Le Monde de Kalamaï
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Contrairement à ce que beaucoup pensent, la comtesse Hélèna Ianoss n’est nullement maitresse de la ville d’Ald’Rhune. Elle n’a pour ainsi dire aucun pouvoir décisionnel au sein de la Cité et de ses territoires, ce pouvoir restant entre les mains du Basileus, du Conseil de la ville et du Contarque. On s’accorde d’ailleurs à dire que le chef de la Cité est le Basileus, même si l’aspect militaire est quasi-exclusivement entre les mains du Contarque, lesquels travaillent de concert au bien être de leurs concitoyens.
Ce que l’on sait moins, c’est que la comtesse est officiellement conseillère d’honneur du Conseil de la Cité. Lorsque sa voix résonne sous la coupole du Palais d’Ald’Rhune, on l’écoute avec attention, sa sagesse et sa clairvoyance ayant déjà fait ses preuves en faveur des Ald’Rhunais. Et depuis son accession au palatinat, cette tendance s’est renforcée…
En étant la seule ambassadrice d’Ald’Rhune, elle est une, si ce n’est la pièce maitresse du jeu diplomatique Ald’Rhunais. Place qui lui vaut l’écoute et le soutien du Basileus et du Contarque, en plus de leur confiance respective.

La calèche officielle les amena au port par l’une des grandes artères de la Cité. Mais au lieu d’obliquer vers le port de commerce, concentré au nord de la ville, l’équipage prit au sud, en direction du quartier militaire, au pied des hauts contreforts constituants la base du Palais. A ses pieds, les chantiers navals militaires, l’Arsenal et les quais dédiés à la Flotte. Ces derniers accueillaient une multitude de navires de toute taille et de type divers, allant du ravitailleur à la frégate, de l’aviso au chaland de débarquement.

C’est au quai 11 qu’attendait l’un des fleurons de la marine Ald’Rhunaise : la frégate Hylvië. A l’origine destinée à l’intervention rapide et au raid naval, cet élégant bâtiment avait été réarmé en navire consulaire à la demande du Contarque pour le transport de hauts dignitaires alors même qu’il se trouvait encore en construction. Puis, le navire avait été prêté à la comtesse Ianoss pour l’accompagner dans ses voyages officiels aux quatre coins de Kalamaï. Maintenant un peu dépassée par rapport aux nouveaux navires sortant des chantiers tout proches, cette belle frégate bénéficiait néanmoins d’une voilure plus proche des navires de course que des navires de combat standard impériaux. Spécialement améliorée pour la vitesse, la Hylvië n’en restait pas moins apte à se défendre avec succès. Sa coque doublée de cuivre et disposant d’un escadron d’élite d’Infanterie de Marine à son bord, la frégate répondait parfaitement à son impératif sécurité de ses passagers, faisant d’elle le moyen le plus sûr, le plus rapide et le plus confortable de voyager à Kalamaï –selon les dires de ses concepteurs-. La vérité ne devait pas être loin de cet avis un tantinet présomptueux.

Babka pu profiter de la complexité des voilures des puissants navires de la Flotte de combat de la Cité lorsque la calèche atteignit le quai n°11. Ce n’est qu’après qu’il vit un petit homme un peu rondouillet discuter avec un grand homme aux cheveux grisonnants portant une rapière à la ceinture au milieu des soldats d’Infanterie de Marine au garde-à-vous. Le petit portait des vêtements faits d’étoffes rares et couteuses, formant une série de plis calculés et sensés affiner sa silhouette. Le second, le grand, portait un uniforme d’officier supérieur. Le nombre de gallons à ses épaulettes indiquait clairement un grand chef militaire.
Hélèna et Babka quittèrent la calèche pour rejoindre les deux hommes. Le cochet se chargea de descendre la malle de teck, non sans mal. Il fut rejoint par deux solides matelots de la frégate Aldebarh qui l’aidèrent dans sa tâche.
A l’approche de la comtesse, les deux hommes interrompirent leur conversation et se tournèrent vers elle :
-Ma chère ! Vos navires vous attendent !
-Merci, Basileus. Permettez-moi de vous présenter le seigneur Babka, palatin de Maon.
Le Basileus et le Contarque s’inclinèrent devant l’elfe.
-Les dignitaires de l’Empereur sont les bienvenus à Ald’Rhune, seigneur Babka. Je suis le Contarquos de la Cité. Voici mon collègue le Basileus.
-Enchanté de faire votre connaissance, seigneur Babka.
-Comtesse, la frégate Aldebarh et l’aviso Sygvenn formeront votre escorte. Le capitaine de la Hylvië, François De Jolett, sera le chef d’escadre. Sous vos ordres ont été placés 110 soldats de l’Infanterie de Marine, en plus des équipages des navires. L’escouade Delta chargée de votre sécurité est déjà à bord. De Jolett vous fera un topo sur le trajet aller-retour.
-Bien, Contarquos.
En prononçant ces mots, la comtesse s’inclina légèrement devant le chef militaire de la Cité, ce qui étonna un peu son compagnon de voyage. Il va sans dire que le Contarque ne s’adressait pas à la palatine mais bien à l’ambassadrice lors de ces dernières paroles. Il ne faisait que lui confier la vie des équipages de ces trois navires…
-Comtesse, seigneur Babka, au nom de l’Empire et au nom de notre Cité, je vous souhaite bonne chance. Le Contarque effectua un salut militaire avant de les quitter.
Le Basileus glissa au passage :
-Bonne chance aussi…Et revenez nous en vie, Hélèna…

Et il prit également congé des deux dignitaires impériaux, les laissant face à la frégate consulaire…


descriptionLe port militaire [Accès restreint] EmptyLe hasard des choses...

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[Le hasard des choses...]


Une nouvelle journée commençait pour le jeune Dimitri. Il s'était levé en même temps que le soleil emplissait sa chambre par la fenêtre donnant sur la rue, s'infiltrant à travers les volets. Il avait bien dormi.
Une nouvelle journée de dur labeur aux chantiers naval d'Ald'Rhune s'annonçait. Sous un temps heureusement clément, d'ailleurs. Dimitri y occupait un poste d'architecte de marine sur de petits navires commerciaux. Son rôle se bornait à effectuer les vérifications d'usage lors des différents carénages. Il ordonnait aussi la réparation de ce qu'il semblait être endommagé ou pouvait être modifié en faveur du navire.
Il aimait bien son travail, là n'était pas la question. Seulement, ce n'était pas exactement ce qu'il voulait faire. Lui, il avait toujours voulu fabriquer les fiers navires de guerre, fins et élancés, portant l'effroi dans le coeur de leurs adversaires et le soulagement dans celui de leurs alliés. De vrai marcheurs, taillés pour le combat en tout temps. De vrai navires.
Non pas que les navires commerciaux d'Ald'Rhune ne soient que des coquilles de noix. Non, assurément non. Mais la seule perspective qui s'offrait à eux étaient le transport de marchandises jusqu'à la fin de leur vie. Ils les fallaient rapide, vaste et endurant. Rien à voir avec l'agilité, la puissance de feu ou encore la vitesse de pointe requise en combat naval. Les navires différaient grandement en terme de conception suivant leur mission d'origine.

Dimitri achevait de se préparer. Il avait revêtu une tunique ordinaire sur lequel il avait posé sa veste de toile. Le vent se faisait parfois frais malgré le soleil de Prévèze. Surtout dans les docks lors de l'examen des coques humides.
Il sortit de sa demeure, prit soin de la fermer à clef et prit la direction du chantier civil.
Son trajet le faisait passer invariablement par la Grande Place, lieu incontournable pour tout marchand. On pouvait y acheter de tout les produits. Certains venant parfois de très loin, comme les épices et essences de bois rares d'Outre-mer ou les produits de Naxopole. C'était sur le marché que l'on pouvait s'assurer de la richesse de la ville et de ses marchands. Les senteurs exotiques assaillaient l'architecte chaque jour avec toujours autant d'enchantement. Il ne se lassait pas d'humer toutes ces odeurs grisantes, en découvrant de nouvelles à l'occasion.
Parmi ses habitudes, il avait celle de toujours acheter un pain au miel à l'un des artisans boulanger de la Grand Place. Pain qu'il accompagnait d'une pomme et d'un peu de lait acheté au stand voisin de celui du boulanger. Il mangeait ainsi sur le chemin, ou si le temps ne se révélait pas suffisamment clément, dans son bureau aux chantiers.

Alors qu'il achevait sa pomme, il arriva devant les barrières du chantier naval civil d'Ald'Rhune, en avance comme à son habitude. Le gardien le salua. Dimitri lui rendit son salut avec un sourire. Une fois dans l'enceinte des chantiers, il prit la direction de son bureau, situé dans l'un des bâtiments administratifs construit à côté des cales sèches.
Il entra à l'intérieur, salua la jeune femme chargée des accueils et monta directement à son bureau par l'escalier de bois blanc en colimaçon situé dans le coin gauche du hall, face à la porte. C'est par ce moyen qu'il rejoignit le second étage, où se trouvait son bureau.

Passant la porte de son bureau, il eut la surprise de voir deux hommes contemplant la vue depuis l'une des fenêtres à petits carreaux donnant sur les docks.
-Mais qu'est-ce que...
-Ah, bonjour, monsieur Vaneff. Nous vous attendions.
-Qu'est ce que vous faites dans mon bureau?
-Nous admirions la vue.
Répondit le second des deux hommes.
-Nous voulions surtout vous parler.
Reprit le premier. Avez-vous un peu de votre temps à nous accorder? C'est de la plus haute importance.
-Ah...bon, puisque vous êtes là, allez-y.
-Très bien.
Les deux hommes se tinrent devant Dimitri, reprenant un air sérieux et plus "officiel".
-Nous travaillons tous les deux au chantiers navals militaires de notre Cité.
Commença le premier.
-Nous savons que vous avez déposé au Palais il y a quelques jours les plans grossiers d'un nouveau navire de combat révolutionnaire.
-Ces plans ont suscités un vif intérêt auprès du Contarquos, sachez-le. Il nous a donc chargé, avec l'accord du Basileus, de vous proposer de rejoindre nos bureaux d'étude afin d'y poursuivre votre travail sur ces plans.


