C'est alors d'un pas entrainant que Krane guida son jjeune amis dans la grande biblithèque.

(hrp: allez on part ici -->
https://do-roleplay.1fr1.net/Guilde-c22/Guilde-du-Mana-f57/La-Grande-Bibliotheque-t361-15.htm

(/hrp)

En sortant de la bibliothèque il passa dans le jardin, ou il pris conscience de toute la splendeur de cette guilde, il pris le temps de visité ces lieux de regarder les batiments accessibles depuis ce lieu, ce à quoi ils servaient, s'arrêta regarder la grande tour centrale pendant un moment et se dirigea vers une étrange demeure noire qui semblait très calme, ou il pensa pouvoir lire et s'exerce en toute tranquilité.

Etant retournée à Naxos par obligations diplomatiques, la Comtesse Satania n'avait pas eu le temps de se rendre à la Guilde après son admission. Elle y revint alors, et dû prendre sa forme de louve lorsque le jour se leva.
A l'entrée, les gardes voulurent la chasser mais elle déclara en inclinant les oreilles :

- Je suis membre de la Guilde.

Les deux hommes écarquièrent les yeux et elle pu passer. Un "on aura tout vu" arriva à son ouïe tandis qu'elle avançait au centre de la Cour.
Elle s'arrêta et regarda les bâtisses et en évitant de regarder le soleil. Assise, elle se demandait où elle pouvait trouver assez d'obscurité pour reprendre son apparence de Vampire, lorsqu'elle aperçu l'entrée de la bibliothèque. Elle inclina la tête, et partit en direction de celle-ci.

Shiro débarqua dans la Grande Cour après avoir quitté la salle des votes.
Il jeta un coup d'oeil à gauche et à droite, et aperçut une louve se dirigeant vers l'entrée de la Grande Bibliothèque.
Un sourire esquissa sur ses lèvre, avant de disparaître. Il prit la direction des écuries, les yeux fixés droit devant lui.
Un regard de glace rencontra celui du garde affalé sur un tabouret de bois.

Celui-ci se leva prestement et lâcha d'un ton habituel mais quelque peu troublé:
-Monseigneur.
Aucune ne se fit sentir, aussi il releva la tête. L'Elfe Noir était parti.

Le Patriarche d'Eldoran se dressa au côté de son coursier et l'enfourcha après avoir installé les quelques besaces sur les flancs du chaval.
Il tira sèchement sur les rênes, faisant se cabrer la monture et partir au galop dans l'établissement.
L'Eldorien rajusta son capuchon et dirigea d'une main les lanières de cuir.
Les sabots résonnèrent sur les dalles de pierre, faisant soulever un peu de poussière et voltiger des brindilles de paille.
Le puissant étalon passa dans l'encadrement de la porte, créant un courant d'air qui effraya le garde à l'entrée.
L'ombre fila entre les grandes grilles à pointes de métal de la Guilde du Mana à une vitesse hallucinante.

Shiro Shin Darkai devait retourner en Edhesse, sur les terres Eldorienne.
Un royaume nécessite la présence de son dirigeant pour pouvoir bien se tenir et tout simplement vivre en prospérité.
Aussi prit-il la route entretenue menant à la province noire. Il ne souhaitait pas prendre ces pierres de téléportation, qui mettaient un très long temps à s'activer et à incanter. De plus, le paysage était intéressant à voir, et l'évolution des guerres entre l'Ordre de l'Ombre et les Protecteurs Impériaux ravageaient le pays. Il en profiterait pour étudier un de ses grimoires si précieux et anciens.

Le drow était encore au sol, completement épuisé, il ouvrit les yeux et rampa un peu, au bout d'un moment, son corps ne répondait plus, il n'avait pu de force, son souffle faiblit pour finalement s'arreter. Polokyor était mort.

Elrim, revenus de sa promenade dans les jardins impériaux fit un tour succint de la cour pour s'asseoir sur un banc à l'écart de l'agitation. Il ouvrit le livre qu'il avait auparavant emprunté dans la bibliothèque et commença sa lecture. Au bout de quelques heures, la seule lumière présente dans la cour était cele émise par les gravillons. Ayant finis sa lecture à la lueur des gravillons, Elrim alla remettre le livre la ou il l'avait trouver, prit une sorte de talisman dans sa poche et dit:

"Maktrann Nécrypto !"

Après ces quelques mots, le corps d'Elrim émit une lueur verte, et se dissipa pour réaparaître en ses appartements royaux.

Awake fût surpris et se retourna en souriant, il fît un bref geste de salut en se courbant et prit la parole.

