Le Monde de Kalamaï
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descriptionUn traitre de l'Ombre a Basalte. EmptyUn traitre de l'Ombre a Basalte.

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Spoiler :



Et voila, après trois petit jours, on arrivait enfin la ou je voulais, un petit port dans un bled perdu juste après la frontière entre Scitopole et Maon. Mais on s’est pas arreté pas la pour rien, j’ai une connaissance qui me doit un service alors ca va être simple.
J’ai réuni tout le monde sur le pont, mon second a ma droite et Galidor a ma gauche, tout de même il fait partit de la maison qui nous embauche j’peux pas lui dire d’aller se mettre en rang….

_Bon les gars, on est a Léïgess, c’est un bled sans histoire donc je compte sur vous tous ok ?....Eum ensuite la je vous laisse a tous une sorte de quartier libre, mais rester quand même pas trop loin du navire au cas où.

Les hommes ont lancés un « super » qui se voulait bien joyeux pour dire qu’on avait pas voyagé longtemps. J’ai pris Galidor par l’épaule pour lui indiquer de me suivre à l’ écart du groupe.

_ Petit je vais te filer une petite mission….Alors…ya moyen qu’on ai un voyageur clandestin a bord, donc la je vais partir je vais en avoir pour une heure environ, le bonhomme ou le truc est a priori dans la réserve, voici la clef, j’ai fermé la porte des que j’ai eu des doutes donc il a pas put partir. L’idée c’est que tu t’occupe de ce qu’il y a en bas, tu me le trouve, me le chope et surtout garde le en vie, et si possible faudrait au moins un nom. Pigé ?

_ Donc ya un truc en bas et faut juste que je l’attrape ?

_ C’est ca….Oh ! Et devant la porte en bas ya un gros crabe, flippe pas, il s’appelle Mr Coton, il te comprendra, dit lui que t’es la pour la réserve il t’aidera à choper le bordel.

Le gamin m’a regardé d’air air de dire, ‘’mais qu’est ce qu’il fume lui ‘’ puis avec un grand sourire.

_ Ca marche capitaine !

Je suis partit tranquillement du bateau, franchement je donnais pas cher du type qui aller recevoir une visite ma fois fort ‘’agréable’’.

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Rok avait écouté mon histoire jusqu'à la fin sans m'interrompre, j'avais étais suffisamment convaincant pour qu'il ne pose pas de questions qui auraient pu compliquer les choses. À la fin de mon récit les derniers hommes qui se trouvaient sur le quai avaient fini d'embarquer les caisses de marchandise. Le capitaine annonça le départ du navire, tous les hommes étaient au branle-bas de combat. Je me suis caché dans un coin du bateau pour terminer la rédaction de mon rapport, peaufiné quelques détails et quand cela fut fini, discrètement j'ai déposé la lettre scellé sur le quai juste avant le départ du navire.

Hé ! Quelqu'un pourrait me dire notre destination ? Les matelots ne prirent même pas la peine de me regarder sauf un, un homme plutôt bien bâti, les cheveux cour et une petite barbe de trois jours.
Ecoute petit, cette merveille va où le patron voudra qu'elle aille et ce même si la destination se trouve en enfer. Tous les hommes du bateau ce mirent à rire provocant un brouhaha quelque peu dérangeant.
Toi tu vas bien écouter ce que j'ai à te dire ! Renonce à m'appeler petit si jamais j'entends encore ce mot sortir de ta bouche je te jure que ce sera le dernier, il n'y a rien ni personne sur ce navire qui pourrait m'empêcher de t'égorger comme un porc ! Voilà ce que j'aurais aimé lui dire, mais je ne suis pas sûr que le capitaine apprécie que l'on tue les membres de son équipage. C'est bien drôle ce que tu dis, mais cela ne me donne pas notre destination.
Si tu veux savoir, demande au capitaine, mais pour l'instant il est occupé alors tu vas devoir attendre.

Très drôle, j'ai préféré m'éclipser avant que tout ça tourne mal, un peu plus et je n'aurais pas pu dire ce qu'il allait advenir de cet homme. Trois jours de voyages, trois jours à regarder l'horizon, le soleil se couchait puis se levait, regarder les vagues caressaient la coque de navire, trois jours et pourtant j'avais l'impression d'avoir passé une semaine sur ce bateau.

Ta’lijus

J'avais passé la nuit dans cette foutue capitale impérial, Fenrir m'avait demandé de me rendre dans ce nie infester d'impériaux, il voulait que je sois déguisé en marchant pour passer inaperçu. Me rendre dans une taverne, attendre que l'on me livre un message et repartir vers le camp immédiatement voilà ma mission. Je suis resté au moins cinq bonnes heures dans cette taverne, cela ne m'aurais pas déplus en temps normal, mais j'avais interdiction de me saouler, on me dit de me rendre dans une taverne et je n'ai même pas le droit de boire. Jurant de colère dans ma barbe je vis un jeune homme venir vers moi.

Le temps est à la pluie aujourd’hui vous ne pensez pas ?
Le soleil arrive toujours après le mauvais temps.

Il s'agissait du code pour reconnaitre la personne qui devait me livrer le message. Le jeune homme s'assit à côté de moi, il me donna discrètement la lettre scellé et je lui remis une bourse contenant quelques pièces. Nous discutâmes un moment de tous et de rien pour faire croire à ce qui aurait l'œil qui traine qu'il s'agissait d'un rend vous entre ami. Une demi-heure plus tard nous sortîmes en même temps de la taverne et nous fîmes un petit bout de chemins ensemble. Arrivé à la porte le jeune homme reparti chez lui je suppose, moi je continuais ma route vers le camp pour donner les informations à mes confrères rebelles.

Keidan

Une fois le bateau arrimé le capitaine ordonna le rassemblement, je me tenais à côté de lui, écoutant ce qu'il avait à dire. Léïgess, jamais entendu parler, d'après ces dires il s'agissait d'un trou paumé, enfin cela n'avait aucune importance. A la fin de son discours Rok me pris à part pour me parler d'un léger problème, une certaine personne ce serait invité sur le navire. Une mission simple ouvrir la porte, le trouver puis le capturer, simple.