Dimitri resta un moment sans mot dire. Il dessinait en effet des plans de navires, tous plus complexes les uns que les autres, mais jamais ne les avait-il présenté à une quelconque autorité. A l'exception de sa dernière création, qu'il avait été porter au bureau de l'équipement militaire, au Palais de la ville. C'était il y a deux jours. Et c'était en l'espace de ces deux jours que ses plans avaient été déchiffrés, étudiés et soumis aux plus hautes autorités de la ville. La vitesse avec laquelle tout ça avait été diligenté l'étonna un peu plus.
-Vous...vous vous moquez de moi?
-Non, monsieur Vaneff. Votre projet à réellement intéressé le Contarquos.
-Mais... rejoindre les chantiers militaires...et mon travail, ici?
-Vous serez officiellement muté aux chantiers militaires et placé au secret. Votre paye sera doublée et vous bénéficierez des avantages offerts aux architectes et ingénieurs de la Flotte. Vous serez remplacé ici par quelqu'un d'autre, qui reprendra votre travail et l'assurera à votre place.
-Qu'en dîtes-vous?
-Euh...et bien...d'accord, je prend la place. Quand commence-t-on?
-Dès maintenant, cher collègue.
-Et mes affaires?
-On se chargera de vous les apporter, ne vous en faites pas pour l'intendance. Allez, suivez-nous, on vous y conduit. A propos, je me nomme Jean-Yves De Beauprès et voici Nicolas Lavergue.
-Enchanté.

descriptionLe port militaire [Accès restreint] EmptyRe: Le port militaire [Accès restreint]

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Presque une semaine s'était écoulée depuis que Dimitri travaillait au port militaire.
Si on lui avait dit qu'il fabriquerait des navires de guerre un jour, il ne l'aurait jamais cru. Et si en plus on lui avait dit qu'il serait chef du projet le plus ambitieux qu'avaient connus les chantiers Ald'Rhunais depuis leur création, il aurait sombré dans l'inconscience.
Et pourtant tel était le cas.
Dimitri se trouvait actuellement sur le projet de construction du plus grand et du plus puissant bâtiment qui porterait les couleurs de la cité. Un navire dont les dimensions et l'armement laisserait songeur toute flotte osant défier l'hégémonie navale Ald'Rhunaise.

Depuis qu'il avait initié ce projet, il n'avait quitté son bureau d'étude que pour aller se reposer quelques heures dans son nouveau logement, au sein des chantiers militaires. L'ensemble des architectes et ingénieurs des chantiers y avaient leurs quartiers.
Cette cadence d'enfer lui avait permis de finir les grandes lignes des plans de son futur navire. Les grandes lignes, seulement. Ainsi les plans des coques étaient-ils complètement achevés. Des coques? Son navire se révélait en posséder trois. Une structure qui sembla bien étrange aux architectes le secondant.
Mais quand bien même la structure du bâtiment surprenait, sa taille assénait un second choc. Jusqu'à présent, les plus grands navires de guerre que possédait Ald'Rhune étaient les croiseurs. De grands navires de 80m spécialisés dans les attaques mer/terre et le combat en mer. Une version d'une plus vaste dimension des frégates multi-rôles.
Mais ce navire-ci devait faire dans les 110m! Une abomination pour les spécialistes de la construction navale réuni aux bureaux d'étude de la Flotte.
Jusqu'à présent, les navires Ald'Rhunais avaient toujours comptés sur la vitesse et la manœuvrabilité pour accomplir leurs objectifs.
Mais l'avènement d'un géant des mers comme ce monstre de 110m de long et de presque 60m de large risquait de devoir revoir une part de la stratégie navale Ald'Rhunaise. Même si sa vitesse devrait être, selon les prévisions de Dimitri, respectable, sa manœuvrabilité n'en resterait pas moins problématique. Hors de question d'effectuer des manoeuvres d'évitement complexes. Le navire n'y arriverait tout simplement pas. Il lui faudrait une large surface pour effectuer un demi-tour.
Toutefois, sa taille serait aussi un grand atout: son armement défensif n'en serait que renforcé. Le nombre de soldats embarqués, destinés à interdire toute tentative d'abordage, pourrait être presque doublé par rapport aux croiseurs. En outre, l'armement principal constituerait une raison suffisante pour n'importe quel capitaine de navire d'éviter de ses frotter à ce navire. Mais mis à part ses propres caractéristiques nautiques, offensive et défensive, il faudrait très certainement un petit nombre de navires en protection de ce monstre naviguant.

Dimitri se retrouvait donc une fois de plus devant sa table à dessin, à tracer des vues de son futur chef-d'oeuvre.
Après avoir passé près de 5h à travailler sans s'arrêter, l'ald'rhunais décida de faire une pause. Ses collègues avaient été se coucher bien plus tôt. De fait, il était 3h du matin et la lune entamée en son premier quartier laissait les bâtiments de la cité endormie se draper de sa lumière bleutée.
Dimitri s'étira et se leva en direction de la fenêtre.
Il contempla la lune, haute, sereine dans le ciel étoilé.
Un bruissement de papier le tira de sa contemplation. Il se retourna et s'aperçut qu'il n'était pas seul à travailler si tard. A l'autre bout du bureau d'étude, un jeune homme griffonnait des séries de calculs sur une large quantité de feuilles blanches, accompagnant le tout de schémas et de dessins explicatifs.
On avait appris à Dimitri que ce jeune ingénieur était originaire de Thassopole. Et qu'il avait pour mission de créer le plus grand navire du monde. Un concurrent, somme toute. Mais un concurrent qui travaillait dans le même bureau que lui, avec le même matériel et disposant des mêmes possibilités de création.
L'architecte naval aurait aimé voir ce que faisait l'ingénieur Thassopolien, mais ce dernier conservait jalousement ses travaux. Aussi n'avait-il pas jugé intéressant d'entretenir des relations étroites avec ce dernier.

Dimitri fit quelques pas vers une table comportant un petit réchaud à huile et une casserole d'eau. Il alluma le réchaud et y posa la casserole. Saisissant une théière, il y versa quelques feuilles de thé hachées sorties d'une boite de fer blanc et attendit que l'eau chauffe.
Il trouva à côté du réchaud quelques tranches d'un cake aux fruits confits. Il se saisit d'une part et y mordit à pleine dent...

Une fois l'eau à température, l'architecte la versa à son tour dans la théière et laissa infuser. Il se servit ensuite une large tasse de ce liquide brulant aux teintes de miel en usant d'une petite passoire. Il y a ajouta alors une rondelle de citron et un peu de miel. La cuillère fut ensuite longuement remuée pour en homogénéiser le goût.
Prenant une seconde part de cake, Dimitri rejoignit sa table. Se posant sur sa chaise, il la tourna en direction de la fenêtre et profita allègrement de sa pause bien méritée en buvant une gorgée du contenu de sa tasse...

descriptionLe port militaire [Accès restreint] EmptyRe: Le port militaire [Accès restreint]

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Stewart Piers n’était pas le genre d’homme qui passait inaperçu. Il avait ce qu’on pourrait appeler une apparence excentrique .Ces cheveux dépeignés partaient dans tous les sens, il était toujours vétu de vêtements colorés et des petites lunettes trônaient sur son nez. Mais cette apparence étrange cachait un ingénieur d’excellence. Car c’était l’ingénieur Piers qui avait mis au point les machines de guerres de la Garde Républicaine. Ce talentueux technicien s’était fixé un incroyable défi bâtir un navire gigantesque. Le plus grand au monde. Par ambition ? Par amour du gigantisme ? Par pur plaisir intellectuel seulement. Un défi fixé par lui-même .Il ne servait les intérêts de la république que parce que celle-ci lui offrait l’argent et le matériel nécessaire à ses recherches. Après le départ du général Konk et de ses « brutes » en armure blanche comme il les appelait, l’ingénieur avait consacré la majorité de son temps et de son énergie à dessiner les plans du navire. Le monstre devait mesurer dans les 130 mètres, un véritable géant des mers. Mais un tel mastodonte était véritablement peu maniable. Il lui faudrait une marge de manœuvre immense et une surface de voilures impressionnantes, il avait prévu 4 mats. De plus vue la taille du navire le poids allez s’avérait problématiques, plus il serait important plus la vitesse du navire en serait réduite. La dessus l’ingénieur eut une idée fantastique, il allait réduire le poids de l’armement .Il allait mettre au point une baliste beaucoup plus légère, celle-ci servirait à équiper son navire. En grand amateur et grand spécialistes de ses engins il désirait en équiper l’intégralité de son navire, il avait en prévu divers types, des plus petites rechargeable rapidement, pour s’occuper des membres d’équipages, des plus grandes pour endommager les navires ennemis.
Il leva la tête, il faisait nuit, il s’était tellement laisser absorber par son travail qu’il n’avait pas vu la nuit tombé. Son bureau était dans un état catastrophique des feuilles était éparpillés autant sur la table que sur le sol, des boulettes de papier froissés jonchaient le sol. Il regarda la pièce, son homologue était assis à son bureau regardant par la fenêtre. Il l’interpella :

Hum excusez moi voila déjà un certain temps que nous travaillons dans la même pièce et nous n’avons même pas fait connaissance il me semble que nous travaillons sur des projets similaires vous et moi. Bon mon nom est Stewart, Stewart Piers d’Anaphe ravi de faire votre connaisance Monsieur ?

