Les choses tournaient pour le mieux. Au lieu du bain de sang auquel il pensait, ils avaient maintenant la personne dont il avait besoin.Il était encore en avance sur son échéancier, et pouvait se permettre une hâte dans une auberge de Mésolongion qu'il connaissait bien, la hache d'ivoire, tenu par un nain du nom de Ko'dok-Ko'dok'Ca'tek'La'Fo'De'Na-, un être fort sympathique.

Même en poussant son cheval à une vitesse exellente, ils n'arrivèrent que le soir venu.

L'auberge était très active, un point minuscule, certes étincelant dans les plaines mésolongienne.
Légendia adorait ces océans de verdure où son cheval pouvait se défouler sans aucune limite et presque sans risque de blessure.L'herbe usait à peine les fers!

Mais il gardait toujours un oeil à l'étoile mouvante dans le ciel, la femme qui volait avec la lune. Lui qui doutait de l'habileté qu'il solliceterait, celà était une bonne chose.

D'un signe de la main , il fit signe à celle-ci de se poser.

"Entrer dans la place et attendez. Je n'en ai que pour quelques minutes"
Il la laissa là pour amener son cheval aux écuries et l'installez correctement. Son entretient était extrèmement important pour Légendia.

De la modération

Citation :

Dès que tu entres dans l'auberge, tu en remarque la mauvaise fréquentation.Un homme ivre se jette dans tes bras, que tu repousses avec violence. Dès lors, les personnes non-îvres, qui constituent 50% de la pièce, y compris le Barman, Ko'Dok, te traitent avec respect et courtoisie.Tu as caché tes ailes, ils ne savent pas qui tu es. Le barman te demande d'où tu viens, pour voyager seule dans ce lieu peuplé surtout d'homme habituellement.

(hrp) Je dois lui répondre ou pas? (hrp)

Ils avaient volés toute la journée. Une journée entière à s'inquiéter pour sa fée. À la fin, elle commençait à fatiguer, aussi elle ne se méfia pas lorsqu'il lui fit signe de descendre pour entrer dans ce qui semblait être une auberge. Un panneau indiquait; "La Hache d'ivoire". Elle allait lui répondre, mais il était déjà parti. Ne pas savoir son nom l'agaçait. Mais elle était sûr à présent que c'était bien la même personne qui lui avait épargné un tour en prison. Elle avait vu ses yeux.

Avant d'entrer, elle usa d'un sort pour réduire ses ailes de taille, de manière à ce qu'elles se glissent sous son vêtement. De cette manière, elle n'accrocherait personne si l'endroit était plein. Puis elle entra dans la place.

Sans être bondé, la salle était remplie et la clientèle se comparait aisément aux genres de personnes que l'on trouve dans les quartiers mal-famés. Il y en avait pour tous les goûts; Ceux dans leur coin avec leurs capuchons, des escrocs, des voleurs et encore un bon quart de gens complètement saoul. C'est un de ceux-là qui, dans son ivresse, se jeta pratiquement sur elle en la serrant contre lui.

- Ma femm-euh... C'est ma femme j'vous dis!

Dégoûtée, elle lui servi un violent coup de tête pour se dégager, avant de le renvoyer valser d'un coup de pied dans le dos au milieu de ses comparses, tout aussi ivres que lui.

Sans prendre la peine de regarder leurs réaction, elle s'éloigna vers le bar. Le nain qui s'occupait du service la regardait bizzarement.
Mal à l'aise, elle se retourna et vit que plusieurs personnes la regardait. Comme s'il venait de se rendre compte de sa présence et qu'ils l'examinaient. Après un court laps de temps, ils retournèrent à leurs conversations, mais quelque chose avait changé. La preuve; une de ces personnes, qui était accoudé au bar lui adressa la parole. Avec l'air de vouloir engager la conversation;

-Je vous paie quelque chose?

-Non, c'est la maison qui offre ce soir, pour vous mademoiselle.

C'est le barman qui avait parlé. Il s'était adressé à elle avec un certain respect, ce qui était passablement étrange venant d'un barman vis-à-vis une femme inconnue. Surprise par ces égarts inattendus, elle refusa poliment.

-Non merci, je ne reste pas longtemps.

- Vous voyagez? Vous êtes bien la première qui passe par ici depuis lontemps. Les femmes n'aime généralement pas venir ici, surtout seule, comme vous! La contré comporte davantage d'hommes habituellement. D'ou venez-vous pour faire halte en ma taverne?

