Depuis un temps maintenant incalculable, Mende était sous le joug du Sanglant. Aucune armée n'avait osée jusqu'à ce jour s'y rendre pour faire subir le même sort que Samothrace à la capitale de Naxopole. Or depuis tout ce temps, la ville fourmille de démons et de mort-vivants, faisaint régner la terreur pendant la nuit. Obligeant ainsi toute la populace à rester dans leurs maisons pour ne pas mourir dans les mains de ces immondes créatures.
Mais cette situation était sur le point de changer, au grand bonheur du peuple qui aurait la merveilleuse surprise au petit matin de voir les rues libres de toute terreur. Aucun cadavre ni odeur infecte ne gâcherai le début de la nouvelle journée.
Ceci étant dû à un messager qui arrivait du nord-est de l'empire, porteur d'un courrier de la plus haute importance et à l'attention de l'Intendant de Mende, serviteur dévoué du Sanglant. Il faisait encore nuit lorsque l'homme entra avec empressement dans les appartements de l'intendant pour le sortir du lit et remettre le pli. Ce dernier lu à haute voix une fois que le messager quitta la pièce.
Intendant, vous avez aujourd'hui l'ordre de plier bagages. Mende n'est plus un endroit intéressant à conserver puisque mon royaume est aujourd'hui établi dans les territoires d'Edhesse. Naxopole est voué à l'échec car son peuple est sans colonne, faute d'une palatine absente de son trône mais qui s'enrichit sur le peuple.
Ordre est à donner que l'armée présente en la capitale doit immédiatement se rendre au Puit des Souffrances, mon nouveau domaine. La destruction de toute preuve faisait état de ma situation géographique doit également être appliqué. Je vous souhaite donc un bon retour au près de mon maître... le choix de la mort vous étant réservé.
L'Intendant jeta la lettre dans le feu de la cheminé, ordonna de faire tuer le messager puis fit exécuter l'ordre de déploiement en Edhesse, sous le sceau du secret. Les armées connaissaient la destination, mais non la raison du voyage. Une fois fait, l'homme se jeta de la plus haute tour de la ville pour percuter le sol avec une violence qui ne pardonne pas. Il était mort sur le coup, si ce n'est de peur pendant la chute. Il avait un papier dans la main droite, un seul mot si trouvait : Adieu