Il lui tendit la main de manière amicale

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-Hum excusez moi voila déjà un certain temps que nous travaillons dans la même pièce et nous n’avons même pas fait connaissance il me semble que nous travaillons sur des projets similaires vous et moi. Bon mon nom est Stewart, Stewart Piers d’Anaphe ravi de faire votre connaisance Monsieur ?

Dimitri se retourna, un peu surpris par l'envie soudaine de nouer contact. Il attrapa rapidement la main tendue et la serra.
-Monsieur Vaneff, Dimitri Vaneff. Mes amis m'appellent Dimitri.
L'Ald'Rhunais posa sa tasse sur la tablette de sa table à dessin.
-Votre projet avance-t-il bien, Stewart? Vous vous familiarisez avec le matériel local?
Revenant à ses propres plans l'espace d'un instant, Dimitri se rappela que le Thassopolien n'avait pas forcément ses compétences en matière de construction navale.
-Vous voulez faire le plus grand navire jamais conçu, c'est bien ça? On m'a dit que vous vouliez le faire de plus de 120m de long... Excusez ma question, mais avez-vous déjà "fabriqué" des navires avant aujourd'hui? Non pas que je doute de vos capacités, mais créer une coque est déjà dur en soi. Alors en faire une de grande dimension, je ne vous en parle pas...
Dimitri se leva de sa chaise, fit quelques pas et en attrapa une seconde qu'il plaça à proximité de son confrère.
-On sera un peu mieux pour parler. Du thé peut être? L'eau est encore chaude.
L'architecte se rassit et reprit sa tasse en main, en attendant la réponse de Stewart.

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On sera un peu mieux pour parler. Du thé peut être? L'eau est encore chaude.
Volontiers Monsieur Vaneff volontiers.

L'ingénieur prévézien lui tendis alors une tasse.Stewart s'assis sur la chaise que lui avait tendu son collègue,si on pouvait l'appelle ainsi.Il but quelque gorgée de thé puis reposant la tasse sur la table,il dis.

Mon projet avance convenablement merci j'espère que le votre avance aussi bien. Quand à votre matériel je dois vous l'avouer je ne pouvais rêver mieux.Pour une fois cette brute d'inquisiteur a eu une idée brillante.Cette cité est vraiment en avance sur tout l'empire en matière de construction naval.Comme vous le faite si bien remarquez je désire en effet construire le plus grand navire au monde,c'est un défi que je me suis lancé ,et j'aimerais bien y parvenir.Vous marquez aussi un point ,je n'ai jamais construit de navire auparavant,ma spécialité se sont les machines de combats,les balistes en particuliers.L'armée de Thassopole m'as acheté mes machines à prix d'or.Enfin je m'égare ,vu mon manque d'expérience dans le domaine,voudriez vous jeter un coup d'oeil à mes plans.Sa ne plairait pas à l'inquisiteur mais bon il ne le sera jamais. Et après tout je suis ici pour apprendre.

Il parlait d'un ton gai,il était au ange.Il avait en face de lui ,un homme qui semblait être un grand spécialiste en matière de navire,un véritable puits de savoir.Et comme le répéter souvent l'ingénieur Piers le savoir fait mon plaisir.Il attendis la réponse du prévézien regardant la baie d'Ald'rhune par delà la fenêtre

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Dimitri accepta bien entendu d'aider le jeune ingénieur Thassopolien.
Ils passèrent le restant de la nuit côte à côte devant la planche à dessin de l'ingénieur, à modifier les plans en vue de les rendre réalisables.
Et à dire vrai, il passèrent toutes les nuits à travailler ensemble sur leurs projets respectifs. Pour l'occasion, ils avaient ramenés leurs tables près des fenêtres, leur offrant un meilleur cadre de travail.
Au fil des jours, les plans des deux navires géants s'étoffèrent. Celui de l'ingénieur Piers modifié par les soins de Dimitri afin d'en optimiser la future marche. Les mats durent modifiés, certaines voiles retirées, d'autres déplacées. L'architecte Ald'Rhunais dévoila une part de son immense talent en matière de mature et de voilure, offrant ainsi au futur vaisseau Thassopolien des performances appréciables.

De son côté, Dimitri avançait somme toute plutôt bien dans le dessin de ses propres plans. Son navire, long de 110 mètres, devait au final comporter 3 coques reliées entre elles par un pont monté sur amortisseurs hydrauliques. Pour la plupart des collègues du jeune et ambitieux concepteur, ce système et cette configuration ne faisait qu'alourdir un navire qui aurait déjà du mal à se déplacer...
Mais le futur armement du navire nécessitait cela à plus d'un titre.
Dimitri prit comme configuration motrice une mature à trois mâts géants de 60, 70 et 60 mètres de haut. Et afin d'obtenir le plus de place possible, les trois mâts seraient répartis sur l'avant de la coque principale, laissant le vaste pont arrière où seraient installés les armes principales de ce navire. C'est qu'il en fallait, de la place, pour y installer ce à quoi il pensait...

Sur ce pont long de près de 50 mètres courant d'un bord à l'autre du navire, deux cercles d'une vingtaine de mètre de diamètre symbolisait l'emplacement des armes. Un dôme de toile pouvait être déployé au dessus de chacun de ces deux cercles. Il suffisait de prendre l'un des arceaux métalliques encastré dans le tracé (du côté de la coque principale) du cercle, de le soulever, et de l'accrocher de l'autre côté du cercle (du côté de la coque extérieur). Ce faisant, il tirerait derrière lui une vaste toile qu'une armature métallique (rangée là où se trouvait l'arceau) maintiendrait au dessus de l'équipement militaire et de ses servants.

Chose inhabituelle, la passerelle de commandement de ce navire se trouverait en son milieu, à la jointure entre la zone des mâts et le pont arrière. Le capitaine y trouverait sa barre, tandis que les commandeurs de tir y trouverait un point proche des armes et surélevé, leur donnant le point de vu idéal pour la direction des tirs.

L'armement secondaire se résumait en deux pièces de Météores 5 et 6 balistes longue portée. Le reste de la défense du navire se ferait avec les troupes embarquées. Mais la hauteur des coques de ce navire rendrait à l'évidence toute tentative d'abordage risquée. Déjà faudrait-il au navire ennemi s'approcher à portée de grappin: les balistes, les Météores et les armes principales feraient leur office en détruisant à portée le pauvre vaisseau assaillant...

En bref, les plans avançaient bien. Très bien, d'ailleurs. A tel point que la construction pouvait dès à présent commencer: les maitres du chantier possédaient désormais suffisamment de vue de coupes, de plans détaillés et de chiffres pour commencer la création et l'assemblage des coques. Tout du moins pour le navire Ald'Rhunais.
La forme de radoub 1 fut réservée à ce dernier. Elle fut d'ailleurs libérée dans les temps par l'un des croiseurs qui profitait de sa présence à Ald'Rhune pour sa vérification complète de retour de mission. Il revenait, lui et une petite escadre, d'un exercice dans les mers du nord de l'Empire, au large de l'Edhesse, à plusieurs dizaines de miles des côtes...

Alors que le chef du chantier de la forme 1 achevait de superviser la préparation de son aire de construction, les différents maitres charpentiers de marine commençaient à découper et façonner la première des pièces de bois qui constituerait ce grand et fier navire. Les mâts commençaient eux aussi à prendre forme, sur le côté de la forme de radoub.
Ald'Rhune avait reçu l'autorisation de couper trois grands arbres dans l'immense forêt de Maon dans le cadre de ce projet. Les troncs avaient ensuite été acheminés par la mer, remorqués par un chaland, escorté d'une frégate pour l'occasion. Ces troncs, d'une solidité à toute épreuve, étaient ce qu'il y avait de mieux pour résister aux pressions que subissent les mâts des navires.

Maon se révélait à ce propos la principale province fournisseuse de bois. Thassopole se chargeait d'approvisionner les chantiers en minerai de fer, transformé par la suite dans les forges et fourneaux haute température d'Ald'Rhune. L'acier obtenu, loin encore d'atteindre la perfection des métaux nains, n'en restait pas moins d'une excellente qualité. D'autant que cet acier se trouvait être constitué d'un alliage dont les composant restaient secrets pour des raisons bien précises, le rendant particulièrement apte à servir en mer.
L'acier nécessaire à la conception du navire devait être suffisamment "élastique" pour se déformer sans rompre sous les coups d'une mer déchainée. Ce qui impliquait de fait des procédures de fabrication différentes. Surtout en ce qui concernait la refroidissement du métal, moment clef pour l'obtention d'un acier répondant aux impératifs fixés.
Mais les forgerons de la cité côtières connaissaient leur travail. Ils n'en étaient plus à leur première participation à la construction d'un navire. Tous les vaisseaux arborant pavillon ald'rhunais comptaient en leurs flancs des pièces fabriquées de leur métal. Et de savoir le fruit de leur travail voguer aux quatre coins du monde était une source de fierté pour ces travailleurs hors-pair.

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Surplombant toute cette agitation depuis le bureau de développement des chantiers naval, Dimitri prenait un peu de repos. Il venait de passer, lui et son collègue Thassopolien les deux semaines les plus éprouvantes de leurs existences.
Il fallait pour l'Ald'Rhunais faire une pause. Avoir une journée à lui avant de se lancer dans la mise en concordance de ses plans avec la dure réalité des chantiers. Toutefois, sa longue expérience de la construction navale devait lui donner un large avantage, comparé à son voisin et ami...
Cependant, l'Ald'Rhunais trouvait toujours un peu de temps pour l'aider à prendre en compte cet aspect "pragmatique" d'adaptation de la théorie aux limites de la pratique...
Toutefois, là, il préférait savourer en paix son thé aux épices en regardant vaguement les ouvriers du chantier par la fenêtre. Au delà, les navires allaient et venaient dans le port. Navires de commerce, de guerre, de pêche... De toutes les tailles et de tous les types. Et tous passaient sous la lourde forteresse défendant l'entrée de la baie fortifiée. L'imposant édifice représentait clairement ce qu'était un port d'attache à tout ces navires: un refuge sûr loin de tout agresseur. Et derrière les va-et-vient permanents des bâtiments de tout poil, l'on pouvait distinguer l'activité des chantiers naval civil. L'ancien lieu de travail de Dimitri...

