Meltan avait hérité d'une vieille bâtisse, une sorte de manoir à l'architecture sobre. En somme, un manoir comme il en existe tant d'autres en Vénopole. Cependant, il avait une particularité, il abritait une Salle de Conseil.
Rien d'exceptionnel, au centre de cette salle trônait une grande table circulaire en chène massif, ornée des armoiries de Vénopole et de Kalamaï. Autour, une vingtaine de chaises tapissées d'un velours pourpre et soyeux.
Quelques livres et cartes traînaient nonchalemment, sur les étagères. Des encriers, des plumes et des parchemins étaient soigneusement alignés sur une sorte de bureau.
Mais ce qui rendait ce lieu mystérieux c'était la légende de l'écu d'adamantium... Meltan était assis là, méditatif, enivré par l'atmosphère du lieu, il attendait ses acolytes, ceux qu'il avait convaincu de suivre la voie dictée par "Invictus Vivere et Ars Moriendi".
Nom de l'Armada :
"Invictus Vivere et Ars Moriendi"
Objectifs :
L’objectif premier de l’armada est l’épanouissement de la fratrie et du peuple en Vénopole.
Or, selon nous, la stabilité, la prospérité ne peut venir que d’un monarque oeuvrant dans un climat paisible : l’Impératrice de Kalamaï, relayée en Vénopole par note bienfaitrice et palatine, Édréhi.
Nous n’hésiterons pas à vivre et surtout mourir pour ces personnes qui incarnent nos idéaux.
Mais attention, ce n’est ni piétisme aveugle, ni fanatisme exacerbé.
Description :
Il est dit que l’histoire devient légende lorsqu’elle s’abîme dans les brumes du temps. Bien que rien n’atteste sa véracité, laissez-moi la conter. Jadis, en Vénopole une civilisation avait naquis comme naissent les boutons des crocus, s’était épanouie comme s’ouvrent les délicates corolles, pour finir par s’éteindre inopinément comme fanent toutes fleurs.
Cétait un peuple vaillant… On dit même qu’ils aurait été anéantis offrant le spectacle de milliers de visages impassibles et sereins massacrés lors d’un carnage de sang, de chairs et d’os brisés par un ennemi dont le nombre ne leur laissait aucune chance.
Cependant, cette civilisation avait laissé quelques vestiges épars, ça et là, ces amoncellements de blocs de pierres taillés qui survivent au temps, au milieu des forêts, sur les coteaux et versants des montagnes. Et bien l’on raconte que le fondateur de notre armada, avait découvert le secret de leur courage, de leur absence de peur au combat, de leur totale dévotion à autrui. Ce n’étaient que quelques caractères runiques gravés sur la seule pièce d’adamantium jamais mis à jour : « Invictus vivere et ars moriendi » ou vivre invaincu et l’art de mourir.
La simple prononciation des ces phonèmes, sans même en comprendre l’étendue, résonne déjà en notre âme à proximité de la relique de métal conservée à l’abri des envieux sous l’une des douze mille pierres qui composent la salle du conseil. Seule une seule personne connaît son emplacement exacte, mais l’on ne pourrait en soupçonner aucune. On sait qu’elle est là comme on sait que l’air existe.
Mais revenons au sens profond de « Invictus vivere et ars moriendi », c’est plus qu’une simple voie, c’est un art de vivre transcendé par l’art de mourir. Vivre guidé par la mort, c’est un soupçon paradoxal, et pourtant… La maxime s’explique simplement, il faut vivre pour ne jamais emporter trop de regrets dans la mort, il faut vivre en tant qu’acteur, prendre part à la vie de l’Empire, et enfin, il faut vivre pour ne pas craindre la mort et peut-être même la choisir. Un amalgame est souvent fait, « Invictus vivere et ars moriendi » ne prône pas le suicide ou l’impétuosité et même les condamne. Choisir sa mort, ce n’est ni décider de l’instant ni du lieu, mais de son état d’esprit.
Ainsi, c'est bien une fratrie, mais sans dogme ou doctrine, seulement une profession de foi individualiste appliquée à
une communauté.
L'équilibre des cycles de Vie et de Mort est assuré par une quelconque divinité. Mais sur Kalamaï, l'équilibre entre le Bien et le Mal, entre les faibles et les puissants doit être maintenu par des êtres pensants et conscient de ce problème fondammental.
Du Bien naît un Ordre extrème, trop exigent et sévère à l'égard des habitants de Kalamaï, rendant l'atmosphère étouffante.Au contraire, le Mal engendre le Chaos, où les faibles pâtissent des forts, où règnent la corruption, les menaces et la torture. Le peuple est tétanisé par l'omniprésente peur.