C’est ça….Oh ! Et devant la porte en bas ya un gros crabe, flippe pas, il s’appelle Mr Coton, il te comprendra, dit lui que t’es la pour la réserve il t’aidera à choper le bordel.

Un gros crabe, comme si un crabe pouvait me faire peur. Mr Coton, en plus il lui avait donné un nom, un crabe, normalement les crabes finissent dans mon ventre. Une fois qu'il eut fini de m'expliquer ce que j'avais à faire, le capitaine parti faire ce qu'il devait faire. La clef en main je descendis dans la cale du bateau quand :

Merde ! C'est quoi ça ? C'est ça le crabe, la chose la, merde. Mr Coton ? Tu me comprends ? Il me regardait avec ses yeux vitreux tendant ça gros pince vers moi. Calme-toi ok ? Je suis là pour la réserve. Je ne savais pas s'il me comprenait, mais Rok m'a dit qu'il pourrait m'aider. Bon écoute moi bien, tu vas entrer dans la réserve, faire un maximum de bruit pour le faire sortir, si tu le vois n'hésite pas à le pincer, moi j'attendrais à la porte pour lui couper toutes fuites possibles.

La porte ouverte, Mr Coton pénétra dans la réserve et fit exactement ce que je lui avais demandé, il ne fallut pas longtemps avant que l'intrus sorte de sa cachète. Au moment où je vis une ombre s'extirper de l'obscurité, je pris un couteau puis le lança dans la cuisse du malheureux qui s'est avéré être une malheureuse. Les cheveux longs, brun, les yeux marron, le visage fin. Elle rampait sur le sol pour tenter de m'échapper, il faut bien le dire, je n'ai pas raté mon coup avec ma lame. Elle était mince, un peu trop mince, elle n'avait pas dû manger depuis un moment et les haillons dont elle était habillée montrer qu'elle ne devait pas être très fortuné.

Hé ! Attend si tu ne veux pas que je te tranche les deux jambes ! Elle s'était arrêtée, je pouvais voir la peur dans ses yeux. Comment tu t'appelles ? Aucune réponse. Hé !! Tu me comprends ? Toujours aucune réponse.

Perdant patience je la pris par la nuque puis l'assis de force sur une chaise, l'attachant solidement avec une corde, je pris la décision d'attendre le capitaine, l'interrogatoire n'était pas mon fort et si elle continuait à garder le silence je finirais surement par la tuer.

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Rok

Le village où on s’est arrêté je le connais bien, il se passe jamais rien d’anormal ici. Pas de brigands, pas de marchands pourri, rien, zéro….J’avoue que si je devais habiter là je me ferais sacrement chier et vite. Rapidement je suis arrivé devant une petite baraque en bois, a l’image du village elle est tout ce qu’y a de plus banale, c’est vraiment un bled perdu….bon sang.
J’ai toqué a la porte et a peine trois secondes après une vieille femme m’as ouvert.

_ Daro…..que me vaut l’honneur de ta visite ?

_ Ah c’est toujours un plaisir de constater que tu n’as absolument pas changé ton accueil Maria.

Ses yeux intégralement noir m’ont fait flipper la première fois, puis on s’y fait, cette vieille bique est aussi pourri et sans cœur que j’ai put l’être, on a pas mal fait affaire a l’époque et elle m’as bien roulé au début….Mais le passé….

_ Aller entre avant que je ne referme et que tu sois encore sur le pallier.

Le pire c’est qu’au plus loin que je me souviens elle a toujours était aussi sèche et sarcastique.

_ Un thé ?

_ Oui merci….

_ Toujours le même je suppose que tu n’as pas bien changé de gout.

_ Non en effet.

Maria a posé sur la table en bois deux bol et une tasse pleine de sucre, la vapeur se dégageant du liquide chaud m’as prit dans le pif, bouaa que ca sent fort cte fois. J’adore. On s’est installé, servit en sucre, bu une gorgée bien chaude.

_ J’ai plus d’esclaves Daro et tu le sais, qu’est ce que tu veux ?

_ Ba pas grand-chose, il me faudrait une sorte de caravane, je me rends a Basalte et a pied ca va être long.

_ Et pourquoi je te fournirais cela ? Hein ?

_ Je n’en sais foutre rien…parce que je te le demande.

_ Tu n’as jamais réussi à me mentir, aller.

Maria est une gitane, son ‘’clan’’ est installé dans les parages depuis des générations, la plupart des gens qui l’ont côtoyé savent qu’elle n’est pas qu’une simple esclavagiste. J’ai sortit d’une poche un médaillon fermé, il est tout doré et gravé, un travail de pro pour sur. Et je l’ai posé sur la table devant ma collègue qui ne l’a pas touché.

_ Voila pour toi, il te faudrait combien de temps pour l’ouvrir.

_ Comme ca je ne sais pas mais il est fort c’est certain. Très bien, reviens ce soir tu auras ta caravane prête.

Je me suis levé et je suis partit en la remerciant, voila comment ça se passe dans notre branche.
L’Emeraude n’avait bien sur pas bougé d’un pouce. Je me suis pointé a la réserve, Mr Coton ne faisait aucun bruit et j’ai eut une bonne surprise. Le jeune avait bien attrapé notre voyageur inconnu qui était une voyageuse. La vache qu’elle m’a fait pitié.

_ Ah Galidor je vois que tu as fait du bon travail, t’as réussi lui tirer quelques mots de la bouche ?

Devant son air fier je lui ai sourit, il pouvait être fier, il faut parfois se satisfaire du peu que l’on a et pour le coup elle est bien jolie la petite.

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Je suis resté à attendre le retour de Rok sur le bateau, regardant la jeune femme que je venais de capturer et qui malheureusement pour elle ne voulait pas parler.

Je vais te le demander une dernière fois, si tu ne me réponds pas je ne pourrais pas garantir ta sécurité quand le capitaine reviendra. Quel est ton nom ? La captive ne me répondait toujours pas alors je me suis levé et je l'ai attrapé par la gorge. Crois-moi tu vas le regretter !

La jetant brutalement au sol, je vis une marque sur son trapèze, une marque que je connaissais, elle ressemblait aux marques tatouées sur les esclaves. J'ai pris son bras et le bord de la chaise pour la relevait. M'approchent d'elle, je lui murmure des mots qui lui ont fait changer de comportement :

« je suis presque devenue un esclave moi aussi, mais j'ai réussi à me libérer de mes chaînes... Je peux t'aider » La jeune femme me regardait différemment, ce n'était plus la peur, le désespoir, mais le doute et la tristesse et il y avait même une petite lueur d'espoir.

