Dakeyras suivit donc le conseil d'Aedric, ils partirent vers l'est. Il prit aussi la peine de lui répondre, malgré la soif qui lui envahissait la bouche:
- Je trouve aussi le comportement de ces elfes noirs limite... En détruisant le pont, ils ont condamné plusieurs de mes hommes, sans même les prévenir... Si tout cela finit, ils auront à rendre des comptes.
Le paladin s'était exprimé d'une voix froide et glacial, lui qui d'habitude rigolait des aléas du destin. Il se rendit compte qu'il avait envoyé ses soldats au casse pipe en venant ici... A cause de lui, des veuves et des orphelins ne reverraient jamais leur homme, même pas leur dépouille- car il brûlerait les cadavres pour éviter qu'un nécromancien ne les ramène. Il doutait de plus en plus, il se demandait même si ils reviendraient dans son royaume natal. Il y avait tant de mal dans ce monde, de plus il n'avait pas l'étoffe pour commander. Reviendrait-il dans son royaume, ou restera-t-il à Kalamai pour éradiquer le mal sous toutes ses formes? Il y repenserait plus tard, là il avait plus urgent à penser. Il marchait tous mollement depuis une heure, au milieu de ce paysage monotone enneigé. Le ravin de lave était maintenant loin, ainsi que la chaleur des combats. Ils avaient maintenant froid, faim, soif, et était fatigué. Dakeyras autorisa une pause, durant laquelle ses hommes allèrent se désaltérer dans leur gourde, ou avec de la neige si il n'avait plus rien. Le paladin commençait à avoir mal au muscle, et sa lourde armure lui semblait peser le double qu'au départ. Il commença par enlever son heaume, pour permettre de respirer, ses jambières qui ne servait plus à rien, et enleva une épaisseur à son armure ventrale. Il déposa ça dans un coin, et reviendrait chercher tout son attirail plus tard. Il se sentait beaucoup mieux, et était prêt à repartir.
Au bout de trois heures, ses hommes commençaient à s'agacer de ne rien trouver, et les templier devaient penser pareil, mais si ils ne disaient rien. Un de ses soldats lui en fit d'ailleurs la remarque, bien mal lui prit:
- Dites Sire, cela fait plus de trois heures que nous cherchons une maudite entrée, qui n'existent certainement. De plus, le pont de l'Abysse est brisé. Il faut se rendre à l'évidence, cette lutte est devenu impossible pour nous, et...
- Couard! Si tu veux rentrer, et bien rentre! Retourne au bercail la queue entre les jambes, accompagné du parfum de la défaite et de la honte. On commence par dire qu'une entreprise est impossible parce que personne ne l'a tenté, et effectivement elle reste impossible parce qu'on a pas essayé. Et il n'y a rien de plus énervant de voir quelqu'un réaliser ce que l'on prétendait impossible. Tu veux repartir? Et bien, va t-en, fais le chemin inverse. Tu saliras l'honneur de toute ta lignée, et celui de ta famille, et même le mien. Et tout ceux qui veulent le suivre, n'hésitez pas, je m'engage à ne poursuivre aucun d'entre vous.
Il fusilla du regard chacun des braves soldats qui l'avait accompagné. Personne n'osa bronchez face au discours galvanisant de leur chef. Un des siens prit enfin la parole:
- Sire, je parle au nom de nous tous. Nous vous suivrons jusqu'à notre mort, chez le royaume de n'importe qui, que ce soit Mogoth ou Nucter.
- Je préfère ça, mes braves, dit en souriant le paladin. Allez, ne perdez pas foi.
Et ils repartirent tous de plus belle. La chance leur souriait enfin, au bout d'une heure supplémentaire. Il se tenait devant eux une petite entrée, qui paraissait récente, bien qu'un peu enseveli sous la neige.
- Enfin! Allons-y!
Ils allèrent s'engouffrer dans la petite issue, lorsque Dakeyras tendit son bras, et porta sa main libre à sa bouche.
- Ecoutez... Des bruits de pas se faisait entendre, et ils semblaient venir. Des créatures arrivent! Vite en position!
Il avait exprimé ses ordres à l'intention de ses hommes. Ceux-ci allèrent se placer contre la paroi de la montagne, de manière à ne pas être vu. Il espérait que les hommes de l'inquisiteur adopterait la même stratégie, c'est à dire se cacher pour prendre les envoyés de Mogoth par surprise. Il sortit lentement l'épée de son fourreau, et se prépara au combat avec un demi sourire.
