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Kennit Hardawit attendait déjà depuis quelques jours, il était las d’attendre. L’inaction lui pesait. Il était cantonné dans le bastion qu’il avait prit quelques jours plus tôt. Il avait bien donné l’ordre de préparer le navire mais il n’osait pas reprendre la mer par peur de la réaction de Delylia Paloria.

Un messager arriva, il était couvert de poussière et on pouvait voir des cernes à ses yeux. Le porteur du message demanda aussitôt à voir le Capitaine. Il fut introduit dans le bureau mais n’avait pas encore repris entièrement son souffle. Il récita pourtant son message d’une traite.

Capitaine, j’ai un message de la part de Delylia.
Roc le Chastel et Le Chastel de Synodar ont été prit. Cependant les nobles se sont enfuis comme des rats. La Cheffe souhaite que vous les traquiez et que vous les rameniez morts ou vifs.
Ils doivent se trouver au sud d’ici en direction de la cité de l’Outre-Mer
.

Bien rompez.


Aussitôt Kennit se leva afin de rassembler des hommes. Il décida de former deux groupes de soixante-dix hommes afin de leur donner la chasse.
Le reste de ses hommes resteraient au fort afin de le défendre et assurer leurs arrières.


************************************


Quelques heures après que le messager était venu ils avaient engagé leur traque.
Les chevaux présents dans l’écurie ainsi que dans les villages alentours avaient été réquisitionnés pour ne pas dire enlevés de force. Les pirates n’étaient pas habitués à monter des animaux, c’était des hommes de la mer. Mais là ils n’avaient pas le choix s’ils voulaient rattraper les fugitifs. Les courser à pied aurait été inutiles car ils n’avaient pas non plus l’endurance nécessaire pour les longues marches. Là ils devaient couvrir de grandes distances en un minimum de temps. Les deux groupes se séparèrent rapidement, un en direction du sud-ouest et l’autre vers le nord ouest.

Les éléments d’informations étaient faibles, il fallait donc également aller à la pêche aux informations afin d’augmenter les chances de retrouver les nobles.

Rapidement le Capitaine Kennit arriva dans un village. Toutes les portes s’étaient fermées avant même leur arrivée. Voir un grand nuage de poussière au loin n’avait jamais été un bon signe surtout dans ces contrées qui avaient connu de nombreuses guerres.
Le groupe de pirates stoppa quand même sur la place du village.

EST-CE QUE L’UN DE VOUS AUREZ VU LES DIRIGEANTS DE L’OUTRE-MER ! ILS SE CACHERAIENT DANS LES ENVIRONS.
SI VOUS DISSIMULEZ DES INFORMATIONS C’EST LA MORT POUR VOUS !
MAIS SI VOUS PARLEZ LA RICHESSE ET LE POUVOIR VOUS AUREZ !


Les pirates attendirent quelques instants mais il n’y avait rien, aucune personne n’osaient sortir.
Alors qu’il allait ressortir ils entendirent un bruit. Un gnome avançait vers eux, il tenait les rênes d’un cheval qui avançait derrière lui. Il avait également un sac accroché à la selle du cheval.

Bonjour Mes Seigneurs.
Je ne sais pas ou se trouve ses fugitifs mais…


Mais alors tu ne nous sers à rien et tu nous fais perdre du temps ! Fais attention


Deux pirates avaient déjà sortie leur sabre.

Mais ce que je voulais dire je connais très bien le secteur : chaque bosquet, chaque grotte,… bref tous les endroits où ils pourraient se terrer.
Et dans votre recherche je pense que je peux vous aider en vous servant de guide.


Humm !
Pourquoi pas mais si tu nous mènes en bateau on te fera souffrir et tu nous supplieras de t’achever. Par contre si ton aide nous est capitale tu seras récompensé comme il se doit.


Le gnome monta son cheval et passa devant afin de guider le groupe.
Visiblement il s’agissait d’un rodeur, et à en juger par ses vêtements de bonnes manufactures il devait faire parti de la petite noblesse ou de la moyenne bourgeoisie.