L'architecte vida sa tasse de thé, ses papilles profitant de ces saveurs jusqu'à la dernière goutte. Puis il la déposa sur la table commune avant de se saisir d'un petit dossier de couleur noire fermé par une lanière de tissu. Sur ce dossier, pouvait-on lire marqué en lettres d'or: "Projet Léviathan". La dernière mouture en date du projet, à présenter d'urgence au Haut Conseil. Dimitri le serra dans ses bras, fit un signe de la tête à ses collègues en guise de salut et quitta la pièce en direction du Palais de la cité...

descriptionLe port militaire [Accès restreint] EmptyRe: Le port militaire [Accès restreint]

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Piers poussa un soupir de soulagement lorsqu’il posa sa plume. Il venait de passer deux semaines à travailler sur les futurs plans de son mastodonte, les conseils de son collègue et tout nouvel ami Dimitri les deux hommes s’étaient tout de suite bien entendu et leurs collaboration s’était passer le mieux possible.

Même si le jeune Thassopolien avait l’impression que sa tête allait exploser il était fier de son travail, il tenait dans ses mains le plan du plus puissant navire de guerre de tout les temps le seul navire capable de rivaliser avec le bâtiment construit par ALd’Rhune. Et le tout nouveau vaisseau amiral de l’armada navale dont était en train de se doter Thassopole.Le projet baptisé « Roi des mers » parle généralissime Siegfrield avalait une quantité d’or affolante que seul une province commerçante comme Thassopole avait dans ses coffres.

Piers ne doutait pas une seconde que le prêtre rouge n’hésiterait pas à doubler les impôts s’il le fallait. Durant son séjour il avait passé un certain temps à ce promener sur le port de la cité, il adorait regardé la baie d’Ald’Rhune au soleil couchant, il n’avait vu un tel spectacle que durant son séjour à Anaphe, combien de temps allait il rester dans cette cité ? Que ferait-il après ? Il n’en avait aucune idée, il s’installerait surement à Anaphe ou il continuerait de dessiner des bateaux et des armes pour la brute de Nardogord, cette idée ne lui plaisait guère, cet homme était despotique, il avait commis plus de liberticide que le jeune ingénieur ne pouvait en supporter. Tout de fois il fallait bien vivre, et même si cet Aedric était un monstre il lui offrait suffisamment de moyens et de finances pour ses recherches il n’avait pas le choix et le règne de l’inquisiteur ne serait pas éternel des jours meilleurs viendraient pour Thassopole. Elle deviendrait peut-être comme cette cité,un lieu de liberté et de connaissance.


Mais le temps n’était pas au rêve il avait encore du travail et un paquet. Il fallait transformer ce bout de papier en un fier vaisseau de guerre. Il regarda son plan, combien de croquis, avait il déchiré avant d’arriver à ce résultat, il ne s’en rappelait même plus, des dizaines de feuilles de papier roulées en boule trainaient sur le sol donnant une impression de désordre dans le bureau.Enfin le résultat était là.
Le navire long de 125 mètres large, d’environ une soixantaine de large et d’une dizaine de mètre de large n’était pas aussi original par sa forme que le navire de Dimitri avec ses trois coques mais lui aussi possédait certaines particularités. Piers avait offert à son navire un second pont situé entre la calle et le pont supérieur ce second pont situé a la hauteur des navires de tailles standard permettait aux navires de ce doté d’une rangée de balistes supplémentaires. Celles ci de plus petites tailles qu’à l’ordinaires servirait à abattre les membres de l’équipage adverse à travers des meurtrières géantes qui pouvait être refermé pour que l’eau ne s’y engouffre pas tandis que celles du pont supérieur de plus gros calibre s’attaquerait au navire lui-même.

L’arme la plus redoutables du navire était caché derrière la statue de proue, un baliste aux proportion gigantesque y serait dissimulé dans une piéce accessible depuis le pont, le carreau géant sortirait de la bouche de la statue de Brak , donnant à cette baliste son nom de « Langue de Brak ».Pour que cette arme gigantesque ne fassent pas pencher le bateau en avant les cabines des futurs officiers avait été placé à l’arrière, formant comme une petite tour ou serai placé la barre du capitaine. Les mats du navire haut de 75 ,70 et deux de 65 mètres permettrait à ce monstre gigantesque de se mouvoir avec aisance. Le mât principale avait été reculé vers l’arrière tandis que les mats secondaires eux avait été décales sur les cotes pour permettre l’installation d’un trébuchet spécialement conçu pour les attaques de forteresse ainsi que pour les tirs longue portes. Enfin certain parti sensible du navire serait renforcés d’aciers comme la partie basse de la coque par exemple. Le monstre de bois et d’acier serait donc un navire plutôt lent mais à la puissance de feu inégalée.

Piers avait envoyé les plans des machines de guerres de son navire à son atelier de Thassopole , en tout le navire serait doté d’une trentaine de baliste légère de type A, très légères qui occuperaient le pont inférieur , leurs facilité de rechargement permettrait aux artilleurs de couvrir les équipages d’un tir nourris. La langue de Brak était un modèle unique, son bois avait était bénis par les prêtres de Brak,et ses carreaux recouvert d’un enduit facilement inflammable qui permettrait de tirer des carreaux enflammés causant des dégâts immenses sur les navires faits de bois. Les navires du pont supérieurs étaient elles tout pas fait normal mais leurs tirs n’en resterait pas inoffensifs pour autant. La figure de prou représenterait Brak brandissant un marteau la statue de plusieurs mètre de long servirait à la fois de décoration, mais aussi de protection de l’avant du navire car même si la statue serait en marbre l’armure et les armes de celle-ci serait en fer, et sa bouche ouverte comme si elle poussait un hurlement enverrais de traits meurtriers.

Piers était quelque peu effrayés par sa création s’était une machine à tuer, et cela l’effrayer tout de fois il n’avait pas le choix se navire le ferait rentrer dans l’histoire de sa province et de l’industrie naval sans doute au coté de son rival et ami Dimitri Vaneff

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L'aube était proche, à l'horizon, une masse de voilure se dessina sur les mers entourant Prévèze. Le port d'Ald'Rhune hébergerait sous peu une flotte de transport. Un pavillon flottait au vent, celui de la Coalition Marchande, indiquant qu'il s'agissait d'allié direct de la Comtesse Ianoss. Alors que la distance séparant les nombreux bâtiment du port, un griffon en décolla pour se rendre au bureau des autorités maritimes de la cité afin d'y prendre permission de faire accoster et débarquer son équipage.

L'elfe se posa sur les quais, demandant à voir le Basileus et le Contarque car tel était sa consigne. En guise de recommandation, un papyrus scellé par le sceau de la province de Maon. Le document contenait la liste des effectifs militaire à bord des navires en vue de l'opération vers l'Outre-Mer. À bord des vaisseaux, nul ne savait si l'information de la situation de la Nation avait été reçu. L'elfe qui était chargé de transmettre la missive ne savait même pas quel était le sujet de la missive dont il était porteur, il savait seulement que les deux personnes qu'il demandait à voir était les seuls ayant le droit de l'ouvrir. Le messager aurait pour tâche de rapporter toute réponse à ses supérieurs. Pour lui, il s'agissait simplement d'obtenir permission de mouiller l'ancre dans le port pour être à l'abri de la houle.


Spoiler :

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Nous avions navigué à dos de griffons durant plusieurs heures, le guide connaissait le chemin et il fallait mieux. Pour ma part j’étais plus à l’aise à déambuler à travers des ruelles ou à sauter sur les toits. Mais là si nous désirions aller vite nous n’avions guère de choix.
Nous aperçûmes la côte et à l’horizon une ville côtière. Le guide nous fis signe d’amorcer la descente ce qui nous fîmes avec les quinze soldats qui m’accompagnaient. Il s’agissait d’un petit groupe de combattant d’élite. Ce n’était pas ma section de choc qui agissait uniquement sous mes ordres et qui n’était connu de personnes et œuvraient dans le plus grand secret. Mais les soldats qui m’accompagnaient étaient tout de même d’une classe supérieure au soldat de base. Il avait tous des spécialités : tireur d’élite, les communications, soigneur,… De plus il était aussi bien à l’aise à pied, sur un cheval, dans les airs comme aujourd’hui ou bien à nager. Cette polyvalence était un atout nous négligeable lorsque l’on partait sans vraiment savoir ce qui nous attendait. A leur tête il y avait un ancien des cavaliers que j’avais amené dans le Grand Nord. Il avait désiré rester dans l’armée et au lieu de devenir instructeur comme cela lui avait été proposé il avait désiré reprendre du service actif.

Nos griffons mirent rapidement pied à terre sur un emplacement qui était visiblement fait pour cela, il y avait des écuries. Nous nous retrouvâmes à proximité des portes d’une muraille. Il y avait là quatre gardes qui barraient le passage et paraissaient tendu de voir atterrir devant eux des hommes en armes.
J’approchai afin de décliner mon identité et les raisons de notre venu. Le garde alla se renseigner et l’on nous fit rentrer dans l’édifice. En fait il s’agissait d’un port militaire qui était lourdement gardé. Sur les murailles patrouillaient des archers donc quelques uns s’était stoppé et regardaient dans notre direction. Nous devions représenter une menace pour eux. Cela me fit sourire car si j’aurais souhaité envahir ce port ou commettre des actes de sabotage je ne me serai point présenter aux portes avec quinze hommes.