La question était bien fondée, mais Sanya ne savait que répondre. Elle se savait en Mésolongion, mais pas ou exactement... De plus, il n'était pas question de lui raconter les évènements de la journée. Se tournant vers la porte, elle espérait que "l'homme" (faute de meilleur nom) entre bientôt et lui évite de répondre.

"Ko'Dok,tu ne veux pas savoir" répondit Légendia qui entrait.

Les hommes dans la pièces semblèrent le reconnaître et le saluèrent,mais Légendia ne leur rendit pas un moindre mouvement.Il détestait ces gens, tous saoûl la plupart du temps et peu digne de sa confiance.Après tout, il n'avait besoin que d'une personne pour réussir son travail. Et cette personne était la seule femme dans le groupe.

"Prépare un repas et un verre de vin.Met le sur mon compte."dit-il sèchement au nain qui se mit à l'oeuvre immédiatement en disposant un morceau viande d'allure fraîche , des fèves jaunes et un morceau de pain ainsi qu'un gobelet de vin rouge à la teneur en alcool fortifié.

Légendia prit le plateau et se dirigea vers la porte, mais le nain l'interpela:

-Euh....Où vas-tu?

-Au écuries.

-Tu vas manger aux écuries?

-Pas moi. Elle. (Il pointa la femme)

-Ce n'est pas un endroit approprié pour une da...

-Je ne semble pas t'avoir demandé ton avis.

-Je suppose que je vous réserve une chambre ou deux?

-Non. Nous dormons dans les écuries.Tes chambres sont trop chères et trop éloigné de celles-ci.

-Mais...Mais tu vas obliger une femme à dormir dans la paille?!?

-Tu es un être fort intelligent.

-Ton cheval te tuera un jour,Cavalier.

-Et ta curiosité te coûtera bien plus,nain.
C'était le genre d'amitié que lui et le nain entretenait. Un peu différente de la moyenne, mais une amitié tout de même.Il aurait donné sa vie pour ce nain, et le nain aurait donné sa vie pour lui. C'était le genre d'amis qu'il voulait rien de plus.

Il pris le bras de la femme et l'entraîna à l'extérieur, puis dans les écuries.Il s'agit d'un vaste bâtiment constitué d'un bon nombre de box rempli de pailles, certains étant occupé par des chevaux, des destriers ou des vaches.
"Assieds-toi là et mange." dit Légendia en lui pointant un box propre adjaçant celui à son cheval qui se gavait de fourrage.Légendia aggrippa une brosse et brossa le pelage gris/brun de l'animal soigneusement pendant que la femme regardait sa nourriture, hébété par la succession rapide des évènements.

Le box qu'il lui avait indiqué avait beau être propre, il n'était pas pour autant accueillant d'y manger. Sanya choisit plutôt de s'assoir sur le rebord surélevée et de poser l'assiette sur ses genoux. Malgré tout, la nourriture ne lui faisait pas envie. Elle ne savait toujours ou ils allaient et pourquoi. Elle se trouvait en compagnie d'un parfait inconnu, ou presque, qui lui parlait de manière hautaine. Elle posa l'assiette à côté d'elle, fit cul-sec avec le vin et s'adressa à lui;

- Je peux savoir ou vous m'emmenez comme ça? Parce qu'une journée à suivre un inconnu sans raison c'est pas génial. Surtout lorsque l'inconnu en question est asocial.

Elle avait bien conscience d'être impertinente, mais cela lui plaisait; sa manière à elle de se venger qu'il l'ait arraché à ce qui promettait d'être la plus belle journée de sa vie sans même un mot d'explications.

Et puis je ne vois pas en quoi je peux vous être utile davantage qu'un autre. Je suis loin d'être vraiment puissante.

Elle prit le pain et le porta à sa bouche, fixant le reste de paillasse du box en face d'elle.

(HRP) de retour pour tenervé sanya ^^(HRP)

Un homme dans l'ombres observait le couples depuis un moment. Il les suivait depuis le debut de leur periple et les espionnait. Et plus il les entendait discuter et plus il aquit la conviction que la celestial n'eatait pas la de son plein gré. il resta dans l'ombre pour voir comment les deux protagoniste se comportait et apprendre des chose sur ce Legendia.

(HRP)Tu ne peux connaitre mon nom.(/HRP)

Légendia,écoutant les dires de la femme, replaça la brosse et prit plutôt une lime pour les limer les fers.Quelques égratignures étaient apparus, loin d'être grave mais Légendia les préfèrait en parfais état.

