plus forte raison à bord d’un navire, cette malle noire en teck verni, renforcée aux coins par des plaquettes de métal avait déjà vu du pays. A l’intérieur, tout le nécessaire –et même parfois un peu plus- pour vivre, se nettoyer et se vêtir convenablement pendant plusieurs semaines, voir quelques mois.
Il ne restait donc plus qu’à la descendre et l’acheminer jusqu’à la Hylvië, frégate consulaire qui accueillerait une fois de plus Hélèna. durant ses périples autour du monde connu.
C’est dans une tunique légèrement volante en lin bleu clair surmontée d’une écharpe de soie un peu plus foncée que la comtesse descendit les escaliers à la rencontre de son ami et allié.
Hélèna apparut dans la galerie ceinturant la cour. Babka contemplait l’étrange jungle miniature au son cristallin de l’eau claire émanant la fontaine/cascade. Flottant presque au dessus du sol tant sa démarche était furtive, Hélèna surprit son ami aux oreilles pointues en déposant furtivement sur sa joue gauche un délicat baiser de bienvenue. Lesdites oreilles se mirent à rosir. Tandis que Babka, se remettant de sa surprise, se tourna vers son interlocutrice.
-Soit le bienvenu chez moi, Babka.
Dans le hall d'entrée trônait fièrement une fontaine aux eaux claires. Le doux glougloutement résonnait paisiblement au milieu des mosaïques multicolores tapissant le sol et les murs. Quelques tapis recouvraient le sol. Une fois le hall dépassé, on tombait sur un couloir aux murs couverts de tentures représentant des scènes en extérieur aux couleurs chatoyantes. Différentes portes donnant accès à différentes parties de la maison s’ouvraient le long du couloir. Le couloir s’ouvrait par l’intermédiaire de deux arches découpées en son flanc sur une petite cour intérieur.
Envahie de plantes tropicales luxuriantes, arrosée par une fontaine aux allures de cascade, la cour se révélait le cœur de la maison. La ceinturant, créatrice d’ombre, une galerie couverte permettait d’en profiter malgré les intempéries –heureusement fort rares à Ald’Rhune-.
Montée sur deux étages, le rez-de-chaussée accueillant les salles de vie principales, la maison disposait de vastes chambres au premier. Ces dernières comptaient en leur sein quelques magnifiques pièces spécifique, telles que le bureau de monsieur le comte ou encore le salon turquoise –hébergeant entre autre un piano à queue d’une grande valeur- . Il va de soi que la salle d’eau se trouvait au rez-de-chaussée…
Le dernier étage n’abritait que deux pièces : une salle reconvertie en observatoire d’astronomie –comptant un nombre impressionnant d’instruments étranges-, et la chambre d’Hélèna. Cette dernière donnant bien entendu sur la cour intérieure.
C’est donc face au bâtiment abritant la famille de la maitresse de Méthone que Nolan Gilford avait amené son illustre compagnon. Oh, ils n’avaient pas fait long trajet, la demeure des Ianoss étant distante du comptoir de la CMA d’à peine un ou deux kilomètres… La bâtisse, surplombant une petite place construite en terrasse donnant sur le port, paraissait endormie au milieu de ses semblables. Quelques enfants jouaient sur la place, ombragée par un vieux chêne, sous l’œil distrait de quelques vieillards profitant du soleil sur un banc. Des lierres et de la vigne grimpante décoraient harmonieusement la façade, lui conférant une couleur du plus bel effet. Le lieu en lui-même respirait la paix de la douceur de vivre. Rien d’étonnant lorsque l’on connaissait un tant soit peu l’étrange comtesse d’Ald’Rhune…
-Nous y sommes, seigneur Irvin. Le secrétaire poussa la porte d’entrée et pénétra dans le hall, accompagné par l’elfe de Maon. Un domestique les salua et proposa son aide aux deux nouveaux arrivants :
-Peut-tu annoncer à mademoiselle Hélèna que le seigneur Irvin, palatin de Maon, l’attend, s’il te plait ?
-Tout de suite, monsieur Gilford.
Le serviteur disparut prestement dans l’escalier en colimaçon formant l’un des angles de la maison…
-Mademoiselle Hélèna ?
-Oui, Jarrow ?
-Le seigneur Irvin, palatin de Maon, est arrivé et attend dans le hall.
-Oh !? J’arrive au plus vite, je vous rejoins dans la cour !
Hélèna achevait tout juste de boucler sa malle de voyage. Objet indispensable lors d’un voyage de longue durée, à plus forte raison à bord d’un navire, cette malle noire en teck verni, renforcée aux coins par des plaquettes de métal avait déjà vu du pays. A l’intérieur, tout le nécessaire –et même parfois un peu plus- pour vivre, se nettoyer et se vêtir convenablement pendant plusieurs semaines, voir quelques mois.
Il ne restait donc plus qu’à la descendre et l’acheminer jusqu’à la Hylvië, frégate consulaire qui accueillerait une fois de plus Hélèna. durant ses périples autour du monde connu.
C’est dans une tunique légèrement volante en lin bleu clair surmontée d’une écharpe de soie un peu plus foncée que la comtesse descendit les escaliers à la rencontre de son ami et allié.
Hélèna apparut dans la galerie ceinturant la cour. Babka contemplait l’étrange jungle miniature au son cristallin de l’eau claire émanant la fontaine/cascade. Flottant presque au dessus du sol tant sa démarche était furtive, Hélèna surprit son ami aux oreilles pointues en déposant furtivement sur sa joue gauche un délicat baiser de bienvenue. Lesdites oreilles se mirent à rosir. Tandis que Babka, se remettant de sa surprise, se tourna vers son interlocutrice.
-Soit le bienvenu chez moi, Babka.