Nous pouvions voir plusieurs vaisseaux de guerres qui semblaient prêt à prendre le large.

On nous demanda d’attendre là le temps qu’un officiel ou un gradé viennent à notre rencontre.

Un oiseau de proie descendit en décrivant un arc de cercle. Il se posa sur mon épaule en tendit sa griffe gauche. A celle-ci était attaché un cryptex et à l’intérieur de ce dernier il y avait un message. Le cryptex ne lui était pas inconnu, il s’agissait d’un de la Corporation de l’Ombre. Il connaissait très bien les quelques signes secrets permettant de savoir en en clin d’œil avisé d’où il venait.
Je détachai le cryptex de la patte de l’oiseau qui s’envola. J’affichai le mot de passe et pu donc sortir la missive.
Je dépliai le parchemin à l’abri des yeux indiscrets et le lut :


Spoiler :


Il s’agissait d’information provenant de l’Outre-Mer. Surement un agent de l’Ombre car il y avait un signe permettant de valider l’authenticité du message.
Ce dernier allait certainement se révéler utile car il semblait maintenant risqué de prendre de front la ville.
Il fallait trouver un chemin contourné. Je regrettai de ne pas avoir amené une carte récente de l’Outre-Mer, mais j’étais sûr que les alliés en avaient une. La seule question était de savoir si elle était récente et suffisamment détaillée.

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-Messieurs, soyez les bienvenus à Ald'Rhune.
Le Basileus venait d'apparaitre sur la zone d'atterrissage du port militaire. Le bedonnant chef de la cité avait été prévenu par son assistant, lequel avait été prévenu par le chef des guetteurs, qui lui même avait été prévenu de l'arrivée de griffons par l'est, sud-est. Le réseau de guet de la cité côtière se trouvait plus étendu qu'on le pensait. Sans parler des tours de guet camouflées dans la forêt bordant les murailles de la ville et des patrouilles relativement fréquentes, Ald'Rhune comptait en ses rangs un certain nombre d'éclaireurs dédiés à la surveillance des environs proches et médians.
Au sein même de la ville, il n'était pas rare de déceler une présence sur quelques tours de garde.
Composées de deux hommes, ces équipes se relayaient par quart aux points culminants de la cité pour l'observation et la surveillance. Les rapports étaient transmis par l'intermédiaire de drapeaux, miroirs ou même signaux lumineux au moyen de lanternes à battants. Des bruits courent comme quoi les éclaireurs auraient en leur possession des éléments psionistes en leur sein. Rien n'a pourtant jamais été prouvé à ce sujet...
La plus célèbre de ces équipes, et le poste le plus prestigieux pour un éclaireur d'Ald'Rhune, est l'équipe en charge de la surveillance au Phare d'Ald'Rhune. Plus haut bâtiment de la cité, défiant les vents comme les marées, la vue à son sommet était pour sûr imprenable. Du haut de cet édifice, promesse de calme, de repos et de sécurité pour tout équipage, la mission des éclaireurs se révélait triple: assurer la sécurité de la cité et de ses habitants, aider les marins à regagner le port par tout temps et prévenir les secours en cas de naufrage à proximité des côtes. Chaque marin confiait ainsi sa vie à ces hommes lorsqu'il sortait en mer. De leur vue dépendait beaucoup...

Les griffons et leurs cavaliers avaient été accueillis par les palefreniers du port militaire. Tandis que le Basileus recevait de façon "officielle" les visiteurs, ces derniers s'occupaient du bien être des fiers montures.
Il y avait sur la zone d'atterrissage deux groupes de personnes: d'une part un messager, à en juger par son armure légère et ses vêtements taillés pour le voyage et la vitesse. De l'autre, une petite troupe d'une quinzaine de soldats lourdement armés. La venue de l'un comme de l'autre n'augurait guère la paix.
-Permettez moi de me présenter. Je suis le Basileus.
Le messager salua et sans attendre, fit un pas en avant en tendant un rouleau de papyrus.
-Ceci vous est destiné, monsieur.
-Je vous remercie.
L'homme d'Etat examina rapidement le cachet scellant le rouleau. Maon. Cela venait des plus proches alliés de la cité. Millus décacheta les feuillets et entreprit de les lire. Il s'agissait d'un compte rendu des forces en route actuellement pour rejoindre la cité. Et cela faisait un sacré nombre sur le papier. Le nombre de navires supplémentaires allait être relativement important. Mais la stratégie naval ne lui incombait heureusement pas. Faire que la ville prospère suffisait déjà largement à combler ses journées.
-Très intéressant. J'imagine que l'Etat-major sera heureux de lire ce document. Dit-il en conclusion à sa rapide lecture.
Et se tournant vers le petit groupe de soldats et celui qui semblait être leur chef:
-Messieurs, que puis-je pour vous? J'imagine que vous venez pour prendre part à l'expédition à destination de l'Outre-mer? En ce cas, si vous voulez bien me suivre, nous allons rejoindre les personnes qui ont voués leur vie aux questions martiales.

Le rondouillard chef de la cité entraina les nouveaux venus à sa suite. Ils entrèrent alors dans un grand bâtiment à deux étages bordant le vaste complexe de casernes et d'entrepôts de la zone portuaire militaire. Véritable ville dans la ville, la zone portuaire militaire concentrait soldats, navires, équipements et ateliers de fabrication d'armes. Ce complexe dédié à la vie militaire accueillait en temps normal la totalité des troupes de marine, soit une large partie des forces armées de la ville. Leur proximité d'avec les navires de la Flotte facilitait d'autant le départ de ces derniers.
Actuellement, le complexe était des plus calme. Les troupes y stationnant se trouvaient en dehors des murs de la cité, mobilisées dans le nord prévèzien. Cependant, la faible activité au sein du complexe n'était qu'apparente: autour des navires, alignés les uns à côté des autres le long des quais, les préparatifs au départ allaient bon train.
Le Basileus mena ses invités au sein d'une vaste pièce établie au rez-de-chaussée. Bien éclairée et à la température relativement fraiche, la vaste salle abritait une grande table ronde sur laquelle un certain nombre de cartes avaient été étalées. Sur ces cartes, quelques instruments de mesure et crayons. Autour d'elles, une petite demi-douzaine d'individus aux tenues plus ou moins officielles. Trois portant des uniformes d'apparat aux couleurs de la Flotte, un en civil mais arborant un sigle sur sa tunique attestant de son appartenance aux services de la Flotte. L'avant dernier portait une tenue de combat des troupes d'Infanterie de Marine et le dernier n'était autre que le Contarque en personne.
-Bonjour à tous. Fit le Basileus d'un ton enjoué en entrant.
L'ensemble des présents saluèrent le chef civil et ses suivants.
Le Contarque vint à la rencontre du groupe:
-Messieurs, avant d'aller plus avant, j'aimerais connaitre vos noms ainsi que votre provenance. N'y voyait là qu'une simple mesure de précaution.

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Un homme qui semblait être un officiel d’Ald’Rhune vient à notre rencontre. Il y avait également un messager qui accapara une bonne partie de son attention, mais après tout quoi de plus normal.

Mes hommes étaient restés en retrait et veillait au grain. Je leur avais précisé qu’ici nous n’avions pas grand risque d’être attaqué. Mais après tout quoi de plus normal que d’être vigilant. Dans mon travail on devait également très attentif à tout ce qui nous entourait et on pouvait même parfois devenir paranoïaque.
Je pris la parole,

Bonjour cher Basileus
Je me présente tout d’abord : Adola, Patriarche des Plaines Perdues et voici un petit groupe d’élite que j’ai pris la liberté de confier à la petite fête qui se déroule en Outre-Mer.


Là-dessus le Basileus demanda de le suivre ce que nous fîmes. Nous pénétrâmes dans un grand bâtiment et nous nous retrouvâmes dans une pièce où selon moi des décisions d’ordre militaire était prise. Il y avait une table ronde, cela était souvent le signe que le chef écoutait ses subordonnées, en tout les cas c’est ce que j’avais pu constater avec le peu d’expérience qui était la mienne. Il y avait là plusieurs personnes dont plusieurs militaires à en juger par leur costume. Pour ma part je n’avais pas ce type de vêtements et mes hommes avaient certes des tenues de combat mais qui avait été rendu anonyme, ni écusson, ni grade où quoi que ce soit. Ainsi en cas de capture il était plus facile de nier toute implication si cela s’averait vraiment nécessaire. Mais pour l’instant je n’avais jamais eu à abandonner un homme en territoire ennemi, nous avions toujours trouvé un moyen de récupérer nos soldats.
Un homme demanda de nouveau qui nous étions. Je répétai donc ce que j’avais déjà dit.


Je me nomme Adola, Patriarche des Plaines Perdues et j’ai amené avec moi un petit groupe afin de prendre part à la mission de sauvetage pour l’Outre-Mer.
Je pense que vous en avez été informé ?
Bien que j’ai pu voir une quantité de vaisseaux, il ne sera pas chose simple de prendre pied sur cette île et de retrouver les diplomates.


J’attendais avant d’en dire plus, afin que moi aussi je sache quelles étaient les personnes qui se trouvaient fasse à moi. J’avais pris la fâcheuse habitude de ne pas dévoiler toutes mes cartes surtout lorsque que je ne connaissais point les personnes.

