Enfin arrivé à destination, la capitale impériale. Le soleil à son zénith révélé la splendeur de cette ville, que l'on soit contre ou avec l'empereur, personne ne pouvait nier la beauté de cet endroit. J'avais retiré mon foulard pour laisser la douce chaleur des rayons du soleil caresser mon visage. Encore quelques pas et j'aurais traversé la grande porte menant à la ville. Le moment d'euphorie passée, je remis mon foulard est parti en quête de l'échoppe de Ethard.

Déambulant dans les rues, passant de quartier en quartier, jusqu'à arriver au marché ou riche, personnes de classe moyenne et même quelques pauvres se côtoyer. Ne sachant pas ou se trouver l'échoppe, je pris la décision t'interpeller quelques passants qui avaient pour seule réponse à mon problème, un regard mêlant interrogation et inquiétude. L'obscurité et la froideur de la nuit commencée à faire son apparition. Décidant de mettre fin aux recherche peu fructueuse pour aujourd'hui je descendis dans une auberge « la forêt endormie », elle ne faisait pas partie des meilleures auberges, mais elle offrait un repas chaud et un lit confortable, enfin confortable pour une personne qui venait de passer plusieurs nuits dehors. L'établissement était tenu par un humain grassouillet et un grand elfe qu'il m'avait l'air de manquer de réflexion.

- Aubergiste ! Une chope d'hydromel et amener de quoi me rassasier !
- Bien mon bon messieurs, que voulez-vous manger ? Me répondit le grassouillet.
- Peut m'importe tend que c'est mangeable. Lui répondis-je désintéressais.
- Hum.......Bien.
- Voilà pour vous. Me dit l'elfe l'hydromel dans une main et une assiette remplie d'une tambouille suspecte dans l'autre main.
- Merci elfe.

Sans me faire prier, je déguste ma chope d'hydromel qui était un peu trop amère, avec un peu d'hésitation je pris une bouchée de la bouille qui se trouvait devant moi. Pour mon plus grand désarroi et plaisir, l'apparence de ce plat n'avait rien à voir avec son gout. Mon repas terminé, je cherchais une méthode qui pourrait m'aider dans mes recherches. Quelques heures plus tard, au moment où je contais payer à l'aubergiste une chambre pour la nuit, une femme fit son entrée. Elle portait une longe veste noire, un pantalon noir et était armée d'une simple dague. La qualité de ses équipements prouvait qu'elle ne devait pas posséder beaucoup d'or.

- Aubergiste, connais-tu l'échoppe de Ethard ?
- Désolé mon bon ami, mais je ne peux rien pour toi.
- Merde ! Personne ne sait où trouver cet endroit !
- Pourquoi cris-tu ? Me dit la maraudeuse.
- Cela ne te regarde pas maraudeuse.
- Ne confond pas nomade avec maraudeuse ! s'exclama la femme en mettant sa dague sous ma gorge. Je ne suis pas une voleuse.
- Ok, rengaine ton arme.
- Donne-moi une bonne raison.
- Aaah ah ah ! Peut-être que ma lame plantait dans ton dos est une bonne raison.
- Humm.... Tu cherches l'échoppe de Ethard ?
- Tu sais où elle se trouve !?
- Peut-être que oui, peut-être que non, qui sait ?
- Ne joue pas avec moi, je ne suis pas d'humeur à cela !
- Soit, le Quartier des Ruelles, près du Port tu la trouveras là-bas.

Enfin, une information utile, j'allais pouvoir commencer la mission que l'on m'a confiée.

- Tien prend ses quelques pièces en remerciement.