Mathi...... Je n'avais pas entendu ce qu'elle disait alors j'approchais mon oreille de sa bouche.
Mathilde Nali. Quel est votre nom ?
Nali ! Ce nom me disait quelque chose. Galidor, tu as répondu à ma question alors je vais tenir ma promesse, je vais t'aider.
Merci Galidor, vous savez vous ressemblé à une personne que j'ai connue quand j'étais encore une enfant, lui aussi était encore petit, mais il aurait le même visage que vous, je pense. Il s'appelait Keidan.

Quand ses mots sont sortis de sa bouche, j'ai eu un rictus de colère. Cette fille m'avait connu, elle ne se doutait pas que c'était moi en face, mais si Rok l'interrogé elle pourrait laisser sortir une quelconque information compromettante. Tout en cherchant une idée pour régler ce petit problème, le capitaine eut la mauvaise idée de faire son apparition.

Ah Galidor je vois que tu as fait du bon travail, t’as réussi lui tirer quelques mots de la bouche ?
Oui, mais rien d'important, une esclave à la recherche de liberté, Mathilde Nali. Mon mentor ce rapprochait de nous, s'interrogeant.
Bien, bien, tu peux nous laisser Galidor je doute que tu veuilles assister à l'interrogatoire.

Je fis un signe de la tête avant de sortir.

Ferme la porte s'il te plait.

Il fallait que j'agisse et vite. Restant derrière la porte je n'entendis que des cris et des pleurs, cela dura un peu plus d'une demi-heure avant que le capitaine sorte de la pièce.

Vous avez terminé ?
Non je dois juste aller pisser.

Le capitaine parti je me suis précipité vers Mathilde, la pauvre était mal en point, il n'était pas allé à la légère.

Mathilde, c'est moi, Keidan.
Kei...dan ?
Oui, je suis désolé, prend ça, cette potion te fera tombé dans les pommes, elle ralentira les battements de ton cœur, il pensera que tu es morte.
Pour...quoi ?
Chuuuute, il revient, fais-moi confiance tous se passera bien. Quand Rok fut de retour j'étais à l'entrée à attendre comme si rien ne s'était passé.

Les cris de douleurs raisonnées encore et encore, la pauvre femme devait probablement me détester, haïr pour lui avoir menti. La potion était juste là pour lui embrouiller l'esprit, le faire divaguer. Le visage souriant, comblé par la résolution de mon petit problème j'entendis quelques mots sortir de la pièce.

Kaidan......traitre.....menteur.

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Rok

Mon accord avec la vieille Maria me trottait dans la tête, mais j'avais devant moi la petite clandestine. Elle avait beaucoup pleuré et crier pour bien peu de chose en fait. L'intimidation est souvent le secret mais la, même pas besoin, bon sang trop facile. Il ne m'a pas fallu longtemps pour apercevoir qu'elle avait un tatouage. Alors comme le veut la tradition dans ma branche on ne touche pas la partie du corps tatoué et surtout pas sans un très très bon motif.

_ Tres chère, j'ai entrevue un symbole proche de votre épaule, gravé sur vous puis-je le voir?

Elle avait peur, je n'avais pourtant encore rien fait j'avais a peine sortit mes outils. Alors j'ai passé une main sur sa nuque et tiré sur le torchon qui lui servait de fringue pour voir le tatouage. Elle n'a pas bougé d'un pet la petite. Et devant moi j'ai eu la surprise de reconnaître un symbole bien particulier.

_ Grand dieu gamine te voila dans de beau draps, j’espère que tu es consciente que si elle te retrouve elle te tuera.

Elle a secoué la tête très vite et a plusieurs reprises.

_ Est ce que tu sais qui je suis?

_ Oui...

_ Donc tu dois savoir que si elle te retrouve et avec moi en plus, elle ne va pas du tout apprécier et me fera éliminer en même temps que toi?

_ Oui......

Et la elle s'est mis a pleuré comme une gamine qu'elle était d’ailleurs, mais le pire c'est pas qu'elle chiale, c'est ce que j'ai fait après.

_ Bon calme toi....je vais te proposer un truc, écoute bien. Je suis a la retraite ok, je veux passer le reste de ma vie tranquille et surtout loin de ta salope de maîtresse. Alors voila ce que je te propose, je vais t'enlever cette vilaine marque et tu vas rester avec moi ici ça marche?

_ Ca va faire mal?

_ Un mal de chien, mais surement moins que la façon dont elle te la fait.

Elle devait être sacrement motivé pour accepter si facilement, remarque connaissant sa maîtresse a sa place je n'aurais même pas osé m'enfuir.

_ D'accord....

_ Et bien sur pas un mot, a personne.

J'ai quitté la pièce pour aller pisser, Galidor étais debout a attendre, il m'a regardé d'un air presque inquiet. Apres mon besoin fait j'ai entammé d'enlever ce foutu symbole de la peau de Mathilde. Elle a hurlé, ça doit vraiment faire mal, j'ai pas forcement les bon instruments aussi, mais comme d'hab j'ai fait un travail propre et net, avec du temps la cicatrice s'effacera...Du temps et de bon soins....

La douleur fait souvent perdre les pédales aux gens, le moral lâche prise, alors elle a pas mal beuglé, des trucs incompréhensible pour la plupart, en même temps elle pleurait et crier, va articuler correctement toi. Par contre a un moment elle a dit un truc parfaitement clair.

C'est qui se Kaidan, puis traître et menteur.... Bref je me suis pas pris la tête et j'ai terminé mon travail.

Je suis sortit, l'assassin m'a suivit, nous sommes remonté sur le pont, les hommes m'ont regardé d'un air satisfait et ont continué a se dorer au soleil.

_ Galidor tu as bien mérité un quartier libre, fait ce que tu veux, nous partirons ce soir, on ira chez ma connaissance pour récupérer notre chariot et d'ici deux jours on aura braqué notre mission pour la corpo.