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-Veuillez excuser le Contarque. Il tient la sécurité d'Ald'Rhune très à cœur, ce qui peut parfois le rendre un peu brusque. Fit le Basileus en souriant nerveusement.
-Je délègue volontiers les politesses et les ronds de jambes à mon collègue pour aller droit au but. Oui, nous avons été prévenu de votre implication dans les opérations de sauvetage en Outre-mer. Il vous faudra parler au commandant de la Flotte pour plus d'informations une fois sur place. Répondit ce dernier avant d'enjoindre le petit groupe à se rapprocher de la table.
Le Basileus entreprit donc de faire les présentations des personnages présent dans la salle. Il les désigna un à un et chacun se nomma et indiqua sa fonction:
-Capitaine Georges Moreau, commandant remplaçant du croiseur Cygne Noir.
-Capitaine Amelia Neraï, commandant du croiseur Cygne Noir.
-Commandeur Nils Fergen, responsable stratégique de la Flotte.
-Capitaine Tarek Al'Zaï, de l'Infanterie de Marine. Je remplace le général Dename à ce briefing.
-Officier Urik Tel'Nallan, responsable logistique de la Flotte.
Une fois cela fait, tous se rapprochèrent de la table ronde. Vues de plus près, les cartes étalées étaient bien celles représentant les rivages de l'Outre-mer. La précision de celles-ci variaient énormément suivant la location. En effet, les moindres récifs se trouvaient répertoriés aux alentours de Roc-le-Chastel ou le long des principales routes commerciales. Cependant, les fonds restaient plus "flou" à mesure que l'on s'éloignait des zones connues. Un certain nombre de chenaux se trouvaient néanmoins indiqués aux abords des principaux ports outre-îliens.
La précision des cartes Ald'Rhunaises venait des navires de la CMA croisant dans ces eaux. Le comptoir de Roc-le-Chastel, relativement important quoique peu connu, comptait tout de même quatre emplacements permanents loués au port de la ville. Le commerce avec l'Outre-mer ainsi que le commerce interne entre les principales villes outre-îliennes nécessitait la mobilisation d'une petite dizaine de navires. Navires avec qui les contacts avaient été, pour certains, perdus au moment de l'attaque pirate contre Roc-le-Chastel. Trois navires se trouvaient à quai ou à proximité du port de la capitale outre-îlienne à ce moment là...
Le Contarque commença le briefing:
-Messieurs, madame, nous sommes réunis aujourd'hui pour mettre un point final aux préparatifs de départ de la Flotte. Pour cette mission, cinquante navires partiront vers l'Outre-mer, soit quinze avisos, trente frégates, trois croiseurs et deux navires de soutien. Officier Tel'Nallan, qu'en est-il du ravitaillement des navires?
L'homme en question releva la tête: il était jusque là plongé dans l'observation des diverses cartes étalées.
-Ahem... Les frégates Defranz et Tarnak présentent quelques problèmes. La première montre des signes d'usure de la mâture et la seconde une avarie à la coque. Rien de grave pour l'instant, mais je préconise fortement de les remplacer par les frégates Forestal et Arniut, qui sortent tout juste de révision.
Le Contarque hocha la tête en signe d'acquiescement.
-Des ordres seront donnés en ce sens. Poursuivez.
-Nous estimons que les trois quarts des navires désignés comme faisant parti de l'escadre sont prêts. Les vivres, l'eau, les munitions et l'ensemble du matériel nécessaire à cette mission sont déjà chargés. Il ne reste plus qu'à s'occuper du Firdekan, du Cygne Noir, de l'Alena ainsi que de trois frégates et 2 avisos. Et bien sûr des frégates Forestal et Arniut.
-Je croyais que l'escadre de l'Alena se trouvait en exercice au large de la côte nord-prévèzienne pour une semaine. S'étonna le capitaine Moreau.
-En effet. Cependant, l'Alena et son escorte ont reçus l'ordre de revenir. Ils ont été signalés hier soir au large du Cap du Hoc. Ils seront là dans très peu de temps, s'ils n'entrent pas en ce moment même dans le port.
Le responsable logistique continua son rapport:
-Le Firdekan a embarqué du matériel destiné à remettre en état les navires de la Flotte en cours de mission. Quatre équipes des chantiers naval ont été détachées à bord. Enfin, on achève de préparer le Agamemnon en navire de soutien.
-Pourquoi le Agamemnon?
-Pour trois raisons: primo, il était disponible. Secondo, il a été conçu pour permettre une modification de son aménagement intérieur dans de brefs délais. Et tertio, il est suffisamment grand pour embarquer tout ce qui n'a pas pu être embarqué à bord des autres navires.
-Mais il n'est pas armé.
-Certes. Cependant, sa vitesse est élevée pour un navire de commerce, ce qui en fera une cible un peu plus dur à rattraper.

Le silence marqua la fin du rapport de l'officier Tel'Nallan. Interrogeant des yeux les autres membres de l'assemblée, mais n'obtenant qu'approbation silencieuse, le Contarque passa au sujet suivant:
-Je vous remercie, officier Tel'Nallan. Capitaine Al'Zaï, quels sont les effectifs de l'Infanterie de Marine au sein de l'Escadre?
-Comme vous le savez, nous avons deux mille hommes en dehors de nos frontières, et cinq cent supplémentaires qui vont l'être sous peu. Il nous reste donc deux mille cinq cent hommes. Ils ont été répartis comme suit: chaque aviso a à son bord vingt soldats, chaque frégate cinquante et chaque croiseurs et navires de soutien cent quarante. Ils sont déjà à bord des navires et doivent s'y installer en ce moment, exception faite des navires qui ne sont pas encore revenus.
-Pas de problèmes particuliers?
-Rien à signaler.
-Bien. Passons maintenant à la question du commandement de la Flotte. Commandeur Fergen, à vous la parole.
L'officier d'État-major se redressa un peu. Il passa un instant sa main dans sa barbe blanche soigneusement taillée avant de commencer:
-Capitaine Neraï, capitaine Moreau. Vous commandez respectivement le Cygne Noir en qualité de commandant et commandant en second.
Les deux individus sus-nommés acquiescèrent.
-En vertu de sa pleine autorité sur l'ensemble des navires militaires d'Ald'Rhune, l'État-major en ma personne confie le commandement de la Flotte dans le cadre de la mission actuelle au capitaine Neraï. Le capitaine Moreau assurera pleinement le commandement du Cygne Noir. Le Cygne Noir est désigné navire-amiral de la Flotte.
En raison de vos états de service passé, des ordres que vous aurez à donner à l'avenir et de l'autorité qui est désormais la vôtre, capitaine Amelia Neraï, vous êtes élevée temporairement au rang d'amirale.

La raison de la convocation des deux capitaines ne leur ayant pas été donnée, ils n'avaient que des présomptions quant à l'affaire les regardant. Mais le commandement de la Flotte! Qui aurait pu s'en douter? Ainsi, la jeune femme aux cheveux coupés allait prendre la tête d'une large part des bâtiments armés que comptait la cité.
-Amirale, je vous remet cet insigne et ce drapeau. Que les deux vous aident dans votre tâche.
Un peu émue, Amelia remercia le commandeur Fergen ainsi que le Contarque. Elle prit les deux objets avec une attention toute particulière. On eut dit qu'ils fussent fait de cristal, à en juger par le soin qu'elle déploya à leur égard.
L'insigne prit place sur la poitrine de la jeune femme, à côté de celui représentant son grade.

L'insigne d'amiral de la Flotte d'Ald'Rhune, est une distinction que rares sont ceux à avoir pu accrocher à leur uniforme. Il est décerné uniquement dans le cadre d'une mission comprenant plus d'un navire. L'insigne d'amiral est toujours donné temporairement. Cependant, en fonction des capacités dont à fait preuve un officier devenu amiral durant sa mission, il peut être décidé de le lui laisser définitivement. Ce cas de figure est toutefois resté très rare tout au long de l'histoire de la Flotte...

-Bien. Amirale, vous devez certainement avoir fort à faire. Nous ne vous retiendrons donc pas plus longtemps. Seigneur Adola, l'amirale Neraï étant en charge de la partie stratégique de cette opération au nom d'Ald'Rhune, elle se fera un plaisir de vous apporter toutes les réponses aux questions que vous vous posez.
La nouvellement amirale salua l'autoritaire chef de la cité, presque aussitôt imitée par son ex-second. Une fois cela fait, elle tourna les talons et alla vers le spadassin et son escorte. Elle l'invita fort courtoisement à quitter la pièce, lui et ses hommes.
Ayant troqués un guide -le Basileus- pour un autre -Neraï-, Adola et ses soldats firent le même chemin en sens inverse, les menant à la porte du grand bâtiment. Jusqu'à présent, la jeune femme s'était postée devant une fenêtre lors du briefing, empêchant ainsi le spadassin de mettre un visage sur la voix de la commandante de la Flotte. Mais le soleil de l'après-midi permis de remédier à cela lorsqu'ils sortirent du bâtiment.
Elle se trouvait être d'une taille honorable: pas plus d'un mètre soixante-dix, à vue d'œil. Ses cheveux coupés court et son uniforme pouvait de loin la faire passer pour un homme, mais la supercherie s'effondrait à faible distance. Bien que sa poitrine soit relativement peu proéminente, son maintien, ses gestes, la finesse de ses doigts et de ses traits ne laissait aucun doute à son sujet. Elle ne devait pas exactement inspirer la crainte sur un champ de bataille. Mais si elle avait décrochée le titre d'amirale, c'est qu'il devait en être autrement sur mer...
Après avoir adressé un signe de connivence avec sa supérieure, le capitaine Moreau les quitta à peine le pas de la porte franchis. Il tenait à la main le drapeau plié.
Amelia Neraï en profita pour engager la discussion avec le spadassin:
-Le Contarque est rude, mais compétent. Excusez ses paroles. Nous n'avons pas vraiment eut le temps de parler, mais c'est chose possible à présent. Aussi vais-je poser vous poser une question qui me démange: comment voyez-vous notre "débarquement" sur le sol outre-îlien? A en juger par l'équipement de vos compagnons, vous préparez une opération "non-conventionnelle", je me trompe?

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La sécurité est quelque chose de vital bien plus que les politesses ou reverances. J'en sais quelques choses sur ce point mais ne nous égarons pas, je vous écoute.

