Le temps n’était pas au beau fixe. En fait il était plutôt au laid fixe, depuis son départ de la capitale, il y a trois jours, Myos n’avait pu profiter que d’une matinée de soleil. Le rhinocéros qu’il chevauchait s’enfonçait à chaque pas dans la boue et souvent son cavalier devait en descendre et s’embourber avec sa monture pour traverser une zone difficile et glissante. Et celles-ci devenaient de plus en plus fréquentes depuis que Myos avait pénétré dans la forêt de Maon.
La pluie et la fange pesaient et sur les vêtements et sur le moral du minotaure qui avait grande hâte de rejoindre son clan. Clan qui avait encore bien besoin qu’on y renforce l’Ordre rappelé par Myos et qui n’aurait jamais dû être oublié. Il ne pouvait pas fonder la Grande Tribu de Kanderak qu’il espérait sur des bases aussi molles et instables que le chemin sur lequel il peinait. Mais il avançait malgré tout, aucun doute qu’il serait plus tenace que le mauvais temps et la mauvaise foi de ses semblables
Myos tirait laborieusement sur la bride de son fidèle animal lorsqu’elle lui fut violemment arrachée des mains. D’instinct et d’un geste, il empoigna ses armes, un bouclier et une masse, sans toutefois tout de suite comprendre ce qu'il se passait, sonné qu'il était par la soudaineté de l'action.
Il retrouva son rhinocéros à plusieurs mettre du sol, entre les mandibules d’un mille-pattes géant qui se dressait entre les branches des arbres au dessus de lui. C’était une créature infâme et merveilleuse d’une taille remarquablement terrible. Lorsque ses yeux globuleux eurent repéré une deuxième proie, il lâcha lourdement l’animal entre ses griffes pour s’élancer sur Myos.
Le combat allait être terrible.
La pluie et la fange pesaient et sur les vêtements et sur le moral du minotaure qui avait grande hâte de rejoindre son clan. Clan qui avait encore bien besoin qu’on y renforce l’Ordre rappelé par Myos et qui n’aurait jamais dû être oublié. Il ne pouvait pas fonder la Grande Tribu de Kanderak qu’il espérait sur des bases aussi molles et instables que le chemin sur lequel il peinait. Mais il avançait malgré tout, aucun doute qu’il serait plus tenace que le mauvais temps et la mauvaise foi de ses semblables
Myos tirait laborieusement sur la bride de son fidèle animal lorsqu’elle lui fut violemment arrachée des mains. D’instinct et d’un geste, il empoigna ses armes, un bouclier et une masse, sans toutefois tout de suite comprendre ce qu'il se passait, sonné qu'il était par la soudaineté de l'action.
Il retrouva son rhinocéros à plusieurs mettre du sol, entre les mandibules d’un mille-pattes géant qui se dressait entre les branches des arbres au dessus de lui. C’était une créature infâme et merveilleuse d’une taille remarquablement terrible. Lorsque ses yeux globuleux eurent repéré une deuxième proie, il lâcha lourdement l’animal entre ses griffes pour s’élancer sur Myos.
Le combat allait être terrible.