- Awake, L'infe... Elfe Awake, démonoligiste également, qu'il est bon de se tenir devant un compatriote. Despo.. Seigneur des Larmes du Lotus, j'attends la Thaumaturge, je me rends en sa compagnie pour le Couronnement de l'Empereur.. Vous semblez mal à l'aise, quelque chose vous pertube, on est ici entre nous..

Awake stoppa sa flamme et souria de nouveau à l'inconnu en se tenant bien droit. Il fût enfin habitué à être plus frêle et moins imposant. Ses yeux cherchèrent de toute part la personne qu'il attendait.

Awake inssuffla à grande bouffée et essaya de se contenir.. Depuis quand, une piètre créâture se pouvait de douter de lui, après tout ce qu'il a fait pour paraître plus humain. Le charme disparu en une explosion soudaine, le souffle emporta ce qui n'était pas très bien fixé au sol. Le Démon fit son apparition en se tenant dans toute sa grandeur, il regarda avec fureur Cotin..

- Estimez-vous heureux d'être un arcaniste, je n'ai pas le droit de tuer ceux qui en font partie mais faites attention à vos arrières... Les Démons n'ont jamais été assez bas pour s'en remettre à la fosseté humaine et le mensonge... Après, je suis le premier membre qui accompagne la Thaumaturge depuis son internement donc.. Le plus ancien de la nouvelle période.. Maintenant, allez à la cérémonie, tous doivent s'y rendre..

Awake inspira doucement afin de se calmer et se téléporta afin de retrouver Penya.

[HRP: normalement je suis censé m'être déjà rendu au couronnement, mais je peux très bien procéder à l'une ou l'autre édition]


Le vampire se tourna vers l'Elfe à la peau sombre qui venait ainsi le déranger.
Il reconnut rapidement le patriarche d'Evandar, un drow avec qui il avait déjà échangé quelques paroles par le passé.

- C'est toujours un plaisir, jeune Therion.
Je ne vous refuserais pas cette modeste grâce, aussi, mettons-nous en route sur le champ, nous avons tous hâte d'assister à l... au couronnement du Grand et Héroïque Fardall.

Il ne réussit pas à masquer l'ironie qui étant alors présente dans ses derniers mots.
Qu'importe, ils étaient sans doute seuls, et ce n'était pas l'Elfe Noir qui allait apprécier le genre de personnage qu'était Fardall.

Ils marchèrent donc en direction du Palais, afin de voir l'affligeant spectacle auquel ils se devaient d'assister.

Les Quartiers de la Corporation étaient imposants.
De par leurs dimensions, mais aussi par leur architecture fine et harmonieuse. Les façades où apparaissaient de fines torsades, quelques gargouilles -dont il ne fallait pas douter qu'elles seraient prêtes à tout pour défendre le lieu- et des gravures plus ou moins explicites attiraient le regard, hypnotisantes et apaisantes pour toute personne appréciant l'endroit à sa juste valeur.

Xanis ne pouvait pas s'empêcher, à chaque fois que les portes de l'Institution s'ouvraient en grand devant lui, qu'il n'était pas un membre comme un autre. Le poste de Palatin de Mésomnon était prestigieux, cette dernière étant l'union d'Etimnon et de Mésolongion, la terre mère de la magie si l'on pouvait dire.
De jeunes novices aux accoutrements hétéroclites étaient éparpillés ça et là sur les bancs ou dans les quelques parcelles d'herbe que l'on pouvait appeler pelouse, étudiant seuls ou en groupes, riant et maugréant selon leur humeur et la difficulté du sortilège qu'ils tentaient d'apprendre.
Retirant la cape couleur de jais -et avec elle la capuche qui masquait une partie de son visage- devenue indisposante par ce temps magnifique, il progressa rapidement vers la porte principale du bâtiment.

" Non ! Laissez-moi passer ! Vous ne comprenez donc pas que le message que je souhaite transmettre est de première importance ? "

La voix était chargée de tension et de colère.
Elle s'élevait du portique qui servait à l'entrée des personnage souhaitant adhérer à la Corporation. Cette entrée, contrairement aux autres, ne s'ouvrait pas d'elle-même à l'approche des membres de l'Institution mais était gardée par une escouade de soldats.
S'approchant, Xanis reconnut l'armure que portait le personnage qui tentait de forcer le passage, en vain...
L'amure des messagers de Mésomnon ! Cet homme était un Eggelos !