Les présentations avaient été faite. Tous les militaires étaient des hauts gradé, visiblement les pontes de la marine d'Ald'Rhune.Ils parlaient des bateaux qui devaient partir, de leur composition ainsi que les capitaines de bateaux.
Des ordres avaient été donné et aussitôt des militaires sortirent afin de s'occuper. L'ordre d'embarquement n'avait pas encore été donné mais j'espérai que cela ne tarderait pas car ainsi nous passerions enfin à l'action. Plus nous attendions plus le risque de perte de vie augmentai car les pirates allaient pouvoir s'installer.
J'esperai qu'il avait pris conscience de cela. Je ne savais pas non quel était la connaissance du terrain de ses militaires ainsi que de la situation.
La militaire de marine Neraï venait d'être nommée Amirale. Elle avait essayé de se dissimuler physiquement mais au final cela n'avait servit à rien.
Rapidement on nous invita à quitter la pièce.
Nous fûmes accompagné par la responsable de la flotte qui engagea la conversation
.

Tout d'abord toutes mes félicitations pour votre belle promotion. J'imagine que cela n'a pas dû être simple et maintenant tout les yeux vont être braqué sur vous.


Je pris à part l'Amirale en faisant signe à mes hommes de s'écarter un peu. Ils savaient très bien que certains points méritaient un traitement à part.

Pour ce qui est du débarquement en Outre-Mer je sais qu'il y a une forte présence ennemis là bas. Entre autre le bastion de Kalamaï serait dans leur main et la ville de Roc-Chastel serait également prises.
De plus il s'agirait de pirates qui disposent d'une flotte conséquente par contre je n'ai aucune idée de l'effectif d'en face.
Je peux donc en conclure que le débarquement ne devra pas être fait au hasard pour éviter une hécatombe.
Je vous demande par contre de tenir toutes ses informations strictement confidentiel, vous pourrez en faire part à votre état major lorsque nous serons parti cela afin d'éviter les fuites.Ce n'est pas que je n'ai pas confiance c'est plutot une question d'habitude et de sécurité.
De plus je vais peut être pouvoir rentrer en contact avec le Seigneur Babka mais je ne vous garantie pas du résultat. J'espère ainsi que avoir de plus ample informations.


Je marqua une pause.


Mes hommes et moi sommes sous vos ordres. Mais je ne comprends pas ce que vous entendez par "non-conventionnelles".

Pour ce qui est du groupe de soldats que j'ai amené j'ai chois des hommes surentrainé qui sont polyvalents.
On m'a dit qu'il n'était pas nécessaire d'amener beaucoup d'hommes. Ce groupe est habitué à évoluer derrière les lignes mais également à sécuriser l'avancée des troupes. Mais ils savent également se battre sur les champs de bataille rassurez vous


En réalité je savais ce qu'elle voulais dire, ma réputation me précédait. Le peuple en très grande majorité ne connaissait pas l'existence de l'Ombre et il n'y avait que quelques seigneurs et militaires qui savait quelles étaient mes fonctions.
Je n'avais pas été très clair mains volontairement. Et encore ces hommes ne faisait pas partie du groupe ultra-secret dont je disposais. Un petit groupe qui n'existait pas et dont j'étais le seul au courant. Mais pour ce qui nous attendait je préférais amener un groupe qui avait une existence.

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Alors que l'escadre de griffons en provenance de Maon avait déjà atterrit depuis quelques temps, un dragon vert se fit remarquer de par son envergure dans le ciel d'Ald'Rhune. Un étendard de Maon dans les mains, une elfe se tenait bien droite sur le dos de l'animal. Il s'agissait de Nália, la générale des troupes de Babka. Suite au départ d'Adola du campement établi en Maon, l'intendant Réoran avait prit la décision d'envoyer sa générale rejoindre les troupes pour aider la cause. Elle se posa à proximité de ses troupes volantes puis demanda à être conduit à la personne qui prenait en charge de le déploiement militaire vers l'Outre-Mer. Nália fut amené au lieu où se trouvait Amelia Neraï qui était aussi en compagnie d'Adola, vers qui elle jeta un regard puis un signe de tête en guise de salut pour ensuite se présenter à l'amirale.

Bonjour, je suis Nália, Générale des troupes de Maon, j'ai été envoyé ici afin d'aider à diriger nos soldats sur le champs de bataille lorsque nous aurons débarqué en Outre-Mer. Lors de mon arrivé, j'ai fait requête de voir la personne en charge de mener l'expédition, j'ai ainsi été conduite à vous en m'indiquant que vous êtes l'amirale Neraï. Je suis enchantée de vous connaître et heureuse de voir que je ne suis pas la seule femme à percer les hauts rangs de la hiérarchie militaire.


Une poignée de main entre les deux femmes fut échangé puis la discussion repris.

Les consignes que j'ai reçu m'indique un déplacement à bord de vos navires jusqu'au continent où nous débarquerons vers le sud de l'île, lieu qui serait éloigné des conflits qui nous intéresse. Si nos ambassadeurs ont bien réussi à évacuer les lieux, nous devrions les y retrouver. Le tout restant sujet à changement selon la situation qui se présentera à nous. J'espère, lors de l'offensive, une attaque par terre et mer, afin de cerner et désorienter notre adversaire. Mais tout cela, nous aurons le temps de discuter des détails à bord des navires je présume.

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La Générale Nalia des forces de Maon venait d’arriver sur une monture qui elle aussi était peu conventionnelle.
Elle semblait également impatiente de prendre la mer. Tout comme moi et mes hommes ainsi que comme je le pensais une bonne part des marins qui se trouvaient déjà embarqué sur ces navires. Personnellement je n’étais pas un adepte des mers ou de la voie des airs.
Je savais également que plus on attendait plus on aurait du mal à les récupérer. De plus le voyage allait surement prendre plusieurs jours. Ce temps là nous permettra de mettre en place un plan efficace et même d’essayer de rentrer en contact avec les diplomates. J’avais même espoir de pouvoir rentrer en contact avec Babka grâce à l’objet qu’il m’avait lancé lors de l’expédition du Grand Nord. Mais je ne voulais pas encore dévoiler cette carte maitresse.

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Alors qu'Amelia et le seigneur Adola discutaient, échangeant politesses et considérations tactiques, une elfe portant une armure d'une qualité ne mettant pas en doute le haut rang de sa porteuse. Les couleurs de Maon se percevaient distinctement sur la cuirasse.
En une poignée de main et quelques mots, elle réussit l'exploit de se présenter, présenter la situation et amener la conversation vers l'embarquement imminent. Amelia mis quelques instants pour mettre en ordre ses idées dans sa tête avant de répondre:
-C'est un plaisir, générale Nàlia. Je crois que vous et le seigneur Adola vous connaissez déjà. Bien, si vous le voulez bien, nous allons rejoindre le Cygne Noir pour...

A peine la jeune femme eut-elle le temps de prononcer ces mots qu'une corne émit un long meuglement qui résonna dans la rade. Sans se retourner, Amelia dit:
-Ah, l'escadre de l'Alena vient de rentrer. Le temps de refaire le plein de provisions et d'équipements et on sonne le départ.
Avisant les regards interrogatifs quant à sa dernière déclaration, l'amirale reprit:
-Ne vous en faites pas, ça ne durera pas plus de quelques heures. Nous partirons à la tombée de la nuit. En attendant, nous allons rejoindre le Cygne Noir.

Les trois "leaders" quittèrent le complexe militaire de l'Arsenal pour rejoindre les quais. Ces derniers étaient le siège d'une activité intense: sections de soldats attendant en rang de monter à bord des navires qui leur étaient désignés, dockers chargeant le ravitaillement au moyen de palans ou à dos d'homme, officiers criant des ordres depuis les navires.
Tout ce brouhaha, symphonie d'une animation inhabituelle sur ces quais, pouvaient paraitre à un observateur non expérimenté synonyme de pagaille. Or ce n'était pas le cas. Chaque homme avait sa place dans ce manège ininterrompu entre hangars, bâtiments et navires.
Les équipements, armes, munitions, vivres -eau, nourriture, alcool-, tout ce qui était nécessaire à la vie durant plusieurs mois à bord d'une armada comme celle-ci était méticuleusement chargé et listé à son arrivée dans les cales...
Les matures, innombrables aux abords des quais, témoignaient du gigantisme et de la complexité que pouvait représenter la mise en branle d'une aussi importante force navale.

Sur le pont arrière du Cygne Noir, profitant du spectacle impressionnant se déroulant à leurs pieds, les trois "responsables" de l'opération conjointe s'étaient réunis autour d'une carte représentant à une grande échelle Kalamaï et l'Outre-mer. Bien évidemment, la carte était imprécise et peu crédible pour les calculs complexes de navigation. Cependant, elle permettait de voir suffisamment bien la distance séparant l'armada de son objectif.
-La première des choses à faire est de gagner la haute mer. C'est là que nous établirons la jonction avec les navires de Maon. A la suite de ça, nous nous mettrons en formation et mettrons le cap vers l'Outre-mer. Nous aborderons l'Outre-mer par le sud-est, ce qui implique une durée de voyage plus longue. Mais c'est aussi plus sûr. Autant que faire se peut, nous resterons discrets. Ainsi, nous aurons l'effet de surprise avec nous.
Amelia déploya une seconde carte représentant l'Outre-mer de façon plus ou moins précise. La précision de la carte, bien que sujette à caution, se révélait bien supérieure aux cartes actuelles disponibles dans la plupart des ports impériaux. La CMA ainsi que quelques anciennes cartes datant de l'époque de l'invasion de l'Outre-mer par les forces impériales avaient permis de préciser la cartographie des voies navigables et des abords du continent. Certaines zones d'ombre existaient, bien sûr. Et il allait falloir faire avec.
-Une fois en Outre-mer, je propose que nous tâtions le terrain. Si l'Outre-mer est entièrement occupée, nous devons le savoir. S'il reste des forces loyalistes combattants les pirates, nous devons aussi le savoir. Et je crois que le renseignement est votre spécialité, n'est-ce pas seigneur Adola?
En second lieu, lorsque nous serons fixé sur les forces en présence, nous aurons trois options: soit débarquer dans une zone contrôlée par des troupes outre-îliennes et donc protégée, soit nous ne serons pas bien accueillis par les outre-îliens et ne pourrons débarquer, soit initier un débarquement en force.
Dans le premier cas, nous ne rencontrerons pas de problèmes. Je pense même que les outre-îliens seront heureux de nous voir. Dans le second, cela risque de compliquer passablement les choses.
Et dans le second, nous aurons besoin de tout l'appui lourd qu'apporteront les navires d'escorte. Nous n'en somme pas à notre premier débarquement, soyez-en certains.
Pour le moment, il n'y a pas grand chose à dire... Seulement...