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Après les hurlements et les pleures Rok sorti de la pièce, inquiet, j'ai jeté un petit coup d'œil dans la salle avant qu'il ne referme la porte. Pour mon plus grand malheur Mathilde n'était pas morte, mais évanoui, on pouvait voir les vas et viens de son abdomen au rythme de sa respiration. Je suivais le capitaine, pensif, de toutes évidences j'allais devoir tuer la fille, mais comment et quand. Arriver sur le pont, les esclaves qui servaient d'équipage ce plaisait au soleil.

- Galidor tu as bien mérité un quartier libre, fait ce que tu veux, nous partirons ce soir, on ira chez ma connaissance pour récupérer notre chariot et d'ici deux jours on aura braqué notre mission pour la corpo.

Quartier libre jusqu’au soir, bonne nouvelle, cela allait me donner le temps de penser à un plan d’action.

- Capitaine, que va-t-il lui arrivait ?
- Tu parles de l'esclave ?
- Oui, elle t'a révélé ce que tu souhaitais savoir ?
- On va dire ça, elle va rester avec nous.
- Si tu penses que c'est le mieux. Merde ! Tout va de pire en pire !! Si elle révèle qui je suis au capitaine sans est fini de moi. Je vais faire un tour en ville, visité si ça ne dérange pas capitaine.
- Je te préviens il n'y a pas grand-chose d'intéressent ici.

Une fois descendue du navire, j'attendis quelques heures avant de revenir discrètement, le capitaine et la plupart de l'équipage se trouvaient sur le pont. Mathilde, elle, se trouvait encore au même endroit, récupérant quelques forces. M'approchant discrètement d'elle, je vis que son tatouage avait été enlevé. Un lame à la main je mis mon autre main sur la bouche de ma victime et dans la seconde qui suivie mon couteau s'enfonçait lentement dans son crâne.
Il m'a fallu une bonne vingtaine de minute pour transporter son corps hors du bateau et pour nettoyer la flaque de sang laisser derrière. Ce qui m'a pris le plus de temps c'est de déplacer le cadavre suffisamment loin du navire en pleine journée. Je suis arrivé au bord d'un petit lac qui m'avait l'air assez profond pour cacher la fille le temps de notre passage dans ce trou perdu. Le soleil commencé à perdre de son éclat, il était temps pour moi de revenir sur le bateau. A mon arrivé le capitaine et cinq membres de l'équipage m'attendaient.

- Ah te voilà Galidor, nous allions justement partir.
- Je vous suis capitaine. Savons-nous où se trouve précisément notre cible ?

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Spoiler :



Rok

Et nous voila fin prêt. J’ai bien cru qu’on n’arriverait pas à partir cette mission commençait a s’éterniser.
J’ai fais un rapide tour du bateau, fallait rien oublier. Puis j’ai tchéqué tout l’équipage :

_Bon les gars, ca va pas être bien long normalement, on compte quatre jours pour être large, ce qui signifie quatre jours tranquille. Quand je dit tranquille c’est pas on fou rien non plus. Je veux que vous me fassiez un topo du coin, les petites rumeurs etc, ya une petite ville un peu au sud. Bon et bien sur, comme d’hab vous me choper des trucs sympa, tissus, épices, vases….Et pas de vol, on est réglo ok ?

Tous les gars étaient content, c’était notre petit tour habituel, a chaque mission ou voyage. Un topo du coin, une petite carte avec deux trois bon coin…utile pour se planquer quand on a une carte des environs avec les grottes par exemple. Puis quelques marchandises pour revendre.
Bref après ca Galidor est revenu, pile poil le gamin. Du coup il est allé prendre ses affaires. Je l’ai attendu sur le pont. Mr Coton m’a pincé doucement le mollet.

_Mr Coton, quoi de beau ?

Il s’est mis a claquer de ses pinces en les bougeant de droite a gauche au dessus de ses yeux….étrange…Puis il a tapoter le bois sous nos pieds d’une pince, et il s’est forcer a tomber a la renverse, il a arrêter de bouger pendant bien cinq secondes.
Je l’ai remis sur ses pattes.

_ Bon sang mais, jte jure si tu pouvais parler ca serait plus simple.

Avec le temps j’avais appris a communiquer avec ce crabe, c’était pas évident, mais ce qui était sur c’est qu’il est loin d’être con Mr Coton, une bestiole sacrement évolué. Son comportement la devait dire un truc. Je me mis a y réfléchir.
Galidor revint et on est partit chez Maria.
_________________________________________________________________________________________________________________________

On a avancé plutôt vite, la nuit pas de problème, puis Maria m'a donné une carte avec les routes et chemins pour aller jusqu'a Basalte. Le lendemain soir on est arrivé aux portes de la ville. Pas de soucis pour rentrer, je suis un marchand de tissus avec mon fils, on voyage.
Bouuuahaaaaha la blague, comme si moi je m'étais embousé la vie avec un morveux, hahaaa.

On a trouvé une taverne proche de l'extérieure de la ville. Emplacement stratégique. Une taverne fort simple mais on serait en paix, J'ai payé deux chambres a l'aubergiste sur deux jours d'avance, il a fait une tete le gars....Quoi?! Je suis marchand, j'suis blindé d’argent...
En prenant notre repas j'ai entamé de donner quelques précisions a Galidor.

_ Maintenant qu'on est la je vais pouvoir t'expliquer ce qu'on va faire. Notre cible est un ancien de l'ombre, il nous a trahis, donc la règle pour les traitres c'est pas bien compliqué, on les fait tout simplement disparaitre de la carte....

_ Plutôt rude comme punition.

_ Tu l'as dit, puis bon la c'est moi qu'ils envoient, je t'assure que je suis pas le meilleur dans ce domaine. Bref, le gars s'appel Sylar. Pour le trouver ca risque d'être un chouill galère, il doit trainer, ya une guilde de voleur et assassin et c'est lui le chef ou pas loin. On a un indice pour le repérer, il a pas les yeux de la même couleur.

_ Ok et une fois qu'on l'a trouvé on procède comment?

_ La que je rentre en scène pour de bon, faut savoir ou il crèche, il peut pas être en permanence dans le QG de sa guilde, ca m'étonnerait. Ensuite toi tu vas le buter sec et sans bavure, moi je m'assure que tu entres et sortes sans soucis. Pas de trace, ni vu, ni connu, on se barre.