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Quarante hommes chevauchaient au côté d'un fou.
Quarante-et-une trainées de poussière maculaient la plaine, et un vol de corbeaux noirs filait sans répit vers Roc le Chastel.
Quarante-et-un hommes à cheval, pendant qu'un autre finissait de se tordre à quelques kilomètres d'Espeyran, une flèche dans la cuisse, dont la pointe était, comme toutes les lames et armes des pillards, enduite d'un poison virulent, vif à la douleur et insoutenable, mais lent pour la mort.
Une invention d'un certain Syril.
Le fou. Le clown, aussi, avec ses vêtements bariolés, son manteau violet pourpré, sa face asymétrique et ses bottes de cuir tape à l'oeil.
Ses gants, d'un bleu roi profond et travaillé, terminaient le tableau, rendant hommage à tout le mauvais goût possible.
Le capitaine Brindas avait convoyé le boucher de Fort Vaël à Espeyran, et en avait payé le prix, se trouvant désormais face à son créateur, puisque son bourreau l'avait laissé crever en proie à la soif, au jour, et aux charognards.
Les dix hommes nommés par Alban pour l'accompagner n'avaient pas broncher, et s'étaient, sans vraiment d'états d'âme, résignés à se joindre à la bande d'écorcheurs.
Mais sans la joie extatique qu'y avaient mis ses autres soudards, ses archers du diable.
C'était une horde de criquets qui déferlait désormais.
Un village mis à sac, plusieurs fermes pillées et brûlées.
Tous étaient habillés en noir sauf Syril, ils se savaient trop rapides, et incognitos, ils en profitaient pleinement.
Le butin était gaspillé en jeux, en nourriture, en filles, parfois caché si ils en avaient vraiment beaucoup d'un coup, mais rarement car ils savaient qu'ils ne se souviendraient jamais de la cachette.
Mais tout ça ne les empêcher pas de silloner les terres à bride abattue.


____________

Après une dizaine de jours de galop, alors que Roc-Le-Chastel approchait, un tambourinement fut le premier signe annonciateur.
Puis un nuage de poussière.
Immédiatement, Syril donna ses ordres, et ses hommes parurent se fondre, pour disparaître dans les moindres recoins, tandis que deux partaient discrètement en repérage.
La nouvelle tomba vite.
Soixante-dix sacs à patates armés jusqu'aux dents sur soixante-dix chevaux manifestement pas à eux.
Des voleurs de montures, et pire, de ces fameux pirates.
Un jeu d'enfant, pour les charognards, qui menaient leur monture par les genoux et si bien qu'ils pouvaient encore tirer avec précision, pendant.
Pas besoin de tuer sur l'instant, le poison de leurs flèches faisaient assez leur effet si l'on touchait.
Et il était rare qu'une flèche ne touche rien de sa cible.
Surtout que l'armure des futures victime semblait tout sauf celles d'une cavalerie lourde.
Donc ouvertes, mal agencées, peu protectrices, des morceaux de métal assemblées les unes à côté des autres.
L'ordre de monter à cheval se répandit comme une traînée de poudre.
Les trentes archers se divisèrent en deux groupes, et une course s'engagea pour rattrapper l'ennemi encore insouciant du danger
C'était à qui frapperait le premier, entre ceux qui attaquaient de front, et la manoeuvre enveloppante.
Le premier son qu'entendirent les pirates fut un autre tambourinement de sabots, puis un cri à glacer le sang, et enfin le sifflement des flèches.
Les premières volées partaient, et plongeaient au coeur de la formation ennemie comme les moustiques sur l'homme, dans les marais.
La première, les deux vagues comprises, envoya vingt-trois hommes à terre, entre morts et empoisonnés, la seconde se contenta de dix-huit nouveaux, et quelques nouvelles flèches touchèrent leur but au décrochage, quelques secondes avant l'impact qui vu éviter à un cheveu, les archers ne pouvant tenir un choc frontal.
Mais ce ne fut que pour mieux laisser le libre passage à la dizaine de cavaliers lourds, et leurs lances dévastatrices, qui enfoncèrent les rangs ennemis démantelés et démembrés comme un poing dans un mur de polystirène (sic).
Ils devaient ressortir de l'autre côté avant même que les forbans ne puissent se ressaisirent, si tout se passait bien, et une volée de flèches à têtes plates était déjà prête à fondre sur les derniers héroïques survivants potentiel pour frapper les tempes et envoyer à terre ces piteux cavaliers.
Un seul ordre explicite avait été donné de toute l'action....


