(Hrp)Quel habileté aec l'arc pour un vampire qui vise haut dans le ciel une proie distancée.Faisons comme si tu avais atteint le wiverne, mais celui-ci avait continué.(/hrp)

Légendia ne s'était pas aperçu du vampire qui avait mis une main sur le dard et l'avait retiré, créant une souffrance intense et une hémorragie sévère. Sous le coup sévère d'une si stupide intervention , il ne put s'empêcher de frapper la créature au visage violemment de son bras valide
-Idiot! Je vais saigner au bout de mon sang si tu continues!

D'ailleurs le vampire ne l'écoutait pas de toute façon ,il regardait le sang qui coulait de son bras .

*Mais quelle merde!*
Il regarda à nouveau sur le ciel .
*Allez, il faut que tu restes en vie....*

Perdue dans ses pensée et suivant le cavalier des yeux, Sanya ne s'aperçut de la présence des Wyvernes que lorsque son guide se jeta au sol. Cherchant la cause de ce brusque mouvement, c'est à ce moment qu'elle vit le Wyverne s'attaquer à lui. Elle n'eût guère le temps d'amorcer une descente que 2 autres monstres ailés, plus petits ceux-là, la prenait en chasse.

Ils étaient très près. Trop près.

Maudissant son manque d'attention, Sanya prit de l'altitude, espérant faire jouer le poids des créatures contre eux. Il n'en fut rien, les 2 petits dragons la suivaient aussi aisément que s'ils pesaient le poids d'une mouche. Leurs mâchoires claquaient de plus en plus bruyament, au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient.

Évidemment, avec des ailes pareilles...

Ils étaient maintenant très haut. Monter encore ne servirait à rien. Sanya en était à penser comment s'en sortir lorsqu'un trait venu de nul part se ficha dans l'échine d'un des 2 prédateurs qui, sous la surprise et la douleur, avait eu un soubressault. La flèche restait plantée, sur l'épaule droite, près du cou... L'animal, ralenti, avait tendance à tourner à droite sous la faiblesse que lui procurait sa blessure.

Les quelques secondes que Sanya mit à examiner cela, le deuxième Wyvrene avait failli lui arracher un bras tant il était proche. Si la célestiale s'attardait encore à une si petite distance d'eux, elle serait mit en pièces. De plus, elle commençait à fatiguer. Puis, elle eut une idée... pas tellement brillante, mais la seule disponible dans sa tête pour le moment.

Le cou de ce type de dragon est très flexible, ils peuvent tourner la tête dans tous les sens et s'étirer très loin. Aussi ne pouvait-on pas les atteindre de face, ni même de côté si on se trouvait trop près de la base du cou. De plus, ses pattes étaient garnies de griffes semblables à des serres pratiquement aussi longues qu'une main. Sans compter la queue équipée d'épines... Les seuls endroits vulnérables semblaient être le dos et le cou. Le cou étant inaccessible dans sa position, il ne restait que le dos. C'est donc là qu'il fallait frapper pour les ralentir.

***Pas question de tuer une machine pareille***

Reprenant l'idée de la flèche dans l'aile, Sanya sortie sa plus longue dague. Elle n'en avait que 3, le compte exact...

***Ne pas rater mon coup...***

D'un mouvement puissant, elle remonta de quelques mètres, puis vira à l'envers (comme pour faire une pirouette) ce qui la mit en position verticale vis-à-vis du monstre le plus rapide. Continuant sur sa lancée, elle compléta sa cabriole jusqu'à avoir la tête en bas. La dague dans ses deux mains, pontée devant elle, elle piqua en chandelle avant que la créature n'est suivie le mouvement et elle planta la lame dans le gros tendon à la base de l'aile, au milieux des muslces. La peau relativement tendre à cet endroit permit à Sanya de bien ficher sa dague.
Sans la retirer, elle fit un brusque écart, s'évitant la blessure mortelle que lui aurait procurée les épines de la queue. Pour cette première tentative, elle s'en tira avec une simple estafilade tout le long de la cuisse droite. Vu le risque, ce n'était rien.