_ Et le corps?

_ Par dessus bord. On commence des ce soir, juste de l'information, pas d'embrouille, on se retrouve ici demain matin pour le petit dej, et bien sur t'es pas obliger de chercher toute la nuit. Ca marche?

_ Ca marche.

On avait pas parler fort mais asser pour pas paraitre suspect de quoi que ce soit. On s'est levé et Galidor commença a partir vers la porte, je l'ai chopé par le bras et il m'as suivit. On a chuchoté en montant les escaliers.

_ Quoi?

_ Il fait pratiquement nuit noir dehors si tu sors maintenant et que tu rentres en plein milieu de la nuit ca pèche. Nos chambres on des fenêtres qui donne sur une mini rue.

_ Je vois, merci….

Chacun est allé dans sa chambre. La fenêtre donnait bien sur une ruelle, pas de lumière a par les chambres voisines. J’ai juste vu le gamin partir tranquillement.

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Arriver dans une taverne plutôt modeste Rok prit deux chambres pour deux jours, l'aubergiste fit une drôle de tête à la vue de la bourse du capitaine, enfin cela n'avait guère d'importance, on avait une mission et c'est ça qui est primordiale. Assis à une table il m'expliqua plus en détail la mission, un ancien de l'ombre qui les avait trahis et on devait le faire disparaître ironique non, sachant que moi-même j'allais finir par les quitter aussi. Enfin ça c'est un autre problème que je devrais régler plus tard. Le repas terminer j'allais m'éclipser par la porte d'entrée, mais Rok me prit par le bras pour m'empêcher de sortir, pas suffisamment discret à son gout de passer par la porte principale.

J'ai compris rapidement en montant à l'étage supérieur que la porte de sortie aller devenir une fenêtre. Arriver devant cette fameuse fenêtre, j'ai pu voir que les rues étaient plongée dans l'obscurité la plus totale. Seul le palier de l'auberge était éclairé par les faibles lumières des chambres, suffisamment claire pour voir où j'allais atterrir. Armé d'une simple dague pour mon excursion, vous vous demandez surement pourquoi, tout simplement parce que sauter du premier étage avec deux rapières attachées à sa ceinture n'est pas recommandée si l'on veut rester indemne. Je partis explorer les ruelles sombres ne voyant pas plus loin qu'un aveugle, heureusement pour moi la lune éclairée un petit bout de mon chemin quand elle n'était pas dévorée par les nuages emplies de ténèbres. Déambuler dans les rues qui devaient être magnifique pendant la journée et qui devenaient malfamé et lugubre pendant la nuit n'était pas mon passe-temps favori.

Cela faisait deux heures, je crois et personne, pas un chat, une sourie ou même un rat, personne. Quand la froideur du vent avait fini par me gelé les os le chemin du retour à l'auberge semblait évidant. A quelques rues du logis je vis un homme ou une femme, je n'en étais pas sur au premier coup d'œil, car il était bien caché sous son long tissu usé qui lui servait de vêtements. C'était la première personne que je voyais depuis le début de ma petite balade en pleine nuit, au moment où je voulais lui parler, le questionner, il prit la fuite en me voyant, je ne sais pas pour qui il m'a pris, mais je ne comptais pas le laisser filer comme ça. Il courait vite le bougre, presque aussi vite que moi, ses pas étaient lourds et raisonné dans les ruelles. Au fur et à mesure que les secondes défilées, le nombre de mètres entre nous diminuait lui aussi, il prit à droit, puis à gauche chaque virage qu'il pouvait négocier il le faisait, jetant tous les projectiles à sa portée à mes pieds. Quand la distance qui nous séparait fut si minime que je pouvais le toucher en tendant le bras, j'ai fait un saut pour lui faucher les jambes et le projeter contre le mur et les déchets divers qui se trouvaient sur sa trajectoire. Je me suis relevé et lui ai sauté dessus avant même qu'il reprenne ses esprits.

Merde ! Pourquoi tu étais obligé de courir ? Hein ? Dis le moi ? Tout en le plaquant contre le mur je vis qu'il s'agissait d'un jeune garçon, même pas âgé de la quinzaine. J'ai horreur de courir pour rien, alors j'espère que tu vas répondre à mes questions. Première question, pourquoi tu t'es échappé quand tu m'as vu ?
Tu peux toujours crever !
Tu vas tout de suite te calmer petit ! Tu vois la dague que je porte, je n’hésiterais pas à m’en servir si nécessaire alors ne m’oblige pas à te reposer la question, on gagnera du temps.
Tu crois que tes menaces me font peur. Me dit-il de son aire renfrogné, boudant comme l'enfant qu’il est.

Je reposais le garçon en soupirant.

Ecoute, j’ai avec moi une petite bourse remplie d’or, si tu acceptes de répondre je te la donnerais. Ses yeux émeraudes ce son illuminé au son des pièces que je faisais s’entrechoquer dans ma bourse.
Jm'appelle Isaac, on m'a payé pour vous suivre, toi et l'autre monsieur bizarre.
Qui t'a payé ?
J'le connais point, mais il avait le même regard que toi et ton ami, pas très très commode.
Le même regard, c'est tout ce que tu as pu voir, est-il grand ? Petit ? Mince ? Bien bâtit ?
Il était un peu plus petit que toi, mais plus fort. Oh et le deuxième lui était grand et il m’avait l’air un peu à l’ouest.
Ils étaient que deux ?
Oui monsieur, rien de plus à part le symbole d’une tête embroché sur la cape du grand.
Ok c’est bon tu peux partir. Je lui jetais la bourse. Aller vite avant que je change d’avis.

A mon retour à l'auberge, par la fenêtre évidemment, avant de dormir j'inscrivis tout ce que le jeune garçon avait dit. A mon réveil je descendis au rez-de-chaussée pour rejoindre Rok qui m'attendait déjà à la table, je lui déballais tout ce que j'avais appris.

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Rok

J’ai pas glandé bien longtemps avant de faire la même chose que le jeune….seulement moi j’ai pas sauté, les pierres m’ont offerts deux trois bonne prises.