" Non, vous ne pouvez pas entrer si vous ne souhaitez pas adhérer à la Corporation et ne disposez pas d'un laisser passer. Passez votre chemin et attendez que celui ou celle que vous voulez voir sorte.
- Que se passe-t-il Eggelos ? Est-ce moi que vous souhaitez voir ? Xanis s'était glissé entre les deux gardes qui bloquaient le passage.
- Seigneur ! Oui, j'ai un message pour vous du Commandant Zalteran ! Le voici. "

Le Patriarche prit le pli et le décacheta. Une lettre du responsable de la sécurité d'Orchomène était une mauvaise chose... Et en effet, la lecture des mots posés sur le parchemin ne le détrompa pas.
La quarantaine militaire imposée aux villes et villages de la Province avait en partie été brisée. Les gardes de deux villages à proximité des bois séparant Mésomnon de Naxopole avaient été retrouvés -plus ou moins entiers- morts, et les villages qu'ils gardaient avaient été en grande partie vidés.
Pour les deux hameaux victimes, toute la population avait contracté la mystérieuse maladie. Les survivants avaient expliqué que deux très belles jeunes femmes étaient venues et avaient promit de soigner les malades et les mourants s'ils les suivaient.
Lorsqu'on leur avait demandé comment elles avaient franchi le cordon de soldats, elles avaient expliqué avoir un passe-droit de la Couronne Palatinale et nombre des souffrants avaient succombé à l'envie de guérir et de faire cesser le mal qui les rongeaient impitoyablement de l'intérieur... Ceux-là avaient suivi les deux étrangères et on ne les avait pas revus depuis.
Zalteran avait, comme à son habitude, prit une décision très judicieuse en triplant la garde un peu au sud et à l'est de ceux-ci et d'y détacher une partie de la cohorte Béhémoth... au cas où.

" Merci soldat, vous pouvez disposer. "

L'Eggelos se frappa le plastron du poing et tourna les talons.
Xanis reprit le chemin de la porte, l'esprit plus rongé d'inquiétude que jamais.

Une fois encore, Lulyane attirait tous les regards. Ceux des étudiants oisifs, allongés sur l'herbe ou qui déambulaient indolemment au milieu de la cour. Sur son passage, les conversations s'interrompaient.

Mais aujourd'hui, c'était son allure qui faisait que tous les yeux se posaient sur elle. Elle trottinait, maladroitement, loin de l'élégance qui était habituellement la sienne, les bras lourdement chargés de cages. Les poulets caquetaient bruyamment derrière leurs barreaux, les lapins gigotaient en tous sens, manquant à chaque pas de déséquilibrer Lulyane.

Elle traversa la cour sous les sourires entendus de tous les badauds. On devinait chez eux un peu de snobisme, celui des gens qui habitent depuis quelques temps à la capitale et qui, s'en croyant natifs, considèrent avec un peu de condescendance ceux qui viennent de loin.

Où allait-elle cette paysanne avec toute sa basse-cour ? Est-ce qu'elle compter enseigner les arcanes à ses poulets ?

En d'autres temps, elle en aurait croqué deux ou trois, pour leur apprendre le respect dû aux jeunes filles... Mais aujourd'hui, rien d'autre ne comptait pour elle que de se plonger dans la lecture de "L'introduction au Grand Grimoire ".

Tout en cahotant avec difficulté, elle adressait ses prières à Nimburr:

- Je t'ai honoré avec fidélité, Nimburr ! Depuis toujours, je t'ai servi et j'ai loué ton nom ! Accorde-moi aujourd'hui un don de ta divine main. Donne-moi la concentration et la lucidité pour m'aider dans mon apprentissage !

En approchant de la petite entrée qu'elle avait utilisée pour sortir tout-à-l'heure, elle perçut un tumulte près de la grande porte.

Là-bas, des hommes s'agitaient, des éclats de voix retentissaient... Les soldats semblaient nerveux.
Parmi eux, elle remarqua la prestance d'un être étrange. Un elfe qui n'avait pas tout à fait l'air d'un elfe, ni même d'un humain... Un elfe noir ! Sa peau était claire, ses cheveux sombres mais c'était bien un elfe noir. C'est le premier qu'elle rencontrait, et il était atypique... Il avait l'air d'un homme important. Son maintien était altier, son port de tête élégant.
Certainement un grand seigneur, peut-être un grand mage...

Bien que sa curiosité avait tendance à la pousser à écouter l'altercation, elle décida que ça ne la concernait pas et posa ses cages au sol pour ouvrir la porte.

Elle était membre de la corporation désormais, et la porte s'ouvrit toute seule.

- Hé, hé ! J'avais oublié... s'amusa-t-elle.

Elle se baissa pour ramasser ses cages.