"Invictus vivere et ars moriendi" se doit de jouer un rôle de régulateur, de maintien de l'équilibre des forces, puisque nous sommes éveillés à la Balance, à l'harmonie des contrastes et de la multiplicité. Certains nous diront instables, mais il faut bien s'adapter à la situation pour faire pencher la Balance et obtenir un équilibre précaire et peu durable. Nous ne cesserons jamais ce combat.
http://forumvivere.winnerbb.net/index.htm
Dernière édition par le Mer 28 Fév 2007 - 15:45, édité 6 fois
Rien d'exceptionnel, au centre de cette salle trônait une grande table circulaire en chène massif, ornée des armoiries de Vénopole et de Kalamaï. Autour, une vingtaine de chaises tapissées d'un velours pourpre et soyeux.
Quelques livres et cartes traînaient nonchalemment, sur les étagères. Des encriers, des plumes et des parchemins étaient soigneusement alignés sur une sorte de bureau.
Mais ce qui rendait ce lieu mystérieux c'était la légende de l'écu d'adamantium... Meltan était assis là, méditatif, enivré par l'atmosphère du lieu, il attendait ses acolytes, ceux qu'il avait convaincu de suivre la voie dictée par "Invictus Vivere et Ars Moriendi".
Nom de l'Armada :
"Invictus Vivere et Ars Moriendi"
Objectifs :
L’objectif premier de l’armada est l’épanouissement de la fratrie et du peuple en Vénopole.
Or, selon nous, la stabilité, la prospérité ne peut venir que d’un monarque oeuvrant dans un climat paisible : l’Impératrice de Kalamaï, relayée en Vénopole par note bienfaitrice et palatine, Édréhi.
Nous n’hésiterons pas à vivre et surtout mourir pour ces personnes qui incarnent nos idéaux.
Mais attention, ce n’est ni piétisme aveugle, ni fanatisme exacerbé.
Description :
Il est dit que l’histoire devient légende lorsqu’elle s’abîme dans les brumes du temps. Bien que rien n’atteste sa véracité, laissez-moi la conter. Jadis, en Vénopole une civilisation avait naquis comme naissent les boutons des crocus, s’était épanouie comme s’ouvrent les délicates corolles, pour finir par s’éteindre inopinément comme fanent toutes fleurs.
Cétait un peuple vaillant… On dit même qu’ils aurait été anéantis offrant le spectacle de milliers de visages impassibles et sereins massacrés lors d’un carnage de sang, de chairs et d’os brisés par un ennemi dont le nombre ne leur laissait aucune chance.
Cependant, cette civilisation avait laissé quelques vestiges épars, ça et là, ces amoncellements de blocs de pierres taillés qui survivent au temps, au milieu des forêts, sur les coteaux et versants des montagnes. Et bien l’on raconte que le fondateur de notre armada, avait découvert le secret de leur courage, de leur absence de peur au combat, de leur totale dévotion à autrui. Ce n’étaient que quelques caractères runiques gravés sur la seule pièce d’adamantium jamais mis à jour : « Invictus vivere et ars moriendi » ou vivre invaincu et l’art de mourir.
La simple prononciation des ces phonèmes, sans même en comprendre l’étendue, résonne déjà en notre âme à proximité de la relique de métal conservée à l’abri des envieux sous l’une des douze mille pierres qui composent la salle du conseil. Seule une seule personne connaît son emplacement exacte, mais l’on ne pourrait en soupçonner aucune. On sait qu’elle est là comme on sait que l’air existe.
Mais revenons au sens profond de « Invictus vivere et ars moriendi », c’est plus qu’une simple voie, c’est un art de vivre transcendé par l’art de mourir. Vivre guidé par la mort, c’est un soupçon paradoxal, et pourtant… La maxime s’explique simplement, il faut vivre pour ne jamais emporter trop de regrets dans la mort, il faut vivre en tant qu’acteur, prendre part à la vie de l’Empire, et enfin, il faut vivre pour ne pas craindre la mort et peut-être même la choisir. Un amalgame est souvent fait, « Invictus vivere et ars moriendi » ne prône pas le suicide ou l’impétuosité et même les condamne. Choisir sa mort, ce n’est ni décider de l’instant ni du lieu, mais de son état d’esprit.
Ainsi, c'est bien une fratrie, mais sans dogme ou doctrine, seulement une profession de foi individualiste appliquée à
une communauté.
L'équilibre des cycles de Vie et de Mort est assuré par une quelconque divinité. Mais sur Kalamaï, l'équilibre entre le Bien et le Mal, entre les faibles et les puissants doit être maintenu par des êtres pensants et conscient de ce problème fondammental.
Du Bien naît un Ordre extrème, trop exigent et sévère à l'égard des habitants de Kalamaï, rendant l'atmosphère étouffante.Au contraire, le Mal engendre le Chaos, où les faibles pâtissent des forts, où règnent la corruption, les menaces et la torture. Le peuple est tétanisé par l'omniprésente peur.
"Invictus vivere et ars moriendi" se doit de jouer un rôle de régulateur, de maintien de l'équilibre des forces, puisque nous sommes éveillés à la Balance, à l'harmonie des contrastes et de la multiplicité. Certains nous diront instables, mais il faut bien s'adapter à la situation pour faire pencher la Balance et obtenir un équilibre précaire et peu durable. Nous ne cesserons jamais ce combat.
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