Galidor d’un coté je me suis dirigé dans une autre direction, mon but a moi c’était surtout de me faire une idée de la ville. J’ai commencé par repérer quelques bars, un marché, puis je suis tombé sur une place bondé de monde, plusieurs feu autour de la grosse fontaine….Quel cliché…Bref les gens étaient bien content, il y avait des rires, des chants, des danses.

Apres une bonne heure de ronde je suis rentré me pieuter. Enfin me pieuter est un grand mot, j’ai d’abord fait un plan de tous ce que j’avais vu en partant de la taverne où nous étions, une bonne mémoire visuelle ca aide.
Le matin je me suis levé tranquilement, et j’ai commandé le ptit dej. Galidor est arrivé et m’a raconté ce qu’il avait chopé comme info.

_ Le coup de la tête embroché ca me parle pas trop, j’ai pas connaissance de ce symbole sur une guilde existante, par contre je suis passé devant une taverne qui s’appelle Le Crane percé.

_ Une piste tu crois ?

_ Je  crois pas trop à la coïncidence sur cette action. En tout cas je dirais qu’il faut commencer par la.

J’ai sorti la petite carte faite de la veille.

_ C’est toi qui la faite ?!

_ Ouep gamin, faut savoir se repérer, bon pour moi la on doit avoir une moitié de la ville, elle est pas bien grande, ca nous aide. La taverne est la.

_ J’imagine qu’on va pas y aller au rentre dedans ?

_En effet, nous sommes des marchands je te rappel.

On est partit après avoir mangé un bout et bu, j’ai exposé mon petit plan à l’assassin. Rester qu’à appliquer.
 
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Je suis rentré dans l’auberge du Crane percé, droit, le pas certain et le regard le plus méprisant que je pouvais. Je me suis posé au comptoir.

_ Bien le bonjour l’ami que puis-je pour vous.

_ Un verre de vin…

Hahaaaa je me suis impressionné moi-même, ce ton pourri, le gars devait avoir une envie folle de prendre ma tête et de balayer avec. Fallait du culot.

_ Très bien, et une serviette avec ca aussi…

_ Puisque vous proposez, ce serait bien.

_ Vous êtes la pour quoi ?

Le tavernier a sortit une bonne bouteille de piquette du coin et m’a servit un verre.

_ J’ai rendez-vous ici pardi, que voulez vous que je fasse ici sinon ?

J’ai repensé au plan que j’avais crée, si rien n’arrivez je n’aurais eu qu’a dire « Mais bon sang que fait-il ?! » et Galidor qui attendait à l’extérieur écoutant attentivement à une fenêtre aurais ramené ses fesses dans les deux minutes qui suivaientt, on aurait joué une petite mascarade de retrouvaille basique et serait partit.

Mais, un type chelou c’est pointé, description identique à celle que le môme avait fait à mon camarade la nuit d’avant, aussi grand que moi, un peu plus jeune et à peine plus large que Galidor. Nos chances se sont précisées.

_ Bonjour, vous dites avoir rendez-vous…

_ Oui on m’a dit de venir ici pour…affaire. On m’a dit que je verrais un certain Sylar je ne sais quoi…

_ Et bien le voila devant vous.

 Putin bingo ! Du premier coup, la mission était déjà fini !
Son regard c’est fait plus sombre et plus profond, il était sérieux, la j’avais en fasse de moi le traitre dans toute se grandeur. Mais je ne devais pas faillir à ce moment.

_ Magnifique ! Je suis ravi de vous voir. Il faut donc à présent que je vous exposes mes idées.

_ Qui sont ?

_ Je suis marchand.

_ En quoi un marchand pourrait intéresser mes affaires ?

_ Mes marchandises sont….faites de chair et de sang….

_ N’en dite pas plus….suivez moi..

Parfait, bon sang le plan était plus efficace que je ne l’aurais cru, le voila qu’y me guidait à travers les ruelles, Galidor surement pas loin derrière.
 
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Une fois à l’intérieur du bâtiment où Sylar m’a mené j’ai de suite commencé à faire le repérage.

Puis on a conclu un marché, alors on est ressorti après quoi, dix minutes même pas.

_ Bon….Roma tu peux venir, je sais que t’es dans le coin et que tu m’entends.

Ouai la ca dépassait tout les plans que j’avais eu alors l’improvisation mes amis….Fallait pas qu’il me lache à ce moment la l’autre tete brulé. Mais il c’est découvert et l’air le plus neutre possible s’est approché, il avait compris le jeu je crois. J’ai prié pour qu’il n’ouvre pas son bec….

_ Et bien il m’a l’air fort bien comme vous me l’avez dit.

_ Oui…Roma, j’ai expliqué a monsieur que tu ne parles pas pour qu’il ne soit pas surpris, j’ai assuré que tu es un bon élément alors ne me fait pas mentir. Le contrat est signé, tu n’es plus mon esclave. Donc tu me rends les armes que je t’ai données, toutes sans exception.

Il a fait une tete louche mais m’a tout fillé.

Juste avant de nous quitter j’ai discrètement donné un ptit papier à Galidor qui devait avoir compris son rôle dans toute cette histoire.

Grand couloir --->bureau, pas de porte > piole surement a coté; acces par bureau
Entrée: sceau : bombe si aucune solution autre
Bureau---->chaise, dessous/collé=petite lame

Cette nuit je serais avec notre charrette juste derrière la baraque, ya rien. 

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Le plan du capitaine était plutôt bien ficelé, il est vrai que la taverne « Le Crane percé » et le symbole que j'ai vu n'était pas une simple coïncidence. La mission est facile, Rok entre dans la taverne, fait son petit numéro et pendant ce temps-là moi je reste en couverture à portée de voie en cas de besoins. Son entrée ne fit pas l'unanimité parmi les occupants et je dois l'avouer cela m'a bien fait rire. Je me trouvais sous une fenêtre de l'établissement qui donnait sur une ruelle, il ne s'agissait pas d'une très belle vue pour la taverne. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que la conversation intéressante commence, d'après la voie un homme. Au vu de ce que j'entendais son interlocuteur était Sylar, le traitre, l'homme à abattre. Leur discussion c'est poursuivi à l'extérieur de la taverne dans les rues de la ville. Toujours à leur poursuite en faisant bien attention à garder mes distances, enfin jusqu'à leur destination atteint ou pendant un peu moins d'une dizaine de minute Rok c'est trouvé seul dans le repère de la cible. De retour dans mon champ de vision le capitaine appela un homme, Roma, sur le coup je n'ai pas percuté, mais très vite j'ai compris qu'il s'agissait de moi. Je sortie alors de ma cachète pour aller à leur rencontre et Rok m'adressa quelques mots juste avant que je fasse l'idiotie de prendre la parole.