"On va traverser Mésolongion et aller à la capitale impérial. C'est la plus précise question que je puisse te fournir.Pour mon côté asocial comme tu dis, il me permet de rester en vie et d'ailleurs je me formalise peu de ton opinion.La vie est trop courte pour s'embêter de ce que pensent les autres.Seul compte le résultat final."

Un bruissement de paille dans une partie sombre de l'écurie attira son attention, mais il ne fit rien. S'il s'agissait d'un voleur, celui-ci n'arriverait jamais à se rapprocher de lui et si c'était un chevalier cherchant une bonne cause, il-le chevalier galant- serait abbatu avant de s'en rendre compte.

"Tu as la force dont j'ai besoin rien de plus.5 jours de marche sont nécéssaire pour se rendre à la capitale. Je peux le faire en 3.Tu devras suivre.Demain, on se lève avant le lever du soleil et on file.Finalement, à moin que se soit une nécéssité, évite d'être à plus de 15 m de moi. Passé cette limite , je crois à une évasion et je t'abattrai sans hésitation, quittes à mettre mon travail en danger."

Ses propos étaient sur un ton dur, sévère et sans émotion.Mais à vrai dire, il s'en fichait pas mal.

Il replaça aussi la lime puis se coucha dans le box en face de celui de Sanya,propre lui aussi, le nombre de personne ayant un cheval étant limité dans ces terres pauvres.Il ferma les yeux sans un mot , une main sur son arc.Son cheval hennit et s'ébouriffa.

De la modération

Citation :

Légendia est en demi-sommeil.Raziel peut tenter une approche ou Sanya peut tenter de se rapprocher de Raziel si il/elle le souhaite.Veiller à ne pas passer prêt de son cheval...

(hrp) je n'ai pas dis que je conaissait ton nom mais je l'ai cité pour que vous conaissiez mes action envers chacun d'entre vous.(hrp)

Raziel attendit que les deux etre s'assoupissent et sorti de l'ombre armes a la main. Le vampire s'approcha de Sanya et la remua avec son pied et quand elle fut réveiller lui dit a voix haute, sans crainte de reveiller l'étrangé car il savait qu'il avait été repérer a cause de la paille:

Alor comme sa jeune fille vous n'avez pas besoins de moi? je vous laisses quelque temps seul et vous vous faites enlever et sequestré, comment faire pire? dites moi jeune enfant qui est ce misérable humain avec lequel vous voyager?

Toute ses paroles était dites pour que l'humain les entendent et se reveille. Il voulait savoir se qu'il voulait a la celestial et si donc il aurait besoins de le tuer.

(HRP)Attention aux fautes d'orthographes, elles sont importantes dans ton message.(/HRP)

Un message suit.

De la modération

Citation :

Jet de dés pour connaître l'état de réveil de Légendia. (5/10)

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Légendia avait déjà planté une flèche dans la jambe de l'homme armé quand celui-ci finit de parler.Ses yeux étaient ouvert depuis déjà un bon moment, son bras cachant ses yeux.

*Je ne demande qu'un peu de sommeil, par dieu!*

Il se releva en un bond.

"Très intéressent.Qui aurait cru qu'un vampire se tournerait pour sauver une célestiale?Tu fais honte à ta race."

Il essaya de se contenir de tuer sur le coup cet ignoble personnage.

"Mettons quelques points au clair.Je n'ai pas enlevé cette femme, elle me suit de son plein gré. As-tu remarqué, cadavre de sang, qu'elle ne porte pas de chaînes? Non, tu joues le grand héro et tu te lances dans le tas.Quelle pathétique façon de mettre fin à tes jours pour une raison que tu ne connaitras même pas quand ta poussière tombera sur le sol."

Il se tourna vers la femme.
"Si tu avais un once d'intelligence, vampire, tu nous laisserais dormir au lieu de m'importuner.D'ailleurs je t'annonces que cette auberge est réservée au humains et qu'elle a été conçu pour ça.Tu as remarqué les pierres sur le bord du murs? Elle sont infusés de magie humaine. TU ne veux pas savoir ce qu'elle ferait à un corps sans vie comme le tien."

En colère, car il détestait être réveillé après seulement une demi-heure de sommeil, il agita furieusement un bras.