"Evitez d'en tuer trop, voici nos premiers renseignements."

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Kennit avait accepté de se reposer quelques heures afin que les hommes et les chevaux puissent ensuite repartir de plus belle. Deux pirates avaient été mis en sentinelle pour veillez sur la sécurité. Tout se passait bien, mais alors que la nuit avec sa fraîcheur tombaient, un cri strident se fit entendre.

ATTEN…


Mais avant que l’alerte fût pleinement tomber l’orque tomba à terre en même temps qu’on entendit les cordes d’arc claquer et les flèches se planter.
Par chance Kennit n’avait pas été touché. Aussitôt il saisit son bouclier pour se protéger de la deuxième volée. Par contre l’elfe noir derrière lui fut touché.
Aussitôt après cela un petit groupe de cavalier chargea les pirates. Quelques uns avaient eu le temps de saisir leurs armes. Seulement le combat était perdu d’avance, les pirates étaient pris au dépourvu et leurs ennemis bien organisé. Deux des pirates encore en état avait pu prendre leur arbalète et tirent chacun un carreau dans les chevaux des assaillants. Un des chevaux tomba et fit chavirer son cavalier. Mais il en restait encore trop. Les pirates s’apprêtaient au combat.

Kennit n’eut pas beaucoup de temps pour prendre une décision, il sauta littéralement sur son cheval et le poussa au galop par un bon coup de pied dans ses flancs. Son bouclier avait été planté à la hâte dans son dos et il s’élança dans le seul sens qui paraissait libre. Trois de ses camarades en firent autant. Kennit entendit l’impact d’une flèche dans son bouclier, heureusement il ne ressentit rien, il avait également une armure de meilleure qualité que les autres pirates.

Les cavaliers venaient d’arriver à la hauteur des autres pirates. Plusieurs d’entre eux s’étaient fait embrocher par les lances. Mais il y avait également des pirates qui étaient toujours en vie se jetèrent sur les hommes en armures alors qu’ils ralentissaient afin de faire demi-tour pour faire un second passage. Ces armures avaient un avantage de protection mais un enfant pouvait voir leurs limites. L’agilité. Deux cavaliers furent mirent à terre et aussitôt une dague pénétra dans la jonction du cou, c’était là qu’il fallait frapper.
Cependant il restait encore presque une dizaine de cavalier mais les pirates n’étaient plus qu’une poignée pour le second passage. Cette fois encore les cavaliers chargèrent et abattirent les armes sur les pirates : épée, casse-tête, masse. Un cavalier tomba mais aucun pirate n’eut le temps de l’achever.
Il ne restait plus âme qui vive.

Kennit n’avait pas prit le temps de se retourner pour voir ses hommes tomber. Par contre il aperçue un de ses compagnons de chevaucher tomber, une flèche l’avait touché en plein cœur. Il n’était plus que trois à s’enfuir. Bientôt ils mirent la distance entre eux et leurs ennemis tombés à l’improviste. Ils ne ralentissaient pas car les pirates en fuites ne savaient pas s’ils étaient poursuivis, mais en se retournant Kennit ne voyait absolument rien. Il pensait qu’il fallait maintenant rejoindre ses frères de la côte pour être plus en sûreté.

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