La capitale de Kalamaï disposait de deux ports, l’un situé dans le Quartier Mal Famé où il ne fallait mieux pas craindre pour sa marchandise si le capitaine ne voulait pas verser une assurance à la bande la dirigeant. Son avantage se trouvait pour les capitaines qui ne désiraient pas voir les commissaires du port inspecter de trop prêt la marchandise transporté, contre quelques pièces d’or il était possible de gagner un temps précieux.
Un peu plus loin il y avait un autre, le Port Impérial. Il était majestueux malgré que ce fût un port fluvial. Cependant le fleuve à cet endroit était profond permettant donc d’accueillir des navires de belles tailles.
Des dizaines, voir centaines de navires y mouillaient. On pouvait y voir une multitude d’étendards, toutes les provinces de Kalamaï étaient représentées. Sur les quais on pouvait facilement s’apercevoir de la diversité, des vampires côtoyaient des gnomes, les nains se mélangeaient aux elfes, les humains travaillaient mais dans la main avec des orcs. C’était une belle leçon de vie, quand le rouage du fonctionnement du port ne se grippait pas. En effet la gestion d’une telle infrastructure n’était pas chose facile, il fallait jongler entre le nombre d’anneaux disponibles, les places dans les réserves,…
Des marchands de quatre coins de l’Empire venaient vendre leurs produits afin de ravitailler la capitale mais également le reste de l’Empire. C’était un immense marché à ciel ouvert où les marchandises et l’or passait de mains en mains.
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Ce matin une petite partie du port était en effervescence, un navire arrivait d’Ald’Rhune. Ce bateau était déjà prévu arriver depuis plusieurs jours. Les vents n’avaient pas été favorables malgré la dextérité du capitaine à manier la barre.
Il arrivait lentement afin de pouvoir passer entre les différents navires, il était guider par l’intermédiaire d’un agent du port qui communiquait à l’aide de fanion. Rapidement le navire se trouva proche des quais et des cordages furent lancé afin d’être solidement amarrer aux anneaux. Une passerelle fut aussitôt installée afin que chacun puisse descendre du navire.
Quelques temps auparavant j’avais réuni mes affaires dans un baluchon, armures, arbalètes, poignards,… Je n’avais gardé sur moi que mon épée et ma lame de poignée et des vêtements un peu plus propre que ceux que je portais pour la bataille finale.
Je m’avançai vers le capitaine,
Je vous remercie de nous avoir amené à bon port, sans mauvais jeu de mot.
Sur ces quelques mots je descendis de la passerelle. J’étais content de pouvoir regagner Kalamaï alors que tant de citoyens n’avaient pas eu cette chance. Combien nous avions laissé de soldats morts en libérant l’Outre-Mer du joug pirate. J’étais également ravi de quitter ce navire, je préférais largement être sur la terre ferme plutôt que bercer par les flots. Mes hommes avaient eu de la chance, des blessés mais aucun mort. En ce moment il devait gouter les choix d’un repos bien mérité.
J’avais mon baluchon sur l’épaule.
Je pus alors voir que nous étions attendus. Il y avait vingt soldats dirigés par un sergent. Ils étaient en tenu de parade, leur armure brillait sous le soleil, l’étendard de Kalamaï flottait ainsi que celui de la Magistrature des Institutions Impériales. Il s’agissait de la garde qui était chargé de nous escorter et plus particulièrement de sécurisé le transfert d’Irkos. Les militaires se mirent aussi au garde à vous. Je pus apercevoir qu’il y avait également des chevaux qui avaient été amené, ainsi il serait plus simple de traverser les éventuelles foules.
Je me tournai alors vers Irkos et son complice.
Bienvenu dans le berceau historique de l’Empire de Kalamaï. J’espère que votre séjour sera vous êtes agréable à tous deux.
Je vous propose d’ailleurs de séjourner à la Magistrature des Institutions Impériales. Cela permettra d’être au cœur de la ville dans un lieu sûr.
L’invitation vaut également pour vous chère Hélèna si vous le désirez.
Enfin, la séance du Sénat n’allait surement pas être agréable. Je doutais même que l’indépendance soit prononcé, je penchais plus pour une autonomie pour débuter le processus et satisfaire les sénateurs et le peuple.
Il me semble que c’est la première fois que vous venez dans cette belle cité ?
Je pus m’apercevoir qu’il y avait quelques badauds qui s’étaient attroupés afin de voir qui était là. Rapidement des rumeurs circulèrent, en même temps il était difficile de passer inaperçu. Je voyais également le sergent qui semblait commencer à s’impatienter. Il devait avoir hâte de rentrer livrer le colis car là nous étions vulnérables à toute attaque.