*Quel Bordel*


De la modération

Citation :

Raziel s'aperçoit que les dires de Légendia sont vrai.Sa blessure à la jambe le ralentit sérieusement.Sanya peut s'être endormit OU pas (Faire attention à ne pas faire agir un personnage autre que le vôtre,sauf pour le maître de quête)et peut réagir comme elle le souhaite. Sachez que je n'approuve pas cette amitié Vampire (Mauvais/Mauvais)-Célestiale(Bon/Bon) qui est peu vraisemblable, sachant que les deux races partagent une vif haine entre eux.

(hrp) on est pas ami loin de la elle meme te le diras lol mais pour faire cort jai eu pour mission de la proteger et desolé pour les fautes. (/hrp)

Raziel sentit une vive douleur dans la jambe et se retourna avec rage, il vit l'inconnu et enleva la fleche de sa jambe. La blessure se referma presque instantantanément. Raziel sourit a l'inconnu et lui dit:

miserable humain croit tu vraiment etre de taille face à un vampire de mon rang et de mon age? je me suis nourris de créature bien plus puissante que toi mais je n'en ferai rien a ton égard si tu dis vrai et que cette celestial te suis sans contrainte. Mais te ne fais pas d'illusion, je ne la protege pas par plaisir ou amitié envers elle loin de la. Si je pouvais la tuer de mes main je le ferais, mais j'ai promis a mon père de veiller sur elle jusqu'a son reveil. si elle est encore en vie c'est parce que mon père lui est redevable de sa vie, se que je trouve absurde vut que les vampires son des êtres superieur et ne doivent rien a personne! Apres que ma mission soit accompli vous pourrez faire se que vous voulez de se volatile. en attendant il faudra compter avec moi.

Raziel eut un sourire mesquin et resta arme au point en vue d'un eventuel combat.

Modération

Citation :

Sanya doit être la prochaine à poster. ^^

(hrp) Raziel, donne un contexte à tes arrivées, tu dis nous suivre depuis le début mais je vois mal comment. C'est encore moins réaliste que notre "amitié" O_o. (hrp)

Sanya ne s'était pas endormie. Simplement appuyée contre la paroi du box après les paroles de "X", voyant que même si elle tentait de continuer à parler, il ne l'écouterait pas ce soir.

*** Je n'ai pas l'air de compter pour grand-chose dans sa tête. À l'entendre, il préfèrerait m'abattre plutôt que je parte. "...Quitte à mettre mon travail en danger..." Ma vie est donc liée à son travail. Ou en tout cas ce que je peux faire. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne voudra pas me laisser pas partir avant que j'ai accomplie "je-ne-sais-quoi". Faudrait voir ce que c'est ça encore... ***

3 jours les séparaient de la capitale. À elle de les mettre à profit.

Les yeux clos, elle en était à songer qu'en voulant payer sa dette, elle se retrouvait dans une situation des plus désagréable lorsqu'elle reçue le coup de pied de Raziel. Pensant que c'était l'autre homme, elle ouvrit les yeux et reconnue le vampire. Le temps que l'information de sa présence en ce lieu la fasse réagir, une flèche s'était fichée dans sa jambe et l'archer en question lui lançait une tirade. Apparement, ils n'allaient pas tarder à en venir aux mains.

***Ça serait bien s'ils pouvaient s'entre-tuer***

Comprenant tout de même l'urgence de la situation, elle se releva prestement, tandis que Raziel répliquait avec son habituelle prétention. Non seulment il se plaignait de devoir la suivre, mais il comptait les accompagner.
Curieuse de voir quel serait la réaction du cavalier, elle sourit, maline.

- Oui, pourquoi pas? Vous auriez deux seigneurs au lieu d'un seul.

S'il tentait tout de même d'abattre Raziel, alors Sanya comprendrait que l'affaire dans lequel elle s'était embarquée la dépassait plus qu'elle ne l'avait cru tout d'abord.

[HRP) Merci d'écrire les chiffres en toutes lettres. Enguerrand.]

Un sourire au lèvres, elle retourna dans le fond du box.

- Ah ça... c'est à vous de voir.

Elle prit une vielle selle accrochée au mur de sa stalle et la mit par terre. L'utilisant comme oreiller, elle trouva une position à peu près confortable. N'ayant pas sommeil, elle faisait danser une brindille entre ses doigts en attendant celui-ci.