« Roma, j’ai expliqué a monsieur que tu ne parles pas pour qu’il ne soit pas surpris, j’ai assuré que tu es un bon élément alors ne me fait pas mentir. Le contrat est signé, tu n’es plus mon esclave. Donc tu me rends les armes que je t’ai données, toutes sans exception. »

Bordel de merde, il voulait que je lui donne mes armes, pourquoi, je ne voyais pas où il voulait en venir, mais bon je vais lui faire confiance. Que je sois en accord ou pas avec la méthode utilisée était facultative, l'important c'est le jeu auquel Rok et moi-même nous venons de nous adonner avait réussi à berner Sylar à la perfection. Rok me transmit une note retranscrivant les informations essentielles pour la réussite de notre mission. A son départ Sylar commença son petit discoure de bienvenu.

« Écoute moi bien, tu n'appartiens plus à Rok, tu m'appartiens ! Tu fais tout ce que je te dis, si je te dis de courir, tu coures, de sauter, tu sautes, de mourir, tu meurs. Je veux que tu retiennes bien ça, ta vie m’appartient, je décide si tu vis ou si tu meurs... »

Quel idiot, il ne comprend pas que sa vie ne tient plus qu'à un fil. Il parlait, parlait et moi je pensais à ma lame qui s'enfonçait lentement dans sa nuque, juste à la base de son crâne. Sylar me faisait visiter les lieux, on était entré dans le grand couloir dont parlait Rok.

« Ici c'est ta chambre, mon bureau est juste au bout du couloir, interdiction formel d'y pénétrer sens mon accord, dans ta chambre tu trouveras un manuscrit, il y a inscrit les règles, principes que tu dois suivre, l'infraction d'une de ses règles est sévèrement puni, j'ignore si tu sais lire ou pas, mais je l'espère pour toi. »

Sylar s'installa sur le fauteuil derrière son bureau alors que moi je restais là devant lui, bien sûr il parlait, mais je ne prêtais aucune importance à ses propos pour l'instant, je cherchais le sceau qui va permettre d'accéder à la chambre dont avait fait allusion Rok sur le papier. Le plus gros problème était que cet idiot d'assassin devait avoir le seul exemplaire de cette clé.

« Tu as compris ce que je t'ai dit, alors dégage maintenant, je te laisse quartier libre, mais tu ne sors pas de la base »

La première chose à faire était de récupère la lame sous la chaise, ensuite de tuer Sylar avant qu'il rentre dans la chambre. Lui voler sac clé, essayer tant bien que mal d'en faire une copie, puis la lui rendre sans qu'il s'en aperçoive... Une prise de risque inutile, je pourrai faire exploser la porte avec l'un des explosifs que j'avais emprunté à Rok sans lui demander, mais cela ferait un boucan pas possible et la cavalerie arriveraient assez vite.

« Eh !! Je dois partir pour affaire. »

Après ses quelques mots il m'enferma dans la pièce qui me servait de chambre même si elle n'en avait pas l'air. C'était l'occasion rêvée pour récupérer la dague. Crocheter la serrure...Pff...Facile. Retirant le dessous de ma chaussure droit où il y avait un petit emplacement pour mes outils de crochetage de secoure, d'ailleurs je devrais penser à installer un emplacement pour une lame de secoure dans la gauche...enfin passons. Un petit tour vers la gauche, puis un quart de tour vers la droite et voilà le tour est joué. La petite lame était bien à l'endroit indiqué, il me restait plus qu'à refermer la porte de la chambre et attendre le retour du traître.
Peut-être une heure où deux sont passés avant que j'entende le clik de la clé qui ouvrait la porte. Le moment était venu, le soleil était déjà en déclin et les autres occupants commençaient à allumer les torches. J'ouvris lentement la porte en évitant de la faire grincer, d'un pas léger je suivie Sylar jusqu'à son bureau ou dès son premier pas à l'intérieur. De ma main gauche je pris violemment le col de sa veste, puis je l'ai projeté contre le mur, quand il ressentit la pointe froide de ma lame je lui glissais des mots qui l'on fait revenir à la réalité de la vie.

« L'ombre t'a rattrapé »

Son corps gisait sur le sol avec la dague plantée dans son crâne laissant coulait des gouttes de sang. Je devais rejoindre le Capitaine au plus vite avant que quelqu'un passe par là, le corps sur l'épaule, j'ouvris la fenêtre du couloir quand, pan...pan...pan...pan, des bruits de pas raisonnait dans le couloir, il se rapprochait. Et puis merde il était mort de toute façon, la fenêtre ouverte, j'ai jeté le corps comme un vieux sac dans le buisson juste sous la fenêtre. Moi, je me suis caché dans la chambre, attendant que les pas disparaissent. Quand l'inconnu eu fini sa ronde, il me restait une dernière chose à faire avant de partir, le sceau de Sylar en main, je m'introduisis dans sa chambre. Aussi idiot qu'il aurait pu être, il devait certainement conserver une trace écrite ou autre de son passage dans la corporation. Il n'y avait que son journal, je le feuilletais rapidement...bingo, Sylar avait retranscrit la description de certains membres que je n'avais pas encore rencontré. Il n'était pas si con que je le croyais, il avait deviné que sa fin allait très vite arrivé.

Journal,
Cela fait un moment que je me cache, je pensais avoir réussi à m'extirper de l'ombre, mais je me suis trompé. Chaque personne que je croise dans la rue, chaque bateau qui fait escales ici me fait peur, cela ne pourra pas durer beaucoup plus longtemps. Je le sens, petit à petit elle se rapproche, j'ai beau courir aussi vite que je le pouvais, elle est toujours derrière moi, elle me rattrape. Il s'agira peut être de mes derniers mots dans ce journal...


Je pris le journal avec moi et m'éclipsa avec le corps au point de rendez-vous. Rok m'attendait comme prévu.