Le coup semblait plus fatal qu'elle ne l'aurait pensé. Le monstre hurlait, son tendon sectionné devait le lanciner. Dans un dernier mouvement d'attaque, il se retourna sur le dos, comme elle-même l'avait fait un peu plus tôt, et étira sa patte arrière pour la saisir. Si Sanya pu éviter à son corps d'être attrapé, elle ne pu en faire autant pour son aile. Les griffes du prédateur n'y avait pas de prises mais y creusèrent tout de même de très profondes entailles avant de se retirer complètement.

Après cela, la Wyvrenne sembla se désintéresser de Sanya pour essayer de se poser sans trop de dommage. S'il est certain qu'elle survivrait, il était moins sûr qu'elle puisse revoler un jour.

L'aile complètement lacérée dont les plumes n'étaient plus écarlates de blancheur mais de sang, Sanya ne pouvait plus supporter son propre poids dans les airs. Sa position était critique, le dernier Wyvrene revenant à la charge. Dans une ultime tentative, la célestiale piqua, ne se dirigeant qu'avec l'aile encore sauve. Elle espérait que le petit dragon ne puisse la rattraper avant d'atteindre une altitude ou il devrait obligatoirement ralentir, sous peine de s'écraser. Même avec une aile en moins, elle pouvait espérer s'en sortir, de part son faible poids.

Regardant le sol s'approcher, entandant le prédateur rugir derrière elle, de plus en plus près, elle espérait de tout son coeur ne pas avoir à sentir ses crocs d'enfoncer dans sa chair.

Une larme coula sur sa joue...

***Je ne puis mourrir comme ça, loin de toi...***

Puis son visage se durcit, son regard devint calculateur. Ce n'était pas le moment de se laisser aller.

Sanya battit des yeux. Il s'en était fallu de peu. L'atterrissage s'était fait plus brutalement que prévu, compte tenu du fait que la Wyvrene ne s'était pas arrêté. Ils s'étaient donc écrasées toutes les deux.
Son aile était lancinante de douleur mais cela ne l'empêchait pas de réfléchir. Le cavalier, qui était maintenant devant elle, avait un bras en sang, mais aussi un sourire qui témoignait d'un certain soulagement.

- Très drôle. Comme si j'y étais pour quelque chose. J'apprécie quand même le compliment, merci.

La poussière en train de retomber rendait l'air difficile à respirer, surtout lorsqu'on vient de réaliser des cabrioles aériennes. Sanya toussa, puis reprit.

- Ça devient grave. Ces monstres n'étaient pas là par hasard, il ne vivent pas dans les plaines. Ils ont été envoyé ici et vous le savez, même que vous avez votre idée sur l'identité de celui qui nous les a expédié.

Maintenant qu'ils étaient au sol, sa cuisse aussi commençait à se rappeler à elle.

- Sérieusement, je pense avoir droit à une explication, même petite.

Recommençant à tousser, elle agita l'air devant elle, dans un vain effort pour écarter la poussière.

- Peut-on aller ailleur?

Raziel aussi s'approchait maintenant, se dirigeant vers ce qui avait été un prédateur féroce. Mais dressé.

Légendia cligna des yeux plusieurs fois à cause la poussière en écoutant la femme qui tenetaient de se remettre sur pied. Son ailes était en mauvais état et bougeaient en soubresaut.

"Je n'ai rien avoir avec ces choses. Nous sommes en plaine saison marchande et elle était peut-être à la recherche des troupeaux de moutons qui passent par ici. Ils ne sont pas stupides, ils sont tout de même des cousins des dragons. Vous vouliez une explication, la voilà."

Il voulut bouger son bras mais la douleur l'en arrêtta.

"À quelques heures de galop, nous atteindrons une petite ville nommé Tolah où nous pourrons trouver logis et nourriture. Je crains que nous ne pouvions trouvé refuge avant celà, et vu l'état de votre aile, nous serons ralenti. Vous allez me suivre à pied, nous irons au pas lent vu votre faible constitution."

Se posait la question des blessures. Légendia ne connaissait rien en medecines hormis les premiers soins qui était inutiles pour des blessures si profondes.Il déchira un morceau de tissus qu'il gardait dans une sacoche de son cheval et se fit un garot qui fit couler beaucoup de sang et s'imbiba rapidement. Il sentait la fatigue le gagner rapidement.

Ne sachant que peu des connaissances sur le sujet du côté de la femme, il lui tendit tout de même un morceau de tissu.

(hrp) Gros retard O_o (hrp)

*** Des troupeaux de moutons? ***

L'explication était plausible et de toute façon, cela n'aurait servi à rien d'essayer d'en trouver une autre à l'instant. Sanya réserva son jugement pour plus tard. D'après l'homme, il leur fallait encore marcher plusieurs heures, elle en était fatiguée à l'avance.

Il lui tendit une lanière de tissu.

- Non merci, j'ai mieux.

Sans être une guérisseuse, elle avait quelques notions quant aux soins à donner. Dans leur cas, un traitement de quelques heures suffiraient. Le problème résidait plutôt dans la gravité de sa blessure. Certains muscles de son aile étaient presque à vif. Pour être certaine de pour s'en reservir un jour, Sanya aurait dût leurs réserver des soins plus poussés, inacessibles en ces plaines. Aussi alla-t-elle au plus pressé, la blessure de l'autre homme ne pouvait pas attendre indéfiniment et elle devait lui faire un mal de chien.

Raziel lui tendit une fiole, qu'elle prit sans pour autant utiliser. Elle la rangea dans sa ceinture pour l'identifier plus tard. Chaque geste lui coûtait cher. La douleur irradiait litéralement tout le reste de son corps. Son aile, agité de spasmes, la fesait souffrir plus que tout ce qu'elle avait enduré auparavent.

Elle prit d'abord un sachet de poudre qu'elle vida dans une fiole bien précise et agita le mélange. Elle en bu la moitié et reboucha le tout. Ce n'était certe pas une solution miracle, mais au moins ne ressentirait-elle plus la douleur. Elle aurait eu plus d'énergie qu'elle aurait ajouté d'autres substances pour arrêter l'hémorragie, mais ses forces l'abandonèrent plus vite que prévues et elle du se contenter d'un traitement de base.

Presqu'aussitôt, les mouvements de son aile se firent moins violents et, quelques instants plus tard, elle reposait, inerte sur le sol. Sanya était complètement épuisée.

La douleur irradiante de l'instant d'avant n'était plus qu'un tiraillement, mais le sang continuait de couler. Résignée, elle reprit la petite bouteille de Raziel.

- Un traitement de vampire pour une aile célestiale. Charmant.

Elle se leva difficilement, titubante, et s'adressa à son guide et, d'une certaine manière, aux chauves-souris qui volaient plus haut.

- J'applique ce cataplasme et je suis prête à partir. Elle avisa le bras de l'homme devant elle qui continuait à détremper le tissu. Vous devriez vous soigner davantage vous aussi.

Sa fiole à elle en main, elle la lança à son guide. Cela pourrait aussi lui être bénéfique, s'il le désirait.

Les traits du visage tirés, la peau blême, elle vacilla quelques instants avant de reprendre un semblant d'aplomb.

Elle s'éloigna quelque peu, son aile traînant sur le sol, et s'assit sur le cadavre de ce qui avait fait leur malheur à tous pour étendre ce qui, elle l'espérait, stopperait l'hémorragie qui était en train de la vider de son sang.

L'onguent appliquée, Sanya mit quelques minutes à en ressentir les effets, minutes qu'elle mit à profit pour examiner la monture offerte par Raziel. Elle ne semblait pas agressive, mais la monter devait être passablement étrange.

Lorsqu'elle se leva, l'inaction de son aile qui traînait par terre et son incapacité à se tenir droite avec assurance finit de la convaincre de prendre pied dans l'étrier. La manoeuvre aurait été comique si le moment n'avait eu se côté légèrement macabre, dût aux cadavres de Wyvrenes et à leur sang. Sans aucun équilibre, elle finit par réussir à se hisser sur le "cheval", qui lui ne semblait pas se formaliser de son manque d'expérience.

*** Magnifique, faire ma première expérience épique après mon baptême des dragons. ***

Le voyage promettait d'être pénible. Seul le vampire était encore en état de voyager convenablement.

Doutant de sa propre capacité à poursuivre leur route, Sanya s'emmêla dans les rênes de la bride avant de réussir à mettre sa puissante monture dans le sillage de celle de son guide. Ellle espérait ainsi qu'il le suive et ne pas trop avoir à le conduire. Il était tellement grand que son aile, qui pendait toujours, ne touchait pas le sol et sa force ne faisait aucun doute.

Sanya se dit que jamais elle n'aurait deviné qu'elle monterait un jour à cheval. Et encore, un cheval mort.

Complètement assomée par la fatigue et la faiblesse que lui procurait sa blessure, Sanya ne vit pas vraiment le temps passer pendant la journée, qu'elle passa en plus grande partie dans sa tête à songer à ce qu'elle serait en train de faire si on n'était pas venu la chercher. Plusieurs foi, son coeur s'était serré lorsque l'image de Geoffrey s'était présentée à elle.
Sa monture, quoique sinistre, ne lui avait quérit que très peu d'attention et était très autonome. Arrivée, elle ne présentait pas une goutte de sueur sur son pelage, ce qui rappelait ses origines.

Lorsqu'ils s'arrêtèrent, ils étaient arrivés dans une petite bourgade. L'esprit embrumé, Sanya ne rechigna même pas au geste de l'homme. Avec difficultés, elle tomba plus qu'elle ne descendit mais resta tout de même sur ses jambes. Debout, sa tête atteignait à peine la croupe du cheval.

Raziel se saisit aussitôt des rênes de son cheval et se dirigea vers une écurie en lui souhaitant une bonne guérison. Quelque peu surprise, Sanya le remercia tout de même en opinant de la tête, puis suivi son guide vers se qui semblait être un temple. Ils seraient donc soignés par des prêtres.

Une toute petite lueur de malice passa dans ses yeux, mais le simple fait de marcher requéra son attention et elle suivit docilement, sans trop penser.

Déjà, en haut des marches , Un vieil les attendait avec un étrange sourire.

"Que puis-je faire pour vous, jeune homme?" dit-il avec un accent témoignant son immigration.

Légendia releva la tête, épuisé. Il avait envie de s'effronder, mais il ne pouvait pas être faible, avec cette femme derrière. Il se força à sourire:
"Quelques démèlés avec des créatures sauvages....Vos soins nous feraient le plus grand bien..."

Le vieux comprit instantanément et leur tendit la main pour les mener à l'intérieur, où des sages femmes les couchèrent sur de sbancs de pierre et inspecta leur blessure.

La rousse qui s'occupait de lui eut un regard surpris en voyant sa blessure et blémit.

"C'est....C'est très grave..."dit-elle.

Légendia ne fut pas surpris, il était étonné de se voir lui-même en vie. La rousse commença rapidement à préparer des aiguilles pour de spoints de suture, douloureuse perspective. De là ou il était, il ne pouvait voir comment les femmes s'occupaient de la femme.

*Tant qu'elle est vivante...*

Lentement, Sanya gravit les escaliers, son ailes rebondissant sur chaque marche. Écoeurée par le broit, Sanya finit par en saisir l'articulation et la soulever du sol.

En haut, devant le grand portail d'entré du temple, un vieux prêtre se présenta à eux. Très vite, il les plaça sous la charge de jeunes femmes qui semblaient être des guérisseuses en formation. Deux d'entre elles, les plus agées, soutinrent Sanya jusqu'à des bancs de pierres blanches où elle dût s'asseoir.

Des sensations commençaient à lui revenir de son aile. Une raideur froide s'emparait peu à peu de son membre, jusqu'à affecter son épaule et son dos.
Les deux femmes qui s'occupaient d'elle ne disaient rien, mais Sanya vit bien à leurs mines soucieuses qu'elle n'était pas tirée d'affaire. Après qu'elles l'eut pliées, remuées et tatées dans tous les sens, elle finirent par fixer le membre endolori avec un bandage temporaire.

- Venez, ce n'est pas sur un banc de pierre que l'on soignera cela. Les entailles sont si profondes que l'on apperçoit le muscle par endroit, mais rien de très importants n'a été sectionné. Vous revolerez, mais nous ne pouvons dire tout de suite si vous garderez quelques séquelles.

Tout en parlant, elles l'avaient emmenées un peu plus loin. Sans changer de salle, elles se trouvaient séparées des autres par un demi mur et des rideaux. Il n'y avait pas de lit, un temple n'est pas une maison de guérisseurs, mais un genre d'autel recouvert d'une épaisse couverture de laine. Les dames l'aidèrent à s'y allonger sur le ventre.
Épuisée, Sanya se serait endormi si les femmes ne s'était aussitôt attaquées à ses blessures. Son anti-douleur ne faisant plus effet, elle recouvrait toute sa sensibilité tactile, avec les désavantages que cela apportaient.
Sanya ne voyait et ne voulait pas voir ce qu'elles lui faisaient. Elles allaient lui permettrent de revoler, c'est tout ce qui importait.

Elle ne sut combien de temps elle passa là, allongée sur le ventre, les mains crispées sur le rebord de pierres froides. Elle avait perdue la notion du temps dès les premiers instants.
Soudain, la douleur cessa. Brusquement.

Surprise, la célestiale redressa la tête et observa aux alentours. Personne. Une forte envie de dormir la tenaillait. On avait dût lui appliquer un anesthésiant qui, combiné aux efforts de la journée, la faisait flotter sur un nuage.

Tous ces muscles se relâchèrent et, toute détendue, elle sombra dans un demi-sommeil sans rêve. Assez pour récupérer, mais pas suffisement pour réellement dormir. Les sons lui parvenaient toujours, quelques peu asourdis.
Au cas où on lui demanderait de se relever bientôt, elle profitait au maximum de ces quelques instants de repos. Les paupières lourdes, elle était morte de fatigue.

Encore enfant, Légendia se rappelait de ses premières blessures. Des muscles brisées par l'entrainement excessif à l'arc, une cheville foulée, des côtes brisées...Mais rien ne l'avait préparé à sa.

La rousse, avec un sourire lourd, lui demanda de tendre le bras et de détourner la tête.Entretemps, elle avait désinfecté la plaie et avait fait chauffer de courte aiguille au long du quel était attaché un fil, peut-être des nerfs.

Le premier point de souture lui arracha un grognement, et ensuite, il dut se mordre la langue pour ne pas crier sur l'aiguille qui traversait son bras lentement, aux plaies qui se frottaient et se touchait grâces aux soutures.On avait amené la femme dans une autre pièce. Il détestait être incapable de la surveiller, mais demandé de la garder dans la même pièce que lui aurait paru lourd de sous-entendues, et il avait déjà assez d'attention comme.

Après une heure et quart au plus, la rousse entoura son bras d'une sorte de bracelet de cuire, qui , dit-elle, empêcherait le sang de sortir le temps que sa blessure se referme. Il demanda pourquoi elle n'utilisait pas de potion comme la femme l'avait fait. Elle répondit que sa blessure était beaucoup trop grosse pour qu'une potion , au mieux de leur compétance, puisse l'aider.Il refusa la gaine pour soutenir son bras. Il avait besoin de ce bras pour se défendre.

Elle lui fit beaucoup de suggestions : De ne pas trop bouge rpendant les prochains jours, s'abstenir de pratiquer des activités trop intenses, comme le tir à l'arc-Il sourit à la remarque-et d'enlever le bracelet dans quelques jours.

Il ne la remercia pas, comme à son habitude, mais lui tendit quelques pièces qu'elle prit et mit immédiatement dans le coffre de dons.La regardant se mouvoir, il ne put s'empêcher de penser qu'elle avait pris un bien mauvais travail!

Il sortit de la pièce environ une heure et quarante cinq minutes plus tard après l'avoir entrée.Il regarda vers l'extérieur, car la porte principale était ouverte, et vit que le soleil se couchait. De façon magnifique, d'ailleurs.Il chercha à savoir où était la femme. On lui indique qu'elle dormait dans une salle adjaçente, qu'il était mieux de ne pas la déranger. Curieusement, il faillit la laisser dormir. Faillit.

Il entra dans la pièce doucement et la secoua légèrement pour la réveiller. Il fallait aller à l'auberge, passer une nuit dans ses murs étaient dangereux, avec tout les coupe-gorges qui venaient y mendier la nuit.

Il s'assit sur un banc près d'elle et dit :
"Nous ne pouvons pas rester dans le temple. Vu les évènements de la journée, je vous payerai une chambre dans l'auberge, près de la forge.Nous achèterons aussi de quoi manger.Vous venez?". Les derniers mots étaient plus un ordre qu'une question.

Il était las. Ses cheveux étaient en bataille. .Il était épuisé.

Même si on ne l'avait pas laissée dormir, les quelques instants à se faire soigner fit du bien à Sanya.

Dehors, l'air frais revigora ses sens. Le coucher de soleil majesteux embrasait l'horizon. L'homme aurait eu raison de dire que c'était une belle journée, si tout deux n'était pas en si piteux état.

Il lui demandait de repérer Raziel, avec une touche d'humour qui réussi à la faire sourire. À peine eut-elle portée son regard sur la petite bourgade qu'un cri, de rage semblait-il, déchirait le silence, résonnant en écho dans l'air environnant. L'homme, assit à côté d'elle, avait saisi son arc. C'était un chance qu'ils soient en altitude, ce la leur conférait un avantage précieux vis-à-vis de ce qui pourrait arriver.

Sanya, le regard sur la cité, chercha l'origine du son. Il semblait provenir des quartiers près de l'entré de la cité. On aurait presque dit un rugissement. Familier. Sanya cherchait ou elle avait pu entendre cette voix lorsque le lien se fit de lui-même. Il avait peu de chance qu'elle ait connu qui que ce soit dans ce village, la seule personne connue du coin, exepté celle assise à sa gauche, était Raziel.

- J'ai l'impression que Raziel en fait des siennes. Il n'aurait pas hurlé de la sorte contre un passant, fut-il son repas.

Elle balaiya la ville des yeux une fois de plus en fronçant les sourcils avant de reprendre.

- Laissons un message à son intention aux prêtres, et rendons-nous à l'auberge. Si je reste assise plus longtemps, je m'endors.

Doucement, elle se releva et commença à descendre, sûr que l'autre la suivrait. Par contre, une fois en bas, elle dût s'avouer ne pas savoir l'emplacement de cette fameuse auberge. Attendant l'homme, qui devait le connaître, elle examina les voies pavées qui s'offrait à eux.

(Hrp)En raison de difficultés techniques, le post de raziel doit être considéré: Il a crié mais il est toujours prisonnier du sort de Geoffrey(/Hrp)

Légendia regarda la femme qui lançait un regard hazardeux de tout bords. Il soupira et lui pointa le chemin.Quelques maisons plus tard ils arrivaient à un embranchement étroit.

"La taverne est juste...." voulut-il dire,mais s'arrêta. Sur le mur adjaçent la forme, Raziel , prisonnier d'une sorte de cocon, faisait face à un homme qu'il n'avait pas oublié.

*Merde* pensa t-il, ce n'est pas le moment .*

Il plaqua la femme au mur du^côté de la ruelle en réfléchissant. Il n'avait aucune chance dans son état.Il pouvait encore... Non, comment pouvait-il s'abaisser à ce point?

Mais il n'avait pas vraiment le choix.Il se tourna vers la femme.

"J'espère qu'un jour, vous me pardonnerez" dit-il à voix basse.

Il l'attrapa par le bras et se glissa derrière en lui mettant son couteau de chasse sur le cou, puis la faisant avancer avec ses épaules.

"Vous ne risquez rien" lui murmura t-il.
Il interpela l'homme.

"L'amour te tuera, fée." dit-il simplement.

La main serrant le couteau de légendia était moites et pleines de sueur. Ses sens chaviraient et prenaient toutes son attention affaiblie.L'homme s'était retourné, seulement pour regarder sa bien-aimée,le mercenaire occupant le reste de l'arrière-plan.

Il écouta la fée sans un mot. Légendia n'avait pas eu le temps de voir à quel point il avait mal préparé ce genre d'ultime défense. Il avait donnée trop l'impression de tenir à la vie de la femme cet derniers temps. Si il marchait encore le lendemain, il y mettrait un terme absolu.Mais pour l'instant, c'était elle qui le séparait de la mort certaine.

"Je n'ai pas affaire à un imbécile, j'en suis fort ému. Mais je tiens à garder ce qui me reste de sang , pour l'instant."
Il donna signe de rapprocher son couteau. La femme respira légèrement moin fort.

"Je pourrais tuer cette femme, mais je perdrais alors ce qui me reste d'honneur. Elle est la seule qui a une dette envers moi.Je vais devoir te demander de reculer un peu vers le mur."
Son ton était marqué de lassitude et de déjà-vu.