(hrp) petite précision: raziel n'est pas pretentieux juste un peux arrogant sur les bord, rien qu'un peu^^ (/hrp)

Raziel avait monté la garde toute la nuit, et rageait intérieurement sur l'humain qui lui avait manqué de respect en insinuant qu'il puait et en ne le craignant pas a sa juste valeur. Le soleil n'était pas encore lever quand il entendit l'humain parler. Il siffla et un cheval resté au loin galopa dans sa direction. Le cheval n'était pas comme les autres, il était d'un noir intense et avec des yeux rouge vif, lui aussi mort depuis longtemp. Raziel monta sur sa monture et attendit que le couple sorte des ecuries. En les attendant Raziel se renifla pour déceler une eventuel "odeur" qui d'apres l'étrangé l'empeché de penser. Il ne senti rien et haussa des épaules. Il pensa que cet humain avait une arrogance qui dépassait ses compétance, qu'il se sur- estimait et qu'il finirait par s'attiré des problèmes mais qu'il devrait faire avec jusqu'a se qu'il soit sur que leurs épopé a tous les deux ne comportait pas un trop gros danger pour Sanya. Puis il se mit soudain a repenser a se que lui avait dit l'étranger durant la nuit:Tu fais honte à ta raçe! Sa il le savait et sa le rongeait de l'intérieur.

Bougonnante, raquée de partout, Sanya se leva péniblement. Elle marmonait.

- Baveux en plus... comme s'il allait me répondre...

Debout, elle se secoua un peu. Puis elle alla dans le fond de l'écurie ou on pouvait avoir accès à une petite pompe à eau. Utilisant ses mains comme des coupes, elle but de longues gorgées et se rafraîchit le visage. Sans la réveiller complètement, cela l'avait raguaillardit.

Elle sortit d'un pas rapide, sans dire un mot en passant devant le cavalier. Se ravisant, elle revint sur ses pas et lui demanda, accoudée au demi-mur de la stalle de son cheval;

- Nous sommes pour voyager 3 jours, vous connaissez probablement mon nom, mais j'ignore le vôtre. Quel est-il?

Sachant qu'elle aurait probablement droit à un pseudonyme, elle ne s'en formalisait pas. Elle désirait seulement pouvoir mettre un nom sur son visage.

*** Tant pis ***

Sanya suivit "l'étranger" dehors et sortit juste à temps pour entendre Raziel. Comme cela ne la concernait aucunement, elle s'éloigna et entreprit le contre sort pour redonner leur taille à ses ailes.
Cela lui prit quelques minutes, le temps de sortir son petit atirail de poudres et autres artefacts magiques.
Elle réussie assez bien son coup. Ses ailes immaculées avaient reprit leur envergure. Heureuse, Sanya les agita afin de se réchauffer. Puis, elle battit un grand coup et s'envola.

Comme elle devait attendre Raziel et "l'autre", elle ne couvrit qu'une très petite distance pour se rendre sur le toit de l'auberge un peu plus loin. S'y asseyant, elle avait vue sur les plaines alentoures. Le paysage était quelque peu sinistre, le soleil ne s'étant pas levé, la couleur dominante restait le gris.

Les pieds dans le vide, elle contemplait le tableau en attendant le départ.

Légendia esquissa un demi-sourire.

"Je n'ai rien à te rendre grâce.Tu es un cadavre maudit qui n'a pas sut resté en vie quand il le pouvait ou subi la malédiction de ses parents tout aussi damnés que lui. Vos pouvoirs n'ont aucune valeur à mes yeux, et si ils n'avaient pas besoin de vos cavaliers congénaires,je..."

Légendia s'intérromput, non-intéressé de divulguer quoique se soit.

"3 jours avec toi sera insuportable, c'est tout ce que j'ai à dire. Si tu n'attire pas la mauvaise chance avant ça."

Il fit un large signe à l'ange se trouvant sur la hache d'Ivoire, puis il partit au triple galop pour commencer la longue traversé de l'océan de verdure, les plaines de mésolongion.

Sitôt le cavalier parti, Sanya se releva et s'envola. En bas, Raziel était toujours à la même place. Sans doute n'avait-il pas eu le dernier mot de leur conversation.
Cela ne préoccupait pas Sanya le moins du monde, aussi reprit-elle de la vitesse sans s'en occuper. Le cheval de celui qui la guidait était rapide, si elle n'y prenait pas guère, elle allait se faire distancer.
Malgré l'avertissement qu'il lui avait fait préalablement, elle monta en altitude à plus de quinze mètres. Pas de beaucoup, juste assez pour voler entre deux vents et moins se fatiguer. S'ils maintenaient ce train-là toute la journée, elle avait intérêt à se ménager, surtout après la toute petite nuit qu'elle venait de passer.