Le Baluchon Kalamien

Eolia regardait Luciole allongée sur le lit, les rideaux avaient taient tirés et la piéce baignée dans la penombre, quelques bougies étaient allumées et faisaient danser les ombres chaques fois que la jeune fille se deplacait.
Un peu apres le depart de Malbrun, elle avait fait couler de son sang dans la bouche de Luciole pour lui redonner un peu de force, la manche de la tunique de la comtesse etait relevée sur cette horible pate noire qui lui couvrait l'avant bras.
La jeune fille ne savait pas quoi faire pour enrayer la maladie de son amie, rien ne sembalit marcher, aucune herbe ou magie, mais si il fallait un moyen elle le trouverai, même si pour cela elle devait donner sa vie.

Les premiers rayons du soleil s’engouffrent dans le magnifique petit espace qui subsiste entre les rideaux soyeux. L’un deux se fige d’abord sur le cou du jeune homme profondément endormi. Au fur et à mesure que les minutes passent, le faisceau de lumière escalade petit à petit son corps, puis gravit sa joue jusqu'à ses paupières. Il se réveille enfin, reposé, non hébêté. La nuit a été franchement bonne, il a bien dormi.

Syv revenu au bâluchon tôt dans la soirée après une longue promenade en solitaire, se sent prêt à affronter ce nouveau jour après ces belles heures de récupération. Il s'asseoit, un regard posé sur le bassin rempli d'eau non loin , temps précieux qu'il est pour lui de se préparer pour son nouveau périple. Après s'être levé, il entreprend de nettoyer minutieusement son corps nu et de faire sa toilette.

Le Gestionnaire a délaissé ses belles tuniques pour des vêtements mieux adaptés aux voyages et à l'aventure. Il se vêtit donc tout de cuir, une côte de maille en dessous, les attaches de sa cape poupre solidement fixé, et les bottes solides hautes, de cuir marrons, s'arrêtant aux bas des cuisses.

Fin prêt et paré, habillé, il sort de la chambre aux atours attrayants. Les grands escaliers grinçants arpentés et descendues, le jeune natif se retrouve à proximité de la grande salle du balûchon kalamien, déserte et silencieuse de si bon matin, seulement quelques rares badeaux endormis sur les tables.

C’est avec une mine enjouée qu’il pénètre dans le grand salon de la taverne. Il perçoit d'ailleurs à son arrivée opportune quelques regards curieux se tourner dans sa direction mais n’y prête attention. Ses yeux balayent rapidement la salle, à la recherche d'une personne qu'il n'aperçoit pas. Puis vient une odeur enivrante qui sonne la rébellion au sein de son estomac, résolument, il fallait manger ! Il s’approche du comptoir et impose de sa présence un salut de la femme qui s'y trouve derrière. La femme du tavernier. Elle a un corps légèrement dodu mais paraît très amicale et bonne vivante. Elle ne tarde pas à prendre la parole à sa vue.

Aah c'est vous mon bon monsieur Syv ! Qu'est-ce que la bonne Odette peut faire vous ?

Donnez moi ce que vous voulez ma belle, mais j'ai une faim de loups !

Oh monsieur Syv, comme vous y allez ! Ne vous en faîtes pas, je vous prépare les milles et unes merveilles d'Odette. Elle lui fait un clin d'oeil et quelques instants plus tard, comme par magie, lui pose plusieurs plâts ragoutants sous les yeux. Il n'attends pas plus longtemps et se lance à l'assaut de son assiette. Une fois terminée, il lui dit sur le ton de la conversation.

Je pars en voyage, à Etimnon. Des roturiers humains, rares dans cette contrée en hauteur nettement favorable aux celestiaux, implorent la corporation d'étudier sur place la possiblité d'établir des routes plus fiables là-bas. Je m'en vais m'ateler à cette tâche à leurs côtés.

Si l'on cherche à joindre le gestionnaire, qu'on envoie un émissaire à l'un de ses gnomes en ambassade ici ou à la corne d'ivoire, ils me transmettront le message. Sur ces mots, rassassié, il se lève et se dirige vers la sortie, tombant fortunément sur le tavernier qu'il a cherché.

Ah Maître- Syv, vous voilà enfin. Votre monture est prête, on vous a offert la meilleur. Un sac de vivre a été attaché à la scelle comme vous l'aviez sollicité. Bonne route, et à très bientôt.

Après des bons procédés de bonhomie et de politesses respectives, Syv se dirige enfin vers sa monture et la monte avec adresse. Etrangement, il attend puis clame dans le silence.

Apparaît ! Un POUF rententit, et un gnome fait son apparition dans un mélange de fumée, comme ordonné. Syv dirige sur lui un regard sévère en lui tendant un parchemin doté d'un sceau. Tini, va porter cette lettre au Maître-Nain Tangorthorim, ne revient pas avant d'avoir accompli ta mission. Et sans attendre, avant que le gnome ne débite une connerie, ou ne fasse l'intéressant, Syv claque les talons de sa monture noir et décolle en trombe des écuries du bâluchons dans une tornade de poussière, direction Etimnon à première vue, puis détour sur Zakinthe, et de là un bateau aller direct pour l'Outre-Mer. Il a hâte d'y être, curieux de sa prochaine mission.

La Cérémonie terminée je revins au Baluchon, à grands pas, croisant le tavernier qui s'appretait à rentrer.

"Ah Seigneur Malbrum vous manquez le Seigneur Syv de peu !"

"Eh bien tant pis, ce sera pour une prochaine fois...Mes invitées sont elles encore là?" dis je d'un ton sec

"Il me semble que oui..ou alors je ne les ai pas vu sortir héhé.."

J'hocha la tête et entra, parcourant vivement la pièce principale sans observer les personnes s'y trouvant. Une fois l'escalier monté, et le couloir emjambé, je me glissa entre le mur et la lourde porte de bois de ma chambre, Je pu alors constater qu'Eolia et Luciole s'y trouvait toujours. Fermant la porte et approchant des Comtesses je stoppa au chevet du lit.

"Comment va t-elle?... Son état ne va pas en s'arrangant, n'est ce pas?"

Ma main gauche se posa sur le rebord en bois du lit, tandis que la droite sur ma hanche.

Luciole gémit et les trace noir sur son bras continuaient leur progression,
lentement, très lentement comme du lierre progresse sur l'écorse d'un arbre.
La comtesse semblait souffrir, pourtant son visage restait pur, immuable
et calme, presque comme une poupée de porceleine ou une dale de marbre.
Doucement, entendant des voix près d'elle cela la ramena sur terre.

"mmmh"

rouvrant faiblement les yeux, elle regarda autour d'elle, apercevant malbrum
et eolia un peu plus en retrait...
Doucement la comtesse voulu se redresser mais ce fut trop douloureux

"O... ou suis je..."

perdue, troublée et honteuse de paraitre si faible, luttant contre la douleur pour
parraitre forte même devant eux.

"Je n'ai pas besoin d'un lit je... vais bien"

Malbrun revint dans la chambre et s'informa de la santée de Luciole, la jeune fille lui repondit que son état n'empirait pas mais qu'il n'etait pas meilleur, seule cette trace noire continuait de l'envahir.
Eolia attira un instant Malbrun à l'ecart:

Je pense que ma cousine pourrait m'aider à trouver un remede contre cette maladie qui envahit Luciole, elle connait des personnes competantes dans la magie, je vais aller la rejoindre le plus vite possible, j'ai entendu dire qu'elle avait fait construire une forteresse a naxopole, prenez grand soin de Luciole.

Eolia retourna s'agenouiller pres de la comtesse et lui murmura à l'oreille qu'elle allait vite revenir, puis passant une main dans ses cheveux pour degager son front elle posa un baiser dessus.
Elle se releva et remit sa cape puis se dirigea vers la porte, elle tourna la t^te un ederniere fois en direction de Luciole et de Malbrun puis sorti.

Je pris une chaise de la main et m'approcha de la jeune femme mourrante, je m'installa à coté d'elle et la regarda tendrement. Je vins rabattre un de ses cheveux du doigt, avant de m'arreter un instant et carresser son beau visage fin, ce dernier était gelé et cela me fit fronçer les sourcils. Mon bras revint se poser sur mon genou, puis mon regard retrouva sa tristesse et ma voix se fit douce et calme.

"Je vais restez à votre chevet jusqu'à ce que la Comtesse Eolia revienne, je ne vous laisserais pas seule, ne vous inquietez point je veille sur vous, s'il vous faut la moindre chose dites le moi.."

Mon sourire atteigna les yeux de Luciole qui étaient à peine ouverts, je me sentais d'une envie protectrice à cet instant, plus que jamais..

Luciole vit eolia partir et malbrum la fixer...
elle se sentait stupide et essaya de se lever du lit !
mais sa se voyait clairement qu'elle avait mal, gémissant
mais elle était têtue, a moins que malbrum s'en mêle elle
allait partir, même agonisante.

"Je dois y retourner... euh... mmmh... adola doit... s'inquièter"

Tremblante, elle eu le tournis et se sentit mal...
se tenant la tête doucement, elle tomba a genoux et cracha du sang

"Ne me regarde... pas comme sa... je..."

elle avait si honte de son apparence présentement,
sa longue chevelure tomba en cascade pour faire un voile protecteur
autour d'elle, tachant quelques mèches de ses cheveux blanc
en rouge...

Je rattrapa Luciole qui était sur le point de chuter au sol.

"Vous n'irez pas bien loin dans votre prenez en conscience !"

Je la fis se recoucher doucement.

"Ecoutez moi, vous devez mettre votre orgueil de coté et vous laisser faire, sinon vous allez mourrir et ce serait fort regrettable après tout cela. Vous ne serez pas utile au Spadassin si vous mourrez dans une ruelle dans la poussière pensez à cela !

Dis je en essuyant les blessures de la jeune femme, ou du moins enlevant le sang, car la tâche noire persistait sur son bras et il était impossible de l'enlever. Je la regarda et esperant qu'elle cesserait de fuir, m'asseya sur la chaise à coté.

"Que...que vous souvenez vous de votre vie de mortelle.?"

Quelques secondes de blanc s'étaient installées avant que je pose la question à la comtesse, je ne savais que dire, je ne pouvais que rester impuissant à la regarder s'éteindre.

Elle s'aggripa a lui et se fit recoucher, il refusait qu'elle se lève...
Mais en plus il lui posa une question très délicate !
détournant le visage elle ferma les yeux

"rien.."

sincère ou refusant de répondre sa réponce fut claire sur se point.
mais la douleur, la folie ou la peur la rendait tellement différente, tellement plus faible
elle avala sa salive et gémit

"malbrum, s'il vous plais, offrez moi vos bras, juste un instant..."

peut être cherchait elle un peu de chaleur humaine, de sécurité,
elle n'en trouvait présentement que dans ses bras, se redressant péniblement
luciole le fixa, le souffle cours.

"s'il vous plais, serrez moi..."

ayant également besoin de se sentir existante, perdant peu a peu pied...

"Rien.."

M'a t-Elle répondu d'une triste sincérité après voir tourné la tête vers le mur. J'étais perdu et ne savais plus quoi faire scrutant le sol poussièreux de la chambre, c'est alors qu'elle prononça faiblement..

"Malbrum, s'il vous plaît, offrez moi vos bras, juste un instant..."

Surpris tout d'abord je me redressa lentement, et pu voir la comtesse qui en avait fait de même, me fixer de ses magnifiques yeux perçants.
Après quelques secondes de répis, je me leva et m'approcha du bord du lit pour me tenir plus près de la jeune femme, en m'asseyant quelques mèches tombèrent devant mon visage mais je n'en tena pas compte et je lui repondis.

"Si cela peut vous aider à vous sentir mieux, gente dame, c'est avec honneur que je vous offre mes bras.."

Mes pensées se brouillèrent lorsque mes bras l'entourèrent délicatement, en ne lui infligeant aucune douleur, nos visages se croisèrent pour finir côte à côte. nous étions dorénavant en contact, sa peau était froide, froide mais d'une douceur imcomparable. jamais je n'avais connu telle douceur au toucher pas même des plus chères velours du monde. Peu à peu je m'envolais inconsciamment, les yeux fermés, l'ouïe et l'odorat détendus..

Elle s'aggripa a ses vêtements pour ne pas glisser jusqu'a sentir ses bras
venir la tenir, elle se sentit assé sécurisée pour lacher prise, soutenue par l'homme
luciole pu enfin se reposer sur quelqu'un, fermant elle aussi les yeux
elle se blotit contre cette source de chaleur, qui lui réchauffait un peu le coeur.

"votre bonté vous perdra... vous devriez être plus distant, plus méfiant, je pourrais vous tuer, même dans mon état"

dit elle simplement, rouvrant les yeux pour les lever vers la fenêtre fermée et
en partie cachée par un épais rideau pour protéger la comtesse des rayon du soleil...

"je... voudrais tant ressentir encore une fois la chaleur relaxante d'un rayon de soleil"

passant sa main dans un rayon qui passait a travers les rideaux et fut rapidement brûlée

"mmmh"

retirant vite sa main, elle était tellement épuisée de se battre pour reste dans sa pseudo vie
actuel, plus rien ne la retenait a ce monde, adola qui avait tant a faire qu'il l'en oubliait...
eolia qui aurait moins de soucit sans elle, et malbrum... lui gaspillait trop de son temps a quelqu'un
comme luciole

"pourquoi faite vous tout ceci pour moi... je ne comprend pas"

"votre bonté vous perdra... vous devriez être plus distant, plus méfiant, je pourrais vous tuer, même dans mon état"

Je restais silencieux face à ses paroles, elle avait raison, j'étais si imprudent alors que je me trouvais face à une créature sanguinaire.

"je... voudrais tant ressentir encore une fois la chaleur relaxante d'un rayon de soleil"

"mmmh"

Elle s'était brulée la main à cause du seul et infime rayon de soleil qui traversait la pièce, mais une fois dans l'ombre sa peau redevenue normale. Un silence se créa, enfin elle me posa la question que je redoutais.

"pourquoi faite vous tout ceci pour moi... je ne comprend pas"

Muet comme une tombe, mon esprit était en pleine hésitation devais-je dire ce que j'éprouvais, ou bien mentir pour garder mon rang de simple marchand, je n'étais pas bien sûr des raisons pour lesquelles je lui consacrait autant de temps.

"Dès que je vous ai vue...le monde exterieur s'est figé dans le temps, intérieurement j'ai rêvé de faire votre connaissance, et également de vous faire confiance, je ne peux expliquer le pourquoi du comment à l'heure actuelle.... mais quelque chose est en train de naître dans mon coeur pendant que nous parlons, c'est cela qui me pousse à prendre soin de vous, je m'y sens obligé...comme manipulé tel un pantin par......mes sentiments...."

J'écarta ma tête de celle de Luciole juste assez pour qu'elle puisse encore se tenir à moi, et mon visage bascula vers le bas plusieurs mèches le recouvrant, je venais de trouver la réponse, mon regard était comme illuminé...

Luciole écoutait, au début flatée puis en suite choquée...
ses sentiments... comment un homme aussi bon pouvait il
avoir quelconques sentiments pour quelqu'un comme elle ?
Luciole ne le repoussa pas, elle avait trop besoin de lui
pourtant l'envie de le rejetter le plus fortement possible
le rongeat les lèvres, non pas qu'elle ne l'appréciait pas mais
elle gachait déja un coeur... elle refusait d'en gacher un autre !

"V... Vos sentiments, quel qu'ils soit me touche énormément... mais..."

Comment lui dire cela, elle ne voulait pas le blesser, elle aurait même
au fond de son coeur aimé lui faire plaisir, mais il y avait déja adola
même si celui ci disparaissait de plus en plus, s'éloignant d'elle a chaque pas.
Luciole ne su que faire, reculant elle aussi son visage pour fixer malbrum dans
les yeux, elle semblait a la fois émue et aussi énormément perdue !

"Je..."

Elle avait beau entre ouvrir les lèvres, les mots ne sortait pas, restant figée a fixer
son preu chevalier, son sauveur et son bon samaritain qui d'un moment a l'autre
risquait de se voir briser le coeur ...
Mais elle en était incapable, il avait fait tombé les barrières, le masque qui la rendait
si froide, elle était incapable de lui faire du mal désormais alors que faire !
Après tout il était bel homme, il était très présent et tenais a elle... pouvait elle
en dire autant d'adola? certe lui aussi est bel homme mais jamais il n'a prit
de temp pour la comtesse, même mourrante son devoir de chef était plus
important, luciole sentit son coeur désèché par le temps se déchirer en deux !

Nous nous sommes observés durant plusieures secondes sans que nos regards se détournent, elle ne disait rien, probablement était-elle troublée par ma révélation, je ne pouvais lui en vouloir. Je ne suis qu'un homme sans pouvoir ni aptitude extraordinaire, jamais une telle femme ne voudrait d'un être tel que moi.. Ma main gauche vint se poser sur l'une des siennes pour y déposer une carresse délicate.

"Je suis navré de vous avoir dévoilé mes pensées.."

Mes yeux scrutèrent son corps de long en large.

"Je vous prierais de me pardonner ce que je m'apprête à faire.."

Je la regarda à nouveau tout en m'approchant de son visage, jusqu'à ce que mon front se colle au sien. Ses yeux étaient magnifiques ils emplissaient mon coeur d'une chaleur sans équivoque, quelques instants passèrent et c'est alors que ma tête glissa le long de sa joue gauche pour me retrouver le front sur son épaule..je resta figé là...en répetant par des murmures..

"Pardonnez moi dame Luciole, pardonnez moi, je ne sais plus où j'en suis.."

Ainsi nos deux corps se supportaient désormais mutuellement, sa présence m'apaisait d'une telle ampleur que je souhaitait que ce moment dure éternellement..

Luciole le fixait, puis il s'excusa pour se qu'il allait faire et s'approcha
la comtesse était persuadée qu'il allait l'embrasser, paniquée elle ne
pu bouger le petit doigt, mais il ne fit que poser son front sur le sien !
Honteuse d'avoir pensé qu'il allait l'embrasser ses joues pâle rosirent
légèrement, puis il glissa le long de son cou pour se poser sur son épaule
mais cette lente descente sur sa nuque la fit frémir, il avait du le ressentir
dévoilant sans le vouloir qu'il ne la laissait pas de marbre.

Luciole ne su que faire, l'homme qui l'aidait, la soutenait et lui avait déja sauvé
la vie était sur son épaule, perdu et troublé, que devait elle faire?
doucement elle passa ses bras autour de lui, voulant le réconforter sans savoir trop
comment faire, ni même quoi dire. Luciole lui caressa délicatement les cheveux et
lui murmura qu'elle était désolée...
Luciole n'avait jamais été aimée de personne, et la voici déchirée entre deux hommes,
elle savait que dans n'importe quel cas elle perdrait la face, devant en faire
souffrir l'un des deux, mais c'était si... pénible de la savoir.

"Malbrum"

Elle gémit doucement, la douleur reprenant dans son bras, mais au moin la progression
semblait stopée ! cela dit son corp normalement si froid semblait doucement se réchauffer.
luciole n'avait plus les mains, na nuque glacée...

"I... il fait si chaud..."

espérant que se soit la maladie, quel honte cela serait il si son corp se mettait
hors de contrôle de cette façon pour un homme !
Eolia qui ne contrôlait pas encore, en tant que vampire, ses pultions et ses désirs
de séduire, luciole elle avait pu les contrôler, mais dans son état de faiblesse
elle ne pouvait dire si la chaleur était un désir, ou un symptome...

(=p amuse toi bien avec ta rep XD)

"Malbrum"

Elle s'agrippa à moi

"Que vous arrive t'il Luciole? vous êtes brulante à présent ! Voulez vous que j'enlève les couvertures.?"

Je commençais à paniquer, ne savais plus quoi faire. Elle semblait sous l'emprise d'une chaleur indescriptible, c'est alors que je ne sais pourquoi, pour je ne saurais dire quelle raison, ma bouche s'est approchée de la sienne.

Mon corps s'est collé au sien dans un élan de désespoir, accompagné d'un baiser langoureux et délicieusement passionné, mes sens se sont troublés, des frissons parcouraient mon dos de long en large. J'espérais que ne pas la faire souffrir en profitant de la situation.

Luciole sentit ses lèvres venir l'embrasser, il la tenait
tout contre lui, c'était si étrange...
Son esprit détourné ailleur la douleur se calma un peu
la comtesse ne contrôlant plus rien en elle ne pu bouger
elle fut incapable de se repousser et durant une fraction
de seconde, sans doute était ce des secondes de trop,
la comtesse oublia tout le reste !

la jeune vampire fit l'erreur qu'elle avait interdite de faire
a Eolia... répondant au baiser, elle se colla a lui et ils
finirent par disparaitrent lentement sous les draps sans
que malbrum ne s'en rendre réellement compte...
Ne revenant a la réalité que plusieur... plusieur heures
après !!

"q..."

luciole se redressa, sa cachant de la couverture, honteuse
n'osant même pas regarder l'homme couché a côté d'elle

(HRP : XDXDXD mouahahaha sa c'est du viole)

Lentement mes yeux s'ouvrirent, j'observas le plafond plein de toiles et me rends compte à quel point cela fait longtemps que je ne suis pas venu ici. Mais tout d'un coup la question s'éclaircie dans mon esprit.

*Qu'est ce que je fais nu dans ce lit..?....!!!!!!!!*

Mes yeux exhorbitants, j'aperçu Luciole à ma gauche redressée et cachée dans la couverture.

"Hum...ce passage là a dû s'égarer dans mes pensées...."

Murmurais-je en roulant les yeux vers le haut. Mon corps se redressa à son tour, la jeune femme était à regarder ailleurs, constatant ce que nous venions de faire, cela ne m'étonnait guère. Elle avait certes accepté mes avances, mais je restais perplexe sur le fait qu'elle ressente réellement quelque chose, bien que pour moi tout semblait clair comme de l'eau de roche à présent.

"Si vous souhaitez que l'on ne se voit plus je comprendrais votre réaction.."

Luciole prit son courage a deux main et se retourna vers lui pour
le fixer dans les yeux, mais elle ne pouvait rien dire, comme
paralysée...
Avalant sa salive elle vint déposer ses lèvres sur celle de malbrum et lui
susura a l'oreille

"ceci n'a jamais eu lieu, je ne veux pas que sa se sache"

elle attrapa ses vetements et se rhabilla simplement, une chauve souris entra par la fenêtre
pourtant un petit message dans ses pattes qu'elle posa dans la main de luciole qui
se crispa, une lettre d'adola...
Luciole regarda doucement malbrum et laissa un légé sourire apparaitre, après tout elle était
vampire, c'était connu chez les vampires qu'ils aimaient séduire, tant que cela restait entre eux ou
était le problème

"Il me faut partir... nous nous reverrons..."

Puis elle sortit par la fenêtre pour disparaitre dans une ruelle, son agilité et sa force
semblait revenue, sans doute du au repos... ou pas?

"Il me faut partir... nous nous reverrons..."

Le goût de ses lèvres m'étaient restés sur la bouche. Elle disparue dans l'obscurité me laissant à mes pensées, les minutes passèrent, finalement j'enfilas mes vêtements et descendit au rez-de-chaussé. J'approchas du tavernier tranquillement, d'un regard joyeux il m'accueillit m'offrant une boisson par la même occasion.

"Des nouvelles ce matin?"

"Hof..vous savez.. rien d'important"
Reponda t-il en nettoyant ses verres.

"Hmm je vois, bon j'ai des affaires à regler à plus tard tavernier.."

"Oh attendez Sir Malbrum, je me souviens que j'ai lu dans les annonces officielles qu'en Thassopole il recherchait un marchand pour un poste très important, je n'en sait pas plus."
M'interropa t-il dans ma marche.

"Tu n'en a pas parlé au nouveau Gestionnaire Syr ?"
Lui demandais je ?

"Ma foi non, je n'ai reçu cette information que la veille, mais cela m'a presque passé au dessus de la tête !"

"Ah oui? Eh bien merci de m'avoir prévenu, je vais aller voir ce qu'il en est."

Il se hâta à la porte me disant au passage.
"Je vais aller seller votre monture."

D'un geste de la main je l'arrêta dans sa course. je tourna le visage en lui souriant.

"Ce n'est pas nécessaire, je ne suis pas le Gestionnaire voyons ! Allez bonne journée à vous.."

Je ferma la lourde porte derrière moi.

Callisto arriva dans une sombre ruelle...
Les sabots de la monture des deux cavalières résonnaient sur le pavé froid.
Les chevaux marchaient au pas, jusqu'à ce qu' Eolia fasse signe à sa sœur de s'arrêter.

Callisto se laissa glisser de monture et exposa à la faible lueur des chandelles le rosé de ses joues que le froid mordant de la nuit avait fait apparaitre sur son visage d'albâtre.

Le vent qui s'était levé faisait tournoyer sa robe de feu comme danse une flamme sous le souffle d'une vie.

Callisto se tourna vers sa sœur et une larme s'échappa pour aller rouler sur sa joue.

Eolia....

Qu'était devenue sa petite sœur si fragile sous la carapace de fiertée... Aujourd'hui, se tenait devant elle, une femme pleine d'assurance, une femme forte et indépendante... A quoi allait-elle bien pouvoir lui servir dans les épreuves qui les attendaient. Elle, Callisto, qui était incapable de croire au mal, lui apporterait certainement plus d'ennui que l'aide dont sa sœur aurait besoin.

S'approchant de la petite blonde, elle lui pri la main, avant de se laisser entrainer silencieusement dans la chaleur de cette bâtisse.

La dague d'eolia scintilla au clair de lune lorsqu'elle descendit de cheval, elle jetta un oeil alentour pour s'assurer que personne ne les avaient suivie.
Apres avoir payer le palfrenier d'une piece d'or pour qu'il s'occupe des chevaux, les soeurs se dirigerent vers l'auberge.

La comtesse poussa la lourde porte de bois sur une salle presque vide, seuls quelques voyageurs et ivrognes s'attardaient encore sur les tables.
Derriere son comptoir, le tenancier à la mine patibulaire reluqua les deux nouvelles arrivées, il reconnut Eolia pour l'avoir vue il y a peu de temps en compagnie de Luciole et Malbrum, c'est peut etre la raison pour laquelle il s'attarda un peu plus sur Calisto et sur ses formes.
Eolia le sortit de sa comtemplation en faisant rouler quelques pieces d'or sur le comptoir qui disparurent aussitot dans la poche du gerant, d'un grognemant il posa une clef en argent et s'en alla essuyer des chopes.

La chambre comprenait deux lits, c'etait la chambre dans laquelle Malbrum et elle avait amenés Luciole, elle la reconnaissait à l'odeur de l'homme, une odeur particuliere qui fit sourire Eolia.
Elle se tourna vers sa soeur:
-Nous allons passer la nuit ici, demain nous tacherons de rencontrer certaines personnes. Tache de te reposer, ton as eu une longue route.
Elle sourit à sa soeur et alla s'assoir sur le lit.
Dehors la lune était deja haute et les étoiles scintillaient comme autant de diamants.