« Ah te voilà, à ce que je vois tu as terminé le travail. Monte-le dans la charrette on décolle. »

Il me reste plus qu'à envoyer mes notes et le journal à Fen.

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Rok

:


Ca faisait quoi…vingts minutes que j’avais planté la charrette. Je commençais à matter la fenêtre du bâtiment. « Pourvu qu’il foire pas son coup le gamin » que jme suis dit. Les assassins, ils ont tous un ptit gout pour le théâtral, ptetre même que c’est ca qui les fait le plus jouir dans leur taf, ce court instant pendant lequel il regarde leur partenaire de scène la lame sous la gorge en lui disant ‘T’es mort’.

Puis il a pointé le bout de son nez, et il a jeté notre cible par la fenêtre…Hahaaa ca a fait un bon ptit bruit quand il a touché le sol…ploque…Et un cadavre ! Un !

Galidor sortit, on a porté le corps dans la charrette, un bon marchand de tissus a toujours quelques tapis avec lui, on sait jamais on peut avoir besoin de cacher un truc.

Puis on a taillé la route tranquillement sans aller trop vite, discrétion, on est sortit de la ville. Basalte s’éloignait derrière nous, pas un mot ne se fit entendre. Le corps à l’arrière ne bougeait pas, immobilisé entre les tapis.
On a fini par retrouver Maria, elle portait le médaillon que je lui avais donné. Et voila, un trésor de moins dans ma poche. Le voyage de retour s’annonçait paisible et sans encombre, ce n’est qu’une fois sur le navire que j’ai pris la parole.

_ Merci les gars d’avoir gardé notre transporteur…Marc, Hector vous aller chercher le tapis qui est sur le port et en remontant vous enlèverez la corde d’amarrage, on part dans pas longtemps.

Je me suis tourné vers Galidor, son visage était sombre, il paraissait préoccupé par je ne sais quoi.

_ Eh beh gamin, quelque chose te tracasse, tu t’es pas planté de bonhomme pourtant…T’as fait un bon boulot je trouve, ca a pas était trop long et t’as pas était repérer.

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On venait de retourner sur le bateau quand Rok me demanda si j'allais bien, il est vrai que la mission était une réussite et d'ailleurs ce n'était pas l'issu de la chasse à l'homme qui me préoccupait. Je n'allais pas lui dire pour le journal que j'ai trouvé. Non ce qui m'inquiétait pour l'instant c'était la gêneuse que j'avais tué sur le navire, l'équipage n'a pas remarqué son absence, enfin pas encore je crois.

« Tout va bien capitaine, je me disais juste que c'était un peu cour, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'amuser. Rok n'avait pas l'air d'avoir compris que je rigolais. Humour mon ami, humour. Ce qui me gêne c'est que je n'ai pas beaucoup de mérite à m'accorder pour cet assassinat, il n'y avait aucune surprise, Sylar s'attendait à notre arrivée. Je préfère quand ma cible ne s'attend pas à mourir. Enfin ce n'est qu'un détail. Capitaine dit-moi ça fait combien de temps que vous avez intégré la corporation ? J'aimerais savoir aussi dans combien de temps je pourrais rencontrer le spadassin ?

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Rok

On a quitté le port de Léïgess, le navire était en bonne route, le vent chaud de l’ouest nous poussait.
Mon jeune camarade s’interrogeait, c’était normale, en débutant dans notre ordre particulier.

_ Je vois, et décidément je ne comprendrais jamais vraiment les assassins….Ca fera  seize ans dans trois mois que je fais partie de cette corporation, mine de rien je suis presque un vieux de l’ordre. Et pour ta dernière question la je ne peux pas vraiment te dire, beaucoup de missions sont rendu auprès du drow qui nous a recruté, mais la c’est surement suffisamment important pour que l’ombre nous convoque en personne pour le compte rendu….Si ca arrive, ce qui va arriver, faudra lui faire un rapport complet et précis. Tout ce qu’on a trouvé, toutes les infos, on lui donnera tout. Le spadassin est un assassin comme toi, très bon dans son domaine surement mais aussi juste et droit, son jugement implacable…celui qui viendrais a le contrarier ou lui donner une raisons de s’attirer son mauvais œil serait sacrement dans la merde tu vois. Mais pourquoi ces questions maintenant jeune ?

Les voiles bombées, nous avancions sur le fleuve qui nous ramènerais a la capitale.

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Seize ans que Rok était dans la corporation de l’ombre, il avait dû en faire des missions. De toute évidence ses capacités devaient être nettement supérieures à ce que je pouvais penser. Je sentais l’excitation du combat monter en moi, ce vieil ennemi refaisait encore surface, mais j’avais appris à le contrôler.  Cette pulsion meurtrière qui vie cacher en chacun de nous et qui est plus ou moins important selon la personne. Elle avait mené bien des hommes à leur perte.

Je ne sais pas si tu es au courant, mais quand j'ai intégré la corpo j'ai parlé avec le drow et je lui ai fait par d'une de mes connaissances. J'ai pris une grande inspiration avant de continuer. Un chef rebelle nommé Fenrir qui prétendait pouvoir renverser le gouvernement actuel. Le capitaine écarquilla les yeux quand il entendit les mots chef rebelle. J'ai juste survolé ce sujet avec l'elfe noir et il s'est avéré que je détiens encore quelques informations qui pourraient nous être utile.

Rok ne s'exprima pas, il me regardait et ses yeux en disaient long, intriguer, suspicion et perplexe.

J'aimerais en discuter avec le spadasin, il sera surement intéressé s'il veut tenter quelque chose contre lui...si ce n'est pas déjà fait.

Je pense que ça l'intéressera, après, je n'ai pas beaucoup entendu parler du rebelle auquel tu fais allusion.

Je ne pense pas que ce soit une menace imminente pour l'instant, mais il pourrait le devenir rapidement. Comme le dit l'adage mieux vaut prévenir que guérir.

En leur révélant des informations plus ou moins vraies j'attirerais plus rapidement leur confiance. Enfin je pense. Le claquement des vagues sur la coque du bateau et l'oscillation de l'étendue d'eau qui s'allongeait à perte de vue commençait à me donner la nausée. Il était temps pour moi de me retirer avant de subir l'humiliation de mes vomissements. Heureusement pour moi le voyage est d'une courte durée.

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