Amelia vit que le capitaine Morreau, son ancien second, venait d'arriver sur le pont arrière et semblait attendre qu'elle achèva son exposé.
-...Seulement se préparer sur comment faire face aux options que nous rencontrerons ultérieurement.
Capitaine Morreau, que puis-je pour vous?

L'officier s'avança et salua les trois responsables:
-Mesdames, monsieur, le responsable du soutien logistique de la Flotte vient de me dire que le ravitaillement et la préparation des navires de l'armada sont accomplis. Nous avons le feu vert de l'Etat-major, des services logistiques et de tout les capitaines de vaisseaux. C'est à vous de donner l'ordre.
-Et bien, c'est parfait. Allons-y, Georges. Procédure 3, Aviso, Frégates, croiseurs et soutien. Formation triple, raccordement avec les navires Maonnais, retour en formation triple et attente de mes ordres. Transmettez à tous.
-A vos ordres, amirale.
Le diligent officier quitta le pont arrière pour accomplir sa tâche. Rapidement, des coursiers du port partirent vers tous les navires à avertir.

Dans les dix minutes qui suivirent, rien ne se passa.
Puis, petit à petit, l'un après l'autre, les avisos accostés dans une section du port militaire dédiée larguèrent leurs amarres et se détachèrent des quais. Les navires légers se faufilèrent en direction de la sortie du port, l'un derrière l'autre.
Au moment de passer devant les quais civils, les marins et soldats embarqués se mirent en rang sur le pont et saluèrent. La foule sur les quais, badauds ou membres de la famille, leur fit des signes de la main en guise d'au revoir. Le premier aviso quitta le port, passant sous le Phare et quittant le refuge d'Ald'Rhune pour l'inconnu.
Puis ce fut au tour des frégates. Elles aussi quittèrent leur emplacement dans une manœuvre sans erreurs. En virtuoses de la navigation, les capitaines dirigeaient leurs équipages avec le doigté et la précision d'un chef d'orchestre. Et comme pour les avisos, les équipages des frégates saluèrent en dépassant les quais, avant de gagner la mer.
Enfin, ce fut au tour de croiseurs. Ces lourds bâtiments de guerre durent manœuvrer plus lentement pour se détacher de leur logement. Utilisant habilement le vent à leur avantage, les navires se déployèrent et quittèrent le port militaire pour regagner le cœur du port. là, ils virèrent de bord et présentèrent leur proue vers le large, où se dressait déjà nombre de mâts.
En tête des croiseurs, le Cygne Noir. Amelia regardait les navires civils mettre en panne pour laisser le passage à l'armada, non sans arborer un sourire de remerciement aux capitaines de ces navires.
A leur suite, les navires de soutien: le Firdekan et l'Agamemnon. Les deux imposants navires-auxiliaires suivaient de près les croiseurs quittant le port. Une trompe salua leur passage: les hommes du phare leur souhaitait la bonne chance. La même trompe leur répondit depuis le Cygne Noir.

Les navires se regroupèrent autour des deux auxiliaires, adoptant une formation en trois colonnes: la première constituée de frégates et d'un croiseur, la seconde, centrale, des deux auxiliaires, du Cygne Noir et de frégates et la dernière d'une composition identique à la première. Les avisos agissaient en "franc-tireurs" aux abords de l'Armada. Les yeux et les oreilles, les éclaireurs de la Flotte de par leur vitesse et leur manœuvrabilité.

Le soir commençait à tomber lorsque les navires Maonnais furent en vu de l'Armada. Une série d'échanges de signaux lumineux permirent d'identifier et de transmettre les ordres de route aux vaisseaux. Le fait d'avoir donner l'ordre de croiser au large avait grandement facilité la jonction avec les navires de la province de Maon. Les navires de transports prirent position dans la colonne centrale, sous la protection des deux autres colonnes.
Ce n'est cependant que sur les coups de dix heures du soir que l'Armada pris le chemin de l'Outre-mer...

HRP: I'm back and we're gone Wink

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J’avais monté avec mon équipe de soldats à bord du vaisseau amirale. Tout le matériel nécessaire avait été embarqué sur les différents navires ainsi que de la nourriture en quantité suffisante. Tout semblait orchestrer précisément. Puis le balai des dockers, soldats et marins cessa.
Tous ceux qui devaient monter à bord embarquèrent.
Petit à petit les navires quittèrent le port.

Je fus confié dans la salle de commandement afin de recevoir quelques consignes.
Rapidement je ressortis. On m’avait donné une petite cabine afin de pouvoir dormir et également travaillé. J’avais bien insisté en disant que cela n’était pas la peine, mais sur ce point je n’arrivai pas à obtenir raison.
Avant d’aller dans ma chambre je regroupai mes hommes.


Bien je vous remercie du calme et de l’ordre dont vous avez jusqu’à présent su faire preuve.
Là ce qui nous attend est un peu différent déjà nous allons passer pas mal de temps en mer. Je sais que cela n’est pas votre fort à tous et il faudra rester vigilant à chaque instant. Et ne pas oublier à veiller à votre entretien physique afin d’être opérationnel dès que l’on aura à débarquer.

En attendant je vous demande de rester correct comme vous savez le faire. Si vous pouvez aider l’équipage faite le, mais je sais aussi que vous n’êtes pas des marins alors il faudra surtout essayer de ne pas les gêner.
En attendant je désirerai que vous mettiez votre paquetage ainsi que vos armes dans la cabine qui m’a été désigné.


Les hommes s’exécutèrent aussitôt et déposèrent armes et bagages inutiles sur le navire dans la cabine. Après cela ils se rendirent dans leur quartier afin de pouvoir se reposer un peu.
J’avais préféré également leur demander leurs armes afin de limiter les risques de rixes. Je savais qu’il savait faire preuve de sang froid mais mieux valait prévenir. J’appliquai également ce principe pour moi-même. Je lançai une grande quantité d’armes : épée, arbalètes, dagues. Je gardai uniquement mes armes caché tel que la lame de mon protège-poignée, celle servant de boucle à ma ceinture et le couteau dans ma botte. Je demeurai un assassin et le patron des services secrets je détestai sortir désarmer, j’avais l’impression d’être nu.

Je me trouvai inutile d’être dans cette cabine mais d’un autre coté cela me ferait certainement du bien car cela faisait des semaines que je n’avais pas pu me reposer. Là j’allais y être contraint.

Je décidai de prendre un parchemin afin d’écrire une missive. Nous n’étions pas encore trop loin des cotes et donc les oiseaux voyageurs allaient pouvoir attendre le destinataire.
Le destinataire était l’Empereur.

Spoiler :


Je cachetai le parchemin, l’attacha à la patte du volatile et le fis s’envoler.

Je m’allongeai par la suite sur le lit de la cabine pour me reposer. Je réfléchissais. Et là me revint en mémoire un fait qui s’était produit dans le Grand Nord, le Seigneur Babka m’avait transmis un bout d’étoffe en m’affirmant qu’avec je pourrai rentrer en contact avec lui. J’avais embarqué ce bout d’étoffe mais jamais je ne m’en étais servi et je n’avais pas la moindre idée de son utilisation.
Je sortie l’objet et le tendit devant mon visage et prononça le nom de Babka. Je ne savais pas ce que cela allait faire, ni même si ça marchait. Mais si nous pouvions avoir des informations sur les diplomates alors nous aurions une longueur d’avance avant de débarquer.

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La coordination des navires était remarquable ! Faire bouger une flotte aussi imposante avec autant de facilité était surprenant pour la générale maonaise. Grâce aux signaux lumineux, les navires de transport contenant ses hommes se placèrent rapidement au sein des colonnes et la route se continua, formant une gigantesque flotte.

Profitant des manoeuvres et de la proximité des navires, la générale des armées de Babka transféra sur le navire principal de Maon pour aller donner quelques consignes et prendre connaissance de la situation à bord. Considérant les hypothèse d'arrivée sur place, elle fit préparer quelques griffons pour un vol de reconnaissance lorsque la proximité des terres le permettrai. Pour le moment il fallait attendre, la route était longue jusqu'aux côtes de l'Outre-Mer. Heureusement les navires ont une bonne vitesse et le vent souffle en leur faveur.

Après quelques heures, Nàlia revint à bord du Cygne Noir pour discuter avec l'Amirale Amelia.


Quel est le délai prévu pour se rendre à destination dans les conditions actuelles ? Si le délai est trop long, il me faudrait faire sortir et décoller les griffons par groupe pour leur bien-être. Et êtes-vous en accord d'envoyer les groupe de griffon monté d'archer en éclaireur lorsque nous approcherons des côtes. Ils peuvent aussi bien être à haute altitude pour ne pas être vu mais aussi à ras les eaux pour atteindre les rivages inoccupé.

Mes hommes ont hâte au combat et de prendre d'assaut ces damnés pirates.


Spoiler :


Suite: https://do-roleplay.1fr1.net/terres-ruinees-f97/en-pleine-mer-t2318.htm#43675

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