- Je trouve aussi le comportement de ces elfes noirs limite... En détruisant le pont, ils ont condamné plusieurs de mes hommes, sans même les prévenir... Si tout cela finit, ils auront à rendre des comptes.
Le paladin s'était exprimé d'une voix froide et glacial, lui qui d'habitude rigolait des aléas du destin. Il se rendit compte qu'il avait envoyé ses soldats au casse pipe en venant ici... A cause de lui, des veuves et des orphelins ne reverraient jamais leur homme, même pas leur dépouille- car il brûlerait les cadavres pour éviter qu'un nécromancien ne les ramène. Il doutait de plus en plus, il se demandait même si ils reviendraient dans son royaume natal. Il y avait tant de mal dans ce monde, de plus il n'avait pas l'étoffe pour commander. Reviendrait-il dans son royaume, ou restera-t-il à Kalamai pour éradiquer le mal sous toutes ses formes? Il y repenserait plus tard, là il avait plus urgent à penser. Il marchait tous mollement depuis une heure, au milieu de ce paysage monotone enneigé. Le ravin de lave était maintenant loin, ainsi que la chaleur des combats. Ils avaient maintenant froid, faim, soif, et était fatigué. Dakeyras autorisa une pause, durant laquelle ses hommes allèrent se désaltérer dans leur gourde, ou avec de la neige si il n'avait plus rien. Le paladin commençait à avoir mal au muscle, et sa lourde armure lui semblait peser le double qu'au départ. Il commença par enlever son heaume, pour permettre de respirer, ses jambières qui ne servait plus à rien, et enleva une épaisseur à son armure ventrale. Il déposa ça dans un coin, et reviendrait chercher tout son attirail plus tard. Il se sentait beaucoup mieux, et était prêt à repartir.
Au bout de trois heures, ses hommes commençaient à s'agacer de ne rien trouver, et les templier devaient penser pareil, mais si ils ne disaient rien. Un de ses soldats lui en fit d'ailleurs la remarque, bien mal lui prit:
- Dites Sire, cela fait plus de trois heures que nous cherchons une maudite entrée, qui n'existent certainement. De plus, le pont de l'Abysse est brisé. Il faut se rendre à l'évidence, cette lutte est devenu impossible pour nous, et...
- Couard! Si tu veux rentrer, et bien rentre! Retourne au bercail la queue entre les jambes, accompagné du parfum de la défaite et de la honte. On commence par dire qu'une entreprise est impossible parce que personne ne l'a tenté, et effectivement elle reste impossible parce qu'on a pas essayé. Et il n'y a rien de plus énervant de voir quelqu'un réaliser ce que l'on prétendait impossible. Tu veux repartir? Et bien, va t-en, fais le chemin inverse. Tu saliras l'honneur de toute ta lignée, et celui de ta famille, et même le mien. Et tout ceux qui veulent le suivre, n'hésitez pas, je m'engage à ne poursuivre aucun d'entre vous.
Il fusilla du regard chacun des braves soldats qui l'avait accompagné. Personne n'osa bronchez face au discours galvanisant de leur chef. Un des siens prit enfin la parole:
- Sire, je parle au nom de nous tous. Nous vous suivrons jusqu'à notre mort, chez le royaume de n'importe qui, que ce soit Mogoth ou Nucter.
- Je préfère ça, mes braves, dit en souriant le paladin. Allez, ne perdez pas foi.
Et ils repartirent tous de plus belle. La chance leur souriait enfin, au bout d'une heure supplémentaire. Il se tenait devant eux une petite entrée, qui paraissait récente, bien qu'un peu enseveli sous la neige.
- Enfin! Allons-y!
Ils allèrent s'engouffrer dans la petite issue, lorsque Dakeyras tendit son bras, et porta sa main libre à sa bouche.
- Ecoutez... Des bruits de pas se faisait entendre, et ils semblaient venir. Des créatures arrivent! Vite en position!
Il avait exprimé ses ordres à l'intention de ses hommes. Ceux-ci allèrent se placer contre la paroi de la montagne, de manière à ne pas être vu. Il espérait que les hommes de l'inquisiteur adopterait la même stratégie, c'est à dire se cacher pour prendre les envoyés de Mogoth par surprise. Il sortit lentement l'épée de son fourreau, et se prépara au